MAMMALOGIE O U DESCRIPTION DES ESPÈCES DE MAMMIFÈRES. DESCRIPTION DES ESPÈCES DE MAMMIFÈRES, PREMIERE PARTIE, CONTENANT LES ORDRES DES BIMANES, DES QUADRUMANES ET DES CARNASSIERS. Par M. A. G. DESMAREST, Professeur de Zoologie à l'École royale d'Économie rurale et vétérinaire d’Alfort ; membre de la Société philomatique de Paris: associé de la Société philosophique de Philadelphie, et de l'Académie des Sciences naturelles de la même ville ; Correspondänt de la Société d'Agriculture et de Commerce de Caen, etc. A PARIS, Chez Mr: e o ° 0 ° Veuve Acasse, Imprimeur-Libraire, rue des Puitevins, n° 6. ~ CERN E. 1820. enr D (a > titine. CPP - MEP E E SU à. aani La Le Recueil des planches de l'Encyclopédie, destinées à représenter les principales espèces de mammifères , a été publié , sans texte, il y a environ trente ans. Feu l’abbé Bonnaterre, qui s’étoit chargé de la rédaction de tous les tableaux descriptifs , ou de l’I{{ustration des planches de zoologie , n’a donné , depuis lors , qu’une portion assez peu considérable de ce travail, et même il ma pu compléter que les parties relatives à l’histoire des reptiles , des poissons et des cétacés. La descrip- tion des figures des oiseaux et des vers (mollusques et autres), commencée par lui et par Bruguière, n’a pas été terminée, et celle des planches de mammifères n’a pas même été entreprise. L’Editeur actuel de P Encyclopédie , ayant le desir de terminer le plus prompte- ment possible [a publication de ce grand ouvrage , s’est décidé à distribuer entre plusieurs naturalistes les parties non achevées , ou non encore commencées , des flustrations zoologiques. Suivant cet arrangement, M. le chevalier de Lamarck Se MR mn dre des mollusques et des vers; M. Latreille ; de celles des - x chnides et des insectes A ; M. Vieillot, de la classe des oiseaux, et nous , de celle des mammifères. f | "LA "+ ; ee Aussitôt que nous avons entrepris le travail que nous venions d’accepter, ) + . re de nous n'ayons pas tardé à reconnoître que cette tâche étoit plus longue et plus dif- e bi kd a | x 3 | Ern É ficile à remplir que nous ne l’avions d’abord pensé. - RE RER. : i - Pn FE il ne s’agissoit pas moins que de présenter un tableau à peu près com- piet de l’état actuel de nos connoissancesrelatives à l’histoire naturelle des animaux ma e F. è FT ie A $ Sai y E a £ mmifères. Le Dictionnaire des quadrupèdes de VEncyclopédie, de Daubenton, 3 à MY : ki iy A x i i qui a paru en 1762, étoit evenu trop ancien pour nous sérvir seul de base dans notre travail. T] éta: ] o i 5 2 e travail. Il étoit d’une nécessité absolue de réunir toutes les notes que ren- fermen : : | f es | a n nt les nombreux voyages , dans les diverses parties du Monde, faits depuis cette épo 4 : TJ; í 1 hie poque. Nous devions également recueillir et discuter toutes les monographies de genres , to s descriptions ola i | i | 5 ; toutes les descriptions isolées d'espèces , qui, pendant le même intervalle de temps , ont été insérées d -3 ans les collections académiques ou les recueils scien- tif sol r | saliste i 1 fiques, soit par les naturalistes français, soit par les étrangers. Nous devions Comparer ces nouvelles notions avec celles que renferment les auteurs plus anciens, vj AVERTISSEMENT. auxquels on est souvent obligé de recourir. Enfin, nous devions nous déterminer dans le choix d’une méthode de classification, et adopter un plan uniforme à suivre dans nos descriptions. Nous avons été encouragés dans nos recherches , souvent minutieuses et dé- pourvues d'intérêt lorsqwon les considère isolément - par l’idée que leur résultat pourroit être un jour de quelqu’utilité à ceux qui exécuteroient le projet formé par : Pun de nos plus illustres naturalistes et digne de notre siècle, de publier une nouvelle édition du Systema Natura. Nous avons fait tous nos efforts pour rendre complète la liste des êtres dont nous nous sommes occupés, en indiquant toutefois, d’une part, les notions positives que Pon possède sur le plus grand nombre, et de l’auire, en signalant l'incertitude qui existe à l'égard de quelques-uns. Linnæus, Pallas, Buffon, Daubenton , ont été nos premiers guides , et, à Pex- trait de leurs travaux , nous. avons joint celui des observations des naturalistes plus récens , mais dont la réputation d’exactitude n’est pas moins acquise, Parmi ceux- ci nous nous bornerons à citer : Erxleben , Storr , Hermann , Camper, Vicq-d’Azyr, „Higer, MM. Blumenbach, Georges Cuvier, Lacépède , Geoffroy-Saint-Hilaire , Frédéric Cuvier, Blainville, Duméril, Humboldt, Lichtenstein, Tiedmann , Hoff- manssegg , d’Azara , Péron , Lesueur , Kuhl, Fischer, Bechstein , le prince Maxi- milien de Neuwied, Leach , etc. etc. La méthode que nous avons adoptée, à quelques modifications près, est celle que M. G. Cuvier a publiée , il y a quatre ans , dans son dernier ouvrage intitulé : Le Règne animal distribué d’après son organisation. Dans la description particulière des genres nous nous sommes attachés à faire connoître les principaux caractères communs à tous les animaux qu'ils renferment , et nous avons constamment placé en première ligne et développé convenable- “ment ceux qui tiennent au système dentaire, en leur subordonnant ceux qui sont relatifs aux organes des sens et ceux qui ont rapport aux différens modes de locomotion. Nous avons joint à ces caractères quelques notes sur les habitudes générales de ces animaux et sur les climats qu’ils habitent de préférence. Les espèces sont caractérisées par une phrase comparative; leur synonymie la plus importante est relatée ; leurs dimensions principales sont exposées toujours dans le même ordre; leur description plus détaillée vient ensuite avec l'indication des différences de formes et de couleurs, qui dépendent du sexe ou de l’âge. Enfin, nous donnons pour chacune des particularités sur ses habitudes natu- relles et sur la patrie qui lui est propre. Nous avons cherché, autant qu’il a \ AVERTISSEMENT. vij été possible, à caractériser les races domestiques et à les faire entrer dans notre Système. Nous avons adopté, à Pexemple des naturalistes qui ont oag des EAA de divers pays , un numérotage général, depuis la première spar "3 premier Les > jusqu’à la dernière du dernier genre. Notre but, comine le leur, a ia de rendre RE) longues les citations qu’on pourra faire de noire ouvrage, et il est r z Préparer les matériaux d’une nouvelle carte zoographique , que nous avons Î Snai tion d'exécuter sur le plan de celle de Zimmermann mais qui nous semble save sh tible de plus d’exactitude, à raison du grand nombre de découvertes = Putain haturékle et en géographie, qui ont été faites depuis Pépoque de aphia de. Son ouvrage intitulé: Specinren zoologia geographicae qua drupeđdun, domicilia cé migrationės sistens. 1778. iy le nombre des espèces que nous admettons est d’environ arai bg en y comprenant quelques espèces fossiles bien caractérisées , et les cétacés dont nous ne traiterons que sommairement , afin de ne point recommencer en entier le travail de Bonnaterre sur ces animaux. Sous le seul rapport du nombre de ces espèces, nous croyons donner un aperçu des progrès de la science , en indiquant simplement celui que les principaux no- menclateurs admettoient dans leurs systèmes Solxante-quinze (1) ; Erxleben , trois cent quarante-cinq (2) ; Pennant , quatre cent douze (3}; Boddaert 7 trois cent quarante-quatre (4); Buffon , trois cent trente-trois (en y comprenant celles qui sont décrites dans les Supplémens de son ouv et les cétacés de M. de Lacépède) t5}; Vicq-d’Azyr, trois cent soixante-treize (7). : Brisson en comptoit deux cent rage , Gmelin, quatre cent quarante (6); et Mais parmi ces auteurs, ceux qui ont décrit ou indiqué le plus d’e Gmelin, Boddaert et Vicq-d’Azyr, l’on sur le simple énoncé spèces , Pennant, t fait presque sans critique, et souv d'une phrase caractéristique très-vague. que nous avons procédé d’une maniè ces espèces (un huitième n'avons cru devoir en fai ent Nous devons dire re plus rigoureuse, et que beaucoup de au moins) nous ont paru tellement douteuses > qu re mention que dans de simples notes. Nous n'avons inséré dans notre liste que des espèces bien connues, ou que (1) Règne animal, 1756. (2) Systema Mammalium , 1777. A3) Synopsis of quadrupeds, 1771. (6) Systema Naturæ | 13°. édit. ; 1789. (4 Elenchus Animaliur , Fes (7) Système anatomique des Animaux +» tome IT e nous l 5) Histoire générale et particulière des 7 ; ð Animaux y 1769-1785; Cétacés, 1806. 7 1792- a Patte mens éme rade + te viij En AVERTISSEMENT, | | des espèces dont l'existence ne sauroit être mise en doute sans renseisnemens nouveaux , d’après la réputation d’exactitude qu'ont acquise les zoologistes qui en ont parlé pour la première fois. Néanmoins, nous avons distingué celles-ci par un astérisque *, afin d’attirer sur elles, d’une manière plus particulière, lat- tention des voyageurs et des naturalistes à venir. Nous avons, suivant l’usage adopté par les auteurs de l'Encyclopédie, fait pré- céder notre Tableau des espèces de mammifères par des généralités fort resser- rées, dont lobjet est d'expliquer plusieurs termes scientifiques qui pourroient ne pas être compris de tous les lecteurs. Nous avons cru devoir y joindre quel- ques vues générales sur l’organisation de ces animaux, que nous avons puisées en partie dans l’article dresse eres de la 2°. édition du Nouveau Dictionnaire d’ Histoire naturelle, rédigé par. M. de Blainville , sous le rapport de la struc- ture interne, et par nous, sous la considération des caractères extérieurs. Nous osons espérer qu’on nous.saura quelque gré de n’avoir pas introduit un seul nom nouveau dans cet ouvrage, à moins que ce ne soit pour l’appliquer à une espèce jusqu'alors inconnue. Nous connoïssons assez le tort réel que le néologisme fait à la science, pour ne pas nous en servir. Nous avons même cru devoir conserver l’emploi de quelques noms un peu barbares, plutôt que de les changer ; nous citerons en particulier celui de Mammalogie, dont la composition | ° ° e + e 7 à la fois grecque et latine est vicieuse, mais dont l’usage est consacré. Plusieurs des animaux mammifères découverts depuis trente ans, offrant des formes tout-à-fait nouvelles, nous avons jugé à propos d’en faire figurer quel- ques-uns dans des planches supplémentaires, afin de compléter à la fois notre travail et le recueil iconographique de l'Encyclopédie , relatif à cette partie. Nous espérons terminer ce Species assez promptement pour qu’il remplisse son objet, c’est-à-dire, pour qu’il présente un tableau arrêté de l’histoire natu- _ relle des mammifères, en 1820. Nous ne doutons pas que les nombreux voya- geurs que le Gouvernement a envoyés dans différentes contrées, jusqu'alors peu étudiées, ne fournissent avant peu des renseignemens qui devront nécessiter des augmentations ou des rectifications à notre travail ; mais nous serons toujours parvenus au but que nous desirions d'atteindre, si nous avons fait un bon em- _ploi des seules données qui étoient à noire ot TERMINOLOGIE À. TERMINOLOGIE DES MAMMIFÈRES, VEC L'EXPLICATION DES PRINCIPAUX MOTS TECHNIQUES QUI ENTRENT DANS LES DESCRIPTIONS ORDINAIRES. Les MAMMIFÈRES (1) sont des animaux vertébrés , ® Sang rouge et chaud , respirant par des poumons libres et flottans dans une cavité thoracique dis- tincte de la cavité abdominale, dont les fœtus se nour- rissent dans la matrice des femelles , au moyen d’un placenta , et les petits , qui naissent en donnant des Signes de vie , avec le lait sécrété par les mamelles. La plupart d’entr'eux sont pourvus de quatre membres dont les extrémités , divisées en un nom- bre plus ou, moins considérable de doigts, sont ap- Propriées au genre de vie de chaque animal ; quel- ques-uns n'ont que deux membres, les pectoraux Seulement ; ils ont pour l'ordinaire le corps cou- Vert de poils ; aucun n’a de plumes ; quelques-uns sont recouverts d'espèces d’écailles où d’un test de nature osseuse, s §. I. ORGANES DE LA LOCOMOTION. 4°. DU SQUELETTE DES MAMMIFERES EN GÉNÉRAL. Le SQUELETTE > ou la charpente osseuse du corps, se compose des parties solides , destinées à protéger le système nerveux et à servir de point d'appui aux muscles ou organes actifs de la locomo- tion. Il se divise en téte s tronc et extrémités. La TÊTE (2) forme la partie antérieure du sque- pes animaux, ne peut leur convenir, néral, certains d'entreux (les membres anté (1) Le nom de quadrupèdes vivipares , donné à ces puisqu'il n’est pas gé- ; cétacés ) n'ayant que des neurs seulement. , (2) A l'extérieur, on distingue dans la tête, le crâne et la face. Le crår e antérieure, et occiput ou partie postérieure; le vertex en est le sommet; le front est la région du sinciput placée entreiles yeux ét le ver ; SR rtex 5 il est Proportionné ; haut ou Das , Selon les espèces. 1] est Surtout bien ouvert dans tomme et quelques Singes, ; que La tempe est la région si- tuee entre l'œil et l'oreille. On distingue , dans la face, les veux, les oreilles , le nez*et Ja bouche. Le orolon- gement de la face .potte le nom de museau ; sa longueur est déterminée par langle plus ou moin x ment deux lignes idéales , dont Pune paSsant par le méat auditif, vient toucher l'extrémité antérieure d a bord uvčolaire de la mâchoire supérieure, et l'autre partant 1e se partage en sencipur:ou la partie ` 1$ aigu que for- ` š ey lette ; celle qui renferme lencéphale , ou le siége principal du système nerveux ou excitant, Sa forme générale varie : elle est arrondie (1), alongée (21), trés-alongée (3), pyramidale (4), etc. Elle est dé- mesurément grosse (5), ou moyenne (6), ou petite (7). à La tête se divise en crâne et face. Le. crâne en est la partie supérieure et postés rieure ; il renferme spécialement le cerveau. Son volume varie relativement à celui de la face, et en- général on remarque qu'il est d'autant plus déve- loppé , que Pintelligence est plus grande, Il est formé des-os appelés frontal ou frontaux, pariéral ou pariétaux , occipital ou OCCIPUAUX y LEMPOraux s sphénoëde et ethmoïde. Sa figure extérieure est tantôt arroadie et lisse, tantôt pourvue de saillies osseuses qui prennent les noms de : Crêétes surcilières ‘lorsqu'elles appartiennent au frontal er qu’elles sont situées horizontale- ment au-dessus des orbites (8) ; Crêtes sagittales , lorsqwelles sont placées à la Partie Supérieure er moyenne, soit sur le parié- tal , lorsqu'il est unique ; soit sur la ligne de ER de ce dernier point est tangente lante du front. Cet angle facial ne se mesure guère que dans les singes y chez lesquels son ouverture ‘varié entre 65 et 30 degrés. De tous les mammifères , l'orang ou- tang, après l'homme, l’a le plus ouvert, et le fourmilier tamanoir, le plus aigu, La tête , en général, est plus ou moins ronde dans la plupartdes singes, pyramidale che: d'autres , alongée excessivement dañs les fourmilers dont nous venons de parler, énorme dans les #éphans, les ca- chalots , les baleines ; très-petite dans les bradypes , tont aplatie, avec une face en bec de canard dans les orni- thorhynques , etc. (1) Dans komme. (2) Dans le cheval. (3) Dans le fourmilier. (4) Dans l’alouatre, - Cs) Chez les baleines, les cachalois, (6) Dans la plupart des maïemifères. (7) Dans Paz; (8) Elles existent dans cer à la partie la plus fail- tains singes; le troglodyte, A lés papions , les mandrills s Etc. Re A ue de dut mue SR PPT moe. ” gi j rig i r GITT, $ 7 Me. 1/95 .1S 3 34 E qe PP PTT. MAMMALOGIE. jonction des pariétaux , lorsque cer os est.dou- ble (1); : Créres occipitales s lorsqu'elles appartiennent à l'os occipital et qu’elles sont transverses : . +2 \ dans ce dernier cas, elles se joignent souvent à la crête sagittale ; pout former le point d attache des muscles releveurs de la tête et du ligament cervical (2). Le zrou occipital est l'issue de la moelle alongée, ui sort- du cerveau pour se loger dans le canal rachidien, qui suit l'épine, er'qui est établi dans le corps même des vertèbres, Ce trou est d'autant plus relevé, que l'animal a la tête plus alongée (3). La face, placée à la partie antérieure (4) ou inférieure (5), renferme les organes des sens parti- culiers, ceux de la vue , de louže , de odorat et du goäc. Selon le degré de développement des organes de ces sens, la face est plus ou moins volumineuse, plus du moins prolongée , et le degré d'intelligence est en général en raison inverse de ce développe- ment. Cette face est plane et perpendiculaire (6), ou prolongée en museau (7), quelquefois en une sorte de tube (8), etc. Elle se compose des os, 1°, maxillaires supérieurs, 2°. intermaxillaires, pra- maxillaires ouincisifs, 3°. palatins, 4°.nasaux ou os propres du nez, > unguis, 6°, vomer, 7°. malaires ou os des pommettes , 8°. maxillaire inférieur, et 9°. des dents. Plusieurs os du crâne lui sont communs, comme Île sphénoïde , Vethmoide er les temporaus, On y distingue les fosses orbitaires , temporales , nasales , palatine , larcade gzygomatique y EC, Les os maxillaires déterminent spécialement la forme de la face ; ils contribuent, par leurs sinus , à fortifier le sens de l'odorat , et par leur jonction avec les os propres du nez, à former l'ouvérture des fosses nasales (9). Les intermaxillaires, premaxil'aires, ou in- (1) On les voit chez les carnassiers particulièrement. (2) Dans certains singes, les carnassiers , les rumi- nans , les solirèdes , etc. (3) Chez l'homme , fl est placé à l'équilibre de la tête. Dans le cheval, les ruminans , les rongeurs, les carnassiers, au contraire , il est situé fort en arrière. (4) Dans l’homme et quelques singes. (5) Les autres mamm fères. i (6) Chez l'homme „lorang roux, les paresseux. (7) Dans la plupart des mammifères. (8) Chez l'échidné. (9) Ils sont médiocres chez l’homme, et très déve- loppés chez les h#bivores, Dans les fourmiliers, ils font t de forine très alongée. cisifs ; sont plus ou moins grands et supportent les dents antérieures ou incisives (1). Les palatins , situés à la face postérieure de la mâchoire supérieure, ont aussi plus ou moins de développement. Les os propres du nez sont plus ou moins avancés sur les ouvertures nasales (2). j Le vomer s'étend en raison du développement de l’ethmoïde. Le Les os unguis affectent diverses formes, selon celles qui sont propres aux cavités orbitaires. L'os malaire , articulé avec los maxillaire, est . plus ou moins saillant et pourvu d’une apophyse dite 7ygomatique, qui se porte vers une autre apophyse du même nom qui appartient au tem- . poral ; et lorsqu'elles se rejoignent „ilen résulte une voùte ou atc osseux, qui a reçu le nom d'ar- cade x ygomatique. A L'arcade zygomatique est, par conséquent , complète (3) ou incomplète (4) ; sa direction gé- nérale est horizontale (5) , courbée, en dessus (6} ou en dessous (7). Elle recouvre dans le sens de sa longueur la fosse temporale , et contribue à donner attache aux musclés moteurs de la mâ- choire inférieure, | Les fosses orbitaires sont plus ou moins profondes, plus ou moins atrondies (8), plus ou moins latérales (9). Les fosses temporales , tantôt distinctes des orbitaires (10), tantôt communiquant avec elles ar le fond de celles-ci (11), tantôt ayant un bord commun (12), sont plus ou moins profondes en raison de la force des muscles qui y sont logés. Les fosses nasales ont plus de développement chez les animaux dont l'odorat est fin que chez lesautres; quelquefois la grande surface des cornets ethmoïdaux supplée à leur défaut d'étendue (13). (1) Is manquent chez l’Aommeadulte ; mais onles trouve dans le fœtus. (2) Ils sont moyens chez lhomme, petits chez lézé- phant et chez les mammifères à trempe, prolongés dans les rongeurs , les cochons , les cétacés , etc. (3) Chez Phomme, les singes, les carnassiers, (4) Chez les céracés. (5) Dans l’homme. (6) Chez les carnivores. (7) Chez les herbivores (8) Chez les singes elles sont rondes. (9) Latérales dans les rongeurs , antérieures dan: Phomme et les singes. ; (10) Homme et gtadrumanes (11) Cheval. | (12) Carnassiers et rongeurs. (13) Chez l'éféphanr, les fosses communiquent avec La mâchoire inférieure est arquée en devant (1), ou bien ses branches se joignent à leur symphyse Sous des angles plus ou moins ouverts (2). Cerre sym- physe quelquefois n’est point soudée (3), d’autres fois elle présente une pointe inférieure (4), Les côtés de la mâchoire inférieure se terminent postérieu- tement en deux parties relevées, appelées bran- ches montantes , où. sont situées les condyles d’arti- culation avec le crâne , dans la cavité glénoïde, Les condyles sont tantôt transversaux (s), tantôt lon- Bltudinaux (6); et la forme de la cavité glénoïde répond à la leur, Ils disparaissent en entier dans certams genres (7). A a partie antérieure de la mâchoire inférieure porte le nom de menton. Les dents sont de petits os très-durs, entou- rés de matière émailleuse ou pénétrés par elle, et qui prennent naissance dans des capsules situées sur les bords alvéolaires des deux mâchoires. Leur nombre er leur forme varient. Quelquefois elles Sont remplacées par des fanons ou barbes, qui sont des lames de corne (8) échancrées en faux, frangées à leur extrémité y et disposées par rangs parallèles, à la mâchoire supérieure seulement, sur la surface du palais; elles sont inégales en lon- gueur , tantôt noires, tantôt bleues, tantôt blan- ches. sont: Nulles aux deux mâchoires ( Tamor elles sont : 9) ; Evidentes ; et dans ce cas elles sont: Cornées aux deux mâchoires (10) , ou Osseuses, et c'est le plus grand nombre de cas. Alors elles existent : Dans a mächoire supérieure :seule- nent (11) où des sinus qui occupent presque toute la surface du Crane , et qui contribuent à augmenter le volume de la tête de cet animal. Chez le chier , les cornets du nez sont eXtraordinairement développés. (1) Chez l'homme. (2) Dans les autres mammifères. (3) Les ronpeurs, (4) Les éléphans. (5) Chez les mamn (6) Chez les ronge (7) Fourmilier. ($) Baleine , baleinoritre. (9) Fourmiliers, échidnés, pangolins , quelques dau- phins. (10) Dans l’ernithorhkynque. (11) Dans une espèce de dauphin. ‘ iferes carnassiers. rs et les ruminans surtout. Le nombre des dents est variable. Tantôt elles MAMMALOGIE. . LE Dans la mächoire inférieure seulement (1), ou Dans les deux mâchoires (2), Quand elles existent aux deux mâchoires, ces ` a dents sont: D'une seule forme conique ou canine (3); » D'une seule forme molaire (4), ou e plusieurs formes garnissant le bord des mâchoires d’une manière : } Incompiète, c'est-à-dire, laissant un espace vide, Antérieur supérieurement et inférieure- ment (5); Antérieur supérieurement et intermédiaire inférieurement (6); _ Intermédiaire supérieurement > €t anté- rieur inférieurement (7); - Intermédiaire inférieurement et supérieu- rement ; | | Parfaitement (8), ou Imparfaitement (9). ` Complète, c'est-à-dire, sans espace vide, tantôt les dents ayant une disposition Anomale, c’est-à-dire , ne présentant pas la forme des trois sortes de dents bien dis- tincte (10), | Normale , c'est-à-dire, bien distinguées en incisives, canines et molaires (11). (1) Cachalots. : (2) Dans la plüpart des mammifères. (3) Dauphins. (4) Tatou , „Oryctérope , megatherium , rhinocéros œ A- frique , lamantin adulte. (5) Tardigrades et morses. (6) Ruminans ; le plus souvent sans canines, et quel- chevrotains ). z (7) Eléphant , mastodonte , dugong et jeune lamantin. (8) Dans les rongeurs, où les incisives sont générale- ment au nombre de deux à chaque mâchoire, si Pon en excépte les lièvres.et les pikas , qui en ont quatre supé- rieures et deux inférieures; les damans qui en ont deux en haut et quatre en bas ; le r#inocéros d'Asie, qui en a quatre à chaque mâchoire; les kanguroos , qui en ont six Supérieures et deux inférieures , etc. (9) C'est-à-dire „dont les espaces intermédiaires ren- erment desdents d'une forme anomale, des canines ou dé fausses canines ; les genres cheval, Potoroo , phascolarctos ou koala , phalanger et petauriste. ` i (10) Anoplotherium, homme, orang , loris , tarsier, galéopithèque. Gr) D des genres de cheïropières ; les singes , surtout ceux de l’ancien Continent; les carnassiers , les didelphes , dasyures , les cochons, les Lapirs , ETC. 2 quefois en étant pourvus (les cerfs , les chameaux , les À | MAMMALOGTIE. ‘Selon leur position et leurforme, ces noms sont attribués aux dents, de la manière suivante . Incisives, celles qui sont placées en avant entre les canines. Les incisives de la mâchoire supérieure (l’homme excepté) sont implantées dans les osincisifs, præmaxillaires ou intermaxil- laires, “ © Canines, lorsqu'elles sont latérales : plus lon- gues que les autres; de forme conique, s'entre- © . ` e A 1 x 2 croisant avec celles de la machoire opposée, et insérées dans los maxillaire, a Molaires , lorsqu'elles sont fixées dans les bords alvéolaires vers le fond de la bouche. Ces dernières ont reçu, selon leur forme, les noms de : ; Machelières , lorsqu'elles sont à couronne (ou sommet ) plane ou tuberculeuse. Carnassières , lorsqu'elles sont fortes et lo- bées , comprimées et tranchantes par leur bord. Fausses molaires ; lorsqu'elles sont anté- rieures et un peu coniques, comme les ca- nines. Tuberculeuses , lorsgwelles offrent des ta- lons ou des parties mousses , et qu'elles ap- partiennent à un animal qui présente en même temps des carnassières. Ces mêmes dents molaires, considérées sous le rapport de leur structure , sont de deux sortes : Simples ; lorsqu'elles ont une forme dé- terminée, et quane fois sorties des cellules où elles ont été formées, elles ne prennent plus d’accroissement, Alors on leur reconnoîr, 1°, une racine, ou la partie implantée ; 2° un coliet, où la ligne de séparatiomde la racine, er 3°. une troisième partie, celle qui sert à la mastication , qui est la couronne. Ellesepeuvent avoir la couronne à tuber- cules mousses (1), à tubercules aigus (2), - plane (3), lobée et tranchante (4), à collines (1) L'homme, les singes de l’ancien Continent, les sapajous, les alouates » les arèles , les ours proprement - its, Ete. 3 (2) Les animaux insectivores, tels que les hérissons, es ouistitis, les taupes , etc. (3) Dugong.. (4) Les carnassiers (4) I proprement dits, tels que les “éhiens , les chats , etc. | | transverses (1), à figures d'émail diversemens conjormées (1), mamelonnée (3), erc. Composées , quand elles sont formées de replis de l'émail dans la matière osseuse (4), ou de dents particulières , en forne de lames soudées entr'elles par la matière cémenteuse (e quand elles mont point de racines propre- ment dites, ni de collet; enfin, quand elles poussent continuellement par leur base, tan- dis qu’elles s’usent par leur sommet ou cou- ronne, qui est le plus souvent tronqué ho- rizontalement, On peut aussi placer au nombre des molaires composées, celles qui sont fibreuses , c’est-à-dire, qui -résultent de la réunion d’an grand nombre de tubes émailleux creux, et qui donnent à ces dents une ressemblance de structure avec les tiges de jonc, soit qu’elles soient implantées dans les må- choires (6), soit qu’elles se trouvent simplement attachées aux gencives (7). Les molaires sont rarement au nombre de plus de sept de chaque côté des mâchoires, er quelquefois il n'y ena que deux, ou même point du tout, On donne le nom de lignes dentaires aux bords des machoires qui les supportent , et l’on remarque que ces lignes sont diversement inclinées l’une vers l’autre s à chaque mâchoire. Lorsque ces dents offrent des dessins émailleux à leur couronne , il arrive cons- tamment qu'ils sont pour celles den haut , dans un sens opposé à ceùx des molaires inférieures. Les incisives peuvent être divisées : 19, en inci- sives achevées , celles qui ont une racine , un collet ; un tranchant, et qui ne poussent pas une fois qu'elles sont formées (8) ; 2°- en incisives poussant pendant toute la vie de l'animal (5). Ces mêmes dents > sont tantôt : Proclives , lorsqu'elles sont couchées en avant (10), À Š- (1) Les kanguroos , tes lamantins , ete. (2) L’hippopotame. (3) Le mastodonte. (4) Les castors , les pores-épic , les campagnols , les “lièvres , le cheval, les ruminans, sont dans ce cas. (5) Les éléphans et le phascothares. (6) Celles de l'orytérrope, (7) Celles de l'ornithorhynaue. (8) Celles de l’homme, des carnassiers , des ruminans. (9) Ce sont celles des rongeurs. (10) Dents inférieures des makis „des kanguroos , des Phalangers. j + Pectinées , lorsque leur bord ofre des Scissures profondes (1. Tranchantes , quand leur bord est cou- pant (2), | Bilobées ou trilobées , selon qu'elles offrent un ou deux sillons sur leur tranche (3), En biseau , quand leur face postérieure est tronquée obliquement (4). Bifurquées, quand elles ont la figure d’une fourche (5). En forme de défense , droite (6) ou arquée | en en-haut (7) n cuiller, quand elles sont aplaties , ar- rondies et légèrement creusées sur la surface interne (8). Š En alêne , c'est-à-dire ; aminçies en pointe aiguë depuis la base jusqu'à la pointe (9). Cylindriques et sronquées (10). Quant à leur nombre > il est variable et offre toutes les combinaisons suivantes : 4 À 2 ro 8 6 o o 6 Petet aa aaa To a a Les canines ont toujour s la forme conique et POintue, et sont ar quées en arrière; elles sont plus ou moins comprimées. Elles prennent le nom de défenses lorsqu'elles sortent fortement de la ouche, soit pour se recourber en en-bas (11), soit pour se diriger latéralement (12), soit enfin pour se relever au-dessus de ela tête er s’y recour- ber (13). Toujoursles canines supérieures > EN sẹ croisant avec les inférieures > S€ placent derrière celles-ci. Leur nombre le plus habituel est de quatre, deux à chaque mâchoire ; Mais on observe aussi d’autres combinaisons. Quelquefois elles sont si fortes à | Jase , et tellemes qu'elles chassent eut Z ? t it rapprochées lune de Pautre les incisives en avant , €t même (1) Celles des galéopithèques, (2) Celles de l} (3) Celles de Chiens. omme et des singes, quelques wespertilions et des jeunes (4) Les incisives supérieures de la s de quelques-uns. (4) Les à plupart des rongeurs et les inférieure es de quelques oraries. . ct | (5) Cell (6) Celles du narwhal, (7) Celles de l'éléphant et du mastodonte, ) Celles de la mâchoire inférieure du condylure. 9) Les incisives inférieures de Ja plupart des ron- ELS. ) Chez le morse, ) Chez le sanglier et le phascochare. ) Chez le babyroussa. MAMMALOGIE. 5 les font tomber. Leur substance est beaucoup plas serrée que celle des autres dents, et elle porte en commun avec celle des défenses des éléphans , le nom d'ivoire, chez les animaux où ces dents acquiè- rent un grand développement, Le TRONC (1) se compose de la colonne verté. brale , des côtes et da sternum. $ (1) A l'extérieur, le tronc'se divise en cou ou partie antérieure , dos ou partie supérieure , lombes ou partie postérieure et supérieure poitrine OU partie antérieure et inférieure, ventre ou partie inférieure, et flancs ou parties latérales. La partie supérieure du cou reçoit le nom de nuque, et l’inférieure celui de gorge. On peut en- core ajouter la queue au sronc, comme ne formant que la continuation de la colonne vertébrale. Le cou est plus ou moins long. Dans les mammifères aquatiques par excellence, comme les céracés , où le corps est tout-à-fait taillé comme celui des poissons, ce cou n'est pas distinct; et même dans le squelette, les vertèbres cervicales sont d’une minceur extrême et soudées pres- que toutes ensemble. Dans les lamantins, latête neit pas non plus distinguée du tronc par un cou bien prononcé. Pour les autresanimaux , on remarque ,en général „quela longueur du cou est proportionnelle à celle de la han- teur des pieds de devant, au garrot; ani les ruminans et surtoutles ruminans les plus élevés sur jambes, comme Es girafes , les chameaux , les lamas > ont le coule plus long. Le cheval, dont la tête est pius longue, a le cou plus court , relativement. Les rongeurs et les carnassiers l'ont médiocre; les chauves-souris , qui saisissent leur proie au vol, Font assez court, ainsi que les quadru- manes , les bimanes et la plupart des rongeurs, qui peu- vent porter leur nourriture à leur bouche, à Faide dè leurs membres antérieurs. L'éléphant, qui a dans sa trompe un moyen de préhen- sion excellent, a le cou fort court, Il en est de uême du Mastodonte où animal de l'Ohio 3 et, dans le tapir , où le cou est un peu plus long, la trompe est plus courte, Le dos varie dans ses dimensions; il est d'autant moins long , que l'animal est plus épais dans toutes ses fora mes, comme cela a lieu dans l'éléphant et lhippopotamë ; il est très-alongé, au contraire, carnassiers , COMME Ceux du genre dés marres, bombé comme celui dun poisson dans les cétacés , etc. Sa di- rection générale est parallèle à l’horizon dans la plupart des mammifères ; dans l'homme seulement elle est verti- cale ; dans la girafe et dans quelques singes à longs bras ; elle est intermédiaire à ces deux directions. Les lormbes (ou la croupe) ont plus de largeur dans les animaux destinés à la Course, que dans les à en général , le bassin est modifié pour le genre de vie; dans les phogues il est alongé et très-étroit, Dans les taupes et les chauves-souris » quine font ulage, pour ainsi dire , que de leurs pieds de devant , les lombes ont aussi fort peu de largeur » tandis que dans les chevaux ; les ruminans des genres des cerfs et des antilopes , la croupe est fort marquée , etc. $ autres ; et, La poitrine est plas large dans les ; m mammifères poufvus de clavicules que dans ceng o ù ces os sont rudimen- dans quelques petits ` Le. ” 1% La colonne vertébrale se divise en plusieurs ré- gions ; SAVOIT : - EEA région cervicale, qui correspond au cou, et qui est formée, pour l'ordinaire (1), de sept vertèbres, quelle que soit sa longueur. 2°, La région dorsale , qui forme l'épine du dos proprement dite, et qui est composée d’un nombre variable de vertèbres, sur les côtés desquelles sont articulées les côtes : ces ver- tèbres , surtout les antérieures , ont des apophyses épineuses plus ou moins dévelop- | pées. a F ‘ : S 3°. La région lombaire , qui se rapporte à taires. Ainsi, Pomme, les quadrumanes et les chauves- souris sont ceux qui ont le poitrail le plus ample , tandis que les agoutis , les lièvres, les ruminans , qui sont des animaux essentiellement coureurs , lont fort étroit. Dans lomme , les quédrumanes , beaucoup de cheïrop- zeres , les lamantins , les mamelles sont situées sur cette région. | se ; Le ventre est plus ou moins renflé, selon le genre de nourriture des animaux ; ainsi ceux qui vivent d'her- bes, qui sont obligés d’en prendre une très-grande quantité pour pouvoir subsister, et qui ont un appareil digestif approprié; les ruminans et les solipèdes ont le ventre gros, tandis que les carnassiers qui prennent beaucoup moins d’alimens, et dont les intestins sont fort courts, lont peu volumineux , et même , dans certains (les chiens levriers, par exemple) , il est comme appliqué postérieurement sur la face inférieure de la co- lonne vertébrale. ; = Dans les cétacés qui n'ont tous qu’un vestige inté- rieur du bassin, le ventre n’est séparé de la queue que par la région où se trouvent les organes de la généra- tion, lanus et les mamelles. Les flancs n offrent rien de remarquable dans la plu- part des quadrupèdes; ils sont d'autant plus -amples ou d'autant plus étroits, que le ventre a plus ou moins de volume. à -© La gucie affecte des formes très-variées dans les mam- mifères. Elle n'existe pas dans quelques-uns, tels que les orangs , le pongo , quelques rousseites et payllostomes , le jhascolome , le rat-taupe, les pikas , le cabiai , etc. Elle elle eft remplacée par un simple subercule dans le magot. Elle eft fort courte dans quelques macaques, dans les ours proprement dits , les cerfs, les antilopes , le koula , -etc.; extrêmement longue dans les makis y les guenons , les arèles, les kinkajous , les didelphes , le fourmilier tama- noir , les gerboises. Elle est ronde dans la plupart des es- pèces où elle existe , et son tronçon diminue insensible- inent depuis sa base jusqu'à l'extrémité. Elle est courte, épaisse, aplatie de haut en bas , de forme ovale, dans les castors, les lamantins et l'ornithorhynque ; presque carrée dans quelques musaraïgnes; triangulaire et robuste dansles -kanguroos , etc.; prenante ou susceptible de s’enrouler sur elle-même, dans plusieurs singes d'Amérique, les aidelphes, les phalangers , le coendou , etc. : (1) L'urau, espèce de bradype, en a neuf.j MAMMALOGIE. la partie que l’on appelle les reins , formée de vertèbres en petit nombre, o ` . , ar.. 4°. La région pelvienne ou sacrée , qui s'ac- ticule avec le bassin. $°. La région coccypienne ou caudale , plus ou moins développée , et composée d’ün nombre très-variable de vertèbres, Elle sou- tient la queue , etc. Les côtes , dont l’ensemble forme la cavité thoracique , sont de deux sortes : Scernales ou vraies , celles qui se portent ` jusqu au sternum , avec lequel elles s’articu- lent au moyen d’un cartilage, Asternales ou fausses , celles qui ont beau- coup moins de longueur , et qui sont situées postérieurement. Les unes et les autres varient en nombre, _en épaisseur, en longueur, etc. Le sternum est la clef à laquelle viennent aboutir les côtes vraies ou sternales. Il est composé d'un nombre plus ou moins grand de pièces, qui se soudent ensuite pour n'en for- mer qu'une seule, Le sternum varie en éten- due, selon les espèces (1), | L'os. hyoide, considéré par quelques phy- siologistes comme un sternum antérieur, sert à soutenir la langue, Ses cornes sont quelquefois très-développées , et deviennent des os parti- culiers. Son corps, dans quelques espèces , est - très-volumineux et creusé en une sorte de tambour (2). | Les EXTRÉMITÉS ou les membres sont tantôt au nombre de quatre (3), tantôt au nombre de deux (4), et alors les postérieures sont représentées seulement par un os perdu dans les chairs. . Les membres antérieurs n’ont point d’articula- tion marquée avec le tronc : ils en sont tout-à- fait isolés, Ils se composent des os suivans : 1°. L’omoplate ou. scapulum , os large et aplati, avec une crête plus ou moins prolon- gée, plus où moins élevée , tantôt rappro- chée , tantôt écartée du bord interne; son point d’articularion avec l'os suivant offre un mena (1) Chez les cheïropières et les taupes, il est très grand. (2) Chez lalouate et les autres singes hurleurs. ‘ (3) Dans la plupart des mammifères , appelés quadru- pêdes , à cause de cela. (4) Chez les céracés, $ Ee RA ~ MAMMALOGIE o a prolongement (apophyse coracoïde), qui se développe quelquefois tellement, qu'il sem- ble un os particulier (1): 2°. La clayicule, os long servant d’arc- boutauc à l'épaule, s’articulant d’une part avec l'omoplate, er de lautre avec le sternum. lle est : a Complète chez tous les animaux qui pot- tent leur main à leur bouche. : Incomplère dans beaucôup de carnas- sıers et de rongeurs. Nulle dans les animaux essentiellement destinés à la marche. 3°. L’humérus , qui est los du bras, Il varie en longueur (2) ; sa surface est quelquefois munie de saillies ou d'apophyses très- sail- lantes, 4°. Le radius , et 5°, le cubitus ; os de l avant-bra$, Tantôt ces deux os sont distincts tz et dans ce cas’, ou ils peuvent tourner oblique- ment lun sur l’autre (3) ; ou ils sont fixés par leurs extrémités (4); tantôt le radius devient = $ + zï > n E : à l'os principal, et le cubitus, réduit à l’état rudi- mentaire , ne forme plus qu’une apophyse de celui-ci ( Fr t o . e . 6’. Les os carpiens où du poignet, petits- et disposés sur deux rangées , dont le plus grand nombre est de neuf, et le moindre de cing. o Le RS / k - 7. Les métacarpiens, en nombre variable, depuis deux jusqu'à cinq (6), de forme alon- gée et correspondant aux doigts, mais quel- quefois représentant des doigts rudimentaires, 8°. Les phalanges qui composent les doigts , au nombre de cinq au plus. Chez les quadrupèdes, tous les doigts , le pouce mr (1) Chez l'ornithorkynque et l’échian Port > se rapprochent des oiseaux. (2) Sa longueur est en sens inverse de celle des os du Métacarpe et du métatarse. Ain Solipèdes qui ont des court. (3) Dans Phomme et les singes. (4) La plupart des carnassiers et des rongeurs. (5) Chez les léminans et les folipides. a (6) Chez le cheval iby En a trois: un principal sp- pelé le canon , Et deux rudimentdires , appelés péronés. Les hippopotames , les cochons en ont quatre, ; i nomme , les singes , la plupart des carnassiers en ont cing. é , qui, Sous ce rap- si, chez les ruminans et les canons très-longs, cet os est fort excepté, ont trois phalanges , dont la dernière sup- porte l’ongle ou le sabot , et varie dans ses formes en raison de la disposition et de la figure de cette armure cornée, Le pouce n'a que deux phalanges. Il manque souvent. Chez les céracés, les doigts sont formés d'un | nombre considérable de phalanges aplaties et comme soudées entr'elles par des cartilages, Les membres postérieurs , lorsqu'ils existent , se composent d'un bassin qui est annexé à la colonne vertébrale er qui semble en faire par- tie, d'un fémur, d’un tibia et d'un péroné, d’un tarse , d'un métatarse et de doigts. 1%. Le bassin est composé lui-même de deux os iléons , formant la saillie des hanches, et articulés avec les vertèbres sacrées, de deux ischions situés vers la partie postérieure , et de deux pubis , qui constituent la partie an- térieure ou inférieure. On y remarque une. cavité cotyloïde , pour l'articulation de los de la cuisse, dont la position varie selon le mode de locomotion de l'animal. - o , + = \ 1? CREER 2°. Le fémur, qui correspond à lhumérus des membres antérieurs a , comme lui, une longueur relative à celle des autres os des ex- trémités , et des crêtes et des saillies plus où moins développées , surtout chez les animaux marcheurs. ; 3°. Le tibia et 4°, le péroné , qui corres- pond au cubitus et au radius, offrent les mêmes variations ; tantôt ces deux os sont fort distincts et mobiles Pun sur l’autre (1); tantôt ils sont distincts, mais peu mobiles; le plus souvent le péroné n’est que rudimentaire.. $°. Le tarse nest jamais formé de plus de sept os, dont le plus remarquable est celui qui soutient le ralon ou calcaneum. Son dévelop- pement est relatif au genre de locomotion des quadrupèdes, 6°, Les os du métatarse sont au plus au nombre de cinq, et au moins au nombre de deux , soudés et réunis en un seul, Ils corres- pondent aux doigts. = AE ET doigts ou orteils , formés de trois phalanges, er le pouce qui n’en a que deux 7 peuvent être comparés exactement à ceux des membres antérieurs, : = La rotule est un petit os isolé, placé dans lar- ucularion fémoro-tibiale (2), si j Les ruminans en ont deux soudés en un seul canon, Particle du TOUCHER. (1) Chez les singes et les makis. (2) Feyez la suite de la Description des membres , à ee a os MAMMALOGIE, 2P. DES MUSCLES OU ORGANES ACTIFS DE LA LOCOMOTION. La fibre contractile ou musculaire des mammi- fères est ordinairement rouge, quelquefois assez blanche, et d’autres fois très-brune ou presque noire, sans qu'il paroisse y avoit de rapport entre les différences et les divers modes d'organisations de ces animaux. En général, sa couleur est plus foncée dans ceux qui vivent dans l’eau. Les muscles, où la réunion d’un certain nombre de ces fibres contractiles , sous une forme et une direction déterminée, quoique toujours dé- pendantes de l'enveloppe de l'animal , peuvent cependant être divisés en deux couches; en : Cutanés proprement dits, ou ceux qui adhè- rent réellement à la peau er qui la meuvent; CSA QE à à = Profonds , où ceux qui appartiennent réelle- ment au squelette, et viennent d'un os pour se terminer dgn autre; Les premiers sont peu importans à connoître, Quant aux derniers, de départ le canal intestinal, qui peut être considéré justement comme lage du corps, ils peuvent être divisés en supérieurs, en inférieurs et en latéraux ; qui comprennent ceux des membres, Ceux de lå partie supérieure au canal intestinal sont peut-être les plus importans; ils forment ce qu'on nomme muscles de-la colonne vertébrale , ce qui comprend ceux qui meuvent la tête, les vertè- Dres et la queue. | Les inférieurs forment une série on presqu'un seul muscle étendu, du pubis jusqu'à la symphyse de la mâchoire inférieure , et dont les fbres sont parallèles et entre-coupées par la réunion des mem- bres et des côtes. © Enfin les latéraux, plus où moins obliques, sont presque toujours formés de deux couches qui se croisent, occupent les Rancs, et servent constam- ment aux mouvemens des côtes, Ep Les supérieurs, ou de la colonne vertébrale , ` prenant le système nerveux qu'elle contient pour axé, peuvent être eux-mêmes subdivisés en supé- rieurs ou extenseurs, en inférieurs ec en latéraux x ou fléchisseurs latéraux, Les principaux extenseurs, en marchant de la tê à la queue, sont les grands et petits droits de la | et ces derniers sont d'autant en prenant comme point À téte , et tous les- inter-épineux , quand ils existent ; plus développés , que les mouvemens de telle ou telle vértèbte doivent être plus grands ; le grand et le Petit oblique de la téte , le transversaire épineux , le multifidus £ Albi- nus , muscles qui se portant en général, d’une apo- physe transverse ou articulaire à une épineuse, quel- quefois en sens inverse , produisent réellement l'extension directe de la colonne vertébrale, peu- vent aussi produire une sorte de rotation, où mieux, de flexion latérale, quand ceux d’un côté seulement agissent, Il faut y joindre ceux qui recouvrent les précédens , ‘comme les sacro-lombaires , le long dorsal et ses dépendances, les splenius , complexus, digastriques de la tête , et tous les sacro -coccygiens supérieurs, Tous les muscles sont ordinairement composés de petits faisceaux charnus très-nombreax, qui se portent , ou directement, ou plus où moins obli- quement , d’une ou plusieurs vertèbres à une autre, à la suivante , ou même À une beaucoup plus anté- rieure ou plus postérieure , comme pour la tête ou la queue ; ils forment des muscles véritablement complexes dans leur composition et leur action. En général ils sont développés proportionelle- ment aux mouvemens permis de telle ou telle par- tie de la colonne vertébrale, et la longueur de leurs fibres est également proportionelle à l'étendue du mouvement, Les muscles fléchisseurs de cette colonne verté- brale n'existent qu’au cou er aux lombes; ce sont le petit et le grand droit antérieur de la tête , le long du cou y le petit psoas , les sous-caudiens. Les muscles latéraux sont le petit droit latéral , les inter-transversaires , le carré des lombes , les coccygiens latéraux , tous muscles également com- plexes, | Les muscles inférieurs au canal intéstina! sont étendus entre la symphyse du menton er celle cu pubis : ce sont, en allant d'avant en arrière , les génio- hyoïdiens , hyo- glosse et thyro- hyoïdiens , sterno-hyoidien et sterno -thyroidien ; et enfin le grand droit de l'abdomen , qui va qüelquefois de la première côte au pubis. $ Enfin, les muscles latéraux se divisent, comme il a été dir plus haut, en ceux des côtes er ceux des membres, ee z ; Ceux des côtes sont les incer-costaux , qui peu- vent être divisés en abaisseurs et en élévateurs , ou en externes et en Internes. | Les muscles latéraux les plus antérieurs sont ceux qa % = MAMMALOGIE. | 9 qui meuvent la mâchoire inférieure ; les élévateurs Sont le masséter et le temporal qui ne font réelle- ment qu'un muscle, et les ptérygoidiens interne et externe : labaisseur est le digastrique. Entre la mâchoire inférieure et Los hyoïde, il y 2 pour celui-ci un élévateur qui est le srylo-hyoidien , et un abaissèur qui ést le scapulo-trachélien. Au-delà viennent les appendices simples, qu'on Homme côtes : il fanc regarder comme élévateurs €s premières les scaiènes , ensuite les sur et sous- Costaux , les inter = Costaux internes Et externes s Même les sous “Sternaux , enfin les deux obliques de l'abdomen et le transverse , comme des muscles de ces appendices. Les srerno et cleido-mastoïdiens ap- Païtieñnent aussi à cette cathégorie. Des muscles des extrémités antérieures. Quant aux appendices complexes ou membres , les sources oul tes parties qui les composent, sont toujours les muscles élévateurs et abaisseuts qui , ayant entouré la racine de l'appendice, se sont divisés en quatre Sections, FE : Le sous-clavier est évidemment analogue d’un intercostal ou abaisseur de l'appendice. Le srapèze en est l’élévateur ; €t quoique réelle- ment il soit yo au canal intestinal, il est ce- pendant Pana ogue d’un surcostal ; il en est de même de l'angulaire de lomoplate et même du rhomboïde. Le grand dentelé est labaisseut de cette partie de la côre ou de l’omoplate ; il semble qu'il en est de même du petit pectoral. Ces divers muscles offrent des différences assez nombreuses, suivant que le membre antérieur a då servir d'organe de sustentation ou de préhension digitale ; dans le premier cas, le grand dentelé de- vient extr mement puissant , et au contraire le sous- - Clavier et le peti s t mu en totalité sur son pédicule par une série de faisceaux musculaires q? on peut diviser en tracteurs en avant, en arrière, en haut et en bass en avant , par le deltoïde dans Sa partie actomiale et le Sur-épineux ; en arrière, par le grand dorsal , le grand rond et le grand pecto- ral, les premiers en haut, le dernier en bas; en haut par le Sous-épineux et le petit rond , et en bas par le sous-scapulaire, Ces muscles, qui varient, comme on le pense bien, dans leurs proportions relatives , offrent aussi des dispositions en appa- origine des muscles qui meuvent les différen-. t pectoral disparoissenr. 4 Le membre lui-même es A rence fort différentes, suivant la position quadru- pède ou bipède de l'animal. VE L'avant-bras est mu sur le bras par des exrenseurs et des féchisseurs seulement, Les Premiers qui occupent la partie postérieure du bras : forment ce qu'on nomme le triceps brachial; nés de l omoplare et de l’humérus , ils se terminent à l’olécrane, Les fléchisseurs sont au nombre de deux, quelquefois presque réduits à un , le biceps brachial et le bra- chial antérieur, | Les deux os de l’avant-bras peuvent être mis en mouvement lun sur l’autre par les muscles rond et Carré pronateurs , qui se portent plus ou moins obli- quement du cubitus au radius, en produisant ce qu'on nomme la pronation ; et en sens inverse par le court et le /ong supinateur. La main, en totalité , peut être fléchie ou éten- due directement ou plus ou moins obliquement : pat le radial er le cubital antérieur qui produisent la flexion du carpe ; et par le radial externe simple où quelquefois double, et le cubital postérieur, qui opèrent l’extension, HR Les doigts ou leurs phalanges sont également susceptibles de flexion , d'extension et d'écartement ou de rapprochement les unes des autres , Ce qu'on nomme déduction, ou abduction et adduction. Les fléchisseurs divisés en longs et en courts, sul- vant que leur origine est à l’humérus ou aux os de l'avant-bras, ou au carpe, sont : le palmaire gréle, qui ne fait qu'un avec le féchisseur super- Jiciel, er le fléchisseur profond ou perforant , ainsi nommé parce que ses tendons » parvenus sous Pa- vant-dernière phalange , traversent les tendons du fléchisseur superficiel, pour aller se terminer à la phalange onguéale, ` s Les fléchissseuts courts sont ceux du petit doigt et celui du pouce , lorsque ces doigts existent, Les extenseurs sont tous longs ; ce sont : exten- seur commun , l'extenseur propre de l'indicateur, celui du petit doigt et celui du Pouce , avec son long et son court abducteur , quand ce doigt existe. Quant aux abducteurs et aux adducteurs ; Ce sont les inter-osseux qui, suivant leur termin: aison par rapport aux phalanges, prennent Pun ou lautre de CES noms. i ; PE $ : 5 Des muscles des extrémités postérieures, La cein- ture osseuse postérieure , Où le bassin , n'étant ja- mais mobile dans les Mammifères , sur la colonne vertébrale , 1l ne peut y avoir de trace de muscles dans cette partie, B IO One à ceux qui méuvent le membre en totalité sur cette ceinture, ils peuvent , comme dans l’anté- rieur , être die à quatre groupes. + Le grand fessier est évidemment l’analogue du deltoide , dans sa forme , ses insertions , sa position et même sa structure. L'iliaque etle grand psoas réunis sont analogue du sous- scapulaire , avec cette différence, que leur insertion a pu remonter beaucoup plus re et ve- nir de la colonne-vertébrale, Le moyen fessier, le petit fessier et le pyramidal peuvent être les représentans des sur- -épineux , sous- épineux et petit rond, Les adducteurs , plus ou moins subdivisés, sont aussi les analogues du grand pectoral ; le Carré peut être envisagé comme celui du grand rond , le grand dorsal n'ayant pu exister, Quant aux muscles obturateurs externe et interne et Fe , ce sont évidemment des muscles par- ticulie TS aux extrémités postérieures , et qui n ’ont oint d'analogue dans les antérieures , parce que Éischion n° n'y existe pas, Les musclesmoteurs dela pibe sont, de même qu au membre antérieur, des extenseurs et ssi flé- chisseurs seulement. LS extenseurs sont: . le droit antérieur analogue de la longue por: uon = triceps olécranien ; 2°. le triceps Re qui repré- / sente l’autre portion : vaste muscle composé de trois et RE quatre faisceaux qui vont se terminer avec AUS AR à un gros tendon dans lequel se dével oppe la ie. et qui se fixe au tibia, Les fléchisseurs , bras, sont partagés en externes et en internes, Mais d'une manière beaucoup plus tranchée. Les 1 e qui correspondent au biceps, sont le couturier, le grêle interne , le demi-membraneux et le demi- PTE neus; le fléchisseur i interne, analogue du brachial an- térieur, est unique ; eest le biceps de la cuisse, qui de Ja bé ischiatique , et quelquefois Es parties environnantes , Va au péroné, Les deux os: de la jambe n'éprouvant lun sur l'autre que très-peu de mouvement, on ne trouve éntreux Qu'en ses musele; le poplité analogue du | dév eloppé que celur des autres animaux vertébrés ; f 7 L E a! . rond pronareur, et qui, en effet, du condyle à in- terne, ici externe du Gin, se porte au tibia ana- logue du radius. = Les muscles du pied peuvent aussi être rappor- tées aisément à ceux de la main, Les exrenseurs, qui sont ici nommés les fféchis- beaucoup plus subdivisés qu'au de la masse cérébrale ou cerveau, dé la MAMMALOGIE. seurs du coude-pied , sont : 1°, le zibial antérieur, analogue des radiaux externes ; 2°, le moyen péro- nier, analogue au cubital postérieur. Les fléchis- seurs de la. main, ici les exenseurs , postérieur ou B antérieur ; les gas strocnémiens et. soléaires, analogues au Re antérieur, e! comme lui se terminant au pisiforme , qui est ici la tubéro- | sité du calcanéum. Le long péronier qui, du bord externe du péroné , se porte au côté externe du pied, pour passer derrière et aller se terminer à un os méta- tarsien, est un muscle nouveau, n'ayant point d'ana- logue à à la main. Les muscles fléchisseurs des doigts sont comme àla main: 1°. le plantaire gré'e analogue du pal- maire grêle , qui doit être regardé comme continué par le court-fléchisseur- superfic iel qui alors n'existe ici que sous le pied; 2°. le fÆchisseur profond ou perforant avec ses accessoires , les /ombricaux et le carré du pied ; enfin , le jféchisseur propre du pouce. Les extenseurs sont : 1°. lextenseur commun, l'exrenseur propre du gros orteil , celui de l'indicateur et celui du petit doigt , nommé petit péronier ; enfin, le pédieux ou ue, extenseur Qui n'existe jamais à la main. Les abducteurs et adducteurs , quelquefois séparés aussi en courts fléchisseurs ; sont les inrer-osseux. Il est inutile, sans doute, de rappeler ici que les céracés n offrent que quelques traces des muscles qui s'attachent immédiatement au bassin , et qu'ils sont absolument dépourvus de tous les autres. . On conçôit aussi facilement que tous les muscles que nous venons de nommer, éprouvent dans les diverses espèces de mamn des variations de forme et de dimensions très-nombreuses, en raison # la disposition du système osseux qui he sert de ase. 6. II. SYSTÈME NERVEUX. Le système nerveux ou d'incitation se compose moelle alongée et des nerfs. En général, le cerveau des mammifères est plus ses hémisphères ou grands lobes ont plus de Mips loppem ent et recouvrent en partie le cervelet ; la commissure qui les réunit , ou corps calleux ou mésolobe ; est rrès-large ; les pédoncules de com- munication avec le reste de la partie centrale sont | gros et fort distincts; l espèce de cavité qu'on trouve sont le ribial MAMMA 4 ; j 5 ] à la face intérieure , €t qui est connue sous le hom de ventricules latéraux , a une forme bien détermi- l4 eggi + k s ee , es saillies qui se voient à leur face infé- A nés: | Heure Sont assez grosses et nombreuses. Le cervelet offre cela d'assez caractéristique, que Sa parue moyenne est peu développée , au moins Ploportionellement aux latérales qui la cachent presqu entièrement ; aussi leur commissure ou pont € Varole a-t-elle une grosseur relative. la moelle alongée , renfermée dans le canal rachi- ten qui traverse les vertèbres, n'offre rien de bien remarquable. ‘Elle se prolonge seulement plus ou Moins selon les espèces. Les nerfs des organes des sensspéciaux tirent tous eur origine de la face inférieure du cerveau, et eur origine est recouverte par les hémisphères. À Les autres nerfs sortent tous de la moelle alon- gee, se répand ‘éuni à l'infini d 5 €pandent et se réunissent à l'infini dans Se les parties du corps ; le plus remarquable 3 3 * Se eux, ou le grand sympathique, qu'on peut pour insi dire regarder comme un moyen de communi- ation entre la série des ganglions émanés du sys- teme central et ceux du cœur et du canal intes- ae » Existe d'une extrémité de la colonne verté- $ > : P z ~ rale à l'autre, communiquant avec chaque paire centrale; ainsi , commençant par le ganglion Ophthalmique , il se continue dans le canal verté- À bral des vertèbres cervicales, puis dans le tho- À rax, etc. Quant u reste du systà ux, I | au reste du système nerveux, il offre peu 1 de chose digne de remarque, A Organes des sens. TOUCHER. Le sens du toucher réside dans len- veloppe extérieure ou la peau. Cette peau , plus ou moins mobile sur l'appareil de la locomotion ou le système musculaire, est d'une épaisseur assez variable suivant les espèces, Elle est toujours composée : 1°, du derme propre- Ment’dit, ou tissu fibreux plus ou moins serré, dans lequel se remarque la variété d'épaisseur ; | 2°, du reseau muqueux ; traversé par le corps papil- laire 5 Que lon considère comme nerveux RAP épiderme plus ou moins Épais, servant de corps pro- TECIEUT , presqu inerte et tout-à-fait extérieur. La plupart des mammifères ont la peau recou- verte de poils plus ou moins nombreux , de forme s | de grosseur et de longueur très-variables , suivant les endroits du corps et les espèces auxquelles ils appartiennent, “nature, COEP | 17 Chaque poil est formé: 1°. d’un bulbe ou organe producteur, pourvu de nerfs et de vaisseaux ; 2°. du poil proprement dir, ou partie produite , tout-à-fait inerte, | C'est toute cette enveloppe extérieure qui cons- titue l'appareil du contact, du toucher et même du tact, C'est elle qui est évidemment la base, la source et l’origine de tout organe des sens. Le sens du toucher est d'autant plus parfait que la peau est moins épaisse, qu'elle est moins recou- verte de poils ou de parties cornées de la même Certaines parties sont spécialement destinées au tact; ce sont notamment les lèvres, les extrémités des membres, et quelquefois le nez ou la queue, Les lèvres entourent la bouche ; la peau qui les recouvre est plus fine que celle da reste du corps, et aussi plus sensible ; elles affectent diverses formes, T'antôt elles sont à peine marquées, êt ne laissent. qu'une très-petite ouverture pour la bouche (1); Ou bien elles sont presque nulles et pourvues d’un appareil de corne analogue à un bec de canard (2); Ou très-ouvertes er garnies de dentelures char- nues (3), : La supérieure est le plus souvent entière; d’autres fois elle est fendue (4). La L'inférieure est quelquefois terminée en pointe (ç). Dans beaucoup d'animaux herbivores > Ce sont de véritables organes de préhension (6), etc Le nez ne peut être considéré comme organe du tact que dans peu de mammifères, Il prend alors un alongement considérable et jouit d'une grande mobilité (7). & La queue est aussi, dans certains cas, propre à servit en même temps à la préhension et au vacr. Elle est nue dans une partie de sa longueur, et munie de muscles assez forts pour la porter dans toutes les directions et pour la faire s’enrouler sur elle-même : on dit alors que la queue est prenante. Mais les parties qui sont généralement considé- a A E PR EE (1) Fourmilier, cryctérope , échidné, (2) Ornithorhynque. (3) Les chiens, (4) Les rongeurs, les chameaux. (5) L'éféphane. (6) Les ruminans , les chevaux, ( éléphant , le tapir, etc. ~ D ` = MAMMALOGIE. rées comme servant au tact, dans les mammifères les plus rapprochés de l’homme , sont les extrémi- tés où membres ; plus ces extrémités sont subdi- visées, moins les armures cornées où ongles qui. garnissent leur subdivision ou doigts ont de déve- loppement ; plus ces doigts sont susceptibles d’être opposés les uns aux autres, et plusle sens du tou- cher, dans ces parties, a de délicatesse, | En traitant des organes de la locomotion , nous n'avons fait qu'mdiquer la disposition générale des systèmes osseux et musculaires des extrémités des mammifères : Il convient ici de compléter ce que nous avons à dire sur ces parties , par leur descrip- tion extérieure, | | Nous rappellerons que , dans le plus grand nom- bre de mammifères, on observe quatre membres. Tantôt ` c'est le cas le plus général, les mem- bres sont de longueur à peu près égale (1). Tantôt les antérieurs sont beaucoup plus longs que les postérieurs (2). D'autres fois ce sont les pieds de derrière qui acquièrent le plus de développement (3). ` Chaque membre se divise en plusieurs parties, On distingue. dans les antérieurs : l'épaule , soute- nue par l’omoplare ; le bras, correspondant à lhu- mérus ; l’avant-bras , correspondant au cubitus et au radius ; le poignet ou carpe; le métacarpe et les Phalanges ou mains; et dans les postérieurs : la hanche ; soutenue par les os du bassin ; la cuisse, qui a pour base le fémur; le genou , où se trouve la rotule ; la jambe, qui correspond au tibia et au péroné ; lé coude-pied ou tarse ; le pied, formé du métatarse et des phalanges. Chaque pied antérieur ou postérieur se termine. par des, doigts plus on moins apparens , dont de nombre varie entreüh et cing. Il ya des quadrupèdes. $ : i < } EA à cinq doigts à tous les pieds (4) , ou à quatre doigts devant ercing derrière (ç ) ou à trois doigts devantet r à . 2 \ quatre derrière (6); il y ena de cétradactyles , ou à quatre doigts partout (7) ; quelques-uns ont quatre doigts devant et trois derrière (3); il y en a qui n'ont que deux ou trois doigts seulement en avant, (1) Les carnassiers, les ruminans , les solipèdes , etc. (2) Les gibions, les oradypes. : : (3) Les kanguroos , les gerboises , les lièvres, èt en gê- néral les rongeurs. (4) L'homme , les ours, Péléphant, etc. (5) Les rongeurs en général. (6) Les cabiais, les AgOUTIS, (7) L’ hippopotame , le suricate, ($) Un fourmilier , le pécari, et même dans fois aux pieds de derrière seulement (12) et quatre en arrière (1); d’autres à trois (2) ouà deux doigts partout (: ). Enfin d’autres n’ont qu'un seul doigt visible, quoiqu'on retrouve sous la peau des vestiges de deux autres qui serolent latéraux (4). Les doigts sont plus où moins alongés, plus ou moins séparés les uns des autres. Ainsi, dans quelques aRimaux , ils sont ordinairement très -courts (ç), plusieurs ils sont entourés jusqu’au sabot par une peau épaisse (6). Dans d’autres ils -sont plus distincts; et dans quelques-uns ils sont , comme dans l'homme , plus parfaitement séparés , et peuvent agir séparément (7). Dans certains, où ils acquièrent le maximum de développement , ils supportent des membranes qui transforment les pattes de devant en véritables ailes (8). Chez d'autres où il n’y a que des membres antérieurs , ils sont tous renfermés dans des enveloppes, liga- menteuses , serrées de façon à modifier le membre tellement qu'il n’est plus qu'une simple rame (9). On appelle pouce le ‘doigt le plus interne ; il manque dans beaucoup d'espèces, OU, n’est que ru- dimentaire, Lorsqu'il existe, toujours plus gros et plus court que les autres doigts , il est le plus souvent dans la même direction que ceux -ci > mais chez beaucoup de mammifères, il est susceptible de leur être opposé, tantôt aux membres antérieurs seule- ment (10), tantôt aux quatre pieds (11), et-d’autres On donne les noms de digitigrades aux animaux qui marchent sur l'extrémité des doigts (13), et de plantigrades à ceux qui appuient en entier la plante du pied de derrière sur le sol (14). Les fissipèdes sont ceux dont les doigts sont séparés (1 5), er les palmipèdes sont ceux dont les doigts, réunis par (1) Les bradyres. (2) Les rhinocéros. (3) Les TUMINARS. (4) Les chevaux. (5) Les ruminans et quelques pachydermes. (6) L'éléphanc. - | (7) Les gradrumanes. (8) Les chauves-souris ou chétroptères, (9) Les céracés. (10) Lomme. (11) Les guadrumanes. (12) Les didelphes, les phalangers, (12) Les chiens, les chars . etc. (4) Les ours, les blaireaux, les mangoustes , le hê risson , la taure, la musaraigne , etc. (15) Les mêmes animaux que ceux cités dans les notes 13 €t 14 > 2 une expansion de la peau, sont propres à la nata- tion (1). La dernière phalange de chaque: doigt est ordi- ` Rarement garnie d’une armure cornée, appelée ongle lorsqu'elle est médiocrement développée et qu'elle n’entouré pas en entier la phalange , et Sabot lorsqu'elle est épaisse et quelle garnit la phalange de toutes parts. Les mammifères pourvus ongles, sont dits onguiculés ; ceux qui ont des Sabots reçoivent le nom d’ongulés. Parmi les onguiculés , les uns ont les ongles Oibles et plats ou en gouttière (2) : d’autres les ont Orts et arqués pour fouiller la terre (3), et ce sont Surtout les antérieurs; d’autres les ont très-acérés et rétractiles (4) 5 il en est qui les ont en forme de Crochets , tous soudés ensemble (5). Ils manquent presque toujours aux doigts des mammifères vo- lans (6), et constamment au pouce des marsu- piaux (7). Il est un genre (8) dont tous les ongles sont à peu près plats, à l'exception de celui de l'in- dex du pied de derfière qui est subulé, c’est-à-dire, ort aigu et arqué. Parmi les ongulés, il y en a à cinq petits sabots à chaque pied (9) ; d’autres à quatre (10) ; d’autres à trois (11); d'autres à deux grands et deux petits (12); d’autres à quatre aux pieds de devant et trois à ceux de derrière (13) ; d’autres à un seul par- tout (14); d’autres à deux sabots , avec deux petits onglons Surnuméraires à toutes les extrémités LE Ces derniers , comme il est facile de le penser, ne se servent en aucune manière des extrémités de leurs membres comme organes du tact. Chez eux le siége spécial de ce sens réside dans d’autres parties, et notamment dans les lèvres ou dans le nez, qui, chez quelques-uns, est démesurément développé. Leurs extrémités sont uniquement disposées pour la locomotion. (1) Les Zoutres , le castor ; l'ornithorhkynque , le chiro- fiecle , etc. (2) L'homme , quelques singes, (3) Les taupes, les blaireaux, les hamsters, les ` fourmiliers , etc. (a) Les chats , les civettes. (5) Les éradypes ou paresseux. (6) Les chéiroptères ou chauves-souris. (7) Les didelphes. (8) Celui des makis. (9) L'éléshanr. (10) L'Aippoporame. (11) Les rhinocéros, (12) Les cochons. (13) Les capirs. (14) Les solirèdes ou chevaux. (15) Les ruminans, MAMMALOGIE 15 : Be. Des tégumens considerés comme organes genéraux du sens du toucher, La peau est plus ou moins serrée , et laisse voit plus ou moins bien les formes des muscles de l’ani- mal , surtout lorsqu'elle mest pas recouverte de longs poils. Ainsi dans les uns elle est assez exacte- ment appliquée contre le corps (1), randis que dans d'autres elle semble avoir trop d'ampleur dans quelques parties , telles que le cou, par exemple, où elle forme un grand pli appelé fanon (2). Elle est calleuse dans certaines parties du corps sur les- quelles quelques-uns appuient à terre lorsqu'ils s'ac- croupissent (3); la paume des mains, la plante des pieds, les fesses de quelques autres (4), ete. Elle est verruqueuse lorsqu'elle présente de pe- tites éminences nues. Elle est écailleuse lors- que l'épiderme se replie de façon à figurer des écailles (5). Elle est quelquefois épaisse et ru- gueuse (6). ee Les compartimens osseux de la peau d’un petit nombre (7) composent un test ou une cuirasse fort solide, mais cependant susceptible de se prêter à la volonté de l'animal, Ils forment trois pièces principales : une sur la tête, une sur les épaules , er une sur la croupe , et entre ces deux dernières, des bandes transversales et mobiles pour donner au corps la facilité de se ployer. Le corps, lorsque la peau n’est pas exactement nue ou à peu près nue (8), se trouve recouvert, ou de poils ou de piquans , ou d’écailles. Les poils sont de deux sortes : un feutre plus ou moins épais et doux qui garnit immédiatement la peau , et qui est traversé par de longs poils plus ou moins cylindriques, qui seuls sont apparens au de- hors, Le feutrese rencontre principalement dans les animaux du Nord, ou ceux qui habitent des con- trées très-élevées, Les poils prennent diverses directions , er quel- quefois , en s'alongeant considérablement, forment ce qu'on appelle : s (1) Les cerfs, les antilopes. (2) Les bœufs. ses (3) Les chameaux et dromadaires, (4) Beaucoup de singes de l’ancien Continent. (5) Comme sur la queue des castors , des didelphes et des rats, (6) Comme celle des éléphans ; des: rhinocéros ; ce qui a valu particulièrement à ces animaux Je nom de pachydermes. (7) Les ratous. = Q "x an A (@) Comme dans les cécacés, les lamantins et quel- ques pachydermes. eh z me ~ F Ja 4 -E à 11 FI FFI: espèces (18). 14 MAMMALOGIE. Aigrette sur la tête , tantôt en divergeant du centre à la circonférence (1), tantôt en conver- geant de la circonférence au centre (2). Crinière , lorsqu'ils sont abondans sur la ligne dorsale : tantôt cette même crinière se prolonge depuis l’occiput jusqu’au bout de la queue (3); tantôr elle ne s'étend pas plus bas que les épaules, etse mêle aux grands poils du garot (4); quelque- fois les poils qui la composent ont leur pointe tournée vers la tête (5). | Barbe, lorsqu'ils sont longs et abondans sous le menton {6). Brosses , lorsqu'ils composent sur le poignet une touffe serrée et roide (7). Flocons , lorsqu'ils forment une touffe au bout de la queue (8), etc. | Ils ont des degrés de finesse très-variés, et selon Je cas on les nomme : = Soies , lorsqu'ils sont très-grossiers et très- roides (9); 2 © Laine , lorsqu'ils sont doux et frisés (10); Bourre , lorsqu'ils sont courts et soyeux (11). Les poils ordinaires sont plus ou moins doux au toucher, depuis le moelleux de la soie la plus fine (12) jusqu’à la consistance du foin (13). I en est qui sont fistuleux (14). - Quelques-uns beaucoup plus forts que les autres, et placés sur les lèvres, ont reçu le nom de mous- taches ; ils sont fort longs dans les carnassiers noc- turnes (1$) ou aquatiques ; ils n'existent point d'une manière -sensible dans quelques herbivo- res (16); ils manquent rout-à- fait dans les céracés proprement dits (17); {s sont énormes et rem- plissent les fonctions de défenses dans quelques (1) Le macaque aïgrerte. (2) Le macaque bonnet chinois (3) La civette, le zibeth. (4) Le Lion. (5) L'antilope leacoryx. (6) Le bouc, le bison. (7) Quelques anrilopes. (8) Le Zion, l'âne , quelques singes. (9) Le porc. (10) Le mouton. (11) Makis, (12) Le hamfler chincilla, (13) Quelques ruminans. (14) Les poils du dessous du corps du porc-épie. 15) Les chars, les maries, les phoques. 16) Les kangu:00s , les rurminans. P A, K Il y a aussi des poils plus longs sur les yeux de quelques quadrupèdes , qui ont reçu le nom de Sourcils. | LE On nomme cils ceux qui bordent les paupières. Les poils manquent quelquefois sut diverses par- ties du corps (1). 3 Les piquans ne sont que des poils très-forts. Ils exactement coniques et de médiocre longueur (2); tantôt ils sont très-longs et légèrement plus renflés au milieu qu'aux extrémités (3); d’autres fois ils sont aplatis en forme de lames d'épées (4). Ils existent tantôt seuls (5) , tantôt mêlés avec du poil (6), etc, Les écailles, que l’on n'observe que dans peu d'espèces (7) , sont très-larges, triangulaires , tran- chantes par leurs bords et imbriquées. + L 4 On doit parler ici des cornes creuses , qui appar- tiennent à beaucoup d'espèces de quadrupèdes rumi- nans (8). Elles ne se trouvent pas toujours dans les | deux sexes, et c’est la femelle Qui souvent en est: dépourvue. Elles consistent en un étui de corne fixé pour la vie sur un axe osseux, qui prend di- verses directions suivant les espèces. Leur surface est lisse, rugueuse ou annelée; elle présente quelquefois des arêtes , ou longitudinales, ou con- tournées en spirale, T Les bois sont des productions véritablement os- seuses qui se forment d'abord revêtues par la peau, qui tombentet repoussent chaque année, er se dé- véloppent toujours ‘davantage, jusqu'à ce qu'ils aient acquis leur maximum de grandeur ; ils sont rameux, et leur tige principale reçoit le nom de merrain , leurs branches celui d’andouillers , et la bifurcation de celles-ci la désignation d'empau- piire g CES Enfin il est des cornes, telles que celles des girafes, qui sont persistantes , osseuses er toujours (1) Sur les callosités des fesses des singes de l’ancien Continent; sur celles des chameaux ; sur les chataignes des _ chevaux ; sur la face de l’homme et de quelques singes ; sur le muffe de la plupart des ruminans, et sur le bout du nez de tous les carnassiers et des rongeurs, (2) Dans les échidnés. (3) Le porc-épic proprement dit. (4) Les échimys et quelques espèces de rats épineux. (5) L’échidné épineux , le coendou, les hérissous. (6) Le porc-épic urson, V'échidné soyeux. | (7) Les pangolins et les pharagins. (17, Les baleines , les dauphins. (18) Les lamantins. ($) Les bœufs, les chèvres, les moutons, les añtilopes, . affectent différentes formes. Tantôt ils sont à peu près recouvertes de peau : er d’autres , comme cellés des ` * D mrama RS ai Msn hinocéros , qui sont formées de substance fibreuse et cornée (1). Le GOUT est, parmi les quatre sens spéciaux, celui qui doit être considéré comme le plus cons- tant , comme le plus nécessaire et le plus rapproché u sens général ou du toucher. ` Ge Eneffer, il paroït qu’il ne possède pas un système nerveux spécial. Son siége sem ble n’exister que dans la peau qui revêt la partie supérieure de la langue. L'appareil consiste dans les cryptes salivaires et Muqueux qui tapissent la cavité buccale „et la prin- cipale modification de la peau paroît être dans Pab- sence plus ou moins totale d’épiderme , suivant le degré de finesse du sens ; dans le grand développe- ment des papilles ou du corps papillaire, et peut- Être aussi dans celui des cryptes ; enfin dans l'ab- sence des poils , ou au moins de leur partie cornée. Les différences que cet organe des sens présente dans les mammifères, paroïssent tenir principale- ment à l'espèce de nourriture. ES La langue , principal siége du goût , est en géné- ral charnue er flexible. Considérée sous le rapport de ses dimensions et de sa forme , elle est : Médiocre , ovale et aplatie , dans beaucoup de mammifères (2). = Longue et très-mince dans d’autres (3). Longue et épaisse dans plusieurs (4). Trés-longue et vermifome dans certains (s). Sous celui de sa mobilité, elle est : ~ Extensible, à un degré plus ou moins déve- loppé (6). Très-extensible ou protractile (7). Fixée entièrement par toute sa face infé- rieure (8). (1) Nous ne faisons mention des bois, à cette place, qu'à cause de lanalogig de position que ces produc- tions ont avec les cornes proprement dites ; leur nature étant toute particulière. Il en est de même des cornes de girafe. (2) Dans l’homme et les Singes. | < G) Dans les animaux carnassiers > €t notamment les chiens et les chars. (4) Dans le cheval etles ruminans , chez lesquels elle ert à arracher Pherbe. : (5) Dans les fourmiliers > les tatous , Vorycrérope. (6) L'homme, les SINGES, les carnassiers , les ron- geurs , les pachydermes, les ruminans, (7) Les fourmiliers, l'oryctérope, les tatous , les glosso- phages. (8) Les cétacés, MAMMALOGIE. : 15 Sous celui de la nature de ses tézumens , elle ESC ; | surface supérieure sont fines et molles SRE Rude , lorsque ces papilles sont cornées et ont leur pointe dirigée en arrière (2); Ecailleuse , lorsque ses côtés sont munis de larges écailles à deux ou trois pointes terminées en coin G35 | Infundibulifère , lorsque sa pointe est terminée par un disque en forme de ventouse (4) ; Sillonnée , lorsque sa surface supérieure est marquée d'un sillon longitudinal, L’ODORAT. Le sens de l'odorat devient beau- coup plus spécial, en ce que, quoiqu’encore établi dans une étendue assez considérable de la peau, il- a un appareil et un système nerveux qui lui sont particuliers. Il est situé tout-à-fait antérieurement et sur le passage du fluide élaborant ou respiratoire. Les cavités de la tête, où son siége est établi, sont les fosses nasales , à la composition desquelles con- courent le vomer, les os propres du nez et les os maxillaires supérieurs. Ces cavités renferment deux autres os , dont la surface est très-érendue, à cause de leurs nombreux replis ; ce sont l’ethmoïde et les corners, Elles communiquent de plus avec les sinus frontaux , situés à la base du front, les sinus maxil- laires , placés dans le corps même des os maxil- laires, er les sinus sphéroïdaux , etc. Toutes ces parties varient en étendue , et la perfection de lodorat suit cette variation. La membrane pituitaire, simple repli de la peau extérieure, mais modifiée, en tapisse toutes les sinuosités et perçoit les principes odorans dissous dans Pair. ; | On donne les noms de nez , de museau , de muffle ou de trompe , etc. , à la partie de la face qui renferme les ouvertures destinées à l'entrée de l’air, lesquelles sont appelées narines. : | Le nez, qui est situé sur le milieu de la face, Le : Proćminent ; lorsqu'il fait saillie sur cette face , D ` 3 . y ` S na : (1) L'homme, les singes les chiens , les chevaux „les cétacés, les fourmiliers , etc. etc. (2) Les chats , les civertes, les didelphes, les phyllos- tomes , les roussertes , etc. (3) Le porc-épic. (4) Les glossophages, A Douce , lorsque les papilles qui couvrent sa dy UT TS DONNE PEON et que les deux narines sont inférieures (1); Camus , lorsqu'il est aplati er qu'il com- mence à ressembler à un museau (2). * Le museau, qui est placé à la partie inférieure de la face , est une surface nue , granuleuse > toujours humide, et sur les còtés de laquelle s'ouvrent les narines.(3}3 il esti < : Pointu , lorsque la tête est acuminée en avant et qu'il est tout-à-fait terminal (4); Court , lorsque la tête est peu prolongée et qu'il fait à peine saillie (5); Simple, lorsqu'il n'offre aucune sinuosité ou appendice remarquable (6) ; Compliqué, lorsqu'il est accompagné de mem- branes nues plus ou moins développées , et affec- tant les formes de fer de lance , de lyre, de feuilles, d'étoiles , etc. , ou de bourrelets presque demi-circulaires, ou de sillons profonds se diri- geant sur Ja ligne médiane du chanfrein ou du front (7). | | Le muffle , ou museau des ruminans , ne se re- marque pas chez tous ces animaux (8). La trompe, où museau très-prolongé et mobile, existe dans un plus ou moins grand degré de déve- loppement , dans quelques mammifères (9). ` (1) L'homme, les guenons nayique et à neg proéminent. (2) La plupart des singes. (3) Dans les rumirans , il reçoit le nom de muffe. (4) Les makis, les coatis, les taupes , les fourmi- liers , etc. (5) Les chats, la plupart des rongeurs. (6) Dans la plupart des mammifères. (7) Dans plusieurs genres de chéïroptères ou de chau- ES-SOUTLS. | ; (8) Les moutons, les chèvres , les chameaux, les la- mas , la girafe , le renne; Vélan et le buffle musqué ou ovi- bos, en manquent totalement. ; + : (9) L'éléphanr elft sans contredit, de tous les mam- mifères , celui dont le nez a la conformation la plus sin- gulière : il constitue ce qu’on appelle la trompe ou cette ongue colonne charnue , mobile dans tous les sens, creusée par le double canal des narines , et terminée par une pince fort délicate, formée d’un doigt mobile qui se rapporte , avec la plus grande justesse, au bord op- -posé de l'ouverture , sur le contour supérieur de la- quelle il est situé. Cette trompe supplée à l'extrême brièveté du cou de l'éléphant, qui ne lui permettroit pas de baisser sa tête jusqu’à terre pour prendre sa nour- riture. Mais cet instrument n’est pas particulier à l’éé- phant : les mastodontes , animaux enfouis sur les bords de l'Ohio, si connus sous le nom de mammonts ou mam- mouths , en avoient un aussi considérable , et l’Améri- que méridionale renferme un genre d'animaux vivans, les zapirs , dont les formes générales ont beaucoup d’a- palogie avec celle des cochons y et chez lesquels on $ MAMMALOGIE. Les narines. sont tantôt de simples fentes peu ouvertes (1) ; d’autres fois des cavités assez gran- des (2); quelquefois elles sont réunies sur le som- met de la tête , etalors prennent le nom d’évenrs si: elles sont contournées en spirale dans quelques mammifères (4) ; bouchées par une opercule dans d’autres (5). Dans quelques-uns elles ont la pro= priété de se fermer totalement à l'aide de muscles disposés à cet effet, erc. (6). Le chanfrein est la partie supérieure du nez des animaux ruminans , comprise entre le front et les narines. Il est arqué en dessus (7); courbé légère- ment en sens inverse (8); droit armé (9) d’une ou de deux cornes (10); creusé en gouttière longitu- dinale (11), etc. Nous nous hornerons à indiquer ici, comme une dépendance de l'organe de l’olfaction , ‘ou comme intermédiaire pour ainsi dire à ce sens et _ trouve une trompe, mais beaucoup plus petite à pro- portion que celle des éléphans et des mastodontes. Les gypfes de Montmartre, en étoient également pourvus. Le nez du porc ou groin a bien encore quelqu'analogie avec ces nez prolongés ; il est mobile, armé, comme celui de la taupe , d'un osselet particulier , appelé os du boutoir, qui lui donne de la consistance et le rend propre à fouiller la terre. Le desman est encore un animal fort remarquable sous ce rapport : il a une véritable trompe qui lui permet de plonger dans l’eau sans s'as- phyxier, parce qu’il tient les ouvertures des narines au dehors. ie (1) Les singes, les carnassiers digitigrades, les ron- geurs, (2) Le cheval, l'âne, l'hipppotame. (3) Les cétacés proprement dits ont les narines ou- vertes sur le sommet de la tête , et sans nez proprement dit, er deux ouvertures OU évents , qui servent d'égouts pour faire sortir l'énorme quantité d’eau que ces animaux avalent en poursuivant leur proie, Tantôt ces évents ont un orifice commun , tantôt ils sont séparés. L'eau qui en sort forme des jets ou des gerbes souvent très-considé- rables dans les grosses espèces , ce qui a valu aux céra- cés la dénomination de souffleurs , qui leur est générale ment appliquée. (4) Les quadrumanes de la famille des makis. - (5) Certaines chauves-souris, et notamment les nyc- TETES: ; j (6) Les phoques. Dans les échidnés et les fourmiliers , le nez fait partie de l’alongement de la tête, et les na- rines sont ouvertes au bout; dans loraithorhynque , on les yoit supérieurement et vers la base du bec si singu- lier qui termine la tête de cet animal. (7) Dans les moutons, (8) Dans les chèvres. (9) Dans les cochons, (10) Dans les rhinocéros, y5 à (11) Dans les zycrères, p Le palaotherium , dont on rencontre des débris dans les- $ t p 3 t j DÉS, LS été meur aqueuse , cristalline et vitrée , ~ MAMMALOGIE. a #7 à celui du goût, l'organe de Jacobson, C'est un appareil fort singulier, situé de chaque côté de l'ar- ticulation du vamer, avec les os maxillaires supé- teurs, composé d’une sorte de lame cartilagineuse recourbée sur elle-même , de manière à laisser une fente dans toute sa longueur supérieure , tapissée à l interieur par une membrane muqueuse vasculaire, se terminant antérieurement pat un canal qurs’ou- vre dans le trou incisif de Stenon, et par consé- quent dans la bouche. Cet organe , qui n'a encore observé que dans les mammifères , patoît jus- LA . a > qua un certain point en rapport avec l'espèce de Nourriture. La VUE. Les organes de la vision, ou les yeux, Ont une forme plus ou moins sphérique, et reçoi- vent chacun un nerf de la seconde paire encépha- lique. Chaque œil est formé d'une enveloppe géné- rale fibreuse , nommée sclérotique ; rapissée à l’inté- teur par une membrane vasculaire, appelée cho- roëde, et enfin à la face interne de laquelle se trouve la membrane nerveuse ou sentante , déve- loppement du nerf, La face antérieure de l'œil seroit percée, sans une partie cornée, transpa- rente, composée de lames ou de cônes extrême- ment aplatis, nommée cornée transparente , Et qui Sert en effet à laisser passer les rayons lumineux dans l'intérieur de l'œil > Qui est entièrement rem- pli de fluides de différentes densités , nommés hu- ge disposés pour des usages qui tiennent à la théorie de la vision. - L'œil de touslesanimaux mammifères ést presque toujours mu dans l'intérieur de la cavité qui le contient, par un assez grand nombre de muscles, quatre et quelquefois huit, drous:qui, de la cir- conférence du trou par où pénètre le nerf de lor- gane, vont à l'extrémiré des deux diamètres du globe, soit sur un ou sur deux plans, et deux mus- cles obliques : un supérieur, qui du même point va au-dessus du globe de l'œil, réfléchi par un anneau Situé à l'angle interne ; et l’autre inférieur, qui, de la partie inférieure et extérieure de l'orbite, va à la face inférieure du bulbe. Il est constamment mis À l'abri du contact des Corps extérieurs au moyen d’un appareil protecteur osseux , formé de l'os frontal en dessus , da maxil- Lire supérieur en dessous , du zygomatique en dehors , du lacrymal en dedans ,et enfin du palatin et du sphénoïde antérieur en arrière , dont l'en- semble forme ce qu’on nomme l'orbite. Cet organe peut encore être mis à l'abri d’une manière plus complète , mais momentanée , à l’aide d’un double repli de la peau, mobile, ser- vant de voile, et appelé paupière, Dans rous les mammifères , la paupière supérieure est la plus mobile; elle a son muscle élévateur qui, provenant du fond de l'orbite, et s'épanouissant jusqu'au car- tilage qui la borde , serrà la relever, son propre poids la férmant contre le bord de l'inférieure. Jamais il n’y a de troisième paupière où de peypere interne verticale ; ou s'il en existe une, Cest un simple repli cartilagineux contre lequel le globe ae l'œil peut s'avancer, mais qui ne peut presque jamais se développer indépendamment de Jui. Enfin, outre ces appareils de protection , il ya encore dans la très-grande partie des mammifères, à moins qu'ils ne soient aquatiques , un appareil lacrymal formé d’une ou deux glandes plus ou moins considérables , situées entre l'orbite et le bulbe , et qui versent leur fluide à la surface de la peau très-amincie qui tapisse la partie antérieure de celui-ci, sous-le nom de conjonctive, d’où il est conduit au moyen d’un canal formé par la réunion des bords des paupières, jusque vers l'angle inté- rieur de l'œil. Là il est absorbé par les pores dits lacrymaux, et versé, au moyen du canal et du sac lacrymal , placé essentiellement dans l’os de ce nom , jusque dans la cavité nasale au-dessous du cornet inférieur des narines. L'œil est : Rudimentaire., lorsqu'il n’en existe aucune trace au dehors, mais qu’on en retrouve des ves- tiges au-dessous de la peau (1); Apparent ; lorsqu'il est apercevable , er c’est le plus grand nombre des cas (2). Relativement à ses dimensions , il est : Très-grand , dans plusieurs animaux nocturnes . €t dans quelques espèces aquatiques (3); Médiocre où moyen, dans la plupart des qua- _drupèdes terrestres (4) ; Petit ou très-petit ; dans les espèces qui vivent sous terre , et dans quelques espèces noc- _turnes (5). < (1) Dans le rat-taupe zemni. (2) Dans la généralité des mammifères , en en excep“ | tant le rat-taupe zemni. (3) Les galagos, les lièvres, les polatoushes , les pho- ques „les loutres, l (4) Les quadrumanes , Jes ruminans. (5) Les taupes , les bathyergues , les chéiroptëres, G les carnassiers propremënt dits, DS O0 RO E i «ES = e - x 18 MAMMALOGIE portion de la ruyschienne ou lame interne de Lx Considéré sous le rapport de la saillie de la cornée , 1} est : Très-bombé , dans les espèces noctutues (1); Médiocrement saillant , dans les mammifères diurnes (2); Plat, dans les espèces qui sont habituelle- ment plongées au fond des eaux (3). Les yeux varient dans leur position respective. Ils sont : Antérieurs , lorsqu'ils sont dirigés en avant, plus ou moins rapprochés l’un de l’autre, et lors- que leurs axes de vision sont presque paral- lèles (4); Latéraux s quand ils sont écartés er situés sur les côtés de la tête, et pour ainsi dire sut un méme axe (ç) La face antérieure des yeux offre particulière- ment l'iris , ou membrane annulaire annexe de la choroïde, et la pupille , ou disque central, servant à l'entrée des rayons lumineux. | Liris varie en couleur, du gris-bleu au jaune et à l’orangé foncé. Dans les mammifères , cette cou- leur est le plus souvent d’un fauve foncé ou brune. La pupille change de dimension en raison de la quantité de rayons lumineux qui arrivent sur l'œil. Elle maffecre pas la même forme chez tous les mammifères. : Lorsqu'elle est dilatée,. elle est généralement ronde. | Lorsqu'elle est contractée, elle est ronde (6), lenticulaire et même linéaire verticalement (7), oblongue transversalement , ou même linéaire:trans- versalement (8) , oblongue transversalement , avec une convexité formée par son: bord supérieur, laquelle est marquée de cinq festons plus épais que le reste du contour (9), en: forme de cœur (io), ete. La pupille laisse voir quelquefois des: couleurs très-vives , surtout. dans l'obscurité, ce qui est.pro- duit par la réflexion des rayons lumineux, sur une (1) Le lièvre, le tapir, les-galagos , etc. (2) Dans la plupart dès mammifères, (3) Les phoques , les céracés. (4) L'homme , les singes, (5) Les lièvres , les- rongeurs , et, en général, les: | &erbivores. (6) L'homme, les singes , et beaucoup.de carnassiers. . (7) Dans les animaux: du genre des chars. Cette figure est à peu prèscelle qu'affecte aussile pupille des renards. (3) Dans le œuf et [a haleine. i - (9) Dans le cheval, (10) Dans le dauphin, choroïde , appelée le tapis , et située sur le côté du: fond de l'œil opposé à celui dans lequel perce le nerf optique. Ce tapis est coloré en brun-noirätre {1}; en. brun-chocolat (2) ; en vert-doré changeant e% blew céleste (3); en bleu-argenté changeant en violet (4}; en vert-doré pâle, quelquefois bleuâtre ($); en jeune-doré påle (6) ; en blanc pur bordé de bleu | (7), etc. ~ Le restant de la ruyschienne , où plutôt de fa choroïde , est enduit d’un vernis noirâtre dans tous ` les mammifères, Lorsque ces animaux sont attéinrs. de la maladie albine , ce vernis n'existe pas , er les yeux paroissent roses dans l'obscurité de l nuit(8} Es L'ouïE. Le dernier organe des sens est celui dé- l'audition ou de l’ouïe. Sa partie essentielle consiste dans ce qu'on ap- pelle le labyrinthe membraneux , où l’on trouve une: membrane fibreuse ouverte en arrière pour le pas- sage du nerf, en dehors pour la communication: avec l'extérieur , rapissée intérieurement par une membrane vasculaire sécrérant le fluide ou lymphe „ dite de Cotunni, dans l'intérieur er sur le pourtour de laquelle se répandent les filets nerveux. Mais il s’en. faut de beaucoup. que l'organe de loute se borne à _ cela. Dans tous les mammifères, cette partie cen- ‘trale importante s'étend pour former ce qu'on nomme le labyrinthe, c'est-à-dire, trois canaux sémie ; circulaires , dont deux verticaux et un horizontal , y . . s e 2 À y ’ et le limaçon, cavité conique, spirale, partagée en deux par une lame ostéo-fibreuse qui se continue presque jusqu'à son sommet. Tout cer appareil essentiel ou profond de Fotgane de l'ouïe est con- tenu ou enveloppé dans un os particulier, d’un: tissu et d'un aspect qui lui ont valu le nom de rocher, Il est intercalé entre los basilairé ou la. dernière vertèbre du crâne ,. et los sphénoïde pos- | térieur; mais il ne doit pas être considéré comme- appartenant au crâne proprement dit.. Fous les mammifères , outre cette partie essen-- (1) L’hommeerles singes: (2). Le lièvre, le lapin „le cochon.. (3) Le bœuf. : (4) Le cheval , le boue: le Bubale, le cerf (5). Le mouton. ; (6): Le lion , le chat „Fours , le dauphins- (7). Le chien , le loup , le blaireau. (8). Les mammifères sujets. à cette maladie sont particulièrement homme , les-/apins , les :chats , etc. Le pelage des quadrupèdes-a/biros est toujours blanc. CT E RS a a a l nes à o oae ean ame sopar MAMMALOGIE | 1) telle , possèdent «encore les deux autres , C'est-à- ire , celles dont l'usage est de renforcer et de re- cueillir les sons, ou l'oreille moyenne et loreille externe, L'oreille moyenne a pour base la caisse du tym- Pan, cavité creusée dans l'os de ce nom. Elle communique avec l'organe intérieur par deux ori- | a fenêtre Fa et la fenêtre ovale, en fices $ À DCR Li arricre avec les cellules mastoïdiennes creusées dans cet os, en dedans et en avant, à l’aide d’un organe to-Cartilagineux nommé trompe d’ Eustache , avec ta cavité gutturale dans sa partie latérale, et enfin ea dehors avec l'appareil extérieur, par un ori- ce assez large , fermé par une membane appelée membrane du tympan , attachée à un os désigné sous © nom de cadre du tympan. Mais , outre ces diffé- tentes ouvertures qui se remarquent dans la caisse 1 tympan, on trouve dans tous les mammifères Une chaîne d'osselers au nombre de trois, ou de Patre suivant quelques auteurs , qui, attachée par One extrémité à la membrane qui ferme la fenêtre ovale , se termine par l’autre à la membrane du | tympan. Enfin , au dehors de cette oreille moyenne, se trouve appliquée sur les parties latérales et posté- Ti ; toujours d’un tube plus ou moins alongé , nommé conduit auditif dilate à son extrémité en une espèce de cornet Acoustique fibro-cartilagineux de forme et d’éten- due variables, mu par des muscles plus ou moins développés, plus où moins divisés, des antérieurs , des postérieurs et des supérieurs. La conque externe de l'oreille manque totalement dans certaines espèces de mammifères (1). Lorsqu'elle existe , elle est souvent rudimen- taire (2). Quelquefois elle est plus ou moins arron- die, rebordée extérieurement et appliquée contre la tête (3), ou bien disposée de la même façon , mais déjà moins bordée extérieurement, et un peu anguleuse supérieurement (4). Elle est, dans un grandnombre d'espèces, de médiocre grandeur, an- guleuse, disposée en cornet, dont l'ouverture est antérieure et la base élargie (5); dans d’autres, cette disposition est À peu près la même , mais la pointe (1) Les céracés , les Zamantins , les phoques proprement ‘dits x les rats-laupes , les taupes , etc. (2) La marmotte , les oraries , etc. (3) L'homme et les singes qui s’en rapprochent le plus. (4) Les macaques , \es papions , les mandrills. (5) Les chars , les marces , les loups et renards , &c. eures de la tête, la congue auditive qui se compose | externe ; et qui le plus souvent se | est arrondie : elle est aussi, dans beaucoup d'espè- ces, en forme de cornet alongé, et portée sur une sorte de pédoncule qui lui donne plus de mobi- lité (1). Son développement est énorme dans quel- ques mammifères , et accompagné d'appendices, dont le plus remarquable , qui porte le nom d’oreillon , n’est qu'un lobe cartilagineux à peine apparent dans la plupart des animaux de cetre classe , et qui est appelé tragus (2). L'oreille est quelquefois plane, vaste et appliquée sur le côté de la rête, etc. _ On remarque, en général, que les oreilles tom- bantes, en totalité ou en partie, sont un signe de domesticité. b; 4 $. III DE LA NUTRITION. Cette fonction animale a pour bat lassunilation des parties substantielles contenues dans les ali~ mens , et qui doivent renouveler le fluide nourri- cier. Son principal organe consiste dans le repli intérieur de la peau, auquel on donne le nom de canal intestinal. Dans tous les mammifères , ce canal, qui est évidemment composé comme la peau, est étendu d’une extrémité à l’autre du corps ou tronc propre- ment dit de l'animal; mais 1} forme toujours des circonvolutions plus où moins considérables, en sorte qu'ilest constamment beaucoup plus long que lui. Du reste , il est en grande partie parfaitement symétrique. a -Des deux orifices qui le terminent , l’antérieur ; nommé bouche , est toujours plus ou moins fenda transversalement. Les bords de certe fente portent le nom de lèvres , l’une supérieure ou antérieure : et l’autre inférieure ou postérieure, Elles sont com- posées d'une double peau, l’une externe, l’autre interne , et intermédiairement de muscles tout-à-fait cutanés , qui se divisent en orbiculaire, élévateur, abaisseurs et diducteurs, À la suite de cet orifice vient une dilatation plus ou moins considérable du canal intestinal , c'est-à- dire , la bouche proprement dite ou cavité buccale, composée aussi d'une peau Intérieure dite membrane muqueuse , et d'un muscle latéral , le buccinateur. Cette partie du canal intestinal est comprise entre la mâchoire supérieure er la mâchoire infé- (1) Les ruminans , les lèvres , les sangliers , le rhi= nocéros , etc. > (2) Quelques chégroptères, C ż £O = | rieure, et par conséquent proportionnelle à leur étendue. = : Z On y trouve trois appareils distincts : 1°, Celui de l'insalivation, qui n’est réellement qu'une certaine modification de l'appareil général crypteux ou glanduleux de la peau, placé ici tout autour de la bouche, et versant des fluides mu- queux ou salivaires, sécrérés dans les glandes dites molaires , buccales , et dans les glandes sali- vaires dites parotides , maxillaires et sublinguales , à cause de leur position. 2°, Celui de la mastication , qui est essenrielle- Fe > . > š PE ment opérée par l’action de la mâchoire inférieure s>» . ~ : 3 x sur la supérieure immobile, et au moyen des mus- cles élévateurs, le temporal , le masséter et les prérygoïdiens ; et des abaisseurs, immédiats, le di- gastrique ; et médiats , les génio-hyoïdiens , sterno- Ayoïdiens , etc. 3 ; Les mâchoires, ne sont pas à nu dans l’intérieur de la cavité buccale , mais elles sont recouvertes par la peau interne, qui prend sur leur bord une dis- | position et un aspect particuliers : c’est ce qu’on nomme gencives. Mais en outre, et même le plus souvent , cette peau est armée d'organes extrêmement durs, de forme et en nombre très-variable, que l’on considère comme des os et quon nomme dents (1). C’est au moyen de ces gencives, et surtout de. ces dents, qu'est exécutée la mastication des ali- ` mens , ce qui a toujours lieu dans les animaux vivi- pares , au contraire des ovipares. Les différences que les mammifères offrent dans” le mode de masrication, et par conséquent dans les organes qui l'exécutent, tiennent en général à la nature des alinens. : 3°. Enfin, le dernier appareil qui se trouve dans la cavité buccale, ou celui de la déglutition, est essentiellement composé de la langue , et en outre de ce qu'on nomme le palais. La langue, dont mous avons déjà fait mention en traitant du sens du goût, doit être considérée comme le prolongement de la couche musculaire inférieure où abdominale. C'est un organe entière- -ment charnu , composé de deux parties : l’une pos- térieure, constante, formée de muscles particuliers, parfaitement distincts, attachés À lappendice que l'on nomme Ayoïde ; et l’autre, antérieure, mobile, MAMMALOGIE moins constante , entièrement formée de fibres musculaires cutanées. Le palais, contre lequel agit la base de la langue p dans l'acte de la déglutition, n’est qu’une partie de la peau interne ayant à peu près éprouvé les mêmes modifications que les gencives; elle est ap- pliquée contre les os de la mâchoire supérieure , er se prolonge au-delà de leur bord postérieur, en un lambeau mou, flexible, musculo-membraneux ,. nommé voile du palais, dont le nfilieu, quelquefois plus long , est la luette. A la suite de cette cavité buccale et plus où moins dans la même direction, mais quelquefois à angle droit {1}, vient le canal intestinal qui commence par le pharynx. 5 | Le pharynx est une sorte dessac ou de dilatation mémbrano-musculeusé non adhérent aux os, atta- ché par sa circonférence à la voûte palatine , large- ment échancré en avant pour recevoir la commu- nication de la cavité buccale et celle des fosses nasales , et offrant inférieurement deux ouvertures : Pune qui en est la véritable continuation et qui conduit dans le reste du canal digestif, er l'autre, antérieure ou inférieure, qui appartient, à l'organe respiratoire. Les muscles qui entrent dans sa com- | position sont les constricteurs du pharynx, le stylo- pharyngien , le glosso-pharyngien. De chaque côté | de son point de communication avec la cavité buc- cale, est un amas de cryptes muqueux , formant ce qu'on appelle les amygdales, L'æsophage suit le pharynx sans aucune apparence de séparation, C'est un canal musculo-membraneux, plus ou moins alongé , qui suit la longueur du cou, traverse la poitrine , appliqué contre le corps de la colonne vertébrale , traverse le diaphragme, ec qui, parvenu dans la cavité abdominale, se dilate plus ou moins pour former l'estomac. | L'estomac est donc un renflement plus ou moins considérable du canal intestinal. Sa forme et la na- ture de ses parois varient. L'ouverture par laquelle il communique avec lœsophage est appelée car- dia , et celle qui est l'issue du restant du canal intestinal est nommée py/ore. ee. On donne le nom d’estomacs simples à ceux dont les parois, de nature membraneuse , ont une forme plus où moins approchante de celle d’une cornemuse, et qui ne sont point partagés en deux ‘où plusieurs parties par des étranglemens extérieurs À page 3, (1) Vo/ez ce qui cancerne les dents, . (1) Comme dans Phomme. ` Lee apres + me SPESE na. 7 ÉD EEA VEERE js N: + | MAMMALOGTE. 21 ou des cloisons intérieures (1) , et au contraire, on appelle estomacs complexes , ceux qui sont divisés en plusieurs poches placées les unes à Ja suite des autres (2) À la suite de Pestomac vient le canal intestinal proprement dit, Ses dimensions ne sont pas les mêmes dans toute son étendue ; aussi la partie anté- rieute-a-t-elle reçu le nom d’intestins grêles , et la postérieure, celui de gros intestins. Les intestins grêles sont distingués assez arbitrairement en trois parties, appelées duodenum , jejunum et ileon. Les 810$ intestins le sont également en trois parties, appelées colon, cæcum et rectum. Le cæcum est une sorte d’appendice aveugle , hors de ligne du canal intestinal proprement dit , ayant son issue entre le Colon et le rectum. Il manque quelquefois. Dans beaucoup de quadrupèdes il est fort court; dans autres, au contraire , il est fort long, et souvent Son intérieur offre des brides nombreuses qui aug- méntent l'étendue de sa surface. © C’est dans l’estomac que s'exécute, on ne sait trop comment, la premiêfe digestion, qui con- siste dans la conversion des substances alimentai- res en chyme. La seconde digestion , c’est-à-dire , la conversion en chyle , se fait dans le duodenum, au moyen de deux fluides d’une nature particuhère , a bile er le suc pancréatique, qui sont sécrétés par deux organes glanduleux , le foie et le pancréas. Le foie , bien plus considérable que le pancréas, est un amas d’une innombrable Quantité de petits cryp'és extrêmement serrés ou très-peu distincts, for- mentune masse plus ou moins divisée en plusieurs parties nommées lobes , située à la région supérieure - Ou antérieure de la cavité abdominale, sous l’hypo- condre droit : il est essentiellement composé de deux parties, une droite et l’autre gauche , sépa- rées par l'entrée ou la sortie de vaisseaux qui s’y tendent ou qui en sorrent, chaque lobe étant quel- quefois lui-même subdivisé en lobules. Le canal excréteur, qui en sort assez souvent dilaté en une vésicule de dépôt, appelée vésicule du . C) Les animaux carnassiers , les omnivores >les ron- geurs , quelques Herbivores pachydermes ont leur estomac simple. ) ; Q) Les animaux ruminans ont des estomacs complexes dont les parois ont une épaisseur considérable. Ces estomacs sont désignés par les noms de panse , de bonnet, de feuilles et de caïlletre. D’autres animaux herbivores ont leur estomac membraneux , mais très-divisé par des cloisons internes. Le dauphin à pour ainsi dire plu- sieurs estomacs membraneux à la suite l’un de Fautre. graisse, nous ne pouvons ce fiel» qui ne se trouve pas dans la même direction, va se terminer, sous ie nom de canal cholédoque , dans le duodenum. ie ce Le pancréas est une grosse glande fort analogue pour sa structure avec les salivaires, plate , située transversalement au-devant de la colonne verré- brale, et se terminant par uu canal unique , quel- | quefois dans Te- canal cholédoque lui-même, ou directement dans le duodenum. Les variations peu nombreuses que les mammifères offrent sous le Ç þ rapport de cet organe, ne présentent rien de bien remarquable. Le canal intestinal et ses annexes seroient pres- quentièrement flottans librement dans la cavité abdominale, sans une membrane fibreuse , perspi- table, en un mot, séreuse , qui, après avoir tapissé celle-ci, se porte à celui -là pour l’enveloper ; c’est ce quon nomme le péritoine. La partie plus ou moins longue de ce péritoine , dans toute son éten- due , qui se porte de la cavité à l'organe, et qui est formée de deux lames entre lesquelles. passent les Vaisseaux ou les nerfs qui vont de l’un à l’autre , est désignée sous le nom générique de mésentère, et spécifique de mésocolon , mésorectum > SUIVANE qu'elle appartient à telle ou telle partie du canal ; et enfin les replis plus ou moins considérables que ce même péritoine fait dans différentes parties, et essentiellement en passant de l'estomac au colon transverse, Sont connus sous la désignation d’épi-, Ploon. Quoiqu’on sache d’une manière générale que ces appendices du pétitoine sont essentielle- ment vasculaires ; et surtout veineux , et qu'ils ser- 7 i> > vent spécialement de lieux d accumulation de la pendant encore guère expliquer les différences que les mammifères offrent sous ce rapport. Tout ce qu'on peut dire y c’est que ceux qui sont suscesptibles de s'endormir l'hiver, les ont plus développés qu'aucun autre, Quoi qu'it en soit, le canal intestinal se t fice postérieur où anus, ligne médiane , et q damas crypte > termine par son ori- 3 Qui Se retrouve dans la ul est- souvent accompagné ux de nature particùlière , quelque- fois fort puante, comme dans les carnassiers (D: T! est percé dans une sorte de muscle cutané orbiculaire , nommé sphincter, et presque tout-à- RTS + >i fait analogue à celui que nous avons yu border l orice antérieur du canal digestif, C'est dans les intestins s'exécute le départ du résul Pabsorption du chyle et par proprement dits que tat de la digestion par ee ei ins de \ E f 337 7) SA G) D ans les roufesres et Ies martes Surtout, 271. $ l'éjection du résidu ou LE 0 dise des matières fécales, Cette opération commence par l'action dite péristaltique des intestins, qui agit | tant que ceux-ci contiennent quelque chose, et = sy . d ï AR 1e qui est considérablement aidée par l’action médiate ; des parois de l'abdomen. Quant au chyle, il se trouve pour ainsi dire dans le cas du chyme, c'est-à-dire, qu'il a encore besoin d’une nouvelle élaboration ; c’est ce qu’on nomme la respiration ; exécutée par un appareil qui consiste dans une certaine modification de l’enve- loppe extérieure , placée dans un lieu déterminé : d'où s’en est suivi la nécessité d’un nouveau système d'organes servant à charrier les fluides, et qu’on 8 x ; q nomme système circulatoire, $. IV. DES ORGANES DE LA CIRCULATION à ET DE LA RESPIRATION. Le système circulatoire se‘subdivise en deux par- ties; l'une pour ainsi dire centripète, en considé- rant l’organe respiratoire comme le centre , et l'autre centrifuge , c'est-à-dire , l'une charriant le fluide qu’elle contient de la superficie de l'animal au centre , et l'autre le transportant de ce centre à ? { la superficie. La première comprend le système absorbant et le système veineux , qui n'en forment réellement qu'un ; et la dernière le système artériel : elles sont séparées l'une de l'autre par 1 organe de la res- piration. Le système absorbant ou lymphatique est formé de vaisseaux à parois fort minces , extensibles, à replis internes ou valvules, qui, de toute la super- ficie externe ou interne de l'animal, et même de la profondeur des parties, se portent, en formant des anastomôses extrêmement nombreuses, très- variables , de dehors en dedans, vers le système veineux, dans lequel ils s'abouchent dans leur trajet. Ils se pelotonnent quelquefois d'une manière Fort serrée , pour former ce qu'on appelle les ganglions lymphatiques , ou glandes mésentériques ; selon leur position. | On le divise en deux parties d'après la nature du fluide qu'il contient : ainsi on nomme sim- | plement système lymphatique celui qui vient de la surface de la peau et du tissu interne des organes, ne charriant qu'un fluide séreux appelé /ymphe ; et au contraire, on désigne sous le nom de système chylifère , celui qui commence dans l'intérieur du canal intestinal, et qui y puise, par des pores ab- sorbans , le chyle proprement dit, Ces deux fluides se confondent dans une partie des vaisseaux qui rieure où inférieure. D EN ` n z >. MAMMALOGIE leur est commune , nommée canal thoracique , qui les verse dans l’autre partie du système circulatoire centripète , c'est-à-dire , dans le système veineux. Ce système veineux a une structure tout-à-fait semblable à celle du système à sang blanc ou lymphatique , avec cette différence, qu'il offre un peu plus de régularité dans ses divisions , et qu'il ne forme pas, ou au moins qu'il forme très- rarement, ces pelotons ou ganglions qui se trouvent si fréquemment dans le système lymphatique. Nés dans toutes les parties du corps, ses rameaux, d’abord fréquemment anastomosés au point de former un véritable réseau , augmentent de diamètre à mesure qu'ils diminuent en nombre, Ceux des extrémités postérieures viennent se terminer dans un gros tronc nommé veine crurale , qùi pénètre dans le bassin , dans la région de laine, et forme , en se réunissant à la veine iliaque interne, un seul tronc ençore plus considérable ( iliaque primitive), qui, réuni à angle plus ou moins aigu à celui du côté opposé, constitue l’origine de la veine cave posté- ; son trajet le long de la colonne vertébrale, elle reçoit successivement les rameaux veineux provenant de la partie correspon- dante du tronc, des reins, des organes de la géné- ration ; et parvenue au foie, elle reçoit ordinaire- ment, par un seul tronc, toutes les veines épa- tiques successivement réunies et provenant de læ subdivision du tronc de la veine-porte , qui n’étoit lui-même que le point de réunion successif de routes les veines provenant de rous les viscères de la diges- tion, et formant ce qu'on nomme système dela veine-porte. C'est dans ce système que se trouve compris une sorte de ganglion vasculaire analogue aux ganglions Iymphatiques, et qui est désigné sous le nom de rate; c’est une masse spongieuse , entiè- rement vasculaire , sans aucune trace de canal ex- _créreur et sans sécrétion , constamment. située vers A # k » A le côté gauche de l'estomac. Sa forme est extrême- ment variable, et l'on ne connoît aucune loi dans ses variations, C'est après la réunion des veines hépatiques dans la veine cave, que celle-ci traverse le diaphragme ; après un plus ou moins long trajet dans la poitrine, elle se termine dans le sinus veineux où aboutissent également, mais antérieurement, par un seul ou pat deux troncs distincts formant la veine cave anté- , rieure où supérieure , toutes les veines qui rappor- cent le sang de la partie antérieure du tronc, de la tête et des membres antérieurs. C’est dans l’une de ces grosses veines , la sous-clavière ou la jugulaire , que se termine le système vasculaire lymphatique à À m PT a res ë a e magmana ae MAMMALOGIE | e Peu avant la communication générale dans le sinus commun, - Arrivé À ce point, le sang noir, mêlé de lymphe : et de chyle , est conduit dans l'organe pulmonaire , au Moyen d’un organe d'impulsion où musculaire qu'on nomme cœur, et d’une série de vaisseaux ane Structure particulière et décroissans. | Ce Cœur | nomméà sang noir y à cause du fluide qu'il charrie, ou.droir > à cause de sa position , se compose de la continuation du sinus ou d'une oreil- tte et d’un ventricule , cavité à parois beaucoup plus épaisses , très-musculeuses , qui lance le fluide Que lui avait chassé l’orcillette , dans une direction déterminée pat des espèces de soupapes ou de val- vules, dans les vaisseaux nommés artères pulmonaires. SEUX-ci offrent une structure toute différente de celle des veines , en ce que , dans leur composition anatomique, il entre un tissu jaune, élastique, qui, distendu par le fluide chassé par le cœur, réagit sur lui, et contribue par conséquent à continuer l'impulsion. Les artères dites pulmonaires , par leur Subdivision toujours croissante , contribuent à la Ofmation de l'organe pulmonaire , et se terminent enfin dans les parois des vaisseaux aériens qui font Partie essentielle de cet organe. 2e Les poumons, dans leur ensemble , offrent deux masses d’une substance parenchymateuse formée par la réunion des vaisseaux sanguins extrêmement divi- sés , avec les dernières ramifications des canaux aé- riens, qui sont toutes des subdivisions d’un canal uni- que, nommé trachée-artère, communiquant avec Pair extérieur , et de ses deux premières divisions , ap- pelées bronches , se rendant chacune à l’une: des masses pulmonaires. Lecommencement dela trachée-artère esseririel. lement modifiée pour former la voix , est ce qu'on nomme larynx : il est formé de quatre et même de-cinq pièces cartilagineuses : 1°. du shyroïde, Pièce médiane inférieure , qui sert comme de bou- clier à l'appareil essentiel; 2°, du cricoïde > premier anneau de la trachée - artère , un peu modifié en. ce qu'il est beaucoup plus large en arrière ou en dessus qu’en avant ou en dessous; 3°. de deux car- ulages arirhénoïides > qui sont appuyés sur le bord du précédent , et à la base desquels s'arrache d'une part le repli musculoso-membraneux qui constitue. ce qu'on appelle les cordes vocales, tandis que par l’autre elles sont fixées au thyroïde ; 4°. enfin „la dernière pièce accessoire ou l'épisloste „ ordinaire- ment ovalaire , implantée à la bise de la langue ,. et servant, dans la déglutition des alimens , à cou- vrc: l'orifice du tube pulmonaire où glotte,- | enveloppé P -ment de la série des vertèbres, et infér On trouve, parmi les mammifères, des diffé- | rences assez nombreuses , sous le rapport de cet appareil; mais, sauf peut-être les rongeurs , elles. ne conduisent guère à des résultats généraux et sus- _ceptibles d’une explication suffisante. : A la suite de cet organe, vient la trachée-ar- tère. Plus ou moins alongée suivant la longueur du cou, cette trachée est toujours formée , outre læ membrane muqueuse qui la capisse intérieurement, | d'anneaux cartilagineux plus ou moins nombreux _€t toujours incomplets, ou au moins non réunis, et développés dans la couche musculaire de la peau | qui est la base de cet organe. | Parvenu dans la poitrine, et plus où ou moins profondément, ce canal se partage en deux parties ; | l'une à droite, l’autre à gauche ; divisions qui prennent le nom de bronches , et qui continuant sans cesse à se subdiviser, à s'anastomoser, perdent peu à peu les cartilages qui soutenoient leurs parois , s'amincissent de plus en plus , et finissent par for- mer des espèces de mailles, ou d’aréoje ; dans les parois desquelles viennent ramper en très-grand nombre , et réduits à une ténuité extrême , les vaisseaux afférens et efférens du fluide à élaborer ou élaboré; C'est à assemblage inextricable de ces vaisseaux aériens , des vaisseaux afférens , ou artères pulmo- naires, et des efférens dont nous parlerons tout-à=. lheure , ainsi que des vaisseaux propres de l'organe. jar une membrane séreuse appelée: plèvre y que l’on donne le nom de poumons ; cons tamment au nombre de deux dans les mammi- fères , ils ne différent guère que pour leur étendue proportionnelle et pour leur subdivision , plus ou: mois profonde en plusieurs parties, qu'on appelle: lobes. Ils sont toujours complètement libres dans la: cavité thoracique ou pulmonaire ; dans laquelle réside la cause efficiente de l'introduction et de: Pexpulsion du fluide élaborant , dans les vaisseaux aériens ; ce que nous devons maintenant expliquer: “CR Dans tous les mammifères, là cavité pulmos- naire commence sous la huitième vertèbre mobile = elle est formée dans la ligne médiane, supérieure- A : ; leurement” de celle des pièces: du sternum, latéralement de: toutes les côtes vraies ou fausses... celles-ci y étant réunies „et même par les intercostaux, A'nrérieure ment, elle est fermée par les: Organes quì en sor- tent ou y entrent. en. même- remps que par un: tissu cellulaire assez’ serré, et: en arrière pat un’ - large muscle convexe en avant ou-dans la'‘poitrine. TE MAMMALOGIE. concave en arrière ou du côté de l'abdomen, nommé diaphragme; attaché, d'une part, au corps dés premières vertèbres lombaires par des appen- dices qu'on nomme piliers, ce diaphragme se ter- mine eñ s’irradiant, à coute la circonférence du re- bord postérieur. de la poitrine ; c'est par l'action de rout cet appareil que la cavité pulmonaire est agran- die, ec essentiellement par l'aplanissement du dia- phragme, d'où il résulte que l'air est introduit dans le poumon. | Le contact de cet-air avec le sang noir ou fluide à élaborer, produit les phénomènes chimiques de la . respiration , Ou mieux sa conversion en sang rouge, qui de-là doit être transporté dans toutes les parties lu corps , pour être employé par la force assimila- trice; c'est ce qu'exécure l'autre partie du système circulatoire où centrifuge, ; - En sens inverse de celle que nous avons désignée ` comme centripète , elle commence par de véritables veines , ou système absorbant tout-à-fait analogue pour la structure au système veineux ; ce sont les veines pulmonaires ; nées dans l'intérieur des pou- mons, des radicules des artères pulmonaires, elles se réunissent successivementnen rameaux ou en branches plus considérables , et sortent de l'organe au nombre de deux ou quatre troncs qui vont ver- ser le fluide qu'elles contiennent dans un organe d'impulsion intermédiaire à cette partie du système centrifuge et au système artériel, et qui, réuni à celui qui existe dans le système centripète , forme l'organe connu sous le nom de cœur, qui par con- séquent peur être considéré comme double. On donne à cette partie le nom de cœur À sang rouge y cœur aortique, Cœur gauche , à cause du fluide qu'il contient , de ses rapports avec l'aorte, et enfin à cause de sa position, Elle est également composée d'une oreillette ou sinus , qui reçoit le sang des | veines pulmonaires, et d’un ventricule à patois en- : core plus épaisses que dans l’autre, quile chasse dans Je système artériel, presqu'avec les mêmes dispositions de valvules, qui éxtstent-pou le ven- £ricule droit. De la réunion de ces deux organes d'impulsion accolés l'un contre l’autre, oreillette contre lerte, et ventricule contre. ventricule, résulte. le cœur , situé obhquement dans la cavité thoracique, la-pointe en arrière, entre la base des deux pou- mons, et’contenu dans une loge particulière ; fibreuse , tapissée à l'intérieur par une membrane séreuse , et qu'on nomme péricarde. C'est de la base du ventricule gauche que nait la série des canaux toujours décroissans qu'on dé- orelil- | sigue sous le nom général d’artères : leur structures est tout-à-fait analogue à celle des artères pulmo- naires , c'est-à-dire, qu'il entre dans leur composi- uon un tissu jaune , élastique , qui en forme la plus grande partie, et quine contribue paspeu à la marche du fluide, Leur mode de distribution , dans toutes les parties du corps, est encore plus constant que celui des veines, et d'autant plus qu'on se rapproche davantage des gros troncs. ` | | Dans tous les mammifères, il ne nait du cœur qu’un seul gros tronc artériel, désigné sous le nom d’aorte , qui se recourbe presqu'aussitot en arrière , pour aller ensuite, placé au-dessus du canal digestif, former l’aorte abdominale. 3 De la convexité de cette courbure ( crosse de l'aorte }, naissent les artères de la partie antérieure du tronc , la tête comprise, er celles des membres antérieurs , au nombre de quatre , deux de chaque côté , nommées carotide primitive et sous-clavière s qui, à droite, naissent par un tronc commun appelé innominé ;.la première va essentiellement au cou et à la tête, tant au dehors qu'au dedans; et la se- conde , après avoir fourni les branches de la racine des membres, se distribue sous le nom d’'amère axillaire , puis sous celui de brachiale , à tout le membre. -` L'aorte recourbée fournit successivement les artères intercostales , les bronchiques , les œsopha- giennes , les diaphragmatiques ; et enfin le tronc | cœliaque ; qui se subdivise en crois branches prin- cipales : une pour l’estomac , sous le nom de, coronaire stomachique ; une autre pour le fole et pour ce même estomac, nommée hépatique ; et enfin la troisième on splénique y pour la rate et un peu pour l'estomac , Sous la dénomination de vais- seaux courts ; vient ensuite la grosse artère de la plus grande partie des intestins, qu’on désigne sous le nom de mésentérique supérieure, Dans son trajet, l’arrère aorte continue de fournir à droite et à gauche les intercostales yles lombaires , et surtout les artè- res spermatiques qui vont à l'organe sécréteur de la génération , er les rénales à celui de l'urine ; enfin, après avait donné la mésentérique inférieure , ainsi nommée parce qu'elle se distribue dans route la partie inférieure du canal intestinal , l'artère aorte se divise en trois troncs; un médian qui en est la véritable continuation et qui suit le prolongement de la colonne vertébrale sous le nom d’artère coc- cygienne ou de sacrée moyenne s et deux latérales nommées: iliaques primitives , qui, après avoir fourni des branches à tous les viscères de la cavité du bassin , en sortent par l'anneau inguinal, sous la SRE 3 dénomination ne EI A EADAE S > A le membre postérieur , chaque division prenant sa nomination de la partie à laquelle elle se rend. Le fluide, ou sang rouge, que porte le système artériel à toutes les parties du corps, paroît cepen- dant avoir besoin dans les animaux vertébrés , et par conséquent dans les animaux mammifères : ne sorte d'élaboration secondaire qu'on peut nommer dépuration urinaire. Par cette fonction il Est. sêcréré du sang une matière constamment à état fluide, qu'on nomme urine , et qui est la seule , Peut-être , qui soit entièrement rejetée. L'appareil qui exécnte cette dépuration urinaire, Toujours en rapport avec celui de la génération, Se compose : 1°, d’un organe pair, à peu de ROSE près symétrique, nommé rein , et situé hors de la cavité péritonéale , de chaque côté des pre- mières vertèbres lombaires ; sa structure est tubu- leuse et lobuleuse ; ses formes générales varient assez, mais le plus souvent il présente l'aspect d’une eve, et quelquefois il est divisé ; 2°. d’un canal d'excrétion nommé wrerère ə lequel, parvenu dans 4 cavité du bassin ou de la ceinture osseuse posté- lieure, se dil Continuation du canal, sous la dénomination d'u- retre ; qui , dans le sexe mâle, a un double emploi, > \ É . e , . ; € est-à-dire ; de servir à la sortie de l'urine comme à celle du fluide séminal. _$. VQ DE LA GÉNÉRATION. Dans tous les mammifères , les organes de la : génération sont constamment séparés sur deux in- dividus différens ; er si quelquefois ils paroissent, | Ou sont même jusqu'à un certain point réunis { ce | qui constitue Phermaphrodisme ) , ts ne sont pas parfaits et ne peuvent être d'aucun usage. Le sexe femelle est composé : | 1° D'un organe sécréteur, pair, à peu près sy- meique , nommé ovaire ,.et situé constamment de chaque côté dans la cavité pelvienne. Sa structure est remarquable , ence qu'on n'y voit réellement aucune trace de cette division particulière en œufs, comme son nom l'indiqueroir, et comme cela a lieusans les animaux 2°. d’un organe vecteur duire l’ovule détaché , mais dont l’orifice est béant dans la cavité abdominale; c’est ce qu'on nomme trompe utérine où de Fallope , parce qu'élargie à Son extrémité libre, appelée morceau rangé, elle ate toujours en une poche membrano- | musculaire de forme un peu variable, et qu’on signe sous le nom de vessie , d’où sort enfin la | MAMMALOGTE, z x 2 . . dénomination d’artère crurale , et se distribue à tout : ; | enfin le tout est renfermé dans une sor essentiellement Ovipares ; | > Où canal qui sert à con- 245 tien: de l’autre à un troisième organe , 3°, la ma- trice ou utérus , qui semble quelquefois n’en être qu’une dilatation. Certe matrice y qui forme Pen des caractères les plus distinctifs des mammifères, est située dans la cavité pelvienne , entre la termi- naison du canal intestinal et la vessie urinaire. Sa forme, parfaitementsymétrique, ee cependant très- variable. On y distingue en général le corps et les cornes, qui n'en sont pour ainsi dire qu'une bi- furcation , et qui sont assez ordinairement en rap- port inverse > c’est-à-dire, que lorsque les cornes deviennent fort grandes , le corps est plus petit, ét vice yerså. La structure de cet organeest évidemment très-vasculaire : il est tapissé à l’intérieur par une membrane muqueuse , qui n’érant elle-même qu’un repli de la peau ou de l'enveloppe extérieure, a dû être doublée par une couche musculaire , mais qui est tellement tissue, que sa distinction est fort dif _cile à en faire , si ce n’est lorsqu'elle approche du moment où elle doit entrer en action. L'urérus se termine en arrière par une partie plus ou moirs rétrécie , qu'on nomime son cou , et ce Cou se-pro- longe plus ou moins dans un cylindre creux plus ou moins considérable , qui en est le canal excréreurz c'est le vagin. Cet organe d’une longueur variable, d'une composition anatomique assez semblable à celle de l'utérus, avec cette différence que de- vant varier un peu dans ses dimensions pour s’a- dapter à l'étendue de l'organe excitant , il contient un tissu caverneux ou érectile , s'ouvre à l'extérieur par un orifice assez large, fermé plus où moins complètement dans les jeunes individus par une membrane où hymen ; ce canal, qui ne se prolonge pas au dehors , est accolé contre et à la partie pos- rérieure de celui de l’urètre, et tous deux s'ouvrent d'une manière distincte dans une sorte de fente dirigée d'avant en arrière et nommée yu/ye. Cette vulve est bordéè de chaque côté par un repli interne nommé nymphe, qui commence à la racine d'un organe symétrique situé dans ka ligne médiane, désigné sous le nom de clitoris, Cet organe est composé d'un corps caverneux érectile, enveloppé par une membrane fibreuse : H est bifur- qué à sa racine, attaché aux os ischions et mu par des muscles particuliers tout-à-fait semblables à ceux de l'organe excitateur de l'individu male ; re rte de fente extérieure formée par deux grandes lèvres , Pune à droite et l'autre à gauche, et dont Ja partie anté- rieure , plus renflée , est appelée pubis, Une autre partie qui appartient encore aux or- ganes de la génération dans les mammifères, et D 26 dont on a même tiré leur nom classique, est un certain nombre d’amas de cryptes extérieurs lacti- fères, situés d’ine manière symétrique sa nombre plus où moins considérable de chaque côté de la face inférieure du tronc. Ce sont les mamelles (1). É a "y a pJ Le sexe mâle offre une disposition d'organes- ` tout-à-fait semblable dans les parties qui le cons- tituent , mais dont les usages et les fonctions sont très-différens , au moins en apparence, L'organe sécréteur , appelé testicule , est chez . tous les jeunes animaux placé dans la cavité abdo- minale ; mais dans un assez grand nombre d'espè- ces , 1} en sort tout-à-fait pour n’y plus rentrer, et est contenu à l'extérieur dans une poche qu'on nomme scrotum tandis que dans les autres il sort seulement à l’époque où il doit être mis en usage, et -rentre ensuite. Sa Composition anatomique est plus simple que celle de l'ovaire, puisqu'il est formé d'un grand nombre de petits canaux repliés un très-grand nombre de fois sur eux-mêmes, et contenus dans une enveloppe fibreuse dite , à cause de sa couleur, membrane albuginée, De la réunion des canaux séminifères il naît un canal qu'onnomme canal déférent ; qui suit un trajet variable, suivant que le testicule est intérieur ou extérieur, et qui toujours vient à la racine du canal éjaculateur ou excréteur ; mais avant et très-souvent, il se termine dans une poche plus ou moins boursoufflée , divisée par des espèces de cloisons imparfaites en différen- tes loges qu'on nomme yésicules séminales “c'est la vésicule de dépôt. | De chaque vésicule naît ensuite un petit canal qui, après s'être réuni à celui du côté opposé , est : enveloppé dans un gros crypte glanduleux appelé Prostate , et qui se termine dans le canal éjacula- teur analogue au vagin ; celui-ci se prolonge ensuite Le _ (1) Le nombre des mamelles est variable, L'ornitho- rhynque et l'échidné sont les seuls chez lesquels on ne les ait pas encore découvertes , ce qui fait soupçonner welles ne se SR qu'à une certaine époque e l’année, ou que les petits en naissant, ayant la faculté de pourvoir eux-mêmes à leur nourriture , elles n'existent qu’en vestiges. On en compte deux , tantôt pec- torales ( dans Phomme , les singes , etc.) ; tantôt inguinales ( dans le cheval , le tapir , etc. ). Quelques chauves-souris en ont quatre, deux pectorales et deux inguinales. Les loris en ont quatre pectorales; la plupart des carnassiers huiten tout ; savoir : deux pectorales et six ventrales. Les didelphes en ont quelquefois treize , dont une centrale ; les ¿rutes en ont six; les ruminans , tantôt deux , tantôt uatre ventrales ; les céracés , deux près de la valve se ” Dans quelques marsupiaux elles sont contenues dans un repli de la peau du ventre des femelles ES MAMMALOGIE. plus ou moins au dehors pour former une partie de ce qu'on nomme pénis ou organe excitateur mâle ; ce canal, qui est commun à l’éjaculation de la semence et, à celle de d'urine , est composé dans ses parois fibreuses d’un tissu vasculaire et érectile = et il se termine par un renflement plus ou moins considérable de forme déterminée , mais extrême- ment Variable selon les espèces , qu'on nomme | gland (1). Quant aux mamelles, elles sont presque tou- jours dans les mâles absolument comme dans les femelles. | (1) Tantôt le gland est lisse et de formé ovale ( homme , macaques , babouins ) ; Ou garni par un large bourrelet saillant , qui lui donne la figure d’un champignon ( sapajou , sagouin ) ; Ou garni de plusieurs bourrelets qui ont un aspect tout-à-fait bizarre (macaque bonner-chinois ) 3 Ou mince et effilé ( taupe ); Ou comprimé sur les côtés, arqué en dessus à son extrémité ; | a Ou assez court et conique , et armé d épines cartilagi- neuses dont la pointe est dirigée en arrière (chars) 3 . Ou cylindrique et présentant deux renflemens succes- sifs , Pun à sa base , et l’autre près de l'extrémité (chiens); Ou fourchu et offrant deux branches plus ou moins prolongées , et entre lesquelles s'ouvre l’urètre ; Ou cylindrique et partagé à l'extrémité en quatre lobes par deux sillons qui se croisent ( phascolome ) ; Ou conique et armé de petits os plats et tranchans , et de crochets dirigés en arrière ( cobaye ) ; Ou muni d’écailles et de crochets cartilagineux ( ger- boises ) ; Ou évasé en forme de cloche , renfermant un corps g réssemble à un champignon , à la base inférieure uquel se trouve louverture du canal de Purètre ; u très-mince , très-long et conique (sanglier, taureau); Ou cylindrique comme la verge, renflé et arrondi À son extrémité; le milieu de ceile-ci présentant une fosse dans laquelle s’ouvre l’urètre , au sommet tronqué d’un corps de forme pyramidale ( so/ipèdes Re . Outre les principales différences que nous venons de signaler , ilen est une foule d'autres qu’il est impossible de décrire ici : chaque espèce, pour ainsi dire , présen- tant la sienne propre. En général, la forme du gland est déterminée par la restes ou l'absence d’un os qui soutient le corps de a verge , et par les proportions ow la figure de celui-ci. Les mammifères carnassiers en ont pour la plupart; et chez eux il compose le plus souvent la presque totalité du gland. Le fourreau ou ie prépuce , destiné à protéger le gland dans l’état d’inaction , offre peu de différences femar- quables. Néanmoins , tantôt il est adhérent à la peau du ventré ( dans presque tous les mammifères), tantôt il en est détaché ( hommes , singes | chauves-souris ). C’est lui qui renferme les poches qui rassemblent certaines hu- meurs très-odorantés, comine le musc et le castoreum, Ce même prépuce porte les deux mamelles du cheval, | , ; , í + - $ Résultat ou produit des organes de la génération. On donne à ce produit , que l’on conçoit assez gé- néralement formé ou sécrété dans lovaire de l'in- dividu femelle, le nom d'œuf ou de fætus ; ce qu'il offre de caractéristique , c’est qu'il n’emporte pas avec lui une partie propre à le nourrir indépendam- ment de sa mère, c'est-à-dire, qu'il n’est réelle- ment composé que du germe même et des enve- loppes qui lui sont propres. C’est ce qui fait que l'ovule > détaché par laction médiate du fluide Séminal absorbé , a besoin de s'attacher de nouveau ans un lieu déterminé du corps de sa mère, afin en extraire ce qui lui est nécessaire pour com- Mencer son accroissement , au moyen d'une im- Plantation vasculaire presqu'artificielle, C’est là ce Quon nomme le placenta , qui du reste peut varier Considérablement sous les rapports de sa forme, € sa complication, etc:, mais qui est toujours ormé d'un amas inextricable de vaisseaux vei- eux et artériels provenant du fœtus et communi- Quant d'une manière médiate avec ceux de la mère. L'ovule, pour ainsi dire můri sur ou dans Po- varre , détaché de cet organe à la suite de l'acte de a copulation , est entraîné , au moyen de la trompe qu on suppose presque le saisir, dans l’intérieur de l'utérus ou le lieu du dépôr. Cet œuf, dans lequel il est impossible de distinguer rien autre chose qu’une petite quantité d'un fluide albumi- neux , est enveloppé de deux membranes, le cho- rion et l’amnios , entre lesquelles se place une sorte de sac plus ou moins étendu, communiquant avec la vessie urinaire, et qu’on désigne sous le nom d'allantoïde. Une fois arrivé dans l'utérus, cet œuf y détermine, ou sympathiquement ou par sa présence, une sorte d’inflammation qui produit l'adhérence de l’une de ces parties avec la cavité utérine ; c'est en cet endroit que se développe le Système vasculaire dont il a été parlé plus haut, ou le placenta qui, pour faciliter le mouvement du œtus dans l'utérus, se prolonge en formant un Cordon dit ombilical , parce qwentré par l’ombilic du fœtus , il pénètre dans la cavité abdominale. Une partie des vaisseaux qui le composent , va por- ter le sang puisé dans la mère, dans le système vei- neux du jeune sujet , tandis que par l’autre , les ar- tères ombilicales , il revient au placenta. Le fœtus ainsi renfermé reste un temps plus on moins long dans l'utérus, et surtout en sort dans un état plus ou moins formé; ce qui dépend de certaines circonstances : mais constamment il a besoin , après sa sortie, d’un nouveau rapport avec MAMMALOGIE 97 À ment, qui s'exécute au moyen des mamelles, est aussi fort variable quant à la durée (1), > . Les mammifères viennent donc à la lumière dans un état vivant manifeste; ce qui leur a fait donner le nom de vivipares ; mais il y a des diffé- rences nombreuses parmi eux sous le rapport de l’état plus ou moins parfait sous lequel ils naissent. En général, il nous semble que plus l'animal est descendu dans l'échelle des êtres, et plus il naît parfait , ou moins on conçoit qu’il a besoin de sa : i 4 mère, et vice versé. + $.. VI. DES SÉGRÉTIONS ET EXCRÉTIONS. Nous ne dirons rien sur les sécrétions ou excré- tions générales , telles que la transpiration , les urines ; mais nous nous arrêterons un peu sur les excrétions excrémentielles particulières à certains animaux. Ages CARS Les unes sont des excrétions odorantes, notam ment : … | 1°, L’humeur noirâtre, épaisse et onctueuse ras- semblée dans les larmiers ; ou sacs membraneux dont les parois sont garnies de follicules , qui sont situés dans-une fosse sous-orbitaire de los maxil- laire , et qui s'ouvrent au dehors par une fente lon- gitudinale de la peau (2). des glandes placées sous la peau dans la région temporale , qu’on trouve dans plusieurs mammi- fêtes {3J TS 3°. L'humeur sécrérée par les glandes prépuriales. Ces glandes ne sont le plus souvent que de-simples follicules contenus dans l'épaisseur du prépuce et séparant une humeur sébacée (4). D'autres fois ce sont de véritables glandes conglomérées, ayant un canal excréreur qui s'ouvre dans le prépuce sur les côtés du gland de la verge ou du clitoris (5). (1) Il paroïît qu'il est assez généralement en rapport inverse avec la durée de la gestation; ainsi dans les mammifères marsupiaux ( dont la plupart des femelles ont sous le ventre un repli de la peau en forme de poche pour recevoir les petits), où la gestation est extrêmement courte , l’allaitement est fort long ; et au contraire dans les ruminans , etc. | (2) Les cerfs et quelques antilopes seulement ont des larmiers. - (3) Les élephans. (4) L'homme , les singes , les ruminans , les soli- pedes , etc. sa mère, qui constitue l'allaitement, Cet allaite- (s) Les rongeurs , et S y les rats propre- ment dits , les campagnols , les hamsters , etc. / D 2 2°. L’humeur visqueuse et féride excrétée par berne ne Ang og et Et à P Tr Free ne 28 lume énorme (1). 4°. L'hümeur sécrérée par les glandes inguinales dans quelques mammifères. Elle est jaunätre et très-puante , et provient de glandes analogues aux glandes préputiales , qui versent par un orifice uni- que dans'une petite aréole dénuće de poil, qui se voit de chaque côté du prépuce de la vergé du måle ou du clitoris de la femelle (2). 5°. L’humeur sécrérée par les glandes anales est huileuse , épaisse, de couleur jaunâtre , souvent fétide , quelquefois musquée. Elle êst rassemblée dans des vésicules globuleuses ou pyriformes , des parois desquelles elle suinte. -(1)° Les castors. On donne le nom de castoreum à la matière que ces glandes sécrètent, et qui se réunit dans deux poches assez spacieuses. “ ` (2) Ces glandes ne s’observent que dans les rongeurs du genre lièvre proprement dit. Les pikas , tout voisins qu'ils sont des /èvres , en manquent tout-à-fait. La substance très-odorante connue sous le nom de musc , provient de glandes fort semblables à celles du castor , et qu’on observe sur un mammifère ruminant. On ne trouve cette poche remplie de musc que dans l'animal adulte : elle est vide dans les jeunes et manque dans les femelles. Plusieurs espèces d'antilopes offrent dans les mêmes régions des replis de la peau assez profonds , de véri- tables poches. dans le fond desquelles on n’observe aucune liqueur particulière , et l’on remarque aussi dans les mêmes animaux autant de petites poches également formées par un repli de la peau , qu'il y a de mamelons, placées à côté d'eux. Ces petites cavités renferment une matière onctueuse et odorante, “qu'elle suffira pour MAMMALOGIE. Dans quelques animaux, elles acquièrent un vo- Tantôt ces vésicules sont fort grandes (+) ; tantôt elles sont très-petités (2). 6°. L’humeur sécrérée par des glandes dorsales ne s'observe que dans deux espèces seulement (3), L'organe qui la distille est une masse très-considé. rable , située immédiatement sous la peau du dos, composée de lobes et de lobules dont les canaux excréteurs se réunissent à un orifice commun , étroit et arrondi , qui répond au milieu de la face supé- rieure de cette poche, | 7°. L'humeur sécrétée par deux glandes placées, une de chaque côté, sur les flancs de quelques mam- mifères , et qui s'écoule à travers la peau, sur un Z 2 S LE espace dépourvu de poils fins et protégé par un entourage de poils roides dirigés les uns vers les autres, et S’entre-croisant par leut pointe (4) à Il est encore plusieurs autres sécrétions particu- ières dont nous ferons mention en traitant des animaux chez lesquels elles ont lieu. [ci se termine lex parties importantes composent les anima position rapide de toutes les > Internes ou externes, qui ux mammifères, Nous pensons faire connoître la valeur des termes que nous allons employer dans la descrip- tion des espèces , et cette idée nous a déterminés À KZ ` zd ne pas l’érendre autant que nous aurions pu le faire. (1) Dans la civerte, les mangoustes , les Ayères. (2) Dans la plupart des carnassiers > dans le parois et les moufetres principalement. (3) Les pécaris. = (4) Les musaignes , dans le temps des amours. prie s TABLE MÉTHODIQUE DES MAMMIFÈRES. CARACTÈRES DES ORDRES. marche , et les antérieures terminées par des mains ; doigts onguiculés ; trois sortes de dents ; corps disposé pour la station verticale ; deux mamelles pectorales. MAMMIFÈRES BIMANES. Quatre extrémités, dont les postériéures propres à la 1° ORDRE. MAMMIFÈRES QUADRUMANES. Quatre extrémités terminées par des mains ; doigts onguiculés ; les trois sortes de dents (1) ; deux mamelles pectorales (2). Nota. Cet ordre comprend deux familles : 1%. les singes ; 2°. les makis. MAMMIFÈRES, CARNASSIERS. Quatre extrémités, dont les antérieures ne sont - jamais terminées par des mains; doigts onguiculés ; les crois sortes de dents (3); mamelles en nombre variable. : Nota. Cet ordre renferme quatre familles; savoir : 1°. les chéiroptères ; 2°. les insectivores ; 3°. les carnivores ; 4°. les marsupiaux. MAMMIFÈRES RONGEURS. Quatre extrémités jamais conformées en mains ; doigts onguiculés ; deux sortes de dents seulement, des incisives et des molaires ; nombre des mamelles variable. HE Les Nota. Cet 6rdre est divisé en deux sections : 1°. les rongeurs claviculés ; 2°, les rongeurs non claviculés. | 2° ORDRE. i ORDRE. 4° ORDRE, onguiculés ; une sorte de dents manquant toujours {les incisives); quelquefois point de canines , ou même point de dents du tour ; mamelles en nombre variable. Nota. Cet ordre est partagé en deux tribus : 1°, les rardigrages ; et 2°, les édentés proprement dits. 3 RES ; MAMMIFÈRES PACHYDERMES. Quatre extrémités dont les doigts sont ongulés et en nombre variable ; organes de la digestion non disposés pour la rumination. Nota. Cet ordre est divisé en trois familles : 1°, les pachydermes proboscidiens ș 2°. les pachydermes proprement dits, et 3°. les solipèdes. 6° ORDRE. MAMMIFÈRES RUMINANS. Quatre extrémités dont les doigts, toujours au nombre de deux , sont ongulés ; deux sostes ( incisives et molaires } ou trois sortes de dents ; jamais d'incisives supérieures ; organes de la digestion disposés pour la rumina- tion; mamelles au nombre de deux ou de quatre. À Nota. Cet ordre est divisé en groupes , d’après la considération de l'absence ou de da présence des cornes , dans le sexe mâle au moins, er dans.le dernier cas, d'après la nature de ces productions. 7 ORDRE. MAMMIFÈRES CETACÉS. Les deux extrémités antérieures seulement existant et ex je Onone, J forme de nageoires denes en nombre variable, gaelquefois remplacées pat des Eo lames de corne ; corps pisciforme , destiné pour la natation; deux mamelles. „Dora. Cer ordre est divisé en deux familles : 1°. les céracés herbivores , et 2°. les céracés proprement dits. {r Une seule espèce ren a que le deux sortes ; l’aye-aye. (2) Une seule espèce en a quatre : le Zoris | (3) Les phascolomes et ies kanguroos seuls. n’en ont que de deux sortes. E | re | MAMMIFÈRES ÉDENTÉS. Quatre extrémités jamais conformées en mains; doigts di fs 2 wi, PAT X pes à j ne anapun mresta a - Á EE TS a e ir aus D a à ME = deg DS azy PONEO CARACTÈRES DES FAMILLES , DES TRIBUS ET DES GENRES. $. I“. MAMMIFÈRES ONGUICULÉ S. Dernière phalange des doigts armée d'un ongle qui n'en couyre qu une partie seulement. i 1° Ordre, BIMANES. HOMME , homo. — Nora. Les caractères du genre homme sont ceux de l'ordre des pe GENRE. ! Bimanes, ( Voyez plus haut, ) 2° Ordre. QUADRUMANES. 1° FAMILLE. Les SINGES. Animaux anthropomorphes, ayant quatre dents incisives à chaque mâchoire. 1 TRIBU, Les SINGES CATARRHINS (ou singes de l'ancien Continent ). Cinq molaires de chaque côté des deux mâchoires; narines rapprochées l’une de l'autre. PONR {f TROGLODYTE , troglodytes. Angle facial de $0°; des crêtes surcilières ; point d'aba- > joues ; point de queue; bras courts atteignant le bas des cuisses ; point de callosités. ORANG , pithecus. Angle facial de 65°; point d’abajoues ; point de queue; extré- a ; mités antérieures très-longues. 3° GENRE. ES à end De i ota. Ne genre est partagé en deux sous-genres : les-orangs proprement dits, et les gibbons. RES PONGO , pongo. Angle facial de 30°; point desqueue ; bras excessivement longs; canines très-fortes; crêtes surcilières, sagittale et occipitale, fortement pro- noncées. | CoLOBE , colobus. Angle facial de 40 à 45° ?; museau court ; mains antérieures dé- 5° GENRE. : pourvues de pouce ; queue très-longue et mince; des abajoues ; des callosirés aux 4° GENRE. crement prolongé ; les quatre mains pourvues de pouce ; une longue queue ; des abajoues ; le plus souvent dés callosités. a Nota. Ce genre se divise en quatre sous-genres , savoir : 1°. les lasiopyges ; 2°, les rasiques ; 3°. les guenons proprement dites ; 4°. les cercocèbes, ne te fesses ? 6° GENRE. | GUENON , cercopithecus. Angle facial de 40 à 45°; tête arrondie; museau médio- . MACAQUE , macacus, Angle facial de 40 à 45° ; des crêtes surcilières et occipi- tales très-prononcées ; queue assez courte et remplacée dans une espèce par un simple tubercule ; des abajoues ; des callosités ; oreilles anguleuses. Nota, Ce genre se divise en deux sous-genres : 1°, celui de macaques proprement dits, et 2°. celui des magots. 7° GENRE. | | CYNOCEPHALE, cynocephalus. Angle facial de 30 à 3 s° ; des crêtes surcilières et occipitale très-prononcées ; museau alongé et comme tronqué au bout , où sont les narines ; canines fortes ; des abajoues ; des callosités; queue plus ou moins longue, Nota. Ce genre se partage en deux sous-genres : 1°. les babouins proprement dis, et 2°, les mandrills. 8° GENRE, / 2° TRIBU. Les SINGES PLATYRHININS (ou singes du nouveau Continent). Six molaires de chaque côté des deux mâchoires; narines écartées l’une de l'autre, ATÈLE , ateles. Angle facial de 60°; tête ronde ; membres très-grêles ; mains 9° GENRE. ` antérieures dépourvues de pouce; queue extrêmement longue, très-prenante , ayang une partie de son extrémité nue en dessous, S Sn | i MAMMALOGIE. = 31 . RE ES 10° GENRE, portionnées au corps ; mains antérieures pourvues d'un pouce ; queue fortement . J4 -< pr 7 prenante et ayant uue parue de son Cxtremite nug en dessous. g ~ F z 0 À A PERA T o S 3 > 11° GENRE. os hyoïde très-renflé, faisant saillie au dehors; mains antérieures pourvues de pouce; queue fort longue, très-prenante, nue en dessous, à son extrémité. SAPAJOU , callithrix. Angle facial de 60° ; tête ronde; museau court ; os hyoïde non | 12° GENRE. saillant au dehors ; queue prenante, mais non dépourvue de poils à son extrémité | et en dessous. | i SAGOUIN , saguinus. Angle facial de 60° ; tête ronde ; museau court ; os hyoïde non 13° GENRE. -saillant ; cloison des narines moins large que la rangée des dents incisives supé- | R ; i; = < \ 3 rieures ; queue non prenante et couverte de poils courts ; oreilles rrès-grandes. £ . A =. à en | ” ill rè 1 GENEE ÂOTE , aotus. Angle facial ? ; tête ronde et fort large ; museau court; oreilles très- 1 ace petites ; yeux très-gros ; queue longue , recouverte de poils courts. SAKI , pithecia. Angle facial de 60° ; tête ronde ; museau court ; cloison du nez plus 15° GENRE. 4 large que la rangée des dents incisives supérieures ; oreilles médiocres, de forme f ALOUATE, mycetes, Angle facial de 30° environ ; tête py ramidale ; visage oblique ; N | ‘ arrondie ; queue non prenante et couverte de longs poils. minent ; queue très-longue , lâche et couverte de poils courts ; pouces des mains x £ . ` . , , . opposable 3 ‘és-iONgs, comprimés , arqués et TE GENRE antérieures non opposables aux doigts; ongles très longs, cor pri ; arg pointus, - OUISTITI , iacchus. Angle facial de 50° ; tête ronde ; museau court ; occiput proć- Nota. Ce genre se divise en deux sous-genres : 1°, les ouistizis proprement dits , et 2°, les tamarins, | ER f , ra * 2° FAMILLE. Les LÉMURIENS. Ahimaux quadrumanes dont les formes se rapprochent plus ou moins de celles des mammifères carnassiers, ayant des in- cisives variables par leur nombre , leurs formes et leur situation-aux deux mâchoires ; narines situées à l’extrémité du museau. INDRI, indris. Quatre incisives à chaque mâchoire , les inférieures proclives; ciaq . A A ~ . le € molaires de chaque côté en haut eten bas; tête longue er triangulaire ; queue tantôt très-courte , tantôt très-longue ; poil laineux. 17° GENRE. € x 4 . « z . . 7 . . . s 18" GENRE. < , canines supérieures croisant les inférieures en avant; six molaires ; museau effilé ; | queue très-longue ; poil laineux. | Loris, loris, Quatre incisives supérieures ; six inférieures proclives; tête ronde ; museau relevé ; yeux très-grands ; membres très-grêles ; point de queue ; quatre mamelles provenant de deux glandes mammaires seulement. 19° GENRE. ` à - de FR. Ê | FE Se NYCTICÈEE, nycricebus. Deux ou quatre Incisives supérieures ; SIX inférieures ; tête ronde ; museau court ; yeux très-grands ; oreilles courtes et velues ; Une queue 20° GENRE. s plus ou moins longue; extrémités proportionnées. GALAGO, galago. Deux ou quatre incisives supérieures ; six inféri tête ronde ; museau court 5 yeux très-grands et rapprochés l’un de très-grandes ; eures proclives ; 5. i l'autre ; oreilles pattes postérieures longués ; queue très longue, GE ee + PRES Te; ma e Mn; deux ie infia, she ue ET As s i i por 2 un de l’autre ; membres bam, 85s, ots fois plas longs que le métatarse ; queue +4 | 22° GENRE. MAKI, lemur. Quatre incisives supérieures ; six inférieures proclives ; les deux LAGOTRICHE , lagochrix. Angle facial de $0° environ; tête ronde ; extrémités pro- MAMMALOGIE. AYE-AYE ; cheiromys. Deux fortés incisives à chaque mâchoire ; opposées les unes aux autres comme celles des rongeurs ; point de canines ; cinq doigts à 23° GENRE. chaque extrémité ; le doigt du milieu des pattes intérieures très-alongé , très- grêle ; les pattes postérieures formées en main avec un pouce opposable aux doigts; queue crès-longue ; deux mamelles ventrales, 3* Ordre. CARNASSIERS. 1 FAMILLE. Les CHÉIROPTÈRES. Un repli de la peau des flancs étendu ; de chaque côté, entre le membre antérieur et le membre postérieur, et entre les doigts des pattes de devant, > kd & : Fe a 1° TRIBU, GALÉOPITHEQUES. Doigts des pattes antérieures médiocrement développés, robustes, "tous munis d'ongles comprimés et crochus. Fe | GALÉOPITHÈQUE , galeopithecus. Deux incisives supérieures écartées , dentelées ; ~ -six inférieures , dont les quatre intermédiaires ectinées ; molaires mousses avec 24° GENRE. à crea P ru une dentelure ; queue enveloppée dans une membrane interfémorale, velue, ainsi que les membranes latérales. 2° TRIBU. CHAUVES-sourIs, Doigts des mains excessivement alongés et com- pris dans une expansion de la membrane des flancs qui est nue; pouce séparé, mais non opposable. | 17° Division. Méchelières à couronne plate, “ MROUSSETTE, pteropus. Quatre incisives à chaque mâchoire ; un petit ongle au doigt index de l'aile; tête conique; oreilles courtes ; point de crêtes ni de feuilles nasales ; queue rudimentaire ou nulle ; membrane interfémorale rudimen- taire. > 15° GENRE. eN AET doigt index dans une seule espèce ; tête conique ; oreilles courtes ; point de crêtes es ni de feuilles nasales ; queue très-courte ; membrane interfémorale très-échancrée ; membrane des flancs naissant de la ligne moyenne du dos. r À . . s À CÉPHALOTE , cephalotes. Deux incisives À chaque mâchoire ; un petit ongle au 2° Division. Mächelières à couronne garnie de pointes Aigues, a MOLOSSE , molossus. Deux incisives à chaque mâchoire ; tête courte; museau renflé ; oreilles grandes et réunies, ou couchées sur la face ; oreillon extérieur ; point de crêtes ou de feuilles nasales; membrane interfémorale étroite et ter- minée carrément ; queue longue , enveloppée à sa base , er le plus souvent libre à l'extrémité, NYCTINOME, nyctinomus. Deux incisives sp quatre inférieures; nez camus, confondu avec les lèvres ; celles-ci profondément fendues et ridées ; oreilles grandes, réunies er couchées sur la face ; oreillon extérieur ; membrane interfé- morale moyenne et saillante ; queue longue , à demi enveloppée à sa base. 28° GENRE. | STÉNODERME , stenoderma. Quatre incisives supérieures et inférieures ; nez simple ; 29° GENRE, < oreilles petites, latérales et isolées ; oreillon intérieur ; membrane interfémorale | | rudimenraire , bordant les jambes ; queue nulle, z ; i ; 30° GENRE, | A ge mn: TRES MONS e in >. 30° GENRE. 33° GENRE. À 34° GENRE, 35° GENRE. 36° GENRE. 37° GENRE. 33° GENRE. 29° GENRE. | e | | | RHINOPOME, rhinopoma. MYOPTÈRE, myopteris. Deux incisives à chaque mâchoire ; chanfrein méplat y MAMMALOGIE. 8% NOCTILION ; noctilio. Quatre incisives supérieures ; deux incisives inférieures ; canines très-fortes ; museau court et renflé , fendu et garni de tubercules charnus . . £ f \ Pt: s "i ou de verrues; nez sans crêtes ni sillon , confondu avec les lèvres ; oreilles petites . 4 . A ` et latérales ; membrane interfémorale très-grande ; queue enveloppée à sa base. PHYLLOSTOME , phyllostoma. Quatre incisives en haut et en bas; canines très-fortes; . 3 p; \ e nez supportant deux crêtes nasales , l’une en feuille et l’autre en fer à cheval ; oreilles grandes et nues, non réunies ; oreillon Interne , denté ; langue hérissée de papilles ; queue variable dans sa longueur , quelquefois nulle. GLOSSOPHAGE , glossophaga. Quatre incisives à chaque mâchoire ; canines médio- | | | crement fortes; langue très-longue, très-forte , extensible, terminée par une sorte de suçoir ; nez supportant une petice crête en forme de fer de lance ; queue plus ou moins longue ou nulle; membrane interfémorale très-petite ou presque nulle. MÉGADERME, megaderma. Point d’incisives supérieures ; quatre incisives inférieures ; oreilles très-grandes. et réunies sur le devant de la tête; oreillon intérieur très- développé ; trois crêtes nasales, une verticale et supérieure, une horizontale ou ‘ moyenne, et une en fer à cheval ou inférieure; point de queue; membrane interfémorale coupée carrément. RHINOLOPHE , rhinolophus. Deux incisives supérieures très- petites er écartées ; quatre incisives inférieures bilobées ; nez au fond d’une cavité bordée d’une large crête en forme de fer à cheval, et surmonté par une feuille ; oreilles moyennes , latérales , sans oreïllon ; queue longue; membrane interfémorale grande , l’enve- Joppant en entier. | ` . d a ad a . . . . . NYCTERE , nycteris. Quatre incisives supérieures , six inférieures ; un sillon longi- tudinal très-profond sur le chanfrein ; narines recouvertes par un opercule cartilagi- neux, mobile; oreilles grandes , antérieures et réunies par leur base ; oreillon extérieur ; membrane interfémorale très-grande , comprenant la queue , dont la dernière vertèbre est rerminée par un cartilage bifurqué. . e s - . pe Deux incisives supérieures , quatre inférieures ; conique, coupé carrément au bout et surmon étroites, transversales et operculées ; oreilles gran queue longue, enveloppée à sa base par la coupée carrément. nez long, té d'une petite feuille; narines des et réunies; oreillon extérieur ; membrane interfémorale , qui est / TAPHIEN , caphozoës. Point d'incisives supérieures, quatre inférieures : une fossette longitudinale sur le chanfrein ; narines non operculées ; épaisse ; oreilles moyennes écartées ; oreillon intérieur ; queu en dessus de la membrane interfémorale bord extérieur est à angle rentrant. lèvre supérieure très- e libre vers sa pointe, , Qui est grande, saillante , mais dont le „Sans latérales; oreillon feuilles, sans membranes ou sillons ; oreilles larges , isolées, gue, à demi enveloppée par la membrane inrerfémorale ; intérieur ; queue lon qui êst moyenne. ESPERTILION , vespertilio. Quatre incisives supérieures , six inférieure sans crêtes ni feuilles membraneuses , sans fossettes oreilles plus ou moins grandes , oreillon interne ; S ; museau > sans f ni opercules aux narines ; tantot séparées , tantôt réunies par leur base; ; queue longue, entièrement enveloppée dans la memb rane inter- fémorale, Nota. Ce genre se subdivise en deux Sous-genres : 1°, les vespertilions propre- ment dits , et 2°, les oreillards. | E i $ = à x -MAMMA ALOGIE. ÅTALAPHE , atalapha. Point d'incisives aux deux mächoires; nez simple , non of GENRE. « muni de crêtes ou de membranes ; queue longue, dépassant la membrane in- 3 + rerfémorale, ou y érant entièrement comprise ; oreilles médiocrement écartées Pune de l'autre ; un oreillon. | | í 2° FAMILLE. Les INSECTIVORES. Pieds courts, non propres au vol; plante de ceux de derrière entièrement appuyée sur le sol; mâchelières hérissées de pointes. re Rs Sa f £ . gs . + wi * 5 E “er 1° Division. Deux longues incisives en avant, suivies d’autrès incisives et de petites canines plus courtes que les mâchelières. 2 HÉRISSON , erinaceus. Incisives mitoyennés supérieures , écartées et cylindriques ; Corps couvert de piquans au lieu de poils, pouvant se rouler parfaitement en boule; museau pointu; oreilles plus ou moins apparentes ; queue crès-courte ; cinq doigts armés d'ongles robustes à tous les pieds. | MUSARAIGNE, sorex. Incisives supérieures mitoyennes , crochues er dentées à la base ; corps couvert de poils ; museau très-effilé; oreilles courtes, arrondies ; cinq doigts avec des ongles médiocrement forts à chaque pied; queue plus ou moins longue , souvent de forme anguleuse, 41° GENRE. ; DESMAN, mygale, Grandes incisives inférieures , ayant entr’elles deux très-petites dents; corps couvert de poils ; museau terminé en une petire trompe très-mobile; oreilles très-courtes ; cinq doigts onguiculés à chaque pied, réunis par une membrane ; queue longue, écailleuse, comprimée latéralement, dents; corps couvert de poils ; museau très-pointu et carrilagineux ; point d'oreilles externes; pattes à cinq doigts, les antérieures très-courtes, très-larges, armées d'ongles robustes et propres à fouiller la terre ; les postérieures très-foibles ; queue courte. ; T 44° GENRE. - CHRYSOCHLORE , chrysochioris. Grandes incisives inférieures, ayant entr'elles deux très-petites dents; corps trapu, couvert de poils ; museau court, large er relevé; point d'oreille externe ; pieds de devant courts , robustes , propres à fouir, n'ayant que trois ongles seulement ; les postérieurs grêles , à cinq doigts ; point de queue. 45° GENRE. ; SCALOPE , scalops. Grandes incisives inférieures , ayant entr'elles deux très-petires 2° Division, Deux grandes incisives supérieures en avant, suivies de deux autres de chaque côté, dont la postérieure a la forme d’une canine ; canines proprement dites , petites et non distinctes des fausses molaires ; quatre incisives inférieures, proclives s en forme de cüillers. CONDYLURE, condylura. Corps trapu , couvert de poils; museau trèc-prolongé, garni de crêtes membraneuses, disposées en étoile autour de l'ouverture des narines ; point 46° GENRE. d'oreilles externes; yeux extrêmement petits; pieds antérieurs courts, larges, à | cinq doigts munis d'ongles robustes et propres à fouiller la terre ; pieds postérieurs grêles , à cinq doigts; queue de longueur médiocre, 3° Division. Quatre grandes canines écartées , entre lesquelles sont de petites ‘Encisives, | |; TAUPE , talpa. Six incisives supérieures, huit inférieures ; corps trapu , couvert de | poils; tête alangée, pointue; museau cartilagineux renforcé par un os du boutoir ; 47° GENRE. yeux très-perirs ; oreilles externes nulles; pattes antérieures courtes et larges, à + j doigts réunis au nombre de cinq, et armés d'ongles tranchans propres à fouir ; pieds de derrière foibles et à cinq doigts; queue assez courte. à | a © MAMMALOGIE. - 35 FENREC, centenes, Six incisives supérieures er «six inférieures , égales entr'elles ; A GENE canines. très-fortes ; corps couvert de piquans au lieu de poils, et ne pouvant se | l rouler en boule aussi exactement que celui des hérissons ; pieds à cinq doigts | Le séparés et armés d'ongles crochus ; point de queue. | © 3° FAMILLE. Les CARNIVORES. Six incisives à chaque mâchoire ; molaires le | __ plus souvent tranchantes, quelquefois tuberculeuses, jamais hérissées de tubercules aigus ; canines très- fortes. 1% TRIBU. PLANTIGRADES, Appuyant'en entier la plante du pied de derrière sur le sol. | A OURS , ursus, Incisives de la mâchoire inférieure sur une même ligne ; sept molaires de chaque côté, dont les trois postérieures très-fortes , à couronne carrée et à tubercules mousses ; pieds pentadactyles , armés d'ongles très-forts ; queue courte ; point de follicules odorantes à lanus. : 49° GENRE. RATON , procyon. Incisives inférieures placées sur une même ligne ; six molaires de chaque côté, dont les trois dernières à couronne chargée de tubercules mousses ; pieds pentadactyles pourvus ‘d'ongles acérés ; queue très-longue , poilue et non prenante ; point de follicules anales. | : 50° GENRE. COATI , nasua. Incisives de la mâchoire inférieure sur la même ligne ; six molaires de chaque côté , dont les trois postérieures à tuberclues mousses sur la couronne; | é pieds pentadactyles, pourvus d'ongles acérés ; queue très-longue, poilue, non - prenante ; nez excessivement prolongé et très-mobile ; point de follicules anales. 51° GENRE. p= chaque côté des mâchoires , dont les trois postérieures à tubetcules mousses sur la couronne ; cinq doigts armés d'ongles crochus à chaque pied; queue longue et prenante, non dépourvue de poils à l'extrémité; museau court ; tête arrondie ; point de follicules anales. 52° GENRE. ‘BLAIREAU , taxus. Seconde incisive dé chaque côté de la mâchoire inférieure plus rentrée que les autres ; cinq molaires de chaque côré des mâchoires , l'avant-der- nière tranchante , la dernière tuberculeuse ; corps bas sur jambes ; pieds à cinq doigts ; ongles robustes ; queue courte , velue ; une poche remplie d’une humeur grasse , infecte , près de l'anus. 53° GENRE. GLOUTON , gulo. Seconde incisive inférieure de chaque côté, plus rentrée que les autres ; cinq molaires, dont la dernière petite et tubercaleuse de chaque côté de la mâchoire supérieure ; six molaires à droite et à gauche de l’inférieure , dont la dernière tuberculeuse ; pieds pentadactyles ; deux replis de la peau , mais point de poche près de lanus ; corps plus ou moins effilé, plus ou moins élevé sur jambes ; queue médiocre ou courte. : 54° GENRE. | KiNKAJOU, potos. Incisives inférieures sur une même rangée ; cing molaires de. 2° TRIBU. DIGITIGRADES. Marchant sur le bout des doigts. R Division. Une seule dent tuberculeuse en arrière de la dent Carnassière de la . mächoire supérieure ; corps très-alongé; pièds courts. MARTE, mustela. Corps très-alongé ; doigts des pieds séparés et armés d'ongles acérés ; queue médiocre , non touffue. | Nota. Ce genre se subdivise en trois Sous-genres : 1° des zorilles , et 3°, celui des martes proprement dires. 55° GENRE. CIE Ar . celui des putois , 2°. celui E 2 6 | MAMMALOGIE. MOUFETTE , mephitis. Corps alongé , arqué; doigts des pieds séparés et armés d'ongles forts, les antérieurs étant propres à fouir; queue longue et très-rouffue , 56° GENRE. ; SE ou tout-à-fait nulle. _ { LOUTRE, lutra. Corps très - long ; jambes courtes ; pieds à cinq doigts palmés ; 57° GENRE. queue longue , très-robuste , aplatie horizontalement , couverte de poils courts : men tête comprimée ; yeux grands; oreilles très-courtes ; moustaches très-fortes. 2° Division. Deux tuberculeuses plates derrière la: carnassière supérieure , qui elle- méme a un talon assez fort. i CHIEN, canis. Pieds de devant À cinq doigts; pieds de derrière à quatre ; ongles non rétractiles ; langue douce ; point de poche anale ; deux dents tuberculeuses derrière chaque molaire carnassière. | Nota. Ce genre offre deux divisions : 1°. celle des chiens et des loups , et 2°, celle des renards. -3 ` 58° GENRE. langue hérissée de papilles aiguës et rudes ; une poche plus ou moins profonde, = , x 3 d SR située entre lanus er les organes de la génération , et renfermant une matière très-odorante en plus ou moins grande quantité. Nota. Ce genre est divisé en deux sous-genres : 1°, celui des civettes propre- ment dites, et 2°, Celui des genettes, | 59° GENRE, MANGOUSTE, ichneumon. Pieds courts, à cinq doigts à demi palmés , munis d'ongles - un peu rétractiles ; langue garnie de papilles cornées ; oreilles petites; une poche volumineuse , simple , ne renfermant pas de matière odorante, et au fond de laquelle lanus est percé; corps très-alongé ; queue longue , forte à sa base, 60° GENRE. SURICATE , suricata. Pieds assez longs , à quatre doigts armés d'ongles robustes non rétractiles er propres à fouir ; langue garnie de papilles cornées ; oreilles petites ; poches donnant dans lanus même ; corps alongé ; queue longue et grêle, 61° GENRE. 3° Division. Point de petites dents du tout derrière la grosse molaire en bas.. à Ra ? HYENE , Ayana, Jambes élevées, les antérieures surtout , en apparence; tous les pieds à quatre doigts ; langue rude; yeux très-saillans ; oreilles grandes; mâ- chelières très-grosses et coniques ; une poche profonde et glanduleuse sous Panus. 62° GENRE. CHAT, felis, Cinq doigts aux pieds de devant , quatre à ceux de derrière , armés d'ongles récracriles, surtout les antérieurs ; tête courte ; mâchoires courtes ; quatre . molaires supérieures de chaque côté, dont la dernière tubercul trois inférieures; langue hérissée de papilles cornées follicules anales. | erculeuse et très-petite ; ÿ oreilles pointues; point de FENNEC , fennecus. Quatre doigts armés d'ongles acérés, mais non réctractiles À chaque pied ; museau aigu ; oreilles extrêmement grandes ; queue médiocre ; langue lisse ? ; follicule anale nulle? ; système dentaire inconnu, | CIVETTE, viverra, Tous les pieds à cinq doigts munis d’éngles à demi rétractiles ; 3° TRIBU, Les AMPHIBIES. Pieds courts, enveloppés par la peau, _ cou en forme de nageoires ; les postérieurs dans la direction du Corps. . PHOQUE , phoca, Quatre ou six incisives en haut, quatre en bas : des canines fortes ; vingt, vingt-deux ou vingt- quatre molaires toutes tranchantes ou coniques, sans parties tuberculeuses ; cinq doigts à tous les pieds ; une queue très-courte ; yeux grands, à cornée transparente, plane ; langue lisse ; échancrée au bout ; mous- taches très-grandes, ziy Nota. Ce genre est partagé en deux sous-genres : 1°, celui des phoques propre- ment dits ; et 2°, celui des oruries. K MAMMALOGIE. MORSE , srichecus. Point d'incisives ni de canines inférieures ; denx énormes canines . 5 A . r“ ou défenses: recourbées en en-bas, et implantées dans la mâchoire supérieure ; . . - r 3 á LA x - 4 molaires cylindriques, courtes et tronquées obliquement. CN 66° GENRE. è 4° FAMILLE. Les MARSUPIAUX. Naissance des petits prématurée; souvent E = une poche formée par un repli de la peau de l'abdomen dans les femelles ; des os ee marsupiaux dans les deux sexes; pouce du pied de derrière tantôt nul, tanrôc fort . distinct , sans ongle, opposable aux autres doigts; scrotum et testicules des mâles 1 en avant de la verge, dont le gland est bifurqué, 1" Division. De longues canines et de petites incisives aux deux mâchoires ; poche abdominale des femelles manquant quelquefois. DiDELPHE, didelphis. Dix incisives en haut, huit en bas ; tête très- pointue ; gueule très-fendue ; oreilles assez grandes et nues ; pouce séparé aux pieds de derrière ; doigts non palmés; queue nue, écailleuse et prenante ; une poche abdominale ou un simple pli de la peau du ventre dans les femelles. 67° GENRE. CHIRONECTE,, chironectes, Dix incisives supérieures , huit inférieures; tête pointue ; oreilles nues, arrondies ; queue écailleuse , prenante ; une poche abdominale dans les femelles ; un pouce postérieur ; doigts palmés. . -68° GENRE. l 69° GENRE. conique , très-pointue ; gueule très-fendue ; oreilles médiocres, velues ; pouces de poche abdominale dans les femelles. PERAMÈLE , perameles. Dix incisives supérieures, six’ inférieures ; tête alongée , pointue ; oreilles médiocres , velues ; pouces postérieurs rudimentaires ; les deux premiers doigts petits et réunis par la peau, jusqu’à la racine des ongles ; train de derrière | plus fort que celui de devant ; une poche abdominale chez les femelles. | - GENRE. ~e ; ; | DASYURE , dasyurus. Huit incisives supérieures ; six incisives inférieures ; tête « í s 1° Division. Deux longues incisives inférieures, proclives , rranchantes par leur bord externe; six incisives supérieures ; canines supérieures longues , les inférieures très- courtes; pouces des pieds de derrière très-séparés et opposables aux autres doigts; les deux premiers de ces doigts plus courts que les autres , et réunis jusqu'aux ongles ; une dans les femelles. Er poche PHALANGER , phalangista. Tête assez courte ; oreilles petites , velues ; pelage lai- neux et court; point de membrane étendue entre les membres antérieurs et les membres postérieurs ; queue longue , prenante, quelquefois dépourvue de poils à son extrémité. 1 . : 71° GENRE. z À SE a : PÉTAURISTE , petaurus. Tête assez courte ; oreilles petites , velues ; peau des flancs étendue entre les membres antérieurs et postérieurs , et recouverte de poils ; queue non prenante , tantôt cylindrique , tantôt aplatie et garnie de poils distiques. # je $ 3 EC » o 4 r ; a ; Nota. Ge genre est partagé en deux sous genres : 1°, les Pétauristes proprement dits, et 2°. les acrobutes. = 72° GENRE. 3° Division, Même disposition des dents incisives i sion ; point de pouces postérieurs ni de canines inférieu les deux premiers doigts minale dans les femelles, que dans la deuxième diyi- ER COR res; pieds de derrière alongés ; petits et réunis jusqu’à la base de 7- des pieds de derrière rudimentaires; queue couverte de poils et non prenante; point s ongles ; une poche abdo- 38 SRE, Potoroo , potoroüs. Tère alongée ; oreilles grandes ; lèvre supérieure fendue ; - queue médiocre, _écailleuse, couverte de poils assez rares ; deux mamelles seu- 73° GENRE. lement dans la poche ventrale des femelles; pieds antérieurs à cinq doigts armés d'ongles longs et obtus, propres à fouir la terre; troisième doigt des pieds de derrière très-robuste et pourvu d'un ongl Sir Sa 4° Divison. Même disposition des dents incisives que dans les deux nrécédentes divisions ; point de canines ni à l’urie ni à l’autre måchoire. | | KANGUROO, Kangurus. Tête alongée ; oreilles très - grandes ; lèvre supérieure fendue; moustaches très-courtes et très-rares; membres postérieurs semblables à ceux des potoraos, mais beaucoup plus longs et plus robustes ; queue longue, trian- gulaire , três-musculense ; une poche abdominale dans les femelles, dans laquelle ¿sont situées les deux mamelles. $° Division, Deux longues incisives sans canines à la mâchoire inférieure; deux longues incisives au milieu de quelques petites sur les côtés ; à la supérieure. KOALA, phascolarctos. Corps trapu ; tête courte ; oreilles en corset, de médiocre | grandeur ; extrémités robustes, à peu près d'égale longueur ; cinq doigts à chaque 75° GENRE. <* pied; les antérieurs divisés en deux groupes, savoir; le pouce et l’index d’une part, er les trois autres doigts de l’autre ; pouce postérieur très-grand ; les deux doigts qui le suivent réunis comme dans les phalangers ; queue très-courte. | : | 6° Division, Deux incisives cylindriques , tronquées, et se correspondant ; à cha- que mâchoire ; point de canines (x). \ PHASCOLOME , phascolomys. Corps ramassé ; tête large ; une poche ventrale dans 76° GENRE les femelles; cinq doigts armés d'ongles crochüs aux pieds de devant, et quatre ' $ séparés avec un tubercule à la place du pouce sans ongle, aux pieds de derrière; point de queue. R | | -e 4° Ordre.. RONGEURS. a EEE E EE e o. E a aee ea CL a ï ., . . $ + 4 ʻ 1° Division. Rongeurs pourvus de clavicules compleres. CASTOR , castor. Molaires composées, à couronne plane , avec des replis émailleux, ` f 2 FA p A i A Es cames À Rem sinueux et compliqués ; cinq doigts à chaque pied , les antérieurs séparés , les 1 postérieurs palmés; queue large , épaisse, aplatie horizontalement, de forme ovale, nue et couverte d'écailles. ONDATRA , fiber. Molaires composées , à couronne plane , avec des lames émail- leuses , anguleuses ; cinq doigts à chaque pied, les antérieurs simples , les posté- < rieurs ayant leurs bords garnis d’une rangée de soies roides et serrées, qui rem- 78 GENRE. plissent les fonctions d’une membrane natatoire ; queue longue , ronde à la base, | À et ensuite comprimée latéralement , linéaire , écailleuse , et recouverte de peu de poils roides, | ; ` y . - à + Š \ x à 8 . ( CAMPAGNOL, arvicola. Molaires composées, à couronne plane , présentant des D n r . \ . : pra 79° GENRE. lames émailleuses , anguleuses ; oreilles assez grandes ; doigts antérieurs pourvus FLE SR d'ongles médiocres; queue ronde, velue, à peu près de la longueur du corps. (t) Les kanguroos , les koalas et les phascolomes sont les seuls animaux placés dans l’ordre des carnassiers, qui bi x w y h $ À . E , Pa manquent entièrement de canines. On les a réunis aux autres marsupiaux , parce que leur organisation générale est Ja même, MAMMALOGIE. A a 39 à . \ S z sg LEMMING , lemmus. Molaires composées, à couronne plane, présentant des lames émailleuses , anguleuses ; oreilles très- courtes; ongles des doigts des pieds de devant , propres à fouir la terre ; queue -très-courte et velue. : ÉCHIMYS, echimys. Molaires simples, à couronne, présentant des lames, transverses, réunies deux à deux par un bout , ou isolées ; quatre doigts onguiculés et un vestige de pouce aux pattes de’ devant ; queue très-longue, écailleuse ; peu couverte de soie; poils, surtout ceux des parties supérieures, en forme de piquans plats comme des lames d’épées. et creuses ; quatre doigts et ufi vestige de poace aux patres de devant; poil très- doux er très-hin; queue très-longue tantôt fort touffue et ronde , d’autres fois déprimée et à poils distiques, d’autres fois encore floconneuse à l'extrémité seulement. j HyproMys, kydromys. Molaires simples, à couronne creusée en cuiller dans son . milieu; queue longue., cylindrique et couverte de poils ras ; pieds postérieurs à cinq doigrs réunis par une membrane, tantôt très-érendue, tantôt plus ou moins échantrée ; quatre doigts et un vestige de pouce aux pattes de devant. Loir , myoxus. Môlaires simples ; offrant encore des lignes transverses , saillantes RAT, mus. Tis molaires simples de chaque côté, à couronne tuberculeuse ; quatre -= doigts et un vestige de pouce aux pattes antérieures ; cing doigts non palmés aux pieds de derrière ; queue plus ou moins longue , presque nue, et présentant des rangées cransversales très -nombreuses de perites écailles, de dessous lesquelles sortent les poils ; quelquefois floconneuse au bout ; point d'abajoues ; poils des parties supérieures quelquefois roides et plats. HAMSTER , cricetus. Trois molaires simples, à couronne garnie de tubercules e : ; s 85° GENRE. ) mousses; quatre doigts et un vestige de pouce aux pattes de devant; ongles robustes; ; queue courte et-velue; des abajoues (1). _ ( GERBOISE, dipus. Molaires simples ,-à couronne tuberculeuse, au nombre de A r, e à . . + 7 E- fa F trois à chaque côté des mâchoires; pommertes saillantes ; extrémités postérieures ExXtrémement alongées, avec les doigts en nombre variable > mais n'ayant pour tous, comme ceux des oiseaux, qu'un seul métatarsien; queue très - longue, c ) touffue au bout. à 86° GENRE. ~ > au nombre de ; S a trois à chaque côté des mâchoires ; museau pointu ; pommette extrémités postérieures très-longues, à cinq doigts , ayant chacun son métatarsien fi 87° GENRE. | propre ; queue longue et plus ou mpins touffue , sans flocons de poils plus longs + ; | GERBILLE , gerbillus. Molaires simples, à couronne tuberculeuse | \ >] + A f à l'extrémité. z RAT-TAUPE, aspalax. Molaires simples , à tubercules mousses , au nombre de trois gge GENRE. de chaque côté des deux mâchoires ; incisives inférieures en forme de coin comme les supérieures, et non subulées ; corps cylindrique; pieds courts , les antérieurs propres à fouir ; yeux excessivement perits er cachés sous la peau ;: point de queue, ZT (1) Plusieurs rongeurs de l'Amérique septentrionale ayant la bouche pourvue d’ibajoues et les extrémité différentes de celles des hamsters, ont été décrits par M. Rafinesque-Smaltz, qui en a fait des genres es Tant que l’on ne Connoîtra pas le système dentaire de ces animaux ; il Sera impossible de les re à Eden leur convient. C est Pourquot nous ne les admettons pas éncore dans le prodrome des genres Le An place qui en ferons mention néanmoins en traitant des espèces; mais nous les distinsuerons ee nee OH T Nous leur donnant des Te bis ou ter, etc. Les principaux de ces genres sont ceux due Re anp K mys , diplostoma ; etc: C’est ainsi qu place g lg e a a NDA se FRE | Ses k | ; que nous plic rons notre genre hétéromys , -qui se trouve absolument dans là s non saillantes; \ \ 4e - MAMMALOGIE. BATHYERGUE, bathyergus. Quatre molaires à couronne pourvue de tubercules mousses de chaque côté dès mâchoires; incisives inférieures en coin comme les supérieures ; queue courte ; pieds antérieurs armés d'ongles robustes, propres à fouiller la rerre ; yeux extrèmement petits, mais découverts. ' E9 GENRE. PEDÈTE , pedetes. Molaires simples , à deux lames , tant en haut qu’en bas ; inci- sives inférieures en forme de coiñ , comme les supérieures ; museau épais ; oreilles longues ; extrémités antérieures à cinq doigts armés d’ongles fort longs ; extrémités postérieures très-longues , à quatre doigts; queue longue et très- touffue. # go" GENRE. MARMOTTE » arctomys. Cinq molaires simples, à couronne tuberculeuse et de chaque TRE côté de la mâchoire supériette , et quatre aussi de chaque côté à l’inférieure 5 ES incisives inférieures subulées comme celles de la plupart des rongeurs ;, corps trapu ; jambes et queue courtes ; point d’abajoues ; ongles robustes. ECUREUIL , sciurus. Molaires simples, à couronne tuberculeuse , cinq en haut et quatre en bas de chaque côté des mâchoires ; incisives inférieures très-compri- mées ; doigts très-longs et divisés, atmés d'ongles acérés , quatre aux pattes antérieures et cinq aux postérieures ; les dernières pattes dirigées l’une vers l'autre er disposées pour grimper facilement; pouce antérieur très-court ; queue longue et touffue , à poils souvent distiques ; quelquefois des abajoues. Nota. Ce genre est partagé en deux sous-genres : 1°. les écureuils proprement dits, et 2°. les ramias. : POLATOUCHE , preromys. Molaires à couronne tuberculeuse , cinq'en haut et quatre en bas, de chaque côté ; quatre doigts antérieurement er un pouce court ; cinq doigts postérieurement ; peau des flancs étendue entre les pattes de devant et celles de derrière ; queue longue et touffue , avec les poils quelquefois distiques. 2° Division. Rongeurs à clavicules nulles ou incomplètes. PORC-ÉPIC , hystrix. Quatre molaires supérieures et inférieures de chaque côté ; marquées à la couronne de quatre ou cinq empreintes enfoncées ; quatre doigts devant, cinq derrière, armés de gros ongles ; corps couvert de piquans roides et 94° GENKE, 4 aigus, quelquefois entre-mêlés de poils ; queue plus ou moins longue, quelquefois į - prenante; langue hérissée d’écailles épineuses. Nota. Ce genre est divisé en deux sous genres : 1°. les porcs-épics proprement dits , et 2°. les coëndous. LIÈVRE , lepus. Incisives supérieures accompagnées de deux autres petites incisives plus courtes qu’elles, er placées immédiatement derrière elles; cing molaires com- posées partout , formées chacune de deux lames verticales soudées ensemble avec une sixième petite dent simple de chaque côté de la mâchoire supérieure ; cinq doigts aux pattes de devant, quatre aux pattes de derrière, qui sont très-longues ; oreilles très-longues ; une queue courte. , | 9 À GENRE. peu différentes de longueur entrelles , les antérieures terminées par cinq doigts ,.et les postérieures par quatre ; oreilles assez courtes et de forme arrondie; point de queue ; clavicules presque parfaites. 56° GENRE. CABIAI, hydrocharus. Quatre molaires composées de chaque côté, en haut et en bas, les postérieures étant les plus longues, et formées de lames nombreuses, simples et parallèles, les antérieures offrant des lames fourchues ; quatre doigts devant , trois derrière , armés d'ongles larges et réunis par des membianes ; point 97° GENRE. ; PIKA , lagomys. Dents absolument conformées comme celles des Zièvres ; jambes | de queue ; mamelles nombreuses, 93° GENRE, MAMMALOGIE. | 4 COBAYE , cavia. Quatre molaires composées partout, n'ayant chacune qu'une lame 93° GENRE simple et une fourchue ; point de queue ; quatre due séparés aux pattes de ; devant, trois à celles de derrière; ongles courts, robustes, en forme de petits sabots ; deux mamelles ventrales, : $ z 1 5°, À = | AGOUTI, dasyprocta. Quatre molaires composées partout, presqu égales , à couronne Cet ‘plate , irrégulièrement sillonnée et à contour arrondi; quatre doigts devant, 99 .GENRE. Ed . . PTT tubercule en -trois derrière , tous libres; jambes fines ; une petite queue, où un L place ; mamelles en nombre variable , selon les espèces (1). LA e 4 a y LA PACA , cœlagenus. Quatre molairés composées partout, à couronne plate , irréguliè- rement sillonnée ; cinq doigts à chaque pied; Pinterne à ceux de devant, et les 100° GENRE. deux latéraux à ceux de derrière, très-perits ; queue extrêmement courte; une sorte de cavité sur les joues, dont l'ouverture est extérieure; mamelles au | nombre de quatre, Pr ES -ç* Ordre. ED ENTES. 1° TR1BU. Les TARDIGRADES. Face courte, extrémités très-longues. BrADyPE, bradypus. Des molaires cylindriques et des canines aiguës , plus longues que ces molaires ; bras et avant-bras très-grêles et beaucoup plus longs que les 101° GENRE. cuisses et les jambes, qui sont comme crochues et tournées l’une vers l’autre ; tête petite er arrondie ; doigts au nombre de quatre au plus, tous réunis et terminés par de fortes griffes en forme de crochets, 3 | MÉGATHÈRE, megatherium (animal fossile). Point de canines; membres très- | NAN ne robustes , d’égale longueur ; doigts très-inégaux , et ayant leur dernière phalange | ; conformée de manière à supporter un.très-grand ongle, trois en avant et cinq en arrière ; queue { s’il en existoit une ) fort courte, : e > 7 r x 4 n kY : i l 5 2° TRIBU. Les ÉDENTÉS ORDINAIRES, Museau alongé „ membres proportionnés au volume du corps, TATOU , dasypus. Des dents molaires seulement ; test écailleux et dur, composé de r \ zi £ pe ž - compartimens semblables à de petits pavés , qui recouvrent la tête, le corps et la | re queue ; caparace formée de trois parties , un bouclier arrondi sur les épaules un l 103° GENRE, l d i E ne semblable sur la croupe , et des bandes mobiles transversales , plus ou moins nom- breuses entr’eux ; cinq doigts partout, ou seulement quatre antérieurs; ongle robustes ; langue peu exrensible, À - 4 ORYCTÉROPE , orycteropus, Des molaires seulement , Composées d’une multitude 104° GENRE. de petits cylindres creux de substance émailleuse ; peau épaisse ; corps couvert de poils ras; quatre doigts devant, cinq derrière, munis d'ongles plats, propres à fouir et non tranchans ; langue extensible ; queue et oreilles longues. FOURMILIER , myrmecophaga. Point de dents du tout ; mâchoire inférieure presque réduite à l’état rudimentaire » non articulée d’une manière distincte avec | ongles très-robustes , sutrour les antérieurs ; tantôt quatre doigts devant DEN A # a derrière , tantôt deux devant et quatre derriere ; oreilles courtes ; sible ; queue longue , couverte de longs poils et lâche fou bien de préhensile , selon. les espèces, | a Têtes et cin langue très-exten- poils ras et à bout 105f GENRE. (1) Lorsqu'on connoitra le système dentaire de qu 1 elques espèces rapportées à i -être nécessaire de les en séparer. T PP e oeg FR. R Li | MAMMALOGIE. PANGOLIN , manis. Point de dents du tout ; mâchoire inférieure très-petite ; langue très-extensible ; corps et queue entièrement recouverts en dessus de grosses 106° GENRE. . écailles triangulaires , tranchantes, disposées en quinconce, et à recouvrerhent comme des tuiles ; cing doigts armés d'ongles one à tous les pieds; corps ayant la propriété de se rouler en boule, 3° TRIBU. Les ÉDENTÉS MONOTRÈMES. .Un cloaque et un os de la four- chette comme dans les oiseaux; des os Marsuplaux dans les deux sexes; ma- “melles jusqu'à présent non observées ; point de dents enchâssées ; cinq doigts à rous Les pieds. ECHIDNÉ , echidna, Museau très-mince et très-alongé , terminé par une fort petite bouche ; langue très-extensible ; corps ramassé, recouvert de piquans crès-forts ; ; quelquefois entre-mêlés de poils ; pieds courts , armés d’ongles robustes, propres 107° GENRE. à fouiller la terre ; queue très-courte, seulement distincte à l'extérieur par la ` différence de direction des piquans qu'elle supporte ; un sixième ongle au pied de derrière des mâles , laissant fluer, par une ouverture qu'il a vers sa peinte , une liqueur vénéneuse, ORNITHORHYNQUE , ornithorhyncus. Museau alongé, élargi et déprimé en forme de bec de canard , garni de petites dentelures cornées sur ses bords, et portant les narines à sa base supérieure ; pieds de devant pourvus d'une membrane propre 108° GENRE. à la natation, qui dépasse de beaucoup les ongles ; point d'oreilles externes ; yeux | petits ; corps couvert de poils , ainsi que la queue , qui est courte , fort large Ress et aplatie ; un sixième ongle creux et distillant une matière vénéneuse aux pieds de derrière des mâles. Sois 4 &. II MAMMI FÈRES ONGULÉS. Des sabots entourant en entier les dernières phalanges des doigts. | 6 Ordre. PACHYDERMES. 1 FAMILLE. Les PROBOSCIDIENS ou pachydermes à trompe et à dé- fenses, ayant cinq doigts à chaque pied. | | ELÉPHANT, elephas. Molaires à couronne plate, composées d’un certain nombre de lames verticales, formées chacune de substance osseuse enveloppée d’émail, et liées ensemble par la substance corticale ; nez prolongé en une longue trompe terminée par un doigt; deux grosses défenses arquées en dessous, à la mâchoire supérieure ; peau très-épaisse et rugueuse ; oreilles très-vastes et planes ; Queue mé- diocre, terminée par une touffe de très-gros crins ; deux mamelles pectorales, ` 109° GENRE. è © MASTODONTE , mastodon (animaux fossiles). Molaires à couronne hérissée de 710° GENRE. grosses pointes FR ne ayant des racines distinctes ; une trompe dont lexis- | tence est indiquée par la forme et le volume des os propres du nez. 2° FAMILLE. Les PACHYDERMES PROPREMENT DITS. Quatre, trois ou deux doigts. aux pieds. 1° Division. Doigts en nombre pair. HIPPOPOTAME , hippopotamus. Quatre doigts à tous les pieds, terminés par dè petits Sabots; quatre incisives à chaque mâchoire ; de très-forres canines, dont les inférieures sont courbes ; six molaires des deux côtés de chaque mâchoire , dont l'émail figure des trèfles apposés base à base, dans la dent usée ; peau très-épaisse, Presqu'entièrement dépourvue de poils ; corps énorme , bas sur jambes; queue assez courte; museau renflé, deux mamelles ventrales, | 11° GENRE. RS z ; 7 x r: MAMMALOGIE. 45 é . l i zs s 5 ed COCHON, sus, Quatre doigts à chaque pied, deux nutoyens grands et armés de forts sabots , et deux extérieurs beaucoup plus courts et ne touchant pas la terre ; des incisives en nombre variable , ordinairement quatre supérieures perpendicu- laires er six inférieures proclives ; des canines recourbées vers le haut et latérale = ~ rÀ 4 es À = A ment; molaires à couronne tuberculeuse ; museau tronqué et terminé par un bou- toir ; corps couvert de poils roides, appelés soies. 112° GENRE. PHASCOCHÆRE , phascocherus. Pieds conformés comme ceux des cochons ; deux | incisives en haut, six en bas ; défenses latérales et dirigées en haut , très-fortes ; molaires composées de cylindres émailleux , renfermant la substance osseuse , et joints ensemble par un cortical ; de très-grosses verrues sur les joues. 113° GENRE. ) i PÉCARI, dicotyles. Quatre doigts aux pieds de devant, dont les deux intermédiaires : sont les plus grands et posent seuls à terre ; trois doigts aux pieds de derrière, dont deux grands appuient sur le sol, et un petit interne est relevé comme le sont les doigts latéraux des cochons ; canines de forme ordinaire , ne sortant pas de la bouche; incisives et molaires semblables à celles des cochons ; une ouverture glanduleuse sur les lombes ; d’où suinte une humeur fétide ; point de queue; les deux grands os du métacarpe et ceux du métatarse liés entr’eux, 114 GENRE. ANOPLOTHÈRE, anoplotherium (animaux fossiles }. Six incisives à chaque mâchoire des canines presque semblables aux incisives ; vingt-huit molaites , dont les seize postérieures sont : les huit supérieures ( quatre de chaque côté) de forme carrée „êt les huit inférieures ( quatre de chaque côté ) en double ou triple croissant ; point d'intervalle entre les canines et les molaires ; les quatre pieds terminés par deux grands doigts, dont les os métacarpiens ou métatarsiens sont séparés, i 115° GENRE. 2 Division. Do igts toujours en nombre impair aux pieds de derrière , et souvent à ceux de devant. ne å 3 ° | . : RHINOCEROS rhinoceros. Sept dents molaires supérieures de chaque côté, à couronné carrée , présentant divers linéamens saillans , et sept inférieures à couronne en double croissant ( la postérieure de chaque côté en croissant triple) ; trois doigts à chaque pied; peau très-épaisse, nue et rugueuse ; une ou deux cornes de nature fibreuse : placées , dans la ligne médiane , sur la voûte formée par les os propres du nez, au-dessus de la cavité nasale, 116 GENRE.. DAMAN, hyrax. Dents molaires conformées comme celles des rhinocéros , et en même nombre; deux fortes incisives recourbées à la mâchoire supérieure ( et deux très-petites canines dans la jeunesse ) ; quatre incisives inférieutes sans canines > corps couvert de poils abondans ; quatre doigts aux pieds de devant, er trois seulement à ceux de derrière ; un simple tubercule au lieu de queue. GENRE. | \ ; $ 5: ; ` à ; : ; PALÆOTHÈRE, paleotherium (animaux fossiles), Dents molaires semblables à celles des rhinocéros, ou s’en rapprochant plus ou moins; six incisives et deux canines À chaque mâchoire ; trois doigts visibles à tous les pieds , et quelquefois un doigt rudimentaire de plus à ceux de devant ; une petite trompe dont l'existence est indiquée par la forme et les dimensions dés os propres du nez, 118° GENRE. TAPIR , capirus. Vingt-huit molaires en tout, usées, deux collines transversés et rectil mâchoire ; nez terminé en une terminée par une sort ut, présentant à leur couronne „avant d’être eculignes; six Incisives et deux canin Pete trompe mobile dans tous les sens e de doigt, Comme celle de l'éléphant ; \ es à chaque , mals non cou assez long; àt ert trois à ceux de derrière : peau assez épaisse et 119° GENRE. quatre doigts aux pieds de deyar recouverte de poils ras. es oran RP rm TE mr org tt i ane, - < gs en nt o dns mt au at ruse MAMMALOGTE. | 3° FAMILLE. Les SOLIPÈDES. Un seul doigt apparent et un seul sabot à chaque pied. CHEVAL, equus. Six incisives à chaque mâchoire ; de petites canines dans les mâles, séparées des molaires par une barre ou espace interdentaire ; six molaires partout, À couronne carrée, marquée de nombreux replis d’émail ; point de mufle; deux mamelles inguinales ; deux doigts rudimentaires à chaque pied, représentés par deux perits os du métacarpe ou du métatarse, qui sont situés à droite età gauche du grand doigt, seul apparent. 8 | ; 7° Ordre. RUMINANS. 1" Division. Point de cornes ni de bois dans les deux sexes. CHAMEAU, camelus. Des canines aux deux mâchoires ; des dents pointues implan- © tées dans l'os incisif ; six incisives inférieures; doigts réunis en dessous jusque près de la pointe par une semelle commune ; cou très-long ; lèvre supérieure fendue ; point de mufle; dos chargé de loupes graisseuses ; des callosités sur la poitrine, les poignets des jambes de devant et les genoux des jambes de derrière; quatre mamelles ventrales, | , divisés à leur extrémité ; cou très-long ; lèvre supérieure fendue ; point de mufle 5 point de loupes graisseuses sur le dos; callosités petites ou nulles; deux mamelles inguinales. CHEVROTAIN, moschus. Une longue canine de chaque côté de la mâchoire supé- rieure , sortant de la bouche dans les mâles ; corps svelte ; pieds fins; queue très- courte ; poils courts et lisses ; sabots conformés comme ceux des ruminans ordi- naires ; point de larmiers ; dans une espèce, une poche située en avant du prépuce du mâle, ét qui renferme une humeur fort odorante. LAMA , auchenia. Système dentaire à peu près semblable à celui des chameaux ; doigts 123° GENRE. | 2° Division Des cornes ou des bois , au moins dans le sexe måle. * Des bois osseux , brarchus, caducs , repoussant chaque année plus grands que l’année précédente , toujours sur la téte des mâles , quelquefois aussi existant sur celle des femelles. | 7 CERF, cervus. Corps svelte; jambes minces ; des larmiers sous les yeux ; un mufle e GENRE. dans la plupart des espèces ; oreilles médiocres, pointues ; queue très-courte; quatre 124 - : mamelles inguinales ; souvent deux onglons , derrière et au-dessus des deux sa- bots (1). i < + > x* Des cornes ou proéminences de Los frontal, enveloppées d’une peau velue, qui se = continue avec celle de la tête, et qui ne se détruit pas. : ` . 3 4 F; : `: z GIRAFE, camelopardalis. Cou très-long ; ligne dorsale oblique; point de mufle ; + | poils ras; une crinière sur la face supérieure du cou ; point de larmiers; lèvre su- 125° GENRE. périeure entière ; extrémité des cofhes plane, avec une couronne de longs poils; oreilles longues , pointues; queue courte, terminée par un flocon de grands poils; quatre mamelles inguinales, | (1) Nous placerons provisoirement à la suite de ce genre celui que M. Ord a nommé antilocapra , jusqu'à ce qu'il nous soit possible de vérifier les caractères que ce naturaliste Jui assigne. M. os Nine ee MAMMALOGLE 45 *** Poéminences de l'os frontal revêtues d’un étui de corne, composé de fibres aggluti- nées , qui croit par couches et pendant toute la vie, P . ` . A 5 cornes contournées de diverses manières, selon les espèces, et existant quelque- Eh y : p A > = Z 2 £ fois dans les deux sexes; taille légère er svelte ; nez tantôt terminé par un mufle, tantôt entièrement couvert de poils ; des larmiers le plus souvent; point de barbe ; e . s : AE 3 “SUr a9 igne 126° GENRE. oreilles assez grandes , pointues ; souvent des brosses de poils sur les poignets, et des pores inguinaux ; mamelles au nombre de deux ou de quatre, Nota. Ce genre est partagé en huit sous-genres; savoir: 1°. antilop . Oo ñ Š . o f SpA . 9 . Ô RP Ge nl AUTRE ES cervichèvre ; 4". alcélaphe ; 5°. cragelaphe 3 6°. boselaph 8°, chamois. se LA Vo SJ © `~ Se æ ® et | ANTILOPE , antilope, Substance osseuse des cornes, solide et sans pores, ni sinus; CHÈVRE, capra. Noyau osseux des cornes occupé en grande partie par des cellules -© qui communiquent avec les sinus frontaux ; cornes dirigées en haut et en arrière ; menton barbu; chanfrein un peu concave; point de mufle; point de sinus à la base des doigts du pied ; deux onglons derrière les grands sabots; deux mamelles inguinales ; queue courte. 12° GENRE. dirigées en arrière, et revenant plus ou moins en devant en spirale ; chanfrein généralement convexe; point de barbe; point de mafle; un sinus à la base in- terne des doigts dans les quatre pieds ; deux onglons derrière les grands sabots ; deux mamelles inguinales ; queue plus où moins longue , et toujours courte dans les races sauvages. 128° GENRE. Ov1808, ovibos. Noyau osseux des cornes semblable à celui des chèvres ; cornes très-élargies et se touchant à leur base, s'appliquant ensuite sur les côtés de la tête, er se relevant brusquement en arrière et de côté; point de mufle ; chan- frein légèrement arqué; point de barbe; membres robustes ; queue fort courte. BŒ UF, bos. Noyau osseux des cornes semblable à celui des chèvres et des moutons; cornes plus où moins arrondies et dirigées de côté, et revenant vers le haut ou en 130° GENRE. avant, en forme de croissant; un large mufle ; point de larmiers ; corps épais ; ; à membres forts; des onglons derrière les sabots; queue médiocre terminée par ia flocon de poils ; quatre mamelles inguinales. m | MOUTON , ovis. Noyau osseux des cornes semblable à celui des chèvres ; cornes 129° GENRE. $. IIL- MAMMIFÈRES AQUATIQUES. Deux membres antérieurs seulement, en forme de nageoires; corps. plus ou moins pisciforme , terminé par une queue aplatie horizontalement, à 8° Ordre. *#CÉTACÉS. 1° FAMILLE. Les CÉTACÉS HERBIVORES. Dents à couronne plate, deux mamelles pectorales ; narines percées dans: la peau, au bout du museau, ne faisant pas l'office d’évents ; des moustaches souvent très-fortes. : LAMANTIN, manatus. Corps oblong , terminé par une nageoire ovale, alonçgée: s ; : 3 2 : ; horizontale ; huit dents molaires, marquées de deux collines transversales p 31° GENRE. couronne; point d’incisives ni de canines dans l’âge adulte; des ; | | le b Let > vestiges d'ongles sur le bord des nageoires pectorales ; peau tres-epaisse et nue; moustaches trè fortes et très-serrées , ser de déf ) aches tres- , Servant comme de défenses, à x DUGONG , halicore. Corps alongé; 132° GENRE. croissant ; molaires composées ch défenses pointues, insérées dans se RS queue termince par une nageoire en forme de A , " f acune de deux cones réunis par le côté ; de petites les os incisifs ; peau fort épaisse, sans poils, Lansing a -o : - RE aaiae OER E A où y ET G a a ee ans i re i mr rang res tag rom AO Re. - ~ ~ r = ES TR EE Et om a ai -a = = n =z ce MAMMALOGIE. STELLÈRE , rytina. Forme générale du corps analogue à celle des lamantins ; die seule dent mâchelière composée, de chaque côté des deux mâchoires s “mx plate et hérissée de lames d'émail ; nageoires sans ongles ni vestiges d'ongles ; peau extraordinairement épaisse et dure, à peine flexible. 2° FAMILLE. Les CÉTACÉS ORDINAIRES, Des évents; mamelles près de lanus ; estomac à cinq et quelquefois jusqu’à sept poches distinctes ; dents coniques lorsqu'elles existent; deux petits os suspendus dans les chairs , près de l'anus (seuls vestiges d’extrémités postérieures ). | \ 13° GENRE, ÈS : 2 \ À 1% Division. Cétacés à petite tête. DAUPHIN , delphinus. Michoires plus ou moins avancées, en forme de bec, non pourvues de défenses, mais le plus souvent garnies d’un grand nombre de dents toutes simples et égales entrelles, et manquant tout-à-fait dans quelques es- pèces; point de fanons ; évents ayant une ouverture commune en forme de crois- Sant sur la tête; corps alongé. | | Nota. Ce genre est subdivisé en six sous-genres , sous les noms de : 1°. delphi- norhynques ; 2°. dauphin proprement dit ; 3°, oxyprère ; 4°. marsouin; s°. delphi- naptères , et 6°. hétérodon. | NARWHAL , monodon. Point de dents proprement dites; de longues défenses droites er pointues , implantées dans los intermaxillaire et dirigées dans le sens de l’axe du corps; corps de forme alongée ; point de nageoire dorsale. {° Division. Cétacés à grosse tête ( faisant à elle seule le tiers ou la moitié de la longueur totale). : i avant ; mâchoire supérieure ne portant pas de fanons , et manquant de dents ou n'en ayant que de petites et de peu saillantes; mâchoire inférieure très-étroite F _alongée , armée de chaque côté d’une rangée de dents cylindriques ou coniques ; 136° GENRE « ; une nageoire dorsale dans quelques-uns, Nota. Ce genre se divise en trois sous-genres ; savoir : 1°. les cachalots propre- ment dits; 2°. les physerères, et 3°. les physales. BALEINE, balena, Tête moins renflée en avant que celle des cachalots ; mâchoire . ” `. r . ; supérieure en forme de carène ou de toit renversé, ayant ses deux côtés garnis de - lames transverses, minces (les fanons) , formées d'une espèce de corne fibreuse, efhlées à leur bord; mâchoire inférieure sans aucune armure. Nota. Ce genre est divisé en deux sous-genres; 1°, celui des baleines proprement dites, et 2°. celui des Baleinoprères. i: 137 GENRE. | CACHALOT, physeter. Tête très-volumineuse, excessivement renflée’, surtout en = a oee -aa me ap MAMMALOGIE. ^ x PREMIER ORDRE. | © BIMANESS Line. Cirone Des incisives tranchantes ; des. S > . A Canines peu saillantes ; des molaires à tubercules mousses , formant une série non interrompue a aux deux mâchoires. Extrémités supérieures terminées pat des mains à pouces séparés et opposables aux autres doigts, éminemment disposées pour la préhension, Clayicules complètes. - Extrémités inférieures disposées pour la station verticale et pour la marche à deux pieds; plantes appuyant en entier sur le sol. Fosses orbitaires et temporales distinctes. Estomac membraneux, simple. Un petit cœcum terminé par un appendice yer- “miforme, : Deux mamelles pectorales. . Pénis libre ; un scrotum. Ongles foibles et planes. z Poils rares, si ce n’est sur la tête au menton ( barbe ) , et aux environs des parties naturelles, | | NOURRITURE. Substances végétales et animales. PATRIE. Toute la terre , à l'exception des régions trop rapprochées des pôles, FO GENRE. HOMME, homo. Linn. Erxleb. Gmel. Cuy. Illiger , etc. Caractères de l’ordre. ( Voyez ci-dessus. ) Formule dentaire : incisives 4, canines arr Fans RES mes à 2, 5 ? 1°. Esp. Homme. ( Homo sapiens. Linn. ) Carac- tères du genre cr de l’ordre, ( Voyez ci-dessus. ) ? Le T molaires Variétés de races bien caractérisées, A. RACE CAUCASIQUE. Forme du visage et du crâne belle , d’après les idées des Européens ; ( cheveux \ , Mu, angle facial de 85 degrés dans l'adulte d'âge moyen; teint généralement blanc; joues colorées; - Cheveux longs, doux ; offrant toutes les nuances entre le blond clair , le brun et le noir foncé. PATRIE. L'Europe, à l'exception de la Laponie et de la Finlande ; l’Asie occidentale , à l’ouest de l’Oby, de la mer Caspienne et du Gange ; la partie septentrionale de l'Asie. B. RACE MONGOLIQUE, Visage plat; pom- mettes saillantes ; angle facial de 75 degrés; yeux étroits et obliques ; cheveux durs , droits et noits; barbe grêle ; teint plus ou moins olivâtre, PATRIE. Toute l’Asie orientale , à l'exception de la partie du midi de la péninsule au-delà du Gange ; la Finlande d'Europe, la Laponie, le pays des Esquimaux de l'Amérique septentrio- nale , depuis le détroit de Béring jusqu’à La- brador., i C. RACE ÉTHIOPIENNE ou NÈGRE. Må- . choires très-saillantes en avant; angle facial de _ 70°; lèvres grosses; nez épaté; teint plus ou moins noir ; cheveux le plus ordinairement crépus. PATRIE. Tout le midi de l'Afrique. Séparés des hommes de la race Caucasique , qui habitent la partie septentrionale de ce continent, par les peuplades foulahs et maures, qui résultent du mélange de ces deux races, Variétés de races moins distinctes, D. RACE MALAIE. Traits de la physio- nomie beaucoup plus beaux que ceux de la race mongolique ; nez large ; bouche grande; che- veux épais, noirs et bouclés ; teint plus ou moins brun, : PATRIE. La presqu'île au-delà du Gange, les îles de lArchipel indien , la Nouveile-Hollande slà Nouvelle - Zélande, les Nouvelles- Hébrides , les archipels des Amis et de la Société, et en général presque toutes les îles de Ja mer du Sud. Nota. Cette -race , ainsi que le remarque M. Cuvier , ne sauroit être distinguée d'ure maniere bien tranchée de la Mmongolique ou de la caucasique indienne, seulen ce ia aent par les seuls SAractéres extérieurs, La différence des dialectes concourt puissamment à les faire séparer, y a Pong PT S = A z T gs a -e a mega rome 48 M AMMALOGIE E. RACE Des PArous. Face prolongée ; nez court; bouche grande; cheveux crépus ; teint noir. Fr 2 PATRIE, Quelques îles de l'Archipel indien et la terre des Papous. : Nota. Ces hommes, extrèmement sauvages et barbares, ont particulièrement des rapports avec la race africaine, et n’en forment peut-être qu'un rameau. : F, RACE AMÉRICAINE, Visage assez large ; traits bien prononcés ; nez assez saillant; teint rouge de cuivre; cheveux généralement noirs er plats ; barbe rare, o o ch PATRIE, Toute l'Amérique , excepté les Esqui- maux , qui appartiennent à la raçe mongolique. Nota. Cette race, dontdes caractères extérieurs ne présentent ren de tranché , se rapproche néanmoins plutôt de la race mongolique que de toute autre (1) : SECOND ORDRE. QUADR UMANES p quadrumana. CARACT. Des incisives , des canines et des mo- _ laires (2), | Les quatre extrémités terminées par des mains à pouce séparé des autres doigts, et plus ou moins opposable à ceux-ci, qui sont longs et flexibles, Deux ou quatre mamelles pectorales, Clavicules com plèces, Os du bras er de la jambe distincts et suscep- tibles de mouvemens de pronation et de supina- tion, Penis et testicules apparens au dehors, Estomac membraneux simple. — Intestins médiocrement développés. — Un petit cæcum, Fosses orbitaires et temporales distinctes, ` NOURRITURE. Fruits, racines , insectes. | HABITUDES. Animaux intelligens, agiles , vifs et pétulans, destinés par leur organisation à vivre (1) On admet plus au nombre des variśtés de l'es- pèce humaine, celles qui sont établies sur des individus atteints de maladies, tels que les albinos , les blafards , les chacrelas et les quimos, ou celles qui n'existent que dans l'exagération , ou la fausseté des récits des voya- geurs, telle que la race des paragons , et celle des hommes à queue. NS : (2) L'aye-aye seul manque de canines. sur les arbres, où ils se tiennent presque cons- tamment. Nombre des petits très-restreint. PATRIE, Les contrées chaudes de l'Amérique, de l'Afrique et de l'Inde, Madagascar. P A $ PREMIERE FAMILLE. SINGES, simiz. CAR. Formes générales se rapprochant plus ou moins de celles de l’homme, Quatre incisives inclinées, à chaque mâchoire. Nez plus ou moins proéminent, à narines plus ou moins écartées l’une de l’autre. Deux mamelles pectorales seulement. Fosses orbitaires et temporales séparées com- ` plétement, PATRIE. Toutes les contrées indiquées dans lex- posé des caractères de l’ordre, à l'exception de l'île de Madagascar. | PREMIÈRE TRIBU. ` SINGES DE L'ANCIEN CONTINENT. ( Simie ca- tarrhini. Geoffr. ) CARACT. Cinq molaires de chaque côté des deux mâchoires , toujours à tubercules mousses sur leur couronne. = | Narines rapprochées, n'ayant entr'elles qu'une cloison mince, Queue nulle, ou courte, on longue, jamais prenante, i Souvent des ahajoues et des callosités. PATRIE. L'Afrique , l'Inde er les grandes îles qui en sont rapprochées. II, GENRE. TROGLODYTE , troglodytes. Geoff, -Pithecus. Cuy. z N Simia, Linn, Briss. Erxleb. Bodd. Illiger. Formule dentaire : incisives 4. canines — , 4 . 5 —,5 Éd ms Le molaires oe F Canines peu saillantes, contiguës aux inci- sives et aux molaires , comme celles de l'homme. Tête arrondie ; museau peu saillant. Des crêtes surcilières très-prononcées. Angle facial de $o degrés. _ Bras presque proportionnés aux jambes, attei- gnant \ gnant le bas des cuisses ; pouces assez longs et opposables. Point de queue, Point d'abajoues. | Point d'os intermaxillaires apparens. Point de callosités aux fesses. 2°. Esp. TROGLODYTE CHIMPANZÉ , troglody- tes niger, (Encycl. pl. ç. fig. 2.) Homo sylvestris , yson. — Simia troglodytes ; Linn. — Jockos Buff. tom. 14. pl. 1. — Pongo , Buff. Supplém. tom. 7. — Simia pygmea, Schreb. tab. 1. B. — Simia satyrus , Schreb. tab. 2. — Pongo , Au- debert , Hist. nat; des singes, fam. 1. sect. 1. Te RS Troglodyte chimpanzé , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. p. 87. — Connu aussi sous les noms de Barris, Smitten, pygmée ; quimpezé, Quo- jas moras , Quino morrou , Enjocko , Homme des bois , Satyre , orang noir ; etc. CAR. ESSENT. Bras médiocrement longs ; pelage noir. Dimensions (1). Hauteur du talon au pied. pouc. lig. Sommet de ld teter: aiaa ea ra SE 07 , Depuis la lèvre supérieure jusqu’à beCiput, ire2 ST ÉRR r EAN A JE Long. du bras. ...., berne es 4 » FN iv $ » SA PORC a rL. Ras » E3 Haut, des extrémités postérieures , - depuis le talon....... PIAS “tre DHL 3 Longueur du pied- ARS. 5 5 a ‘AU potile ee rire tee S E3 DESCRIPT. Corps assez mince et svelte; tête moyenne , aplatie au sommet ; front pas plus élevé que les sourcils, et terminé en avant par des crêrestrès-apparentes ; museau un peu alongé ; yeux assez grands; nez camus; bouche large; oreilles très- grandes et semblables à celles de l'homme pour la forme; canines excédant à peine les incisives , dont elles sont très-rapprochées ; lèvres présentant quelques poils roides ; bras robustes, médiocrement longs; pouce des mains peu reculé et proportionné aux autres doigts ; poitrine assez étendue ; ventre plat et large Comme celui de Phomme; fesses nues et non calleuses ; pouce du pied pourvu d’un ongle plat. AB Sr pus Différences des sexes non observées ; point (1) Ces dimensions sont celles du troglodyte décrit var Tyson. L’individu qui existe dans la collection du Rte d'Histoire naturelle de Paris est plus grand d’un cinquième. HAM SPORE. 5 à de scrotum ; gland de la verge pointu et sans frein. | pe R Corps couvert de longs poils noirs et rudes, clair-semés ; ceux du dessus des épaules dépassant les autres , et longs de deux pouces environ ; ceux des avant-bras dirigés vers le coude 5 face nue, de couleur brune , à l'exception des joues, qui ont du poil semblable à celui du corps; ventre presque nu. - HABIT. Singe le plus éminemment constitué pour la marche bipède, et le plus voisin de l'homme par son organisation; vivant en troupes; se servant de bâton pour s'appuyer et pour se dé- fendre ; très-intelligent et susceptible d’éduca- tion; enlevant, dit-on, quelquefois les négresses. PATRIE. L'Afrique, et particulièrement les côtes d’Angole et du Congo. ~ III. GENRE. ORANG, pithecus , Cuy. Geoff. Simia. Linn. Briss. Erxleb. Bodd. Gmel. Tiedman, Illiger. Hylobates , Illig. CAR. Formule dentaire : incis. t, canin, — . 5—5 __— molaires ao | Canines de très-peu plus longues que les autres dents, auxquelles elles sont conriguës, et com- mençant à s’entre-croiser par leur pointe ; mo- . z 5 \ laires plus carrées que celles de l’homme , à tubercules plus prononcés. Tête arrondie ; point de crêtes surcilières ( au moins dans les jeunes individus, ) Angle facial de 65°. Bras excessivement longs , atteignant presque les malléoles. Pouces assez courts et remontés le long du métacatpe ; agissant simultanément avec les autres doigts de la main. Point de queue. Point d’abajoues, Des callosités aux fesses dans plusieurs espèces. Oreilles arrondies , assez semblables à celles de l’homme , appliquées sur les côtés de la tête, ; HABIT. Singes fort rapprochés de Phomme par leur intelligence; à démarche lente, s'appuyant sur le tranchant extérieur des pieds de derrière , EE me - er = x er Ta 5o et souvent sut l'extrémité des mains; n'ayant encore été observés qu’en captivité ou dans leur premier âge.. PATRIE. La Cochinchine , la presqu'île de Ma- laca er les îles de l'Archipel indien. I. Sous-genre. ORANGS proprement dits. Point de callosités aux fesses. 3°. Esp. ORANG ROUX , pithecus satyrus, (Encycl. pl. $. fig. 1.) — Simia satyrus , Lin. — Vosmaer, Descripr. de lorang-outang. 1778. — Jocko, Buff. Suppl. tom, 7. fig. 1. — Simia satyrus ; Schreb. tab, 2. et 2 B, — Camper, nat. Verh. tab. 4. — Simia agrias , Schreb. fig. 2 C, — Homo sylvestris , Edw. Glean. pl. 10. — Jocko , Audeb. Hist. des sing. fam. 1. sect. 1. fig. 2.— Frédér. Cuv. Ann. du Mus. d’hist. nat, tom. 16. p. 46. — Abel. Hist. de lambass, en Chine de lord Amershr. fig. CAR. ESSENT. Point de callosités ; pelage roux. DIMENS. (1) Haut. de l’animal debout, pied. pouc. lig, du talon au sommet de la tête......,. 2 6 Long. des bras , depuis l’aisselle jus- ‘qu’au bout des doigts... seu. — des extrémités inférieures, depuis le haut de la cuisse jusqu’au tarse... .. DESCRIPT. Corps trapu ; tête grosse , oblongue , sans crêtes surcilières; front très- saillant et bombé ; nez très-écrasé à sa racine et peu sail- lant à l'extrémité, avec les narines ouvertes en dessous ; lèvres extrêmement minces er peu appa- rentes , pouvant s'étendre considérablement ; langue douce et semblable à celles des autres singes ; les deux incisives intermédiaires supé- rieures plus larges que les latérales ; cou très- court; ventre volumineux ; bras très-longs,, ter- minés par une main assez semblable à celle de l'homme, à cela près que le pouce n'atteint que _ jusqu’à la première articulation de l'index ; fesses presque nulles, nues, mais non calleuses ; mollets à peine sentis ; pouce situé très-bas, formant, dans l’état ordinaire, un angle droit avec les autres doigts , au lieu de leur être parallèle, quel- quefois sans ongle; glotte pourvue de deux Sacs membraneux qui étouffent la voix. Différences des sexes non observées. Vulve des (1) L'orang dont nous donnons les mesures princi- . pales , étoit une jeune femelle , âgée de quinze à seize mois , et qui appartenoit à l'impératrice Josephine. L'in- dividu décrit par Vosmaer en diffère peu. re meme MAMMALOGIE. jeunes femelles petite , à lèvres à peine apparen- tes et à clitoris caché, Pr Poils assez gros , mais laineux et d’une même nature , rares sur la face et sur le ventre, plus fournis sur la tête et les membres , Ainsi que sur le dos ; tour des yeux , nez, lèvres, tour des mamelles , paume des mains et plante des pieds nus et de couleur de chair cuivreuse ou _ tannée , passant au gris ardoisé sur les joues et le reste du corps ; pelage d’un roux-brun, plus foncé sur la tête, les avant-bras et les jambes, que partout ailleurs; poils des avant- bras dirigés vers le coude ; iris brun ; ongles noirs. Nota. Une tête osseuse d’orang-outang de l'Inde , envoyée en 1818 à M. Cuvier, res- semble, sous beaucoup de rapports, à celle de cette espèce ; mais son museau est plus alongé, et son crâne est pourvu de crêtes surcilières. Elle se trouve par conséquent intermédiaire entre celle de lorang roux et celle du pongo. ( Voyez ci-après , page 52.) Aussi M. Cuvier a-t-il formé la conjecture , appuyée sur un assez bon nombre de preuves , que l’orang tel que nous le connois- sons, n'est qu'un jeune pongo , et que la tête intermédiaire dont il s’agit, appartient à un indi- vidu adulte de cette espèce, mais non par- venu au maximum de développement, HABIT. Observées seulement dans des individus âgés tout au plus de trois ans, et dont les épi- physes articulaires n’étoient pas encore soudées ; ce sont celles d’un animal assez indolent , doux, posé, prudent , affectueux pour ses maï- tres, intelligent, mais beaucoup moins que le chien; prenant une nourriture variée , mais pré- férant les fruits et les légumes à la viande ; appre- nant facilement à faire différens tours d'adresse , ou à imiter les diverses actions de l'homme site. PATRIE. Les contrées les plus orientales de l’Asie méridionale , notamment la presqu'île de Ma- laca , la Cochinchine , l'île de Bornéo. IS. Sous-genre. GIBBONS , hylobates , Illiger. Des | callosités aux fesses. í 4°. Esp, ORANG GIBBON, pithecus lar, ( Encyclop. pl. $. fig. 3.) — Simia lars Linn. Gmel. — Gibbon, Buff. tom. 14. pl 2.— Simia longimana , Schreb. tab. 3.— Gibbon, Geoff. An, du Mus. d’hist. nat: tom. 19. pag. 88. CAR. ESSENT. Pelage noir ; face entourée de poils gris, | à : Dimexs. Longueur totale mesurée en li- pied. pouc. lig. gne droite, depuis le bout du musean SIRET RSS IT SPC FES 5 — de la tête, depuis le bout du mu- Seau jusqu’à occiput... .. r a E TE . — de l’avant-bras, depuis le coude Jusqu'au poignet.. — du poi ongles.. A ERN T e.e 2 poignet jusqu’au bout des 4 6 - 6 LA JON O A Seer ee e » $ à. DEscCripr. Corps alongé et assez grêle ; tête ronde; yeux grands et enfoncés ; nez aplati ; oreilles arrondies et bordées à peu près comme celles de l’homme ; de petites callosités corres- pondant aux deux tubérosités des os ischions ; jambes de devant touchant presqu'à terre , lors- : que l'animal est debour. Poils de la têre, du cou, du dos , des cô- = -Fés du corps et des jambes , noirs; ceux de la partie supérieure des pieds de couleur grise, ainsi que ceux du tour de la face , qui forment un cercle assez étroit, passant au- dessus des yeux , sur les joues et sous la mâchoire inférieure i tour des yeux, nez et extrémité des deux må- choires, nus et de couleur brune ; oreilles nues et nowâtres ; plante des pieds et ongles noirs. Nota. L'individu qui a servi à cette descrip- tion , faite par Daubenton , étoit une jeune femelle , et pesoit neuf livres. On ne sait quels caractères ext la femelle. HABIT. Ce même singe, en captivité, avait un naturel tranquille, prenoit très- doucement le pain, les fruits er les amandes dont on le noutrissoit , et craïgnoit le froid et l'humidité. PATRIE. Les Indes orientales , particulièrement les terres de Coromandel, de Malaca et des Moluques. Celui dont nous donnons la descrip- tion , venoit de Pondichéry. è 5" Esp. * ORANG VARIÉ, pithecus variegatus, (Encycl. pl, 5. fig. 4) — Simia lar, varietas. ` Lin. Gmel, — Peris gibbon: Buff. tom. 14. pl. 3. — Simia longimana , varietas. Schreb. Dga Erxleb, ~ Pithecus variegatus. Geoff. Ann. du Mus. d’hist, nat, tom. 19. pag. 88. spec. 3. R. ESSENT, Pelage varié de gris-brun et de gris oncé. Dimens. Un tiers moins grand que le précédent > mais -g d’ailleurs offrant absolument les mêmes proportions ` dans toutes ses parties. DESCRIPT, Semblable à lorang gibbon >» par MAMMALOGIE. érieurs distinguent le mâle de 51 les traits généraux , la forme des oreilles, les fesses pelées, la face entourée de poils gris, formant un cercle sur le bas du front , sur les tempes, sur les joues et sous la mâchoire inférieure , ses quatre pieds gris, etc., mais en différant par les caractères suivans : Tête, dessus et cotés du cou , partie anté- rieure du dos , bras et face externe de lavant- bras, bruns et non pas noirs ; dessous du cou, face interne de l’avant-bras, poitrine, ventre, cuisses, côtés du corps et jambes proprement dites de couleur grise mêlée de brun et non pas noirs ; partie postérieure du dos et croupe de couleur grise et non pas noire, Nota. Certe espèce, fondée sur la descrip- tion que Daubenton a donnée d'une femelle qu'il soupçonnoit dans son premier âge ; ne dif- fère peut-être pas suffisamment de la précédente pour en être séparée. L'individu qui existoit au Muséum n’y étant plus, il est impossible de lever ce doute, au moins quant à présent, PATRIE. La presqu'ile de Malaca. 6°. Esp. ORANG wouwou, pithecus leuciscus, .(Encyclop. pl, suppl. I, fig. 1.) — Wou- WOU de Camper, — Simia lar, var. B. Pennant Synop. quadr. — Moloch. Audeb, fam, 1, sect. 1. g- 2. — Simia leucisca , Schreb. tab. 3. B. — Pichecus leuciscus, Geof, Ann. du Mus. tom. 19, pag. 89. sp. 4. — Gibbon cendré , Cuv. Rep. animal. tom, 1. pag. 103. : | DiMEns. Haut du cotps:,,:.. 5:02. e a ( Pouvant acquérir jusqu’à quatre pieds. ) CAR. ESSENT. Pelage gris-cendré ; face noire ; de fortes callosités. | DESCRIPT. Semblable, pour la taille, au précé- dent, mais ayant les bras encore plus alongés et de plus fortes callosités; pelage doux , laineux et touffu , d’une couleur cendrée claire ; face noire z entourée d’un cercle ou cadre d'un poil gris léger; pieds, mains , oreilles et sommet de la tête tirant sur le noir. HagiT. Il marche souvent debo bambous, et s’y soutient en é ses grands bras, qui lui serv lanciers, Ses passions s ressemblent à ceux des ut, grimpe sur les quilibre à l’aide de ent comme de ba- Ont VIVES , et ses appétits enfans. PATRIE, Les iles Moluques et celles de la Sonde, 2 z er mt 52 IV, GENRE. PONGO, Pongo, Lacep. Geoff. Cuv. | Cynocephalus Illiger. CAR. Formule dentaire : incis. + canin. = molaires 7 = 32. - Canines très - fortes , séparées des molaires ou des incisives par un intervalle destiné à servir de passage aux dents opposées. Tête forte , à museau très-prolongé , munie de crêtes surcilières , sagittale et occipitale. | | Angle facial de 30 degrés. Bras excessivement longs. Apophyses épineuses des vertèbres cervicales très-élevées, Point de queue, Des abajoues. Des sacs ryroidiens au larynx, Point de callosités aux fesses, 7°. Esp. Ponco DE WURMB , Pongo Wurmbii, (Non figuré dans l’Encycl. ) — Grand orang-outarg ou pongo Wurb., Mém. de la soc. de Batav. tom. 2. pag. 245. — Geoff Journ. de Phys. an. 1798. 1. pag. 342. — Le singe de Wurmb, Audeb, Hist. nat. des singes, pl. anart. 2, fig. $ et 6. — Blainville, note sur l'orang-outang, Journ. de Phys. 1818. T. pir. CAR. ESSENT. Pelage noir ; bras descendant jus- qu'aux malléoles. „DIMENS. approximatives. Haut, de l’animal pied. pouc. lig. debout, depuis la plante des pieds jus- qu'au sommet de Ja têre..,...,....,. 4. 2 Long. totale des bras. .....,....,. 3 Re Vers > — des extrémités postérieures, de Ft banche -au taOs ee o mn 3. +... x HE Did. an — dela tête , de l’occiput à la base | des incisives , en ligne droite......,. » 5 DescriPr. Corps robuste ; tête fort prolongée en avant; museau proéminent, mais non pas tron- _qué, net au bout comme celui des cynocéphales; nez très-plat, avec deux narines obliques; joues garnies d’une large excroissance charnue , s’éten- ant beaucoup de chaque côté ; yeux petits et saillans ; oreilles petites et collées contre la totes lèvres grosses ; langue large et épaisse ; cou fort court; poitrine beaucoup plus large que les han- ches > Verge du mâle pouvant se retirer pres- qu'entiérement dans le scrotum ; jambes courtes er grêles ; bras très-longs., ainsi que les mains et ess sasso oao ..s MAMMALOGIE. les pieds ; orteils munis d’ongles approchant infiniment de ceux de l’homme ; ceux des pouces plus courts et plus étroits que les autres ; douze paires de côtes, dont cinq fausses ; calcaneum très-prononcé. Pelage du mâle adulte (car ce singe n’est connu qu'à ce seul état) généralement obscur: face d’un DOLE fauve > Sans poils, excepté une barbe fort rare ; pieds et mains également d’un noir fauve ; poitrine et ventre sans poils; les autres parties du corps, à l'exception de la face , des oreilles , du dedans des mains et des pieds, ainsi que les doigts > garnies d’un poil brun-noir, lequel, dans certains endroits , a un doigt de long. HABIT. Animal sauvage et très-courageux, se te- nant debout sur les pieds de derrière, et s'ap- Puyant de temps à autre sur l’extrémité des doigts „des mains; se défendant avec un bâton contre- les attaques des hommes 5 Etc. PATRIE. L'ile de Bornéo > dans l'archipel des Indes (1). es (1) En décrivant lorang roux , nous avons détaillé les motifs quiont engagé M. Cuvier à le considérer comme le jeune individu de l'espèce du pongo. M. de Blainville en adoptant ce rapprochement , développe ainsi qu’il suit les rapports qu'il trouve communs à ces deux singes, 1°, Tous les orangs roux venus en Europe avoient le crâne lisse , l'angle facial très-ouvert, etétoient de jeunes indi- vidus de dix-huit mois à trois ans tout au plus : or, on sait combien la forme de la tête varie dans l'homme et dans les singes , suivant l’âge , et que les jeunes ont toujours langle facial plus ouvert que les adultes. 2°. Le pongo du Muséum d'hist. natur. étoit adulte, ainsi que Pin- diquent létat de son squelette, de ses dents et le grand développement de ses crêtes osseuses : ces caractères se retrouvent dans les vieux singes du genre cynocéphale , dont les jeunes, sans présenter des différences aussi considérables que celles qui existent entre le pongo et lorang roux, en montrent néanmoins de fort mar- quées. 3°. L’exacte correspondance que lon obserye dans le nombre des vertèbres dorsales , lombaires et sa- crées, si variable d’ailleurs dans les différentes espèces de singes d'un même genre, comme celui des guenons, parexemple. 4°. La disproportion des membres, la forme des mains et des pieds, tout-à-fait semblables. 5°.L’ongle du pouce des pieds de derrière, également plus court er plus étroit que les autres. 6°. La présence des sacs tyror diens dans le pongo et dans l'orang-ontang aussi considé- rables, et de même forme. 7°. Les dimensions relatives de lorang, du singe intermédiaire que M. Cuvier a fait connoître , et du pongo, qui sont graduées en proportion du développement des caractères tirés du museau et des crêtes osseuses du crâne. 8°. La couleur du poil rousse dans lorang et noire dans le pongo, comme cela se voit dans plusieurs espèces dé singes, dont les jeunes pré- sentent la première teinte, et les adultes da seconde. 9°. La patrie, qui est la même , etc. Si identité d'espèce Ve, GENRE. COLOBE , colobus. Geof. (1) Simia , Penn. Bodd. Gmel, età CARACT. formule dentaire ? ( vraisemblablement les dents diffèrent peu , pour la forme, de celles des guenons , et sont en même nombre ). Museau court ; face nue. Narines très- rapprochées l’une de l’autre. Mains antérieures dépourvues de pouces. Pieds postérieurs à cinq doigts , le poucé étant très-écarté, et les doigts croissant en longueur, ` depuis le Premier, jusque et compris le troisième. Queue très-longue et mince , foconneuse vers son exrrémité, | Des abajoues. Des callosités aux fesses. Corps mince ; jambes très-grêles. HABIT. Peu connues. PATRIE. L'Afrique occidentale, 8°, Esp. * CoLOBE A CAMAIL , Colobus polycomos. ( Encycl, Pere fig. 3.) Full-Bottom, Penn. uadr, tom. 1. pag. 197. pl. 24. — Simia poly- comos , Schreb. tab. 10 D. — Guenon à camail. Buf. - Suppl. tom. 7. pl 17, — Simia comosa ; Shaw. = Colotis polycomos , Geoff. Ann. Mus. tom. rg ps 92 Roi des singes de quelques naturalistes. CAR. ESSENT. Une crinière en forme de camail sur le col , le haut du dos et les épaules. Dimens. Haut totale lorsque l’animal est debout. 3 pied. Queue plus longue que le corps. DESCRIPT. Sommet de la tête, tour de la face, cou, épaules et poitrine couverts d’un poil long, touffu, flottant, d’un jaune mêlé de noir ; face noire; corps, bras et jambes garnis d’un poil très-court, luisant et d’un beau noir; queue d’un blanc de neige, et terminée par une touffe de poils plus longs que ceux de la base et également blancs. Harr. Inconnues. Sa peau est employée comme fourrure par les nègres. p S : : Re de | orang et du pongo est un jour bien constatée , il de- viendra nécessaire de rapprocher le genre quiles contien- dra de celui des mandrilles, bien que ces derniers Singes forment une petite famille bien fdistincte et caractérisée par la forme du nez. (1) Nous n'avons VU en nature aucune espèce de ce genre , aussi nous ne l’admettons qu'avec réstriction, MAMMALOGIE. 55 PATRIE. Les forêts de Sierra - Léona et de la Guinée, = Esp. * COLOBE FERRUGINEUX, colobus ferru- inosus. | | (Non figuré dans PEucyclop.) — Bay monkey, Penn. Quadr. pag. 103. — Autre guenon, Buff. Suppl. tom. 7. p. 66. — Simia ferruginosa, Shaw. Gen. zoo. — Colobus fer- ruginosus ; Geoff. Ann. du Mus. tom. 19. p. 92. CAR. ESSENT. Pelage ferrugineux ; sommet de la tête , mains et queue noirs. DESCRIPT. Très-voisin de l'espèce précédente par ses membres déliés, par la longueur et le peu de grosseur de la queue, et surtout par le nombre des doigts. Poil noir au-dessus de la tête et sur l'extrémité des jambes; bai ferrugineux foncé sur le dos, d’un bai très-clair sur Les joues, le dessous du corps et la face intérieure des bras et des jambes. me Nota. Peut-être , ainsi que le pense M. de Lacépède , ce singe n'est-il qu'une simple variété de l'espèce précédente. | 10°, Esp. *COLOBE DE T'EMMINK, colobus Tem- minkü , Kuhl. ( Espèce inédite et non figurée. ) CAR. ESSENT. Noir en dessus , ainsi que les épaules et la face extérieure des cuisses. | DIMENs. Long. du corps , mesurée depuis pied. pouc. lig. le bout du nez jufqu’à l’origine de la quenes ee als Nid 2e ; 7 6 — de la queue (mutilée dans l'indi- UNE TR RO TS I » 9» DESCRIPT. Mains , face et queue d’un roux- pourpre ; restant des membres d’un roux plus clair ; ventre d’un jaune-roussâtre ; dessus de la tête, cou, dos, épaules et face externe des cuisses noirs. Nota. L'individu décrit étoit adulte , ainsi que l'indiquoit l’état des dents. Il faisoit partie de l’ancienne collection de M. Ballok > qui appar- tient maintenant à M. Temmink. HABIT. Inconnues. PATRIE. Inconnue. VIS GENRE. GUENON , cercopithecus , Briss, Lacép. Geoff. Illig. Simia, Linn. Lasiopyga,, Illig. Nasalis , Geof, Cercocebus , ejusdem, Pygathrix , ejusdem, ERA Cuv, nd rer mg amer is émane 54 i =- MAMMALOGIE. CAR. Formule dentaire : halte in, gi we 5—5 pe 3 2e EN. 4 . ve IAE 3 canin, SETE 4 -Si Canines médiocrement saillantes 5 des FC interdentaires aux deux mâchoires , si les placer lorsqu'elles s’entre-croisent. — Molaires postérieures à quatre tubercules seulement. Tête arrondie; museau médiocremenc. pro- longé. i SE) x ` A Angle facial de 45 à 50 degrés. Oreilles de moyenne grandeur , tantôt arron- dies , tantôt légèrement anguleuses supérieure- ment et postérieurement. IVarines situées en arrière du museau. Membres postérieurs crès-développés. Pouce des mains distinct, plus ou moins rap- proché des autres doigts. Des abajoues. Des-callosicés aux fesses, dans toutes les ese pèces, une seule exceprée (1). - . Queue au moins aussi longue que le corps, le . plus souvent relevée sur le dos. HABIT. Singes très-vifs , très-pétulans , d’un caractère assez doux, fort intelligens, vivant en troupes plus ou moins nombreuses , et presque toujours répandues sur les arbres des forêts, mais S'approchant par occasion des champs cultivés et _ des jardins , où elles font de grands ravages, etc. PATRIE. L'Afrique , les parties méridicnales de l'Asie et quelques îles de l’ Archipel indien. I". Sous-genre, LASIOPYGE, lasiopyga, Illig. Py- … guthrix , Geoff, Mains plus longues que les avant- bras et les Jambes; pouces antérieurs très-Courts et très-grèles ; point de callosités ; fesses bordées de longs poils, i 11°, Esp. GUENON DOUC, cercopithecus næmeus. (Encycl. pl. 1 5. fig. 1.) Le douc, Baff. tom. 14. pl. 41. — Simia næmea , Linn. Gmel. Schreb. — Douc. 'Audeb. Hist. nat. des singes, fam. 4. sect, 1. fig. 1. — Pygathrix nemeus. Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 90. — Briss. Quadr. p. 205. — Cochinchina monkey , Penn. Quadr. p. 211. — Shaw. Gen. zool, vol. 1, part. 1.p, $6.pl. 23. CAR. ESSENT. ~ Pelage varié de couleurs brillantes. pied, pouc. t, un peu plus de 2 3 CR ren A! 7 DIMEXS. Haut. totale debou Longueur de la queue. T (5) La guenon douc, DESCRIPT. Corps assez épais ; tête petite, arron- die ; face inclinée à peu près comme celle des autres guenons ; oreilles petites et nues ; dents incisives supérieures égales ; les intermédiaires inférieures plus longues que les latérales , qui Sont tronquées obliquement ; cou assez court ; bras descendant jusqu'aux fesses ; doigts très- longs, Surtout ceux des mains, dont le pouce est fort petit; ongles en gouttière partout, si ce n'est aux pouces des pieds de derrière ; queue mince ; clitoris de la femelle très-apparent, Pelage varié de couleurs brillantes, distribuées par grandes pièces ; dessus de la tête brun , avec un bandeau étroit de poils matron-roux ; poils des côtés des joues très-longs, dirigés latérale- ment, et même en arrière, d'un blanc sale ; ceux du dessous du cou de la même couleur ; . gorge d'un roux-marron ; épaules noirés, avec une bande qui en part et qui entoure le roux de la poitrine ; avant-bras d’un blanc sale , qui s'é- tend jusqu’à la racine des doigts , lesquels ont en dessus des poils noirs et roides assez rares ; der- rière de la tête , dos, flancs, ventre, bras , de- puis l'épaule jusqu’au coude, d’un gris-verdâtre plus foncé sur les parties supérieures que sur les inférieures, et qui provient de ce que chaque poil, d’un gris-blanchâtre vers sa racine, offre ensuite des couleurs noirâtres et grises-verdâtres ou jaunâtres , qui se succèdent jusqu’à quatre ou cinq fois dans le reste de son érendue ; cuisses noires , avec quelques poils annelés de gris-ver- _ dâtre sur la face extérieure; une tache d’un blanc sale , triangulaire sur les lobes , se joignant par son angle inférieur à la queue , qui est de la même couleur ; jambes et dessus des pieds couverts de poils d’un roux-marron très-vif; poils des avant- bras dirigés vers le poignet, comme dans la plu- part des singes, et non vers le coude , comme dans l’homme et les orangs. Plante des pieds , paume des mains, peau des lèvres et du tour des yeux noirâtres et nues ; reste de la face roussâtre s avec un petit duvet roux ; ventre velu , à l’excep- tion des parties naturelles, au moins chez la femelle, dont le seul sexe est connu. : HABIT. Ignorées. PATRIE. La Cochinchine ( et Madagascar, selon le voyageur Flaccourt ). IT, Sous-genre. N'ASIQUE, nasalis, Geoff. Cercopi- thecus , Illig. Gmel. etc. Nez saillant et déme. surément alongé ; oreilles petites et rondes ; corps trapu; mains antérieures ayec quatre ta de aT AE doigts longs et le Pouce court, finissant où com- mence l'indicateur; mains postérieures fort lar- ES ; avec des ongles épais ; queue pius longue que le corps ; des callosités aux fesses. € - à s : Esp. GUENON NASIQUE, cercopithecus na- ( Encycl, pl, 12, fig. 4.) Nasique , Daubent, êm. de l'Acad. des sciences, — Cercopithecus larvatus, Wurmb , Mém. de la Soc. de Batavia. — Guenon à long nez, Buff. Suppl. tom. 7. plr et 12, — Sinia nasica, Schreb, pLioBerioC. — Kahau, Audeb, Hist. nat. des singes, fam. 4. sect. 2, Mo, 1, — Sia nasalis ; Shaw, Gen. Zool. vol. 1. part. 1. pag, $ 5. pl. 22.— Proboscis monkey, Penn, Quadr. 2. Append. pag, 322: Pl. r04 et 105. — Nasalis larvatus , Geoff. Ann. Mus. tom. 19 pag, 91. Car. ESSENT. Pelage fauve-roussåtre 3 REY très- long ; face noire. fé pied. pouc. lig. DIMENS, T OG a 3 I » Long. du museau à Panus. | a E = dela tête: < temea D N E + 3 Es extrémités antérieures... E $ — des extrémités postérieures... ZI IO » A NS a 2 1 9 DEscripr. Cotps gros , robuste, volumineux : tête ronde ; fiont court; nez fort long et large, PORTES quoique. déprimé, avec les. narines percées vers son extrémité en dessous et séparées par un sillon qui le partage comme en deux lobes; yeux assez grands, éloignés l’un de lautre ; point de sourcils ni de cils à la paupière inférieure ; de longs cils à la supérieure ; oreilles nues, minces, noirârres, de forme arrondie , Avec une échancrure assez sensible à leur bord ; bouche large ; canines assez saillantes ; cou assez court; ongles convexes, en gouttière, à l'exception de ceux des pouces, qui sont aplatis et très-larges ; queue de médiocre grosseur , ayant les poils qui la terminent un peu plus longs que les autres. Face noirâtre, dénuée de poils, comme le neZ, et d’un brun mêlé de bleu et de rougeâtre ; pelage composé de poils touffus et courts , d'un auve grisonnant , plus brun sur le dos , qui est taché par plaques de jaunâtre; poils du menton , du tour du cou et des épaules plus longs que ceux du reste du Cofps , et formant une sorte de camail ; avant-bras et dessus des mains jusqu'aux ongles, cuisses, jambes et dessus des pieds cou- verts de poils d'un fauve mêlé de gris; poils de la queue assez courts ét de couleur fauve , tant en DIMENS. (approximatives). Long. totale. í DESCRIPT. Corps svelte; tête ronde; oreill to me mn MAMMALOGRE ` 55 dessus qu’en dessous; mains et pieds nus en de- dans ; ongles noirs. Nota. L'individu que nous décrivons est un måle. Hasır. Il vit sur les arbres, aux environs des rivières , va en troupes nombreuses, saute avec légèreté, est d’un naturel violent et bru- tal, et se défend avec un courage féroce, PATRIE. L'île de Bornéo, et peut-être aussi le continent indien, IS Sous-genre. GUENON. Cercopithecus , Linn. Erxleb. Cuv. Illig. Geoff. etc. Tére ronde ; front - fuyant en arrière; angle facial de SO degrés ; point de crêtes surcilières ; nez plat et ouvert à la hau- teur des fosses nasales ; oreilles moyennes; des callosités aux fesses > queue plus longue que le corps ; fosses orbitaires à bords lisses. 13°. Esp. GUENON NÈGRE, cercopithecus maurus. (Encyclop. pl. 14, fig. 2.) Simia maura, Linn.— Schreb. pl. 22, B. (le jeune). — Middle- sized black monkey, Edwards, Glean, tab. 311, Guenon nègre, Buff., Supp. tome 7. pag. 83. — Negro monkey, Penn. Quadr. pag. 206. — Shaw. Gen. zool. vol. r. Part. 1. pag. 47. CAR. ESSENT. Pelage noir; une tache blanche en dessous, à l’origine de la queue. pied. pouc. lig. 3 -23 , — de la tête , du bout du nez à l'oc- CR F7 4 33 RU E E N E I 3 -2 — des extrémités antérieures...... I — des extrémités postérieures... 1 LPS es grandes, mais cachées dans le poil; membres trés-grèles ; pouces des mains très-courts ; pouces des pieds, au contraire, très-robustes ; poils ayant la consistance de feutre, sur la plus grande partie du corps; ceux du front très-longs , re- levés en épis et découvrant la face ; ceux des joues se relevant de même, mais disigés la- téralement; les premiers d'un noir foncé, les autres passant un peu au gris vers la pointe ; dos, flancs, face extérieure des quatre pattes, doigts des mains jusqu'à la seconde phalange ; doigts des pieds jusqu’à la racine des ongles d'un noir foncé; poitrine et fice interne des membres d’un noir moins intense , ayant aussi des poils plus rares qu'ailleurs, et qui manquent Présqu'entièrement sous le ventre ; ongles en goutučre, à l'exception de ceux des pouces des 2 32 é ess a meee e ~ae ne en gai EE i À 6 + MAMMALOGIE. pieds; queue couverte de poils très-courts, toute noire, avec une tache blanche en dessous et à son origne. | 1°". âge (1). Taille de l'écureuil ; d’une cou- leur fauve , plus claire sous le ventre , et passant légèrement au brun sur le milieu du dos ; queue longue, plus touffue à son extrémité quà sa base , fauve à son origine, et passant insensi- blement au brun vers sa pointe; poils de la tête d'un fauve très-clair et peu longs. 2°, âge. Taille du sagoin saimiri ; dessus du corps d'un gris fauve, légèrement ondulé de brun, ce qui est dù à la teinte obscure de la pointe des poils; dessus de la tête couvert de poils plus longs que les autres, dirigés en arrière, entre-mêlés , les uns étant noirâtres , et les autres d $ Li A 3 Æ 3 un gris Jaunatre terne; queue d'un gris fauve en dessus et d’un blanc sale en dessous, avec lextrêmité noirâtre; avant-bras et mains de cette dernière couleur, ainsi que les pieds, de- puis le talon jusqu'à l'extrémité des doigts; poi- trine noirâtre. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'ile de Java. 14°. Esp. GUENON DORÉE, cercopithecus auratus. (Non figurée dans l Encyclopédie. ) — Cerco- pithecus auratus, Geoffr. Ann. du Mus. tom, 19. Prés 77 CAR. ESSENT. Pelage d’un jaune doré; de grands poils sur le front ‘er sur les joues; une tache noire sur la rotule. AS ; pied. pouc. lig. Dimens. (approximatives). Long. totale. » ə» — dela tête.. HSE ME o = dela queue... 4.30% 2: 2: 5» Descripr. Corps peu svelte ; tête ronde; front et oreilles ombragés de longs poils, qui diver- gent de la face; lèvre supérieure garnie de petits oils roides , assez nombreux ; incisives égales ; oreilles grandes; bras assez robustes ; pouces des mains foibles, ceux des pieds très-forts; queue longke , assez mince et égale; poils généra- lement longs, surtout ceux de la tête; pelage d’un jaune doré, plus foncé en dessus; une tache noirâtre, oblongue, oblique en dehors , longue d’un pouce et demi, correspondant à la rotule ; ventre presque nu; doigts’ des mains mer. i (1) Ces âges ont été indiqués par le voyageur Lesche- nault de Latour. Nous les avons décrits d’après les individus mêmes qu’il à envoyés au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. PES recouverts de poils, jusqu’à la seconde phalange; ceux des pieds l’érant jusqu’à la racine des on- gles ; quelques poils noirâtres entre-mêlés avec ceux de la queue; d’autres sur le dessus des doigts des pieds de derrière, H ABIT. Inconnues, PATRIE. L'Inde : les Moluques suivant M. Tem- mink, dans une note adressée à M. le profes- seur Geoffroy-Saint-Hilaire. 15°. Esp. * GUENON TALAPOIN, cercopithecus talapoin. ( Encyclop. pl. 1 3. fig. 1.) — Talapoin, Buff. tom. 14. pl. 40. — Simiatalapoin, Linn. Gmel. — Schreb. tab. 17. — Talapoin monkey , Penn. Quadr. pag. 206. — Shaw, Gen. zool. vol. 1. part. 1, pag. 46. — Cercopithecus talapoin s Geoffr, Ann. du Mus. tom. 19. pag. 93. CAR. ESSENT. Pelage olivätre en dessus, d'un blanc jaunâtre inférieuremenc ; queue cendrée en dessous ; pieds noirs. Dimexs. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lig. en ligne droite , depuis le bout du nez jusqu'à Fanus . SR RASI I — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à l'occiput. <7 — de l’avant-bras et de la main, en- semble. .... >» — de la jambe et du pied , ensemble 9 — de la queue (sans mesurer les poils) 6 DESCRIPT. Tête ronde ; museau peu alongé ; oreilles grandes, arrondies et nues ; nez, oreilles, plante des pieds et paume des mains, noirs; tour des yeux et bout des lèvres couleur de chair; poils des joues , des tempes , du front, du som- met de la tête , de l’occiput, du dessus et des côtés du cou, du dos , des lombes , de la croupe, des côtés de la poitrine et du ventre , de la face extérieure des jambes et du dessus des pieds de couleur mêlée de jaune , de vert et de noir, ou de noirâtre, chaque poil étant de couleur - cendrée-noirâtre sur la plus grande partie de sa longueur, depuis la racine, ensuite jaune-ver- dâtre et terminé de noir; mâchoire inférieure, dessous du cou, gorge, poitrine, ventre, aisselles, aines , face intérieure des jambes de couleur blanchâtre , avec quelques légères teintes de jaunâtre; queue, en dessous , de couleur cendrée- grisâtre ; ongles des pouces ronds et plats. Nota. Ce singe n’a pas été observé depuis l'é- poque à laquelle Buffon et Daubenton en don- nèrent la description ci-dessus, d'après un indi- vidu mâle, Nous trouvons dans cette description plusieurs plusieurs traits qui peuvent se rapporter à la gue- non grivet de M, Frédéric Cuvier, Si le talapoin ne différoit point spécifiquement de certe dernière, ce seroit un jeune individu de son espèce. HABIT. Inconnues PATRIE. Vraisemblablement l'Afrique, quoique Buffon indique l'Inde 16. Esp. GUENON BARBIQUE , cercopithecus lati- barbatus, ( Encycl. pl. 8, fig. 2.? ) Guenon à face pour- prée. Penn, 1. fig. 24. — Guenon à face pourpre. Boff. Suppl. pl. 11, — Simia dentata. Shaw. Gen. zool. vol. 1. part. 1. pag. 24. pl 13.— Guenon barbique, ou cercopithecus datibarbatus. Temm. Catalog. — Geoff. Ann. Mus. tom, 19. Pag. 94. CAR. ESSENT. Une grande barbe étendue latérale- ment ; bout de la queue en pinceau ; face d’un Violet Pourpre. ‘pied, pouc. lip. DiMENs. (approximatives). Long. totale. » 9 » A eq river fesses D à D — de la queue... Re S DESsCRIPT. (Jeune individu, } Corps assez grêle, Surtout vers le ventre ; tête ronde, grosse en apparence, à cause des grands poils qui la recou- vrent ; membres grèles , avec le pouce des mains 0. FN . * z - très-court et celui des pieds assez fort ; face d’un violer pourpre , entourée de longs poils blancs, qui forment comme une aile de chaque côté, dans laquelle est comprise l'oreille, qui est assez grande, mince et nue ; poils de la base du front plus longs et plus roides que ceux du sommet de la tête, et formant un petit bandeau à peine apparent ; face très-finement velue , à l'exception du tour des yeux. Pelage laineux, d’un gris-brun pâle assez uniforme sur le corps, tant en dessus qu'en dessous et sur les membres, à la face in- terne comme à l’externe; vertex un peu plus pale ; extrémités légèrement plus foncées ; queue d'un gris-brun pâle , comme le corps, mince dans la plus grande partie de sa longueur, et grossissant insensiblement au bout (à cause de la longueur des poils), où elle est d’une teinte plus claire. (Adulte, ) Pelage entièrement noir, selon M. Temmink. Nota. La collection du Muséum ne renferme qu'un jeune individu de cette espèce, celui que pous venons de décrire, Si la guenon à face pour- prée se rapporte à la guenon barbique , comme le croit M. Geoffroy , on doit la considérer comme en étant un individu adulte, MAMMALOGIE. 57 HABIT. Inconnues. PATRIE. Inconnue. 17°, Esp. GUENON MOUSTAC, cercopithecus ce- phus. re (Encycl. pl 13. fig. 2.) — Moustac. Buf. tom, 14. pl. 39. — Simia cephus. Linn. Gmel, -— Schreb. tab, 1 9. — Moustac: Audeb. Hist, nat. des singes, fam. 4. sect. 4. fig. 11. — Simia mona, Schreb. tab. 15. — Cercopithecus cephus , Geoff. Ann, du Mus. tom. 19. pag. 94. | CAR. ESSENT. Pelage brun verdâtre ; dernière moitié de la queue d’un roux vif ; nez et lèvres bleus. pied. pouc. lig. DIMENS La One A e aan O — de la queue:..... F5 DESCRIPT, Corps peu svelte ; tête arrondie; mu- ` seau peu alongé ; nez un peu saillant à son ori- gine entre les yeux; face d'un noir-bleuâtre ; lèvre supérieure supportant une ligne blanche en forme de chevron brisé, dont l'angle est au- dessous du nez, et tout-à-fait nue ; tour de la bouche revêtu de poils noirs ; dessus de la tête et du corps , face extérieure des membres, d’une couleur brune tiquetée de verdâtre , ce qui pro- vient de la manière dont les poils sont annelés de ces deux couleurs; joues couvertes de poils noirs ; une tache blanche en-dehors de chaque œil ; oreilles portant aussi des poils blancs ; cou- leur brune-verdâtre de la base des membres an- térieurs noircissant progressivement jusqu’à leur _ extrémité ; pieds postérieurs moins foncés ; des- sous du menton d’un blanc sale , se fondant avec la couleur blanche-grisâtre du dessous du ventre ; face interne des bras et des cuisses d’un gris assez uniforme ; queue mince, brunâtre à sa base, et passant insensiblement au roux, qui est la couleur de sa dernière moitié. : ses. se I HABT. Vive er pétulante , comme la plupart des autres guenons, Son caractère est d’ailleurs assez doux, 18°, Esp. * GUENON COURONNÉE, cercopithecus pileatus. | (Encycl. pl. 7. fig. 3.) Guenon couronnée, Boff. Sappl. tom. 7. pl 10. — Simia pileata , Shaw, Gen. zool. vol. 1. part, 1, pag, es 7 k P o S3: Bonneted mon ey, Penn, Quadr, pag. aig = Guenon couronnée , Geoff, Ann. Mus. tom. 19. pag. 94. CAR. ESSENT. D'un brun-fauve en dessus , blanche en dessous ; de longs poils sur le front. cas e 58 du sapajou sai). DESCRIPT, Face inclinée comme celle des gue- nons proprement dites ; front orné de longs poils relevés en forme de toupet ; joues couvertes de poils blancs très-courts; oreilles nues, arrondies, rebordées ; dessous du nez et menton présentant des poils blancs, dont plusieurs sont plus longs que les autres; quelques soles noires au dessus des yeux. Re Pelage d’une teinte brune-fauve en dessus, provenant d'un mélange de poils fauve-clairs er de poils bruns à leur pointe ; cette couleur s'éclaircissant sur la face extérieure des membres, et mértant nulle part plus foncée que sur le som- met de la tête et dans !à ligne médiane du dos ; dessous du cou, gorge , ventre, face interne des bras ‘et des jambes blancs ; queue de la couleur du dos en dessus, et d’une teinte grise-jaunâtre très pâle en dessous. | Harir. Inconnues. PATRIE. Inconnue. 19°. Esp. GUENON MONE , cercopithecus mona. (Non figurée dans lEncyclop. ) — La mone , Buf. tom, 14. pl, 76.— Là mona, Ejud. tom. 7. Suppl. Pl 19. — Simia mona , Linn. Gmel. — Schreb, pl. 1$ A. — Simia monacha s ejusd. — La mone , Audeb. Hist, nat. des singes , fam. 4. sect, 2. fig, 7. — Geoff, Ann. du Mus. tom. 19. pag. 95. — Singe varié, Briss. er Penn, — La mone femelle, Fréd, Cuv. Mamm. 9°. livr. : CAR. ESSENT, Pelage marron ; dessus des extrémi- tés noir ; deux taches blanchätres sur chaque fesses. DIMENS, Long. du corps entier, mesuré pied pouc. lig. en ligne droite, depuis le bout du mu- SEA, FAQ A FANS ee > re ereeves À Haut. du train de devant ; I ~ denen dé deniers er es Long. de la tête, depuis le bout du musesu . Jufqu'à Pocciput.. "à Se HO DIGIES Nr sers Vere ee D sa de Iio Rele ere Ne LR 6 j : e DESCRIPT. Tête petite et arrondie, à museau , LE gros et peu alongé, avec les paupières, le nez er les lèvres nuds et couleur de chair ; intervalle des yeux bleuâtre; dessus de la tête d’un vert doré +: Rae s à i Etillant, qui résulte du mélange des poils qui got a x ide E i TA PRE rous du noir à la pointe, puis du jaune verdä- x g au-dessous du noir, et enfinunecouleur cendrée ONEEN JUSQU'à a racmes Doset Hanes d’un beau marron tiqueté de noir ; dessus des jambes ; des CHA RE queue d’un gris d’ardoise pur passant au ROIN ; Cou : POTINE, ventre, ce T € MAMMALOGIE. DIMENS, Long. du corps, un peu plus d’un pied (taille | terne des membres d’un blanc éclatant; des fa- voris de chaque côté des joues, d’un jaune de paille, mélangé de points noirs; une bande noire commençant au-dessus de langle extérieur de l'œil, s'étendant jusqu’à l'oreille, et de-là jus- qu'à l'épaule et au bras; deux taches très-blan- ches de chaque côté de la queue, au haut des cuisses ; poils qui bordent les callosités des fesses foussatres; queue noirâtre > repliée sur le dos; paume des mains et plante des pieds nues et de couleur brune ; ongles courts, plats et noirâtres. Hasir. Ce singe qui ne paroît pas être le £ebos des Anciens, ainsi que l'avoir cru Buffon, vit fa- cilement en France. Il est très-adroir, très-agile, et nullement lubrique. ‘PATRIE, L'Afrique, 20°. Esp. GUENON HOCHEUR, cercopithecus nic- titans. ae (Encycl. pl. 7. fig. 4.) Guenon à long nez Proéminent, Allam. et Buff. tom. 7. pl. 18. — Simia nictitans, Linn. — Le hocheur, Audeb, Hist. nat, des singes et des makis. fam. 4. sect. Jk pl. 2. ; CAR. ESSENT. Pelage noir pointillé de gris-verdä- tre; nez blanc et renflé; extrémités antérieures | entièrement noires en dessus. | Dimens. Longueur totale 1 pied 6 pouces environ. — de la queue, un peu plus d’un pied 10 pouces. DESCRIP. Corps svelte; tête ronde ; nez large sans être aplati; partie de los frontal formant les sourcils, très-saillante; museau assez prolongé ; membres assez robustes; pouces bien apparens ; queue repliée sur le dos; poils du sommet de la rêre et des joues fért longs et grossissant la tête en apparence ; oreilles assez grandes, nues; racine du nez entre les yeux noire; une tache blanche sur le nez, à-peu-près ronde, se terminant inférieure- ment sur le bord des narines , formée par de petits poils blancs, courts er très:serrés; lèvres supérieure er inférieure noires, parsemées de quelques poils noirs et roides , assez longs, er de quelques petits poils blancs; dessous du menton blanc; tout le corps couvert de poils noirs annelés de jaune- clair , d'où il résulte une teinte verdâtre ; les poils. de la face externe des cuisses ayant des anneaux moins marqués, ce qui rembrunit cette partie 5 membres antérieurs en totalité et pieds de der rière seulement, d'un noirfoncé; queue entière- ment noire, sice n'est à la base, dans la longueur de trois pouces, où l’on trouve encore quelques anneaux jaunatres sur les poils. Hagir. Inconnnes. A PATRIE Ta cire de Guinée en Afrique selon M. le professeur Geoffroy. 21°, Esp. GUENON BLANC-NEZ, cercopirhecus Petaurista. (Encycl. pl. 12. fig. 3.) Le blanc-nez, Buff. suppl. tom. 7. pag. 67. — Bianc-nez , Audeb. am, 4. sect. 2, fig. 15. et ascagne , ejusd. fam. 4. sect 2, fig. 14. — Simia peraurista , Linn. Gmel. — Schreb. tab, 19. B. | Les CAR: ESSENT. Pelage roux en dessus, blanc en dessous ; extrémités olivätres en dessus s grises en dessous ; moitié inférieure du nez blanche. ; pied. pouc. lig. Dimens. Long. totale du corps ....,... OE » Queue très-longue DESCRIPT. Tête ronde ; oreilles grandes; poil du front et des joues assez court; face couverte de | poils noirs très-courts ; lèvres minces; sommet de la tête, dessus du dos et du cou, flancs, face extérieure des membres de devant et des cuisses z dessus de la queue , recouverts de poils annelés de tun-noiråtre et de jaunâtre, d’où il résulte une teinte verte; lèvres supérieure et inférieure nues et brunes, avec des poils rares; racine du nez entre les yeux, noire; unetacheblanche surle nez, formée de très-petits poils fort serrés , tronquée horizontalement à sa partie supérieure et bordant les narines inférieurement; dessous du cou et côtés de la tête, jusqu'un peu au-dessous des 9 oreilles d’un blanc légèrement teint de jaunâtre, qui se prolonge sur la poitrine et łe ventre, où le roussâtre est plus abondant ; face interne des membres d’un gris brun; jambes postérieures et pieds plus gris que le corps et que les cuisses, sans teinte verdâtre ; dessous de la queue d’un blanc sale , nettement séparé de la couleur du dessus ; Mains antérieures noires. HABIT. Inconnues. PATRIE, La côte de Guinée en Afrique selon M. le professeur Geoffroy-Saint-Hilaire. 22°. Esp. GUENON ENTELLE, cercopithecus En- tellus. : (Non fgurée dans l Encycl.) Simia Entellus, «es Dufresne , Bull. de la Société philom.— Schreb, tab, 23. B. — Errelle, Audeb. Hist. nat, des singes. fam. 4. sect. 2. fig. 2.—Cercopithecus En- tellus , Geoff, Ann. du Mus. tom. 10. pag. 05. sp. 10. “ CAR. ESSENT. Pelage blanc-jaunátre ; les quatre mains noires. \ MAMMALOGIE, pied, pouc lig. DiMENS Long. totale debout... ....,,, 3 © G s — de la queue plus de.......... 3 » » DESCRIPT. Têre ronde; orcilles grandes , minces, r . x = non rebordées ; nezaplati; corps très-long relati- ment aux jambes ; doigts robustes et très-longs; pouces courts; queue terminée par des poils plus : longs, mais non foconeux. Pelage d’un blanc sale, tirant sur le jaune de paille; pieds, mains et face noirs , poils de la tête plus roux que les autres, s'érendant d'un centre en rayons divergens; menton garni d’une petite barbe jaunâtre ; gorge nue. HABIT. inconnues. PATRIE. Le Bengale. 23°. Esp. GUENON PATAS, cercopithecus ruber. (Encycl. pl. 12. fig. 2.) —Le patas, Buff tom. 14. pl 25 et: 26.— Simia rubra y Linn. Gmel. — Simia patas , Schreb, tab 16.— Si- mia rufa, ejusd. tab. 16. B. — Cercopithecus ruber, Geoff. Ann. du Mus. tom, 19. p.96 Sp. 11. — Vulgairement singe rouge du Sénégal, CAR. ESSENT. Pelage roux en dessus, cendré er dessous ; un bandeau étroit au-dessus des YEUX y SOUS JS A PEDS ANS re a nes sos: 3 3 16 — de l’avant- bras du coude au poi- HS ve RSS R S E S » 3 3 — de- la main, du poignet au bou AES UPISE aa a A D + — de la jambe , du genou au talon. » 7 » — du pied, depuis le talon jusqu'au | DOUTE ARS OUPS eur ie cree N poa DESCRIPT. Corps svelte ; tête moyenne; museau assez long; yeux enfoncés;-dessus des orbites et partie supérieure du nez assez saillans ; crâne un peu alongé er aplati sur le vertex; oreilles min- ces, noires, non rebordées; face couleur de chair; nez revêtu de poils coutts et noirs, une bande tantôt de la même couleur, et tantôt blanche, s'étendant d’une oreille à l’autre, en passant sur la partie supérieure des orbites et figurant une sorte de sourcils; une barbe de longs poils; des- sus du front, sommet de la tête, occiput, face supérieure du cou, dos, côtés du cor face supérieure de l’origine extérieure des cuisses d’un r quelque mêlange sulte de ce que be ps, croupe, de la queue et face oux assez vif, avec aucoup de poils dont la pointe est nore , ont un peu de gris en dessous de ce {TZ } ; + er de noir et de gris, ce qui ré- < PS © 2 Lui En phase M NE Go noir ; épaule , face extérieure du bras, de l'avant- bras et de la jambe , face supérieure de la queue et des pieds d’une couleur rousse-pâle et mêlée de gris; joues, bout du museau, gorge, dessous et côtés du cou, aisselles, face intérieure des . bras et des avant-bras , poitrine, ventre , aines, - face intérieure des cuisses et de la jambe, d'un gris mêlé de jaune et de cendré sur plusieurs points; poils généralement rudes ét luisans ; plante des pieds et paume des mains de couleur brune ; ongles noirs. . HABIT. analogues à celles des autres espèces de ce genre. PATRIE. Le Sénégal. 24°, Esp. GUENON DIANE, cercopithecus Diana, (Encycl: pleri. fig. 4, et pl. 14. fig. 4. —) Simia Roloway, Linn. Gmel. — Figuré sous le nom dexguima , par Marcorave. — Roloway ; Buf. suppl. tom. 7. fig. 20. — Simia Diana, et Simia Roloway , Schreb.. tab, 14 et 25. — Simia faunus ; Linn. Syst. nat. ed. 12. 5, — Erxleb. 1. var. — La Diane, Audeb. Hist. des singes fam. 4. sect. 2. fig. 6. — Cercopithecus Diana , Geoff. Ann. du Mus. tom. 19, pag. 96. CAR. ESSENT. Pelage d’un marron vif sur le dos, gris-ardoisé aux flancs , avec une ligne oblique de la même couleur sur les cuisses. ~ pied. pouc. lig. DrMenws,- Long di dorp a T G > — dela tête..... estimer tes: LOTS ee ln E A RENTE An NU bé DESCRIPT. Corps assez svelte; tête moyenne, alongée ; museau triangulaire ; oreilles assez peu développées, arrondies; poils du sommet de la “tête, courts et noirs, avec une bordure en forme de bandeau , formée de poils plus roides que les autres, parmi lesquels s’en trouvent de blanes; joues garnies de poils noirs assez longs; bord de la lèvre inférieure noir y côté de la tête et du cou jusqu'à l'oreille, poitrine et face antérieure des membres jusqu’au coude, blancs; une barbe blanche pointue, peu fournie er longue d'un pouce et demi, placée derrière une petite tache de nOit-brun, qui est au bout du menton ; occiput, dessus du cou, épaules, flancs, face externe des bras jusqu’ = S - AR re, . 52 Jusqu un peu avant le poignet, partie supé- TIEUTC et antérieure des cuisse seS noiratr lelé j à es, annelés de blanc-jaunâtre, ce qui leur onne: une CARS verdirre ete cha rousse triangulaire isocèle, commençant vers le premier tiers de la longueur du dos et äyant pour base sS, couverts de poils MAMMALOGIE. les lombes; mains antérieures noires, ainsi que tous les membres postérieurs, à l’exception du - devant de la cuisse qui en est séparé par une ligne étroite et oblique de poils blancs, qui se rend de la base de la queue au genou; queue toute noire ; face noire, contour des fesses blan- châtré, autour des callosités, HABT. Inconnues. } PATRIE. L'Afrique, notamment le Congo et la Guinée, EV®. Sous-genre. CERCOCÈBE, cercocebus. Geoff, Museau assez long ; front fuyant en arrière ; tête triangulaire ; angle facial de 45° ; bord supérieur de l'orbite relevé et échancré intérieurement ; néz plat et haut; mains antérieures à pouce grêle- et assez rapproché des doigts ; mans postérieures a pouce plus large, plus reculé et plus écarté ; de fortes callosités sur les fesses ; queue plus longue que le corps (1). i x SERIES 25°. Esp. GUENON MALBROUCK, cercopithecus Cynosurus. 5 / Nr pe (Encycl. pl. 1 1. fig. 1.)— malbrouck, Baf- fon, tom. 14, fig. 29. ( femelle }. — Simia cynosurus, Scopoli deliciæ loræ er fannæ. tab.ı 9. (male.) — Jeune callitriche. Audeb. Hist, nat. de singes, fam. 4. sect, 2. pl. S.— Simia faunus, Linn. Gmel. — Schreb; tab. 12. — Simia cy- nosuros, ejusd, tab. 14. B. — Malbrouck , Goff, S.-Hil. Ann. da Mus. d’hist, nat. tom. 19. p.96. sp. 13.-— Fréd. Cuv. Mamm. CAR. ESSENT. Pelage brun-olivåtre en dessus, blanchâtre en dessous ; un bandeau blanchâtre au- dessus des yeux, : e Ped pouc. Ng DımeNs. haut. au train de derrière ...., he `— ‘au trainjde devant. nus À Long. du corps , de locciput aux callo- RES n a GE de la tête, d museau ; — du talon au genou. .., "dt poignet AU Code. 1 : hi — du talon au bout des doigts .... du poignet au bout des doigts -> Pocciput au bout du 90 traoa ss se \ 60. 9e (1) Le genre cercocèbe de M. Geoffroy est très-peu caractérisé , et fait évidemment le passage des vraies guenons aux macaques: Il est certain que les singes qu'il comprend , ont le museau un peu plus prononcé ele bord de l'orbite plus saillant que’ les premières ; et que ces caractères sont moins marqués que dans les derniers. Nous y avons réuni le malbrouck , que M. Geoffroy place parmi les guenons , et nous-en avons distraits, pour les ranger avec les macaques, la toque, le bonnei-chinois, le macaque proprement dit et l’aigrette (ces derniers appartenant à une même espèce. Descripr. Corps robuste ; tête assez grosse; lè- vres très-extensibles ; langue douce; yeux bruns; parties supérieures du corps généralement d'un gtis-verdâtre qui résulte de poils alternative- ment colorés de jaune et de noir dans leur par- tie extérieure; membres en dessus et queue dans toute sa longueur d’une couleur grise, produite AUSSI par des poils couverts d’anneaux blancs et noirs} poils de routes ces parties, gris à leur base; ace interne des membres, joues er un bandeau Sur les sourcils blancs; poils des côtés des joues très-longs et se dirigéant en arrière, en for- mant des espèces de favoris; museau noir, €X- cépté autour des yeux où il y à de la couleur de chair; cette couleur ayant plus d’étendue dans les jeunes que dans les adultes; oreilles, paumes des _ Mains et plante des pieds noires; callosirés et į tour ue lanus d’un rouge vif à l'époque du rut; testicules d’une belle couleur bleue lapis; verge | Se retirant jusque dans le scrotum; scrotum très-volumineux dans les adultes; vulve des fe- melles trés-peu ouverte et pourvue d’un petit clitoris, (1) pee Harr. Imparfaitement connues, Ces singes vont, dit-on , en grandes troupes et sont respectés par les Tndous qui pourvoient à leur nourriture, PATRIE. Le Bengale. 26°. Esp. GUENON CALLITRICHE, cercopithecus sabeus, | (Encycl. pl. 12. fig, +.) Singe vert, Briss. reg. anim, p. 204.—Simia sabæa, Linn. Schreb. tab. 18. — Callitriche, Buff. tom. 14. pl. 37. — Singe de l'Île S.-Jacques , Edw. (Jeune indi- vidu.) =— Cailitriche, Audeb. Hist. nat. des singes. fam. 4. sect. 2. fig. 4. G. Cuv. Ménag. du Mus, édit. in-12. tom. 2. pag. 9. fig. de Ma- réchal, — Fréd. Cuv. mammifères lithoer. livr. CAR. ESSENT. Pelage vert olivåtre en-dessus, blanc sale en dessous ; tête pyramidale ; face noire; Joues garnies de longs poils ; scrotum d’un vert de cuivre, entouré de poiis Jaunes , queue terminée de jaune. erties oroso I 4 232 Haut. au train de devant... RL Re —— Au train de derrière ........... Se DE Long. du bout du museau à ÉGCEpute: ea 6e = de Ta RS Ne toi ie de DESCRIPT. Corps svelte, ayant assez de rap- (1) M. Cuvier pense que le talapoin de Buffon (voy, l'espèce n°. 15) n’est qu'un jeune malbrouck, | MAMMALOGIE. nn port avec celui de la guenon Malbrouck; tête moyenne; museau alongé; partie supérieure des orbites, bas du front, haut du nez très-saillans ; oreilles grandes, moins arrondies que celles du Malbrouck; pelage sur la partie supérieure du corps d’un jaune-verdätre provenant de poils couverts d’anneaux jaunes et noirs sur lesquels le | jaune domine; face externe des jambes plus grise , le jaune des poils ayant disparu en partie; dessus de la queue de la couleur du dos et ter- miné par un long pinceau de poils jaunes; par- ties inférieures du corps, face interne des jambes, dessous de la mâchoire, de la gorge et du cou blanc-jaunâtres ; dessous de la queue plus grisã- tre que le dessus; poils qui environnent les par- ties génitales ainsi que ceux du dessus des sour- cils et ceux des favoris, jaunes ; ces derniers diri- gés enarrière en s'écartant un peu et formant une fraise; face, oreilles er peau des mains tout à fait noires ; peau des testicules verd âtre. HABIT. Animal silencieux, voyageant en troupes nombreuses dans les forêts; fort agile er leste dans ses gambades ; assez doux en captivité, PATRIE. La Mauritanie, le Sénégal, les îles du Cap-Vert. 27°. Esp. GUENON GRIVET. Cercopithecus griseo. Viridis, ; i (Non figuré dans l'Encycl. y Le grivet , Fréd. Cuv. — Mamm. litograph. PE EEE CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-verdåtre ; scro- tum vert de cuivre, avec les poils qui entourent blancs ; tête pyramidale ; queue grise dans toute toute son étendue. DIMENs. Grandeur et proportions de toutes les parties du corps, ne différant pas fenfiblement de celles des guenons malbrouck et callitriche. DESCRIP. Assez semblable au Malbronck par les couleurs générales du pélage; mais en différane par les formes de la rêre moins arrondies, par les testicules d’un vert de cuivre, au lieu d’être d’un bleu lapis, ainsi que par les poils qui entoutent ces parties, constamment d'un bel orangé dans le premier et blancs dans le second. Distingué du callitriche par sa couleur d’un vert beaucoup plus sombre, le bandeau blanc de ses sourcils, ses favoris blancs et sa queue grise jusqu'au bout; lui ressemblant au contraire par la forme pyramidale de sa tête, par la couleur des ‘testicules et celle des poils qui recouvrent ces | parties , jaunes dans le callitriche, 2 a AA ES Ce ere r , Parties supérieures du corps, excepté les membres et la queue, d'un vert sale qui résulte de poils annelés de gris-noirâtre er de jaune li- vide; poils des cuisses semblables, mais avec très- peu de jaune; poils des pattes de devant et de derrière marqués d’anneaux alternativement gris et blancs; face interne des membres , ventre, poitrine, partie antérieure des épaules, dessous du cou , face inférieure de la queue garnis de poils larcs; des favoris et un bandeau qui passe sur les sourcils blancs; oreilles, plante des quatre pieds et face d’un noir-violâtre; tour des yeux couleur de chair livide; quelques poils noirs, longs et roides, assez semblables à des Soles, naissant sur la crête surcilière entre les yeux. HABIT. (En captivité), semblables À celles des gue- nons malbrouck et callitriche. PATRIE. Inconnue ; vraisemblablement l'Afrique. 28°. Esp. GUENON ENFUMÉE, cercopithecus fuli- ginosus, (Encycl, pl 13. fo. 4.) Mangabey ou manga- bey sans collier, BufÈ tom. 14. fig. 32. — Simia æthiops , Linn. Gmel. — Schreb. tab. 20, — Mangabey , Audeb. Hist. nat. des singes, fam. 4. SECt, 2, fig, g, — Cercocèbe. enfumé, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 97. — Le mangabey, Fréd, Cuy. mamm. lithogr. 6°. livr. | CAR. ESSENT. Pelage d’un gris brun ardoisé Sans tache sur la tête et sur le cou; paupières su- périeures blanches. : Dimens. (d’un individu encore jeune. Y Long. du bout du museau aux callosités pied. pouc: lig: des fesses penegesee Rs — de l’origine de la queue à son 4. Fe DEsCriPT. Museau gros et alongé; tour des yeux -proéminent; oreilles nues, sans rebord et un peu pliées en arrière à l'extrémité; poils des par- _ tes supérieures du corps , ainsi que de la queue, d'un cendré-noirâtre, avec une légère teinte de fauve sur la tête; gorge, poitrine, ventre et face Intérieure des jambes d'un blanc-orisatre ; extré- mites des jambes » depuis l’avant-bras pour celles + devant , et depuis le talon pour celles de der- rière; d'un noir-foncé ; | favoris plus ou moins foncés, ayant le gris du dos, et formés de poils dirigés en arrière; mains noires ; orcilles viola- tres ; face variant en couleur, étant quelquefois d'une seule teinte livide très-foncé, et d’autre- mm vu MAMMALOGIE. _ fois noirâtre sur la partie antérieure du museau; avec le reste cuivré; dessus des paupières pré- sentant constamment une tache blanche en forme de croissant, très- apparente; bout des doigts fort gros, principalement le bout du pouce; ongles plats; de gros poils de chaque côté du museau, et d’autres fermes et hérissés sur le bas du front, au-dessus du nez. Hast. Singe familier, doux, mais continuelle- ment en mouvement, portant sa queue entière- ment renversée sur le dos, et non en cercle comme dans la plupart des autres espèces de ce genre; femelles ayant chaque mois, à l’époque du rut, un gonflement des parties génitales, fort large près de lanus et qui après s'être rétréci tout-à-coup descend vers la vulve et len- toure. ( Fréd. Cuv.) £ $ > F Ki PATRIE. L'Echiopie suivant Hasselquist, et non Madagascar comme le dit Buffon. | à. 29°. Esp. GUENON MANGABEY, æthiops. (Encycl, pl. 13. fig. 3.) Mangabey à collier blanc, Buff. tom. 14, pl. 33. — Simia œthiops, Linn. Gmell, — Schreb. tab, 21. — Mangabey , var. À, Audeb. Hist. nat. des singes, fam. 4. sect, 2. fig. 10. — Cercocebe mangabey, Geoff, Ann, Mus. tom, 19. pag. 97. cercopithecus CAR, ESSENT. Pelage d’un brun-vineux j sommet de la tête roux ; paupières supérieures blanches ; un bandeau blanc partant des yeux et se portant de chaque côté sur le dessus du cou. DIMENs. Long. du corps entier, mesuré en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à Panus, un pied et -demi environ. | à | DESCRIPT. Ce singe est en général fort semblable - au précédent pour ses formes et les proportions des diverses parties de son corps, pour la cou- leur générale et la nature de son poil; maisilen diffère néanmoins en ce qu'il a le sommet de la : têre plus clair et quil ann | rge coilier de poils blancs qui environne le cou et les joues, | Ces rapports font présumer avec assez de ral- son qu'ils appartiennent à une seule espèce ; néan- moins on remarque que celui que nous décrivons est beaucoup plus commun que l'autre dans les collectians des naturalistes ou dans les cabinets publics, HABIT. Inconnues, PATRIE. L’Ethiopie? 30°, Esp. GUENON ATYS, cercopltheçus Atys DESCRIPT. Museau prol | _ MAMMALOGTE. | 63 (Non figuré dans l'Encycl.) Simia Atys, Aud. ist, nat. des singes, fam. 4, sect. 2. pl. 8, — Schrebe tibe 12. B, — Lercocsbe Atys , Geoff, Ann, du Mus. tom. 19. pag. 99. sp. 6. CAR. ESSENT. Pelage entièrement blanc. Dimexs. Long, totale museau , jusqu’à l’origine dela queue.. 1 f » = de la queue, moyerne. ongé; oreilles presque carrées ; corps couvert de poils d’une couleur de paille, où d'un blanc sale et terne 5 mains, pieds, face et oreilles de couleur incarnate., HABIT. On prétend que ce singe est fort méchant et fort colérique , €t qu'étanrirriré il mord avec Violence et fait beaucoup de mal (1) PATRIE. Inconnue. VIT, GENRE. MACAQUE, macacus , Lacep, Pithecus , Geof, Cuv. Simia, Linn, Erxleb. Schreb. Cercopithecus , Briss. Erxleb, Lacep, Illig. . Cercocebus , Geof, Papio , Geoff. are CAR. Formule dentaire : Incis, is canines 2 : > Se ee molai == olaires E 32. Canines assez fortes} surtout dans les mâles ; des espaces intermédiaires aux deux mâchoires pour leur passage réciproque. 1” et 2° molaires ayant deux tubercules À leur couronne; les trois autres en ayant quatre, à l’exceprion de la dernière de la mâchoire infé- neure qui en a cing et qui est terminée par un talon qui l'agrandir sensiblement, pa Tête forte, munie de crêtes surcilières très- développées, formant à l'orbite un rebord élevé et échancré; front peu étendu; museau large er saillant; yeux rapprochés et fort semblables à ceux de l’homme. Angle facial de 40 à 45 degrés. ÎVarines obliques à la base supérieure du mu- seau, Oreilles dont la congue s'alonge sans se ployer nt (1) Selon M. le professeur Geoffroy Saint-Hi cette espèce, constatée d’après un individu de la c tion du Muséum d'histoire naturelle de Paris F bien n’être qu un individu frappé d’albinifme ne sauroit précisément rapporter à son type laire, ollec- pourroit x mais qu'on » depuis le bout du pied. pouc. lig.. en cornet, nues, appliquées contre la tête, avec Jeur bord supérieur et postérieuranguleux. Des abajoues. Lèvres minces, très-extens ibles; langue douce; Des callosités aux fesses. a | Corps plus ou moins trapu et épais; bras pro- portionnés aux jambes. Les quatre mains pen- tadactyles. > i = Queue plus ou moins développée, quelquefois plus courte que le tiers de la longueur du corps, et dans une espèce remplacée par un simple tu- bercule, - HABIT, Singes très-robustes, très-adroits, doués d'une grande pénétration et remplis de malice ; assez doux et familiers dans la jeunesse, mais mé- chants er indociles dans l’âge avancé; vivant en troupes dans les forêts et faisant souvent de grands dégats- dans les jardins et dans les champs cul- tivés. Zone | | PATRIE. L'Afrique, l'Inde et les îles qui en dé- pendent. A Sous- genre. MACAQUES proprement dits. Une queue plus ou moins longue. 31°. Esp. MACAQUE OUANDEROU, macacus Si- lenus. (Encycl. pl. 10, fig. 4.) Ouanderouet lowando, uff. tom, 14. pl. 18. — Simia Silenus et leoni- na ,. Gmel. — Simia Silenus , Schreb, tab. i Be — Simia leonina , Penn. Shaw, — Ouanderou, Audeb. Hist. nat. des singes. fam. 2, sect. 1. fig. 3. — Babouin ouanderou, Geoff. Ann. du Mus. tom. 19. pag: roz. esp. 1. —— Macaque à cri- nière , Cuy. Règ. anim. tom. 1. pag. 108. CAR. ESSENT. Pelage noir; une crinière et une grande barbe grises ; queue médiocrement longue s terminée par une touffe de poils, Dimens. Long. d en ligne droite, depuis le bout du EEY ea D 33 2 Ste 33 -33 — de Pavant-bras, depuis le coude = jusqu’au poignet... ie A PRE LT; G — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles...... NA AR eine re RM: — de là jambe, depuis le genou jas- qu'au talon ..... RER di . RE ER E 01 ONE à au CS DEsCRIPT. Corps assez long et mince par le bas; Ant Cnotmed rause de T éna nerd de la E SW, : : fa as 3 ctiničre er de la barbe; pelage composé de poils ns assez courts et noirs sur le dos, les flancs er les quatre membres; ventre gtis foncé; face noire; 64 une partie de la crinièreer de la barbe formée de longs poils gris un peu frisés ; grands poils da dessus de la tête noirs; queue noire, terminée par un flocon de poils assez longs; ongles plats ET noirs, Se Hasit, Il vit dans les bois où il se nourrit de feuilles et de bourgeons ; il cause peu de mal aux terres cultivées. PaTRiE. L'île de Ceylan. 32° Esp. MACAQUE BONNET-CHINOIS, macacus sinicus. | (Encycl. pl. 14. g. 3.) Bonner-chinois, Buf. tom. 14. pl 30. — Simia sinica, ‘Linn. Gmel, ` — Schreb. tab. 23, — Bonnet-chinois, Audeb. Hist, nat. des singes, fam. 4, sect, 2. fig. 71 — Cercocèbe bonnet-chinois ; Geoff. Ann. Mus.tom. 19. pag. 96. sp. 4. — Macaque bonnet- chinois, Cuv. Règ. anim. tom. 1. pag. 108. (1) CAR. ESSENT. Pelage brun-marron ; poils du som- met de la tête divergeant du centre à la circonfe- rence et disposés en forme de calotte. DiMmens. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lig. en ligne droite, depuis le bout du mu- SORT EOR NM E, — de la tête, depuis le bout du museau, Jusqu'à l'occtput.….....:.., — du tronçon de la queue....... — de l'avant-bras, depuis depuis le coude jusqu’au poignet ......."..,.. .— depuis le poignet jusqu’au bout LÉ ETS — de Ja jambe, depuis le genou Jusqu'au talon. ....... 3 — depuis le talon jusqu’au bout de QU RE NP E DESCRIPT. Corps assez mince; museau un peu moins avancé que celui du macaque ouanderou ; face presque nue; pelage d’un brun-roux sur toutes les parties supérieures du corps ; dessus de de la cuisse d’une couleur marron assez vive; doigts des mains er des pieds bruns ; sommet de la tére garni d'une calotte de poils d'un bran-roux plus obscurs que ceux du dos, très-fournis et dis- posés en rayons divergens d'un point de centre qui est le vèrtex; quelques poils rares et grisa- s tres sur les joues, et des poils noirs sur les sour- (1) M. Cuviet rapporte à cette espèce la guenon cou- ronnée de Buffon, M. Geoffroy Pen diftingue , et laisse celle-ci dans le genre même des guenons. Nous par- tageons son Sentiment à cet égard , à cause du peu de prolongement de la face de ce singe. Au surplus Pindi- vidu que nous avons examiné étoit peut-être jeune et avoit dans ce cas lé museau moins prolongé qu'il ne l'auroit eu étant adulte. = | MAMMALOGIE. | > cils; poitrine, ventre et face interne des quatre membres couverts d’un poil gris clair, dont la couleur est nettement séparée de celle du dos et de la face extérieure des bras et des jambes. HABIT. Inconnues. Il est dit-on l’objet de la véné- raton des Brames , qui d’ailleurs, rendent des respects , non-seulement aux autres singes, mais encore à tous les êtres vivans, Comme c'est de tous les macaques celui qui a le plus de rapports - de formes avec les guenons du sous-genre des cercocébes ; il-est vraisemblable que ses mœursne diffèrent pas, ou diffèrent peu de celles de ces animaux. PATRIE. Le Bengale. 33°. Esp. MACAQUE TOQUE, macacus radiatus, {Non figuré). Cercocèbe roque , Geoff.-S.- Hilaire. Ann. da Mus, d’hist. nat. tom, 19. pag. 98. sp. 3. | CAR. ESSENT. Pelage brun-verdâtre en-dessus ; cendré clair en-dessous > poils du sommet de la tete divergens ct disposés en forme de calotte. DIMENS? DESCRIPT. La tête osseuse „comparée avec celle du bonnet-chinois, offre les différences suivantes: le crâne est plus écrasé; les yeux sont plus larges que hauts; les orbites ont leur plan à angle droit sur le plan des os maxillaires, d’où il ré- sulte que le rayon visuel est plus abaissé et dans une direction plus parallèle à la ligne des må- choires ; le bonnet-chinois au contraire a la tête plus bombée, er les yeux moins d’àpilomb sur le museau. ? Pelage d’un brun-verdatre en dessus et non pas brun comme celui de l'espèce précédente; dessus des jambes cendré; ventre cendré clair; disposition des poils du sommet de la tête assez . analogue à celles des poils de la tête du bonnet- chinois. (1) | l à HABIT. Inconnues, PATRIE. L'Inde. (1) Cette espèce nouvelle a été seulement iudiquée par M. Geoffroy. Nous n'avons pas la certitude com- plète qu’elle appartienne au genre des macaques , et il se pourroit qu’elle dût rester dans celui dés guenons, avec les cercorebes que nous y avons reportés. Nous ne nous som- mes déterminés à la placerici, que parce qué M. Geof- froy s'attache à la comparer à celle du bonnet-chinois; ce qui nous a fait supposer qu’elle devoit Se ranger dans la même classe générique. 3 4 esp. 34°. Esp. MACAQUE ORDINAIRE , macacus cy- nomolgus, , (Encycl, pl. 11. fig. 2. le macaque , et pl. 14. fig. 1. l’aigrerte.) Macaque, Buff. tom. 14. pl. 20. — L'aigrerte , ejusd. tom. 14. pl, 21. — Si- mia cynomolgos et simia cynocephalus , Linn. — Cercocèbe aigrette et cercocèbe macaque, Geoff. Ann, Mus. tom, 19. pag. 99. sp. 7 €t 8. -— Ma- caque, Fréd, Cuv, Mamm. lichog, 3°. livr. AR. ESSENT. Pelage brun-verdätre ou olivåtre en dessus ; d’un blanc-grisätre en dessous ; bords des orbites du mâle très-saillans ; un épi de poils rele- vés sur le milieu du front de la femelle. Dimens, ( Måle adulte.) Longueur du pied. pouc. lig. corps, mesuré depuis l'origine de la queue jusqu’au bout du museau., .... en CS a N Hauteur du train de devant......... — du train de derrière ...... ES ( Jeune femelle à sa naissance.) Lon- gueur du corps , mesuré des callosités TSAN CR PR BE en ire —# 3 .— de la tête, mesurée depuis loc- - Ciput jusqu'au bout du museau ....... » 2 7 a e + à Ira 4 ba p e Pa AANO 9 — de la jambe, mesurée du genou au talon...,... Peter amer dti eos s 2 à — de la cuisse, mesurée du genou à la tête du LR RE OR ns. 5 E — du pied, mesuré du talon au bout a HORS nn Ce Re — de lavant-bras , mesuré du coud AU POISTEL de CES VUE a TO » — du bras, mesuré de l'épaule au ie ONE a A — de la main, mesurée du bout du grand doigt au poignet...,........,. n S Lu... 3 2 3 DESCRIPT. Formes du mâle ou macaque , lourdes = €t trapues, surtout aux parties antérieures; tête large, aplatie en dessus et très-forte à propor- tion du corps; museau court, obtus; nez plat; de fortes crêtes surcilières ; canines très-fortes et très-longues ; doigts réunis jusqu’à la seconde phalange par une membrane; couleur des parties Supérieures du corps, d’un brun-verdâtre ou oli- vâtre qui résulte du mélange, sur chacun des poils de ces parties, d’un jaune doré avec du noir sur un fond gris; parties inférieures d’un gris-blanchà. tre, ainsi que le côté interne des membres; queue noirâtre ; pieds entièrement noirs ; face livide ya eu près nue; entre-deux des yeux d’une couleur plus claire; des poils verdâtres, courts sous les pommettes; sommet de la tête lisse, sansaigretre ni crête, ayant les poils qui le recouvrent uni- formément couchés d'avant en arrière ; poils des joues gris et rares, dirigés en avant, tour de MAMMALOGIE. | 65 la prunelle brun; parties de Jagénération cou- leur de chair; gland piriforme; scrotum yolu- mineux, 2. Femelle ou aigrette. Sensiblement plas petite que le mâle, et n'ayant guère plus de quatorze pouces de longueur, mesurée depuis l’origine de ‘la queue jusqu’au bout du museau ; proportions plus ramassées ; tête plus petite ; crêtes sarcilières moins saillantes; parties de la génération non entourées , à l’époque du rut, d'exubérances charnues, comme cela a lieu chez d autres fe- melles de ce genre et des genres voisins; canines petites, ne dépassant pas les INCISIVES ; face en- tourée de poils gris, longs et droits; poils du sommet de la tête, se dirigeant vers la ligne moyenne et formant là une crête assez élevée, qui s'étend du front à l'occiput: du reste entière- ment semblable au male. Jeune femelle à l’époque de la naissance. Tête oblongue, d'arrière en avant; museau saillant ; front droit; peau livide, excepté entre les yeux où elle est blanche; poils noirs, nombreux sut la tête et les parties supérieures du corps; callo- sités saillantes, mais non calleuses. | Jeune mâle dans sa seconde année. Pelage ver- dâtre de l'adulte, remplaçant les teintes obscures du premier âge , excepté à la partie antérieure du sommet de la tête ; face non entourée des longs poils qui viennent ensuite ; indice d'aigrette sur. le vertex; intervalle des yeux blanc; longueur du corps, Ii pouces; proportions , les mêmes. Måle dans sa troisième année. Semblable à la femelle adulte ; front non en saillie ; canines ne dépassant point les incisives ; un reste du pelage norr au-dessus des sourcils; blanc de la base du nez apparent; paupières blanchâtres ; couleur des autres parties du corps semblables à celles des femelles; face entourée de poils gris hérissés ; organes de la génération à peu près conformés comme ceux de l'adulce. (Descripe. de M. Fréd, Cuv.) | HABIT. Ses mœurs différent peu de celles des singes du genre des guenons; quoique plus lu~ brique que ceux-ci, il est loin de l'être autant que les cynocéphales, avec lesquels il à quelques rapports dans sa démarche et dans la facon dont il porte sa queue, arquée près de sa base et tom- bant en dessous. Son caractère est indocile, Sa voix ordinaire est un petit sifflement assez doux ; mais lorsqu'il est agité par quelques passions, il rend des sons extrêmement rauques; il boit en humant, etc, Il s’est reproduit dans la ména- ne ange ee dép, Press D: ail gerie du Muséum d'histoire naturelle de Paris. PATRIE. La côte de Guinée et l'intérieur de l'A- 3 | frique, d’où on l'importe quelquefois en Egypte. on espèce est assez fréguemment amenée en Europe. AS i 35°. Esp. MACAQUE MAIMON, sisie rhesus, ( Encycl. pl. 7. fig. 2.) Maimon , Buff. et Daubent. tom. 14. pl. 19. mauvaise, — Patas à queue courte, Buff. suppl. es ve HD, Ta = Macaque à queue courte, ejusd, suppl. tom. 7, fig. 13. — Rhesus , Audeb, Hist. nar. des singes , fam. 2. sect. 1. fig. 3. — Patas à queue courte , Audeb. ibid. fam. 2.sect. 1. tab. 4, —Simia ery- chræa ; Schreb. tab. 8, D. ( D’après le macaque ` à queue courte, de Buffon.) — Simia monachus, ejusd. tab, 15. B,? — Pig tailed baboon , Shaw. fig. 14. copiée de Buffon. — Maimon ou rhesus , Fréd. Cuv. Mamm. Brhog. 11°, livr, — Magot rhesus, Geoff. Ann. du Mus. tom. 19. p.ior({r). CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un gris-verdätre ; queue courte et ridée à sa base; croupe d’un Jaune doré; extrémités grises. DIMENS. ( Femelle adulte. ). Longueur pied. pouc. lig, du corps, mesuré de l’origine de la HOT OCR PSS Er ne pas à — de l’occiput au bout du museau.. » eV PO RO NE ÉRRISUE IEX Paea beat es c +de: # (Jeune mâle. Daubenton.) Long. du corps entier, mesuré en droite ligne, depuis le bout du museau jusqu'à Panus — de la tête , depuis le bout du mu- Seau Jusqu'à l’occiput — du tronçon de la queñe ......., = de Favant bras, depuis le coude Jusqu'au poignet.. ..... Let ns br onde — depuis le poignet jusqu’au bout ‘des ongles : z — de la jambe, depuis le genou jus- xX qu'au talon ......,...,... es 7 — depuis le talon jusqu’au bout des : OBS Lie ar. Mn + DESCR:PT. Formes générales des autres macaques ; parties supérieures du corps d’un, beau gris-ver- dâtre , qui résulte de ce que les poils qui les re- couvrent., gris dans presque toute leur longueur, . . . Af“ Sont Jaunes et noirs au bout, le jaune pâlissant sur les bras er les jambes, et rendant ces parties X « r š à je tout-à-fait grises; pelage prenaat une teinte plus rene, (:) Audebert et M. Fréd; Cüviet rapportent à ce singe Je macaque à queue courte de Buffon; Suppl, tom. =. pl. re MU. Georces Cini : < Rae — M. Georges Cuvier Croit que Cest un macaque ordi- ire, dont la queue étoit coupée, C’est lui Quiestfiguré Encyclopédie, = Sa 65 MAMMALOGIE. vive sur les cuisses, qui sont d’un jaune plus bril-- lant et plus doré que les régions voisines; gorge, cou, poitrine, ventre et face interne des membres d'un blanc pur; queue verdâtre en dessus et grise en dessous ; peau de la face, des oreilles et des mains, ayant une teinte cuivrée très-claire et tout-à-fait dénuée de poils; fesses d’un rouge | très-vif, qui descend sur les jambes, remonte sur la croupe et embrasse la queue à son origine; cette couleur subsistant toujours et étant d'autant plus étendue et d'autant plus vive que l’époque du rut est plus près d'arriver chez les femelles ; rut ne se manifestant pas par des exubérances volumineuses ; peau du derrière des cuisses et de la base de la queue ridée après certe époque. Poils dont se compose le pelage extrêmement fins, doux et soyeux , épais sur les parties supé- -rieures du corps, mais très-rares en dessous , d’une seule nature ÿ Peau très-flasque. Mâles adultes ne différant des femelles que ¢ par des favoris plus touffus , des proportions plus | trapues , une taille plus grande et des canines | Cuv.) ; ge ter- | 8 i 5 dont deux oblongs et } troisième arrondi , plus et placé sur le devant ; vant entre ces trois tu- Hasit. Familier et assez docile dans la jeunesse, ce singe devient ensuite méchant et même fé- roce avec l'âge. PATRIE. Les Indes orientales, les forêts du bord du Gange. 36°. Esp. MACAQUE BRUN, macacus neméstrinus. (Encycl. pl. 10. fig. 2.) Singe à queue de co- chon , Edw. Glan, pl 214 Simia nemestrina , Lino. Gmel. ax Simia platypygos , Schreb. tab. Se B. — Simia nemestrina » Ejusd, tab, g= Bo bouin à longues jambes, enn. Buf suppl. tom. +, fig. 8. — Brown baboon ə simia fusca, Shaw. Ge, 200!, ton. 1. part; * à A, 24e DL, 13:-— part, *. pag. de PL 13.- Magot maimon, Geoff, Ann. Mus. tom. 19, pae TO Le Sp 2e Macaque , espèce inédite š Fréd. Cuv. pl. du Dict. des sc. nat, s°. hv. 8.P CAR, ESSENT. d’un brun fonté en dessus : milieu de la tête et une bande dorsale noirs ; queue petite et grêle, ne pendant que jusqu’à la moitié de la cuisse ; pa A A du jaunåtre autour de la tête et aux membres, IMENS. Beaucoup plus grand que e précédent. Dimens.B p plus grand que le précédent ea DESCRIPT. Pelage d’un brun-roussâtre, tirant sur- tout au brun-noir sur la ligne moyenne du dos ; et particulièrement sur les lombes; poils du des- sus de la tête bruns et disposés pour former une aigrette en Convergeant vers le sommet; face, oreilles et mains presque nues; dessous du cou, 50 8e et parties inférieures couverts de poils d’un gtis- fauve très- pâle ; queue brune en dessus. escription d'une femelle qui a mis bas un peut en 1807 à la ménagerie du Muséum d’his- toire naturelle. ) Jeune individu au motnent de sa naissance , ayant environ huit pouces de longueur, la tête ronde, tour le dessus du corps d’un brun foncé, e dessous gtis-brun clair, etla queue à peu près ` Aussi longue que celle de sa mère. Nora. Si, comme nous le pensons , le maca- que inédit, figuré dans les planches du Diction- naire des sciences naturelles , se rapporte à Pes- pèce du macaque brun , ce singe est particulière- ment distingué du précédent, avec lequel on l’a flong-temps confondu, parce que la femelle a les esses et surtout le dessous de la queue extraordi- | rement tuméfiés à l’époque du rur. Un individu de la collection du Muséum, de très-grande taille , puisqu'il nous paroïc avoir plus de deux pieds de longueur, diffère assez de celui que nous venons de décrire , pour qu'il nous pa- roisse nécessaire de relater ses Principaux carac- _têres. Il a le dos d’un brun-noirâtre, les épaules olivâtres, la face externe des pieds gris-jaunâtre, le dessous de la gorge gris-blanc, le ventre un peu jaunâtre, les oreilles petites, avec des poils blancs derrière chacune. HABIT. Inconnues. PATRIE. Java, Sumatra, ITS, Sous-genre. MAGOT, Queue remplacée par un simple tubercule, 37°. Esp. MACAQUE MAGOT > MACACUS inuus. ( Encycl. pl. 6, fig. g3. aet 1.) Pithecos d'A- ristote er de Galien, — Cynocephalus , Prosper Alpin et Briss, — Simia- inuus, Linn. Gmel. Erxleb. — Schreb. tab. 4 €t $. — Simia pithecus, ejusd. tab, 4. B. ~ Magot, Buff. tom. 14. pl. 8 et 9.-— Audeb. Hist. des singes, fam, 1, sect, 5 fig, 1. — Magot, Fréd. Cuv. Mamm. lirhogr, 2°, liv, — Pithèque , Buf, suppl. 7. pl. 2,3,4, § o — Simia silvanus; Linn, Gmel, (Le jeune âge. MAMMALOGIE. CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-verdätre; un ap- pendice cutané au lieu de queue. DIMENS. Long. du cotps , mesuré depuis pied. pouc. lig. la nuque jusqu'aux fesses ........... 1 + 9 — de la tête, mesurée depuis l'occi- put jusqu’au bout du museau........ » 7 » Hauteur du train de devant......., I 7 » ~e dutrain de derrière ssssscms TE y FI DESCRIPT. Tête grosse; nez fort plat; narines semblables à deux fentes tombant à angle droit lune sur Pautre; museau large et saillant ; yeux petits, rapprochés et enfoncés sous des crêtes sur- cilières rrès-apparentes ; canines fortes ; front peu étendu; oreilles nues, dont la conque s.a- longe en pointe sans se plier en cornet; cou Court ; Corps épais et ramassé; fesses callenses, mais non pas nues comme celles des cynocépha- les; verge du mâle terminée par un gland piri- forme , rentrant en entier dans le scrotum ; Mains et pieds avec des ongles plats; pouces très-déve- loppés aux pieds, petits aux mains; des abajoues très-vastes ; les deux premières molaires n'ayant que deux tubercules à leur couronne et les trois „autres en présentant quatre, à l’exceprion de la dernière de la mâchoire inférieure qu: ena cinq, et qui est terminée par un talon. elage du sommer et des côtés de la tête, des joues , du cou, des épaules er de la partie du dos qui leur correspond, devant les membres anté- rieurs, d’un jaune doré assez vif, mélangé de quelques poils noirs, chaque poil érant gris foncé à sa base er annelé de jaune et de gris dans le reste de sa longueur ; les autres res du corps d’un jaune beaucoup plus grisâtre, et offrant des bandes transversales noirâtres qui sont dues à ce que les poils se séparant accidentelle- ment par bandes, laissent voir leur partie infé- rieure qui est d'un gris foncé, et aussi à ce que des poils noirs, mêlés dans Le pelage, se dévelop- pent surtout par bandes; toutes les parties infé- rieures, ainsi que la face interne des membres, d'un gris-jaunâtre , ainsi que les poils qui gar- nissent les joues; quelques poils noirs avec le bout jaune à langle interne de l'œil , et formant là une petite tache noirâtre qui descend oblique- ment sur la joue ; face nue, entièrement d’une couleur de chair livide, ainsi que les oreilles dont les bouts sont couverts de poils; poils dés joues formant comme d'épais favoris ers Ara geant d'avant en arrière ; poils des ayant-bras se portant de bas en-háur; Tener tontode de chait comme le reste de la peau de l'animal; pe- lage très- fourni de poils qui sont tous d’uneseute 2 parties supérieu- Ltée ES etienne men nm, He a hi e zà sui eo. s p iÉ nes z Fiia t A - sa > P AR P é ra Sui M LS ” \ L Cr + Crabe E Hier ace: A : 13 j AT TTA À = > 7 T 7 x La i r na DR. "ex AR o RN D Ne r aaea OnE ESA ś PT IEOR ES TE o : MAMMALOGIE. i > sorte ; femelles plas petites que les mâles, ayant des canines à peine plus longues que les re du reste leur ressemblant parfaitement. (Fréd.} Cuv. Descripr. du magot.) Hasit. Fort intelligent, apprenant crès-facilement, dans sa jeunesse, à exécuter plusieurs exercices d'agilité ou d'adresse; très-grimacier, surtout dans ses momens d'impatience, pendant les~ quels il montre les dents, en agitant rapidement _Ja mâchoire inférieure et en faisant grincer ses dents; devenant triste, taciturne, méchant et même indomptable dans sa vieillesse, PATRIE. La Barbarie, l'Egypte, les rochers des environs de Gibraltar en Espagne, VIII GENRE. CYNOCÉPHALE, cynocephalus , Briss. Erxleb. < Cuv, Fréd. Cuv. Nlig. : Simia, Linn. Bodd. Papio, Briss. Erxleb. Cuv. Illig. Geof. Lacep. CAR. Formule dentaire : incis. A c 5 laites ° TD — molaires > = 32. 5— ` Canines très-fortes. Dernière molaire inférieure de chaque côte ayant un talon, Téte et museau fort alongés; narines sans mufle, placées à extrémité de ce dernier , qui est comme tronqué au bout et ressemble en cela an museau des chiens, Angle facial de 30 à 35 degrés. Crêtes surcilières , sagittale et occipitale très- développées ; orbite échancré. Os maxillaires très-renflés ; face ridée de stries longitudinales, Front très-eficé. Oreilles aplaties et anguleuses, Des abajoues. Membres à peu près d'égale longueur, très- robustes. De larges Callosités sur les fesses, qui sont nues. Une queue tantôt très-longue , dessus à sa base et pendant ensuite lairement ; tantôt très-petite pendiculaire au corps. “relevée en perpendicu- x . > TIÈS-mince et per- NOURRITURE, Des fruits, des racines. HABIT. Très-méchans, d’un naturel grossier et brutal, excessivement lubriques, PATRIE, L'Afrique, l'Arabie, I. Sous-genre. BABOUINS. Une queue plus- longue ou à peu près aussi longue que le corps. 38°. Esp. CYNOCÉPHALE BABOUIN, cynocephalus babouin. 3 : (Encycl. pl. 9. fig. 1. 2.) Cercopithèque cyno- céphale, Briss.—- Simia cynocephalos, Linn. Erxl, — Petit papion , Buff. tom... pl, 14. — Papion cynocéphale , Geoff. Ann. Mus; tom. 19.p. 102. — Babouin, Fréd: Cuv. Mamm. hthogr, 49. livr. — Vraisemblablement le cynocéphale des Anciens, CAR. ESSENT. Pelage d’un jaune-verdätre; face de couleur de chair livide 3 cartilage des narines , ne dépassant pas les os de la mâchoire supérieure; favoris blanchâtres. Dımens. Long. du corps, mesuré depuis pied. pouc. lig. le bout du museau jusqu'aux callosités des fesses — de la tête, mesurée depuis l'oc- ciput ES bout du museau 52 — de la queue. EE E 4 Hauteur au train de devant.....,;.. 1 10 => aande dernière. y icin 9 DESCRIPT. Narines prolongées autant que les machoires, séparées en dessus par une échan- crure très-marquée, et dont les cartilages la- téraux ne s'avancent pas autant que le cartilage moyen; queue relevée à son origine et descen- dant ensuite jusqu'aux jarrets; museau d’une couleur de chair hvide, un peu plus claire autour des yeux; parties supérieures du corps d'un jaune-verdâtre assez uniforme, qui résulte de poils couverts de larges anneaux jaunes et de pe- tits anneaux noits qui produisent le verdâtre ; toutes les parties inférieures d’un jaune plus pâle que les supérieures ; une touffe de poils dechaque côté des mâchoires, ou des favoris blanchâtres, Les jeunes individus ayant les mêmes couleurs que les adultes en dessus, d’un blanc sale en des- ` sous; museau moins saillant; organes génitaux moins développés ; point de scrotum apparent ; testicules renfermés dans l'abdomen; couleur des fesses tannée, | La femelle n’ayant pas encore été décrite ni observée, (Fréd. Cuv. ) ® neaux noirs et brun clair, HABIT. Peu connues. PATRJE. L'Afrique septentrionale, 39°. Esp. CyNOCÉPHALE PAPION, cynocephalus Papio. É (Encycl. pl. 6. fig. 4.) Papion, Buff. tom. 14. PL 13. — Audeb. Hist. nat. des singes, fam, 3. sect, Ta fie, 1, — Simia cynocephalus , Brongn. Journ. d’hist, nar. (jeune. ) — Schreb. tab. 13. B. d'après Brongn. — Fréd. Cuv. Mamm. lithog, 6°, livr. (mâle. ) et 7°, livr. (jeune femelle.) (1) CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-jaunâtre ; face en- tièrement noire ; cartilage des narines dépassant E måchoires à leur extrémité supérieure; favoris auyes, Dimens. (Jeune individu: ) Longueur du pied. pouc. lig. o SEA jusqu'a Saa eaa r Suds sc sa Re M. RS RL pra a eg 9 6 lessons Lo D Hauteur au train de devant. ....... ‘1 IO » RS CNE RS ARITIEIS. 20 à cvs EC D . Longueur de la paume des mains.... > 4 6 — de la plante des pieds, .....,... » f 5 DESCRIPT. Cartilage des narines dépassant plus que dans le babouin , les mâchoires à leur extré- mité supérieure; face, oreilles et mains entiè- rement noires; paupières supérieures blanches : £ R = A ? pelage en général d’un brun-jaunâtre, de poils alternativement couverts de petits an- comme tiqueté de ces . deux couleurs: poils des joues fauves er en forme de favoris, dirigés en arrière; ceux du dessus du cou bien plus longs que ceux des autres patties du corps ; face interne des cuisses et des jambes, partie postérieure du ventre, dessous du cou et environs des mamelles presque sans poils. Jeunes individus et femelles ne différant pas | des adultes pour les couleurs, mais beaucoup | pour les formes, n’écant pas aussi trapus, et leur | museau étant beaucoup moins alongé.(Fréd, Cuy.) HABIT, Actif, pénétrant, chant, PATR très-lubrique et mé- IE. La côte de Guinée, 40°. Esp. CYNOCÉPHALE CHACMA , cynocepha- lus porcarius. (N on figurée dans l Encycl.) Simia porcaria, Bodd. Naturf, 22. pag, 17. fig. 1 et 2.— Papio tirne mmmn (1) M. Fréd. Cuvier remarque, avec raison, que le papon de Gesner , le babouin de Brisson et le simia sphinx de Linnæus ne diffèrent pas da mandrill. MAMMALOGIE. résultant d'Hermann, la guenon à face alongé comatus et porcarius , Geoff. Ann. du Mas. hist. nat, tOM. 19. pag. 102 et 103. sp, 3 et 6, — Singe noir, Vaillant, 2°, voyage. — Choak-ka- ma de Kolbe. — Simia porcaria , Schreb. tab. 8. B. — Linn. Gmel. — Chacma, Fréd. Cuv. Mamm. lirhog. 7°. livr. (1) 3 . A 3 ; i ir-verdåtre en dessus CAR. ESSENT, Pelage d’un ii i n une crinière de grands poils sur le cou; face un noir-violätre ; tour des yeux plus pâle ; paupières supérieures blanches. $ DIMENS. ( Måle adulte , âgé de dix ans.) pied. pouc. lig. Fnteutanépanies ue. dé, 256 4 ON de ta D 0 04 Long. du bout du museau à Focciput 1 =s » DE D ROME ET Se ve LR Se DESCRIPT. Couleur générale d’un noir-verdâtre 4 plus pâle à la partie antérieure des épaules et sur les flancs que le long du dos; poils gris à leur base et noirs ensuite, avec quelques anneaux d'un jaune plus ou moins sale; tête avec une teinte verte plus marquée ; face er oreilles nues, ainsi que la plante des pieds et la paume des mains; très-peu de poils sur la face Interne des bras et des cuisses; doigts aux pieds de derrière surtout, garnis de poils courts, rudes et noirs; queue terminée par une forte mêche noire; cou _ garni de poils très-longs, formant une crinière ; favoris dirigés en arrière et de couleur grisatre ; peau des mains, de la face er des oreilles d’un noir-violârre; tour des yeux d’une teinte plus pâle; paupière supérieure blanche comme celle de la guenon mangabey; narines séparées par une forte échancrure; partie supérieure et anté- rieure de la tête tout-à-fait aplatie ; callosités des fesses très-perites Femelle sans crinière. (Descript. de M. Fréd, Cuy.) | HABIT. Le mâle est très-indocile et féroce ; la fe- melle entre en rut chaque mois. | PATRIE. Le Cap de Bonne- Espérance, 41°. Esp. CYNOCÉPHALE TARTARIN, cynoce- phalus hamadryas. (Encycl. pl. 10. fig. 3.) Cynocephalus , Gesń, Lipire synonymie de ce le simia sphingiola e de Pennant et de uivant lui, ces ou moins bon age., Quant à nous, nous Km aa _ > SONT trop peu marqués pour qu'il soit possible de se décider, soit à les réunir à une distinguer, comme formant des (1) M. Georges Cuvier ajoute à Ja singe le simia ursina de Pennant, Buffon. ( Voyez Encycl. , pl. 8 espèces factices ne tiennent qu’au plus état des individus, ou à leur G — Tartarin , Bellon. fig. d'oiseaux, pag. 101.— Tartarin , Prosp. Alp. fig. 17 65 19. Cyno- cephalus, Clusius , Exotic. pag. 370.— Cynoce- phalus , Jonst, ( Gg.à 4 patres regardant en ar- rière.) — Edw. Glan. par. — Simia hamadryas, Schreb, tab. 10. — Linn. Gmel. — Babouin à museau de chien , Buf. suppl. tom. 7. pag. 47. — Dog faced baboon, Shaw. Gen. zool. tom. ee a tom, 1. pl. 15. — Dog faced ape, Penn. — Papion à perruque, Cuv. Regn. anim, pag. 110, — Singe de Moco , Buff. -— Tartarin , Fréd. Cuv. Mamm. lirhog. 5°. livr. CAR. ESSENT. Pelage cendré ; barbe et crinière très- longuss ; face couleur de chair; mains noires. DIMENS. ( Mále adulte.) Long. de la tête, pied. pouc, lig. ` mesurée depuis l’occiput jusqu’au bout EU SR ee e E — du corps, mesuré depuis l'occi- put jusqu'à la partie postérieure des LE ÉSSSE SR use RER PER Er RER TENT 3 Haut. au train de derrière.......... 4-6 Longe de QUEUE, er verres «| 3 » DESCRIPT. Pelage gris-cendré avec une légère teinte de verdâtre , qui résulte des anneaux al- ternativement noirs et gris-jaunâtre dont cha- cun des poils est couvert; parties postérieures du corps plus pales qué les antérieures; jambes pres- que noires; favoris et ventre blanchâtres ; face et oreilles de couleur tannée , un peu plus foncée au bout du museau et aux mains qu'aux autres parties ; fesses rouges; un sillon très-mar- qué, séparant en dessus les narines, qui se rappro- chent plus de celles du babouin que de celles du papion ; une épaisse crinière dont les poils ont six pouces de longueur, naissant du cou et cou- vrant toutes les parties antérieures du corps ; ventre et face interne des jambes ayec une petite quantité de poils; queue terminée par un flocon de grands poils. (Fréd. Cuv.) HABIT. Très-méchant et indocile, t PATRIE. Lesenvirons de Moco, sur le golfe Persi- que, et, dit-on, l'Arabie. FE sous-genre. MANDRILL.Une queue très-courte et grêle, perpendiculaire à l'épine dorsale. RTS Es E £ : n NICe- o> SSP. VYNOCEPHALEĘE MANDRILL, cynoce phalus mormon. (Ebcydl, pl. 9. fig. 2 et 3. et pPh& Hg 2) Simia maimon, Lina. (jeune âge.) — Simia mormon, Linn, (adulte, )— Le mandrill (jeune âge) et le choras (adulte). Buf. tom. 149 pl 36 $t 17. et suppl. rom, 7, fig. 9. — Bogzo Dimens. ( Méle.) Long. du corps entier, pied. pouc. lig. mesuré en ligne droite , depuis le bout du nez jusqu'à Panus ... DS AU PORDNEE ir à 4 do ms ue» ne » 0 8 DOULEUR LUN NL 4 certes qu’au talon ..:.. aaa ln as :< ggo des | MAMMALOGIE. voyageurs, — Barris de Gassendi. — Mantegar de Bradley. — Mandrill ( mâle non entièrement adulte.) Audeb. Hist. nat. des singes , fam. 2. sect, 2. fig. 1.— G. Cuv. ménag. du Mus. — Variegated baboon , Shaw. Gen. zool. tab. 10. — Great baboon, Penn, quadr. tab. 40 et 41. — Alstroemer, Act. holmiens. 1766. vol. 27. pag. 138. 3 CAR. ESSENT. Pelage gris-brun-olivätre en dessus s blanc en dessous ; une barbe jaune ; face bleue dans les adultes , avec le nez rouge chez le mâle. D ses. 2 I 6 — de Ja tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à L'occiput............... 8 6 — dutronçon de la queue ........ 2 — de lavant-bras, depuis le coude — depuis le poignet jusqu’au bout 9 i > ÿ — de la jambe , depuis le genou jus- & Sn Ad SC PR a ce 9. 3 — depuis le talon jusqu’au bout des - 7 4 sé.. 35 DESCRIPT. Le plus grand des singes, même avant le porigo, puisqu'il acquiert jusqu’à cinq pieds de longueur, mesurée debout ; corps du mâle adulte , trapu; membres robustes; pelage d’un gris-brun-olivatre en dessus, blanchâtre en des- sous į menton garni d'une petite barbe jaune- citron et pointue; face longue et oblique; joues nues, renflées, sillonnées de rides profon- des longitudinales, d’un bleu changeant en vio- let livide; un ruban étroit de couleur de sang , | couvrant toute la longueur du nez, qui se ter- mine par une couleur écarlate; oreilles nues, anguleuses en leur bord supérieur et postérieur, d'un noirâtre tirant sur le bléu; pieds et mains aussi de certe couleur; fesses nues, fort larges, d’un rose vif, nuancées sur les côtés de lilas et de bleu; anus placé très-haut; parties génitales d’un rouge de feu et absolument nues. Jeunes mâles et femelles ayant le museau plus % court et d'un bleu uniforme ; le rouge ne venant sur le nez des mâles que quand leurs canines se développent entièrement, er lorsque les rides de la face commencent à paroïtre; bout du nez des | femelles prenant chaque mois, à l'époque du rur, | f une très -légère teinte de rouge, en même temps que s'opère le gonflement des parties qui envi- ronnent l'anus, et qui présentent alors une pro- tubérance inégale , rouge et comme enflammée, de la grosseur d’une tête d'enfant, ou plus forte encore, she "RE à bas Sosun —_— rm ~ de derrière, mais ne marchant pas dans cette Position ; d’un naturel très-lascif et très-violent. PATRIE: La Côte-d'Or et la Guinée en Afrique. 43". Esp. CYNOCÉPHALE DRILL, cynocephalus leucopheus, ttred. Còr. Ann. du Mus. d'hist. nat. tom. 9. Pl 37. — Drill, ejusd. Mamm. lithogr. In, livr. (1) - CAR. ESSENT. Pelage gris brun-verdâtre en dessus, blanc en dessous ; face des mâles et des femelles , dans tous les âges ; d’un noir foncé uniforme. DIMENS. ( Måle adulte, jeune et pouvant pied. pouc. lig. croître encore.) Long. du corps, me- Suré depuis le sommet de la tête jus- AR qu'aux callosités...... SN RES EN ec CEE D TS. — de la tête, mesurée depuis son Sommet jusqu’au bout du museau...., » 8 8 —— de la queue , au plus .......... » js (Jeune mâle.) Long. totale , y com: ten > © 9 auteur al garrot et aux reins ...., om. IX > Longueur de la queue. ,....,...:. % 1. 9 (Femelle.) Long. du corps, mesuré SEAT AE CAOMIÉES nues eh: GS Haut. du train de devant . ... SL — du train de derrière, un peu plus bas. Descripr. Couleurs da pelage rapprochées de celles du cynocéphale mandrill, seulement plus verdâtres aux parties supérieures'et offrant plus de blanc aux autres parties; dos, côtés du corps, tête, face extérieure des membres, une bande au bas du cou, en avant: des pattes antérieures, couverts de longs poils très-fins, gris à leur moitié inférieure, et alternativement noirs et jaunes à leur autre moitié, ces deux dernières couleurs étant seules apparentes au dehors, et composant la teinte verdatre de l’animal à toutes les parties supérieures du corps ; des poils également longs et fins, d’un planc-grisâtre gatmissant toutes les parties infé- rieures; poils des joues ne recouvrant point la base de ceux du derrière du cou, et laissant voir la partie grise de ces derniers, ce cui forme une sorte de collier commençant sous le cou et se terminant de chaque côté au dessus de l'oreille ; ces poils des joues assez rares, ayant moins de noir que les autres , et étant couchés en arrière; (1) M. Fréd. Cuvier remarque que trois singes, indi- qués par Pennant, ont quelque ressemblance avec celui- ci. Ce sont : 1°. le wood baboon; 2°, le cinereous baboon; 3°. le yellow baboon ; mais qu'il n’y à pas néanmoins de motifs sufhisans pour ne pas les rapporter tout aussi bien à l'espèce du mandrill , leur description étant infuffi- Sante, ( Voyez la noté suivante.) (Non figuré dans l'Encycl.) Simia leucophea, MAMMALOGIE. HABIT. Se tenant quelquefois debout sut les pieds QE ah Eten ge meme nn Cr P 3 = 7a poils de la mâchoire inférieure jaunes et formant une sorte de barbe; poils du dessus de la tête se réunissant sur la ligne moyeñne en une petite crête qui vraisembiablement grandit avec l’âge ; poils de la queue gris et disposés en pinceau; face et oreilles nues, ainsi que le derrière de celles- ci, les fesseser les testicules; doigts n'étant garnis que de quelques poils, qui manquent tout-à- fait sur la paume des mains.et sur la plante des pieds ; peau de toutes les parties couvertes , bleue, cette couleur s'apercevant un peu au travers du pelage, sur les côtés des fesses et à la partie postérieure des mâchoires, où les poils sont plas rares qu'ailleurs; face entièrement noire; deux côtes larges, saillantes et ridées , garnissant cha- que côté du nez; mains antérieures et posté- rieures avec une teinte Cuivreuse; fesses et tes- uicules d’un rouge très-vif. Femelle ne différant du mâle que par une tête moins alongée, par sa taille et par la teinte beaucoup plus pâle de son pelage; les tons ver- dites n Can Beta qe sur les membres -et sur la tête; le gris dominant à la partie posté- rieure du dos et sur les flancs; à l’époque du rut, les parties qui environnent les organes génl- taux se gonflant et ne présentant qu'une forte protubérance, plus large du côté de l’anus que du côté opposé, et ayant dans cette partie un étran- glement qui la partag les ; clitoris petit , sit de la protubérance. een deux portions néga- ué à extrémité inférieure Jeunes individus (Sleucophea des Ann. du Mus.), ayant la tête plus arrondie, les crêtes surcilières moins développées, les teintes du pe- lage plus grises et se rapprochant de celles de la femelle adulte; du reste À présentant les mêmes formes et les mêmes proportions, (Fréd, Cuv.) HABIT. D'un caractère plus doux que celui du Cy- nocéphale mandril. © PATRIE. ? Probablement l'Afrique (1). (1) La division des babouins à queue courte , ou celle qui forme le sous-genre des mandrills , paroît encore reniermer quelques espèces MOINS Connues et que nous n'avons pas eu occasion de voir. Ce sont: r. Le wood baboon, Penn. quadr. pl. Aii an Bobon des bois , Buf. Hist. nat. Suppl. tom. rE e E TES Pa RÉ Gen. zool. t. p. 2 Ph eame alongé , à face noire et luisante » Ainsi Que les mains et les pieds ,à pelage touffu et mélangé de noiret de brun, à ongles blancs, etc., et dont la taille est de 2 pieds 2 Sa Queue n'ayant que poils en dessus, ` Penn, quadr. p. 191, — Simia 9 pouces lorsqu'il est debout, 3 pouces , et étant garnie de 2, Le yel'ow baboon 3 _MAMMALOGIE. SECONDE TREPIL SINGES DU NOUVEAU CONTINENT. ( Simie pla- tyrrhini, Geof.) : | Caracr. Six molaires de chaque côté des deux mâchoires, à tubercules mousses, ou cinq seule- ment à cubercules aigus. a Cloison des narines large; narines ouvertes sur les côtés du nez. | Queue toujours longue, souvent prenante, Fesses velues; jamais de callosités. Point d’abajoues. Tête le plus souvent arrondie. HABIT. Vivant en troupes comme les autres sin- ges; moins turbulens et moins lascifs que ceux de l’ancien continent, vivant de fruits, de racines ec quelquefois d'insectes. PATRIE. L'Amérique méridionale, depuis le Mexique jusques et compris le Paraguay ; parti- culièrement les contrées boisées er bien arrosées, situées à lest de la haure chaîne des Andes, la Nouvelle-Espagne, les Guyanes, le Brésil, le Para, une partie du Pérou, etc, T'e. DIVISION. Les SAPAJOUS, Queue longue et prenante. ns IX". GENRE. ATÈLE, arcles, Geof. Cuv. Illig. sublutea , Shaw, Gen. zool. tom. 1. p. 23 , qui a la face noire , les oreilles cachées dans la fourure, de longs poils au dessus des yeux et des poils qui lui couvrent les mains , un pelage d’un jaune brillant , mélangé de noir. Ses mains sont velues. Il est haut de deux pieds. 3. Le cinereous baboon , Penn. Quadr. p. 97. — Simia cinerea , Shaw, Gen. zoo). tom, 1. p- 23, qui a la face de couleur de suie, la barbe brun-pâle , le corps et les membres brun-cendré , mêlé de jaune sur la tête. 4. Le #abouin auquel Penrant ne donne pas de nom, mais qu’il dit avoir la face bleue , la barbe brun-påle , deux dents devant , larges et plates; de longs poils sur chaque œil et une touffe derrière chaque oreille ; le pe- lage noir et cendré , mélangé avec beaucoup de roux. ç: Le simia sphingiola d’ Hermann , Observ. zool. et de Schreber, que M. Georges Cuvier ( Regn. anim. ) rapporte au cynocéphale papion. D'un brun-verdatre, avec la queue de deux pouces de long , garnie de poils _ Seulement en dessus , la tête pourvue d’une aigrette de poils , comme la femelle du macaque , les canines très- fortes , la face semblable à celle d'un chien, sans être aussi saillante ; les callosités des fesses petites , etc. , 6+ Le simia apedia de Linnæus, qui présenteroit le singuiter caractère d’avoir le pouce de la main adhérent aux autres doigts. ilya lieu de croire que toutes ces espèces n’ont été établies que sur des individus mal conservés : aussi ne Jes admettrons-nous pas. 3 Cebus. Exxleb. | Simia. Linn. Gmel. Bodd. . . . pe . CAR. Formule dentaire : incis. p? CARI e Enr 7 SE aO EN mol pren A alres er 36. r # Canines peu saillantes, s’entre-croisant, coni- ques. | Molaires à couronne mousse, comme celles de l'homme, | Téte ronde ; face perpendiculaire ; angle facial E de 6o degrés environ ; oreilles rebordées. térieures le plus souvent tétradactyles, le pouce étant nul ou simplement remplacé par une vetrue, ou extrêmement court et armé d'un petit ongle aigu; les postérieures pentadactyles ; on- gles convexes €t courts. Queue extrêmement longue, fortement pre- nante, ayant une partie sans poils et couverte d’une peau très-délicate en dessous, vers son €x- trémité, rs Os Ayoide non apparent au dehors, mais un peu renflé et demi-caverneux. Branche montante de la mâchoire inférieure médiocrement élevée, HABIT. Singes d’un caractère doux et mélanco- lique , fort lents dans leurs mouvemens, se ser- vant de leur queue pour s’accrocher aux branches des arbres sur lesquels ils vivent, ou pour saisir des corps à leur convenance ; vivant en monoga- mie, ne faisant qu’un petit à chaque portée, etc. PATRIE. La Guyane, le Brésil, le Pérou. * Un trés-petit pouce onguiculé aux mains y OÙ un rudiment de pouce sans ongle, s = Ha Ep ÂTÈLE HYPOXANTHE, ateles hypo- xanthus. (Non figuré dans l’Encycl,) Espèce nouvelle, distinguée par M. le docteur Kuhl. — Appelé mono où bien miriki dans son pays natal, CAR. ESSENT. D'un gris-jaunâtre ; face couleur de chair, tachetée de gris ; base de la queue et région anale souvent d’un jaune ferrugineux; un petit pouce fort court et pourvu d’un ongle aux mains. Drmens. Haut. de l’animal debout, de- pied. pouc. lige puis la plante des pieds jusqu’ au som- | met de la tête irrisa: Queue à peu près de la longueur du corps. se 2 dd ‘la taille, les formes du corps et la couleur géné- rale E xtrémités très -longues et très-grêles , les an- _DeEscripT. Très-voisin de l'arèle arachnoïde pour SE "7 © i a m ` Oe Pres Re Fer as. ee ee tale da pelage, mais en différant par la présence d’un très-petit pouce onguiculé aux mains anté- rieures; face nue autour des yeux seulement; poils des sourcils très-longs, noirs et dirigés en en haut; des poils noirs et fins, épars sur les lèvres et le menton; tour des joues, lèvres, nez, une petite ligne descendant du front sur la racine de celui-ci, couverts de petits poils d’un blanc-jau- natre sale et divergens autour de la face ; menton garni de poils de même couleur et pareillement fins ; poils du sommet de la tête très-fournis, as- | sez courts, cachant un peu les oreilles (qui sont pe- utes), d’une couleurgrise pâle, lavée légèrement e fauve; une toufe plus foncée derrière les oreilles; dessus du dos, dessous du ventre et de la poitrine, couverts de poils fns d’un gris-fauve, plus foncé supérieurement qu'inférieurement ; mamelles rapprochées des aisselles, avec un petit espace nu autour du mamelon ; extrémités d’un gtis moins lavé de fauve; base de la queue et -région anale d’un jaune ferrugineux dans quel- ques individus; doigts des’ mains poilus jusqu’à la base des ongles; un petit pouce armé d’un on- gle court, comprimé et arqué ; ongles des autres doigts longs, comprimés er un peu arqués ; queue couverte de poils fins de la couleur de ceux du dos, nue à son extrémité et en dessous, HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, entre Je r 3°.etle 23°. degré de latitude australe, | à | Nota. Il existe des individus de cette espèce dans les cabinets du prince Maximilien de Neuwied, de M. Temmink à Amsterdam, et dans les Musées de Berlin, de Darmstadt et de ` Paris. Tous ont été rapportés du Brésil par le prince Maximilien. 45". Esp. ATÈLE CHAMECK, ateles subpentadac- tylus, (Non figuré dans Encycl.) Chameck, Buf. tom. 1$. pag. 21, (note. ) — Atèle chameck , ateles pentadactylus , Geoff, Ann. Mus. tom. 7. pag. 267. — Ejusd, Ann. Mus. tom. 19: pag. 10$. — Chameck, Humb. Rec. d’obs, zool. Sp. 1. CAR. ESSENT. Pelage entièrement noir ; un très- petit pouce sans ongle aux mains antérieures. DimEns. (Måle adulte.) Long. du corps, pied. pouc. lig. mesuré en ligne droite du sommet de la tête à la base de la queue ........, + + . Hauteur du corps, appuyé sur les RUE EEES à sus coco D À 0 Longueur de la quêéne, ....,,,,,,.:.2 9 » 2 MAMMALOGLE. rés. TOSENO me aa aree Longueur du pied de derrière, du pied pouc. lig. talon au bout des onglés ...........° >» 6 9 (Jeune mâle d'un an. ) Long: du corps - depuis le bout du nez jusqu à l'origine de la queue......ss..s.s..es...s. I 2 des bras; less ste c bus 5 — des avant-bras............... 9 “encode Hama ous es tu Er s 85 AE = du pouce. .esepsesseserenssree > = délacuisse.........sssereere 7 — de la jambe ...........,...4%e 9 qu pied ss serbe eee rs — dé la queue..." "esse T 210 7» Aun AgM ANN DESCRIPT. Très-semblable à l’atèle coama par son pelage grossier, sec-et d'un noit très-foncé , mais en étant suffisamment distingué par sa taille plus considérable que celle d'aucune autre espèce de ce genre, er par la présencétd’un petit pouce sans ongle aux mains de devant; museau gros, alongé ; front élevé ; face, joues , oreilles et menton nus et brunâtres, avec quelques poils noirs épars; point de barbe; poils du sommet de la tête , depuis locciput jusqu'au vertex, dirigés en avant et recouvrant à peine le haut du front et des tempes; poils du corps et des membres longs et assez fournis; doigts des pieds et des mains presque nus, grêles et longs; ceux des pieds de derrière mieux proportionnés que ceux des pieds de devant; poils rares sous le ventre, la poitrine et les aisselles, près desquelles les ma- melles sont placées; queue poilue, surtout à sa base, avec une partie nue, aplatie et sillonnée à sa face inférieure dans son dernier tiers , très- épaisse à sa base; iris de l'œil brun et entouré d'un petit cercle jaunâtre; prunelle grande. Crane plus large, plus court, plus aplati vers la suture des os pariéraux, et plus renflė aux tem- pes que celur de l’atèle coaira ; coronal déprimé un peu vers les côtés et formant ainsi une légère . crête surcilière; mâchoire inférieure plus grande que celle du coaita, à bord inférieur droit et à branches montantes fort étendues; une seule phalange au pouce des mains antérieures. HABIT. Inconnues. PATRIE. La Guyane française, la côte de Bancet au Pérou. ** Point de.trace de pouce aux mains anté. rieures. ra a ? 46", Esp. ATELE COAITA s ateles paniscus: entrent A : 5 (Encycl, pl. 16. 0g. 1.) Le coaita, Buff. tom. IS. PL 14 — Simia paniscus, Linn. Gmel. — Schreb, ta G e Coaita , Audeb. His“ nat. des sing, fam, $. sect. 1.fig, 2, — Ateles panis- Ea -K 74 = MAMMALOGIE. cus, Geoff. Ann. Mus. tom. 7. pag. 269. — Ejusd. Ann. Mus. tom. 19. pag. 105. — Cer- copithecus major niger , Barr. Hist. nat. fr. equin. pag. 150. — Quarto, Vosm. Amsterd. 1768.— Coaita , Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. 5%. livr. CAR. ESSENT. Pelage entièrement noir; point de `. S a i pouce aux mains antérieures. Dimens. (Femelle jeune.) Long. du corps, pied. pouc, lig. mesuré depuis la nuque jusqu’à la base de la queué.....ssssesessesssssere I — delaqueue.................. = des bras, depuis le bout des doigts jusant aisselles. ....,.,,... _— des jambes, depuis le talon jus- qu'à la croupe.........,.,,,,,.,,.. — du bout des doigts au talon...» » — du bout des doigts au poignet... » DESCRIPT. Plus petit que le précédent; ventre gros; tête moyenne; bras et jambes très grêles ; queue très-longue; pelage entièrement composé de poils noirs soyeux, rudes et longs, moins épais aux parties inférieures qu'aux supérieures ; aucune trace de poil laineux ; face, ainsi que la peau du corps, de couleur de chair cuivrée; front et rempes très-hauts ; sommet de la tête re- couvert par une calotte de poils divergens qui ont presque pour centre l'occiput ; mains noires; les antérieures entièrement dépourvues de pouce à l'extérieur, mais ayant à l'intérieur un os mé- tacarpien crès-court et une petite phalange qui le représentent; les autres doigts très-longs et très-grêles; oreille semblable à celle de Phomme, mais sans lobe; lèvres très-minces; langue douce; vagin de la femelle consistant en une très-petire ouverture surmontée d'un clitoris long de deux pouces , ouvert en dessous par un sillon profond qui est en quelque sorte une continua- tion de la vulve , un peu plus gros à son extré- mité qu’à sa base, et n'ayant pas de gland pro- prement dit; mamelles sous les aisselles ; mame- lon noirâtre. Os frontal parfaitement arrondi et sans crêtes surcilières; mâchoire inférieure proportionnel- lement moins grande que celle du chameck, avec ses branches montantes moins étendues. Variété À, Arèle coaita de Surinam. Geoff. Ann. Mus. tom, 13. pag. 97.— Orbitesaillant en des- sus; cloison des narines étroite; tour de la tête nu; Un peu de poils seulement au milieu du | front; face peu foncée. Variété B. Atèle coaita de Cayenne. Geoff. Ann. Mus. d'hist. nat. tom. 13. pag. 97.— Cloison orbitaire peusaillante ; narines crès-écartées ; face noire; pourtour de la tête entièrement garni de poils. HABIT. Singes intelligens, très-adroits, allant de compagnie; lents dans leurs mouvemens; se ser- vant fréquemment du bout dénudé de la peau comme d'un organe de préhension ; s’enrou- lant dans leur queue pour dormir, mais se fixant toujouts par son moyen à quelque corps voisin et susceptible d’être saisi; faisant entendre un son de voix aigre et pleureur , qu'ils élèvent sou- vent en le prolongeant beaucoup. PATRIE. La Guyane, le Brésil. 47°. Esp. ATÈLE BELZÉBUTH, areles belzebuth. (Non figuré dans l'Encycl.) Le Be/zébuth, Briss. Reg. anim. class, 1. ordr. 13. n°. 29. pag. 211. — Ateles belzebuth , Geoff, Ann. du Mus. tom. 7. pag. 271. pl. 16. et tom. 19. pag. 106. sp. 3. — Marimonda, Humb. Rec. d'obs. pag. 325. Sp. 3.— Coaita à ventre blanc, Cuv. Regn. anim, tom., I. pag. 113. I depuis — de la queue. — du bras — de lavant-bras — de la main... — de la cuisse... ... SC RE e a N e LE aE e ere A oMa ANN OYW DESCRIPT. ( Måle.) Pelage généralement d'un noir-brun, un peu moins foncé sur la croupe; tête ronde ; museau assez prolongé et détaché de la face; oreilles semblables à celles de l’homme, mais sans tragus; yeux noirs; pau- pières et tour des yeux de couleur de chair; res- tant de la face d’un btun-rouge ou noirâtre; lè- vres très-extensibles ; dessus de la tête couvert de: poils jusqu'aux sourcils; ceux des sourcils plus noirs, relevés et composant un bandeau étroit; _ ceux du vertex er de l’occipüt dirigés en avant, et se rencontrant en opposition avec ceux des sour- cils; des poils noirs assez rares , sur les joues et FR sut le bout du. museau; ces poils grandissant sur les joues et particulièrement sous le con, où commence la couleur d'un blanc sale jauna- tre qui couvre la gorge, la poitrine et le ven- tre ; une ligne assez étroite de cette cou- leur , sur la face intérieure des bras et des avant- bras, depuis l’aisselle jusqu'au poignet; une au- tre ligne pareille sur la face interne des cuisses et des jambes, jusque près du talon; face infé- | rieure de la Queue, sur uné longueur de deux Pouces , à partir de son origine, aussi blanchâtre; une ligne rousse indiquant sur toute la longueur des flancs la rencontre des poils des parties supé- seures avec ceux de l'abdomen; queue d’un brun-noir en dessus er à son extrémité; poils gauffrés, ceux du cou dirigés vers le haut, ceux de l'abdomen en en bas et un peu de côté, ceux du bas-ventre rebroussés, ce qui résulte de la po- sition de l'animal, accroupi le plus souvent ; ceux de lavant-bras ayant une direction semblable à ce qui se remarque dans l’orang-outang, c’est-à- dire , se portant vers le bras en même temps qu'ils | s inclinent en dessous. (Jeune où femelle.) Pelage d'un assez beau noir en dessus; dessous du cou et du ventre blanc, cette couleur ne descendant pas sur la face interne des bras ou des jambes. Hart. D'un caractère doux, mélancolique et craintif; méchant cependant lorsqu'il éprouve des accès de peur; faisant la moue en rappro- chant les commissures des lèvres; vivant en troupes; s'entrelaçant deux à deux, comme le font les makis, pour se réchauffer, ete, fuite chant à la manière des orangs-outangs, etc. PATRIE. Les bords de l'Orénoque, 48°, Esp. ATÈLE CHUVA , ateles marginatus. (Non figuré dans lEncycl. ) Æreles| margina- tus , Geoff; Ann. du Mus. d’hist. nat. tom, ı zi pag. 90. pl. 9. — Ejusd. Ann. Mus. tom. 19. pag. 106, Sp. 4. — Chuva, Humb. Rec. d’obs. zool. pag. 340. Sp. 4. CAR, ESSENT. Pelage noir ; une fraise blanche au- tour de la face, ) Long. du corps, pied. pouc. lig. out du museau jus- Sos eus I 2 — des Janies fe devants. nat : 6 — de la main, prise à part......s. >» — des jambes de COLOR enr as 2e. À Fi : — du pied à-part.....,,,.....,, » PAA — de la queue........... Res "he. 05.15 — de fa partie calleuse de la queue. » 6 6 (Femelle adulte.) D'un tiers plus grande. MAMMALOGIE. es. 75 DESCRIPT. Assez semblable à l’atèle coaita par le port , par le poil et par la couleur générale du pelage; face d’un brun-noir, nue , avec quelques poils rares, blanchâtres au bout du museau ; dans les adultes, une sorte de câdre de poils blancs tout autour de la face, dont les plus longs sont au menton , près de la bouche et sur le front ; dans les jeunes, quelques traces seulement de ces poils blancs; pelage noir et lustré , surtout foncé sur les membres et la queue, composé de poils longs , flasques et ondulés; ceux du dessus de la tête se dirigeant en devant et se rencontrant pat la pointe avec ceux du front, qui sont inclinés en arrière ou qui se portent vers les côtés; museau gros et relevé ; pommettes petites; yeux saillans ; point de pouce aux mains antérieures, Dans le mâle adulte, le toupet teint de jau- nâtre ; blanc dans les femelles. HABIT. Inconnues. PATRIE. Commun dans la province de Jaen de Bracamoros, sur les bords des fleuves Santiago et des Amazones. 49°. Esp. ATÈLE ARACHNOÏDE, ateles arachnoïdes, (Non figuré dans l’ Encycl.) Areles arachnoïdes, Geoff. Ann. du Mus. d’hist, nat. tom. 13. pag. 90. pl. 9.-— Ejusd. Ann, Mus. tom. 19. pag. 109.Sp. 5. — Humb. Rec. d'obs. zool. sp. $.— Espèce citée par Edwards et par Brown. CAR: ESSENT. Pelage d’un gris-fauve, très-doux s Sourcils noirs et longs ; point de pouce aux mains antérieures. DIMENS. Long. du corps , mesuré du pied. pouc. lig. bout du museau à l'origine de la quele CT Tr s + des jambes dé dert n A E g — de la main, mesurée à part ..... > ri — des jambes de derrière. ......., 1 % x EE PR DE orir sr » 6 8 == dé Ja queue... ;,,.:, 2 2-8 À — de la partie calleuse de la queue. po ES. te Descripr. Ressemblant particulièrement à l’atèle hypoxanthe par la taille, la nature et la couleur du poil, mais en différant par l'absence totale de ayant aussi quelques rapports avec l’arèle belzé_ buth, mais en différant par une tête moins ar- rondie et un peu plus longue, par ses pommettes un peu plus rapprochées et son museau moins relevé; par sa queue un peu plus courte à pro- portion, etc. ; poil court, lisse et moelleux; ce- lut du sommet de la tête ne retombant pas vers le front comme d > A PAR ue Š a K Re nu 285 A nosa E ak pouce -aux mains des extrémités antérieures ; ans les autres espèces du même genre, latèle hypoxanthe excepté, se dirigeant MAMMALOGIE. au contraire d'avant en arrière; dos plus garni que le ventre; poils de l'origine de la queue touffus et perdant insensiblement, en se rappro- chant de l'extrémité de celle-ci, de leur longueur et de leut moelleux; couleur générale du corps . d’un gris-châtain brillant lorsque Les poils de couchés, et d'une couleur plus brune lorsqu'ils sont-redressés, cé qui résulte de la coloration de ces poils, bruns à leur base et gris-châtains à la pointe ; occiput et entre-deux des oreilles, teints de marron; poil du tour des oreilles d’un mar. ron foncé; celui du front blanchâtre et tran- chant sur une rangée de poils longs, roides et noirs, dont le front est bordé; face nue, couleur de chair; dessous du corps d'un blanc sale légé- rement lavé de jaunâtre, à l'exception du bas- ventre, qui, ainsi que les fesses, le dedans des extrémités postérieures et le dessous de la queue, sont d’un roux assez vif; le bas des jambes et une partie du dessous de la queue ayant une couleur plus vive que le reste. ( Geoff.) Fasir. Inconnues. ATRIE. Le Brésil. ? Esp. ATÈLE MÉLANOCHEÏRE , ateles mela- 3 EL? bd bd . (Espèce nouvelle non décrite ,'de la collec- ion du Muséum d'histoire naturelle de Paris, ) CAR. ESSENT. Pelage pris; dessus de la tête, ex- trémités des quatre membres et une tache oblique et externe sur chaque genou , d'un brun-noir ou d’un gris-brun. Dimexs. Taille de l’arèle arachnoïde; mem- pied. pouc. lig. bres et corps plus grêles. - Long. approximative du corps...... 1 3 Taut VOS té PARLES. à rever À © $ Longueur de la queue Re: » DESCRIPT. Face noire; poils du front, depuis les sourcils, dirigés en arrière et rencontrant ceux du sommet de fa tête, d’où il résulte une ligne relevée transverse; les trois dernières molaires de chaque côté des deux mâchoires, présentant quatre tubercules mousses, à leur couronne; les trois premières n'en ayant que deux; canines assez saillantes ; les deux incisives intermédiai- res Supérieures plus larges que les larérales ; quelques poils gris dirigés en arrière, répandus sur a face, ét notamment surles joues ; pelage géné- ralement d'un gris qui résulte du mélange de poils gris très-clairs et de poils totalement noirs, plus rares que les premiers; dessus de la tête tantôt d'un brun-noir, tantôt d’un gris-brun grise des épaules un peu plus obscure que celle du dos; membres excessivement grèles, gris comme le corps, mais plus foncés à la face externe qu'à l'interne; face extérieure des avant- bras et mains, une tache au genou du côté exté- rieur et pieds noirs ou gris-brun foncé; queue longue, grêle, de couleur brune en dessus et grise en dessous. HaBiT. Inconnues. PATRIE. Inconnue. p = A GERRE LAGOTRICHE, Zagothrix, Geoff. Humb. (1) Formule dentaire : incisives $, | = = 6. z 6—6 Tête très-arrondie; oreilles très-petites. . TT . canines ——, g = I molaires Angle facial d'environ $0 degrés; museau saillanr, Extrémités proportionnées au corps. Toutes les mains à cinq doigts pourvus d'on- gles. Queue longue, fortement prenante, nue et calleuse en dessous, près de sa pointe. Os hyoide rrès-peu apparent au dehors. Poil moelleux et frisé. HABIT. Peu connues; singes vivant en grandes: troupes, comme la plupart de ceux de Amé- rique. PATRIE. Le Brésil, la Guyane espagnole. 1°. Esp. LAGOTRICHE CAPPARO, lagothrix Hum- boldtii. | (Non figuré.) Simia lagotricha , Humb, Rec. d’obs. zool. pag. 32. sp. 6. — Lagothrix Hum- boldtii , Geoff. Ann. du Mas. tem, 19. pag. 107.. sp. 2.— Indiqué par Gumilla, CAR. ESSENT. Pelage d'un cendré noirâtre: poils: longs. pied. pouc- lig… DIMENS, Long. du corps.............. 2 2 6 _ DESCRIPT. Ayant beaucoup de rapports avec les Sapajous, mais en différant principalement par langle facial moins ouvert de ro degrés, par sa (1) Le genre Zagotriche y d’abord assez bien distingué de celui des arèles par la forme ronde de la tête, la présence d’un pouce armé d’ongle aux mains de devant, le pe- lage fin et serré , se lie maintenant à ce genre par Patèle- | hypoxanthe , qui tient de si-près à Fatele arachnoïde ,. que l'existence du pouce dans Pun et son absence: 1 gQ r e f 2 d 3 t Ta pius foncé que le restant du corps ; couleur } dans l'autre en sont presque la seule difference. queue prenante, en partie nue et calleuse en des- sous; se rapprochant des atèles par ce dernier caractère, mais ayant un pouce bien formé aux mains antérieures ; s'éloignant des alouates par la forme arrondie de sa tête et par le peu de dé- veloppement de son os hyoïde. Tête grosse ; face noire, entourée de grands poils roides ; pelage très-doux , long er d’un gris de marte uniforme, l’exrrémité des poils seule- ment étant noire; point de barbe au menton; poils de la poitrine plus touffus et plus obscurs que ceux du dos; ongles plats; queue un peu plus longue que le corps. HABIT. D’unnatureltrès-doux ; se tenant fréquem- ment sur ses pieds de derrière, . . sa 3N PATRIE. Les bords du Rio-Guaviare et jusqu'à deux degrés de latitude au-dessus. s2°. Esp. LAGOTRICHE GRISON, lagochrix canus. (Non figuré.) Lagothrix canus , Geof. Ann. du Mus. d'hist. nat. tom. 19. pag, 107. sp. 1. -— Humb. sp. 7. CAR. ESSENT. Pelage gris-olivâtre ; tête , mains et queue d'un gris-roux ; poils courts. Dimens. Taille du sapajou sat. DESCRIPT. Tête ronde, couverte de poils courts ; tour des yeux, base du front et lèvres, seuls nus et d’une couleur obscure; queue un peu plus longue que le corps ; oreilles petites; ongles comprimés latéralement ; poils onduléset doux au toucher ; dessous du cowet du menton garni de poils qui ne s’alongent pas en forme de Barbe; poitrine et ventre velus; pelage d’un gris teint de verdätre, qui passe au roussâtre sur la tête, la queue et les quatre extrémités des membres. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. XI. GENRE. ALOUATE, mycetes, Illig. Stentor , Geoff. Aluata , Lacep. Cebus, Erxleb. Cuv: | Simia, Linn. Schreb. Bodd. Gmel. Car. Formule dentaire : incis, {> canin. , —, RS Canines assez développées, triquètres, Täre. pyramidale ; visage oblique. Angle facial de 30 degrés seulement. D À molaires ER sde re ga S TEE Avon mer DIMENS. Long. totale du corps , mesuré pied. pouc. lig. P 3 a € P Hagpir, Celles que nous MAMMALOGIE. es. Os hyoïde très-renflé, apparent au dehors et caverneux. Branches montantes de la mâchoireinférieure très-élevées, ce qui empêche de reconnoître au a % Ve < a nan ES 2 premier aspect le peu d'ouverture de Pangle facial. | x Ae DAA Ta 5 Les quatre extrémités pentadactyles, Queue très-longue, fortement prenante, nue f T lA en dessous à son extrémité. Ongles conyexes et courts. HABIT. Singes très-farouches, vivant en troupes nombreuses, faisant retentir les forêts de leur voix qui est très-forte et très-éclatante ; se ser- | vant de la queue comme d’un organe de préhen- sion; marchant à quatre pattes, etc. PATRIE., Depuis la Guyane jusqu’au Paraguay. 53°. Esp. ALOUATE ROUX , mycetes seniculus. (Encycl. pl. 15. fig. 5.) ouate, Buff. tom. 15. pl. 5. suppl. com. 7. pl. 1 $.— Audeb. Hist. nat. des singes, fam. ç. sect, 1. fig. 1. — Simia seniculus , Linn. — Schreb. tab. 25. C. — Mono: colorado , Humb. Rec. d’obs. zool, pag. 342. — Stentor seniculus, Geoff, Ann. Mus. tom. 19. pag. 107. sp. 1. CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un beau roux ; tête; extrémités et queue d’un roux foncé très-vif ; face nue et noire. : depuis l’occiput jusqu’à l’origine de la quete: : 2.7: AN E AN Re ER LD» — De la tête, depuis l’occiput jus- CA PONT OIL MNISCAU an 2 Re ce © $ 3 a DE TAA Did de Di D pe CO NE u SUN sure dc ire DE on R $ =» en A CRE POS de ele DR rm er de 0 me GER eer aA PHO ©" DESCRIPT. Dessus du corps d'un beau roux assez clair; sommet de la tête, joues, barbe, les qua- tre membres et la queue d’un roux ardent, ti- rant sut la couleur marron foncé; face noire et nue; poils du front très-courts, descendant jus- que sur les paupières, et nettement séparés de la face par une ligne transversale bien tranchée ; barbe paroissant d'autant plus touffue que l'os hyoïde fait plus de saillie ; de grands poils noirs. et rares aux sourcils, aux lèvres et au menton: poitrine er ventre presque nus ; doigts très couverts de poils assez rares IGES t -longs > es Jusqu à la racine des ongles, qui sont en gouttière. z: ! avons indiquées pour le: genre entier, | PATRIE, La Guyane française, les environs de Carthagène et les bords de la rivière Sainte- Magdeleine. — Rare au Brésil. 54°. Esp.. ALOUATE OURSON , mycetes ursinus. (Non fig. dans l'Encycl.) Araguato , Humb. Rec. d’obs. zool. pag. 329. fg. 30. — Stentor ursinus, Geof. Ann. du Mus, d'hist. nat. tom. 19. pag. 108. Sp. 2. ; CAR. ESSENT. Pelage d’un roux doré uniforme ; face en partie couverté de poils. Dimens. Taille de l’alouate roux; proportions des di- verses parties du corps, à peu près les mêmes. DESCRIPT. Très-semblableà l’alouate proprement dir, d’un roux doré uniforme sur toutes les par- ries du corps, si ce n’est le dessous de la barbe qui est plus foncé que le reste, er le tour de la face où il y a du roux plus pâle, ce qui est dû à ce qu'on voit ici, la base des poils de cette barbe ; face noire, nue sur une moins grande surface que celle de l’alouate roux; oreilles petites, presque cachées; de grands poils noirs, épars sur les sour- cils, les lèvres et le menton: queue à peu près de la longueur du corps; ventre et poitrine pres- que nus. HABIT. Il recherche les contrées élevées et froides; fait retentir les forêts de ses hurlemens; se tient de préférence près des mares d’eau stagnante, ombragées par le sagoutier d'Amérique ou pal- mier moriché ; se nourrit plutot de feuilles d'arbres que de fruits, etc. En domesticité, c’est un animal sobre et peu délicat. PATRIE. La province de Venezuela , la Nouvelle- Andalousie, la Nouvelle- Barcelonne, les bords de l’Orénoque, le Brésil. $5°. Esp. ALOUATE ARABATE, mycetes strami~ neus. (Non figuré.) Arabata , Gumil, Oren. 1. pag. 295.— Stentor stramineus , Geoff. Ann. du Mus. tom, 19. pag. 108. sp. 3. — Humb. Obs. zool. prodr. sp. 10. se | Car, ESSENT. Pelage d’un jaune de paille, les poils étant de cette couleur à leur pointe et bruns à leur base. Dimens. Taille un peu moindre que celle de F'alouate roux, 2 > DEsCrier, Pelage généralement d’un jaune de paille ; face couleur de chair, presqu’entièrement couverte de poils > $! l’on en excepte le tour des yeux et le nez; p 1x oils du front dirigés d'avant en arriére , €t rencontrant par leurs pointes ceux du sommet de la tête, qui se portent au contraire MAMMALOGIE, d’arrière en avant; oreilles grandeset nues; poils du milieu de la face très-courts et noirâtres; ceux des joues plus alongés, couleur de paille et diri- gés vers le bas, où ils forment une petite barbe; un peu de noirâtre sur la ligne transverse, où les poils du front rencontrent ceux du sommet de la tête, ce qui résulte de la couleur noire des pointes de ces poils; dessus du corps varié de jaune de paille et de brun , les poils de cette partie offrant ces deux couleurs; ventre et poitrine presque nus; bras et jambes couverts de poils jaune de paille; queue de la même couleur, mais plus obscure. Hasit. Peu connues, PATRIE. Le Para. | 56°, Esp. ALOUATE GUARIBA , mycetes fuscus. (Encycl: pl. 15. fig. 4.) Guariba, Marcgr. Brasil. pag. 226, — Ouarine, Buff. tom. 15. pag. 5. — Simia -belzebuth Linn. Syst, nat. ed. 12. pag. 37.— Stentor fuscus , Geoff. Ann. du Mus. tom. 19. pag. 108. sp. 4. CAR. ESSENT. Pelage bran-marron; dos et tête passant à la couleur marron , la partie extréme des poils étant dorée. DIMENS. Un peu plus grand que l'alouare roux ; mêmes proportions des membres et dela queue. DescripT. Tête petite; face d’un brun obscur, nue, parsemée de poils noirs et roides sur les paupières, sur les lèvres et le menton; poils de la base du front dirigés en arrière et rencontrant ceux du derrière de la tête, les uns ainsi que les autres d’un brun fuligineux, avec la pointe d'un jaune doré; tempes couvertes de poils bruns , dir1- gés en arrière, barbe moyenne, composée des poils bruns du menton; pelage du corps généra- lement d’un brun foncé, présentant sur le dos des poils à pointe dorée comme ceux du vertex et de l'occiput; flancs et base des membres d'un brun fuligineux plus pur; mains et pieds d'un brun foncé ; queue brune. | Jeune âge. Une sorte de crête transversale, for- mée par la rencontre des poils du front et de ceux du sommet de la tête ; barbe d’un brun très- foncé , ainsi que les parties postérieures du corps, les membres et la queue dans presque toute sa lon- gueur ; pointe des poils du vertex, de Pocciput et du dessus du cou, d’un jaune doré. Individu plus jeune encore. Dernière moitié des poils du sommet de la tête, terminée de jaune ; barbe à peine apparente; pelage d'un brun fuligineux, ne e HABIT. Triste et farouche; habitant de préfé- férence les déserts les plus reculés; paroissant avoir beaucoup d’ardeur pour les femmes. PATRIE. Le Brésil, à TA Esp. ÅLOVATE CHORO, mycetes flavicau- datus, : (Non figuré.) Choro, Humb. Rec. dobs. zool, pag. 3434 Sp. 3. — Stentor flavicaudatus, Geoff. Ann, Mus. d’hisr. nat. tom, 1 9. pag. 108. Sp. 5. | CAR, ESSENT, Pelage brun-noirâtre, d'une teinte plus obscure sur le dos ; queue ornée sur les deux côtés de deux stries jaunes. Dimens. Un peu plus petit que l’alouate roux. DeEscripr. Face courte, nue , obscure , avec quel- ques grands poils épars; corps entièrement cou- vert de poils brun-noirâtre dans la plus grande partie de leur longueur, avec la pointe moins foncée ; ceux du sommet de la tête Courts ; ceux du dos longs et touffus; partie postérieure des ‘joues couverte de longs poils bruns, terminés de jaunâtre , qui descendent sous le cou et forment les côtés dela barbe; milieu de cette barbe, qui est médiocre, formé de poils bruns qui naissent du menton ; extrémités d’un brun plus foncé que le corps, à l’exception de la face externe des cuisses, qui offre des poils dont l'extrémité est jaunâtre, et du genou où l’on voit du LOUX ; queue d’un brun-olivâtre avec deux stries ou ban- des longitudinales jaunes, depuis le milieu de sa longueur jusqu’à son extrémités; mains et pieds recouverts en dessus de poils d’un brun clair ; dessous du corps poilu , surtout le ventre. HABIT. Vit en troupe; on le chasse pour en avoir la peau qui est un objet de commerce, et qu’on emploie pour couvrir lesselles des mulets sur les- quels on voyage dans les Cordilières, PATRIE. La province de Jaen dans la Nouvelle. Grenade et les bords de la rivière des Ama- Zones. ` r 58°. Esp. ALOUATE CARAYA > Stentor niger. (Non figuré, } Caraya d’Azara. Essai sur lhist. nat, des quadr. du Parag. trad. franc. tom. 2. pag. 208. — Srentor niger, Geoff, Ann. du Mus, d'hist, nat. tom. 19. pag. 108. sp. 6.— Humb. Rec. d'obs, zool, sp, 11, | CAR. ESSENT., Pelage d’un très-beau noir dans le mâle ; flancs et dessous du corps fauves dans les femelles et les jeunes. MAMMALOGIE. o -99 DIMENS. ( Måle adulte.) Long. totale du pied. pouc. lig, corps, mesuré depuis le museau jusqu’à l’origine de la queue .............., 1 9 » — de la queue.................. I 9 ,» Hauteur au train de devant........ I 7 » — hu tan de derniere se ae Free Re Ch ( Femelle.) D'un pouce et demi plus courte que le mâle , et ayant toutes ses dimensions dans la même proportion. DESCRIPT. Corps gros et ventru; cou court et gros; membres robustes ; face nue „d un brun- rougeâtre ; quelques poils noirs, épars sur le front , leslèvres er le menton; oreilles petites et rondes; une barbe obtuse médiocre, un peu plus longue dans les måles que dans les femelles; poils du sommet dela tête dirigés d’arrière en avant, et rencontrant par leur pointe les poils du front. qui se portent d'avant en arrière; pelage du mâle d'un noir-brun foncé dans toutes ses parties, ex- cépté sous le-ventre et sous la poitrine, où il est roux obscur; extrémités des membres d’un noir foncé; poils lustrés, peu durs, un peu crépus, non couchés et longs de deux pouces, très-serrés, ex- cepté dans les parties inférieures qui sont pres- que nues ; queue noire, ayant les poils de son ex- trémité terminés de brun ; poils du scrotum d’un brun clair. se | Femelle ayant le cotps recouvert d’un poil un peu plus fin que celui du mâle, d’une couleur brunâtre ou bai obscur ; peau de la face, des et presque nue. ‘Jeune mâle assez semblable à la femelle jusqu'à l’âge où il devient adulte, | Nota. Cette espèce présente des: individus albinos dont le pelage est entièrement d’un blanc- jaunâtre, Hagir, Vit dans les forêts, de feuilles er de fruits, cheminant sur les arbres en passant de branches en branches, et faisant entendre à l'aurore ec À la pointe du jour une voix forte, triste, rauque, qu'on peut comparer au craquement d’une quan- tité de charrettes non graissées. - PATRIE. Le Paraguay, la province de Bahia, et vraisemblablement tout l'intérieur du Brésil. 59°. Esp. ALOUATE AUX MAINS ROU cetes rufimanus, : (Espèce nouvelle non encore figurée . établi ref : ar M. le docteur Kuhl Rene pat Mi. docteur Kuni, sur un Singe quiappatte- nort anciennement à la collection de M. Bul- lok de Londres, et qui fait maintenant partié SSES , my- de celle de M, Temmink, ) oreilles et du déssous du corps, également noire | maae ~ _ aips Sa + C7 r- pélièese = a SELS, i aani DPn pag P nt: “nié, 1% y RE + Es i dLa | ee UN 00 oi ot Et PATT DS ‘his TANY Te 5 à 4 Get ARRETE sai waas fa } ; y 4 ; s A En / CAR. ESSENT: Noir; les mains rousse, Dimens. Presque de la taille de l'atèle arachuoïde ; _ queue de la longueur du corps. DESCRIPT. Pelage totalement d'un noir foncé ; les quatre pieds et la dernière i — de couleur rousse ; face €t parties inférieures du corps nues. HABIT. Inconnues. PATRIE. Inconnue. DE, GENRE; SAPAJOU, és > Erzleb, Callithrix , Cuv. Geoff, Illig. Simia, Linn, Gmel., Schreb. Bodd. CAR. Formule dentaire : incis. f > canines —, . pue | Jatan a 6—6 : mMölalfes TAN 28 AC rt ncisives supérieures plus larges que les infé- tieuress canines plus ou moins fortes, celles des mâles l’érant plus que celles des femelles. - Téte ronde ; museau court; front un peu proé- minent ; occiput saillant en arrière. : Angle facial de 60 degrés environ. Oreilles arrondies. Os Ayoïde non renflé. Les quatre mains pentadactyles exactement conformées; pouce des antérieures alongé; on- N z gles courts, demi-convexes. Queue prenante, mais entièrement velue. n Yeux d'animaux diurnes. Gland de la verge des mâles en forme de py- ramide renversée. ba HABIT. Singes vivant en société; ne quittant point les grands arbres des forêts; d'un naturel vif, mais non pétulant comme celai des guenons ; vivant de fruits doux et d'insectes, qu'ils aiment passionnément, ` En domesticité, mal-propres, lubriques, fri- leux; ne propageant point en France. PATRIE, L'Amérique méridionale, depuis et y Compris les Guyanes, jusques et y compris le Pa- Taguay (1) DRE C) Les espèces de ce genre sont fort difficiles à bien caractériser, Leur taille et leurs formes extérieures sont as pEN PIES les mêmes. dans toutes : aussi les auteurs varient-ils beaucoup sur le nombre de celles qu'ils admettent dans leurs méthodes. Brisson en décrit trois; LINNEUS, quatre ; Gmelin, fx; Buffon, deux , et Dimens. Long. totale du corps du male. 1 0 o MAMMALOGIE. 60°. Esp. * SAPAJOU ROBUSTE , cebus robustus. (Espèce nouvelle non figurée , rapportée du Brésil par le prince Maximilien de Neuwied, et admise par M, le docteur Kuhl.) CAR. ESSENT. Pelage brun ; dessus de la tête et du cou , une ligne qui entoure la face, noirs; bras d'un jaunâtre clair; devant du cou et ventre d’un roux-marron dans le måle , et d'un brun pâle jau- ` nâtre dans la femelle et le jeune mâle. Te pied. pouc. lig. 8 — de la femelle. .... A RE — de la queue, dans les deux sexes. 1 f DESCRIPT. Tête ronde, forte; face brunâtre; de très-petits poils grisâtres sur les jones; canines très-fortes dans l'adulte; incisives égales entre „elles à chaque mâchoire, les supérieures d’un tiers plus larges que les inférieures; poils du som- met de la tête bruns, s’avançant sur le front, en angle arrondi; haut des tempes nu; une ligne -de poils bruns entourant la face et se portant de Chaque côté de la tache brune du sommet de la tête jusque sous le menton, qui est de la même couleur , à l'exception de sa pointe où il y a des poils gris ; derrière du cou brun comme le vertex; épaules, bras, dessous du cou et poitrine .cou- verts de poils d’un jaunâtre plus-clair sur la face externe des bras qu'ailleurs ; avant-bras, mains antérieures, cuisses, jambes et pieds revêrus de poils brun foncé, dont la pointe est légèrement dorée; dos brun, avec la ligne moyenne plus fon- cée, principalement sur les lombes; dessous du cou er ventre d’un roux-marron; queue d'un brun foncé. Les femelles et les jeunes différant principale- ment des males par la couleur plus claire des poils | _ des parties inférieures du corps. r HABIT. Inconnues. M. G. Cuvierpense qu'il ny en a peut-être qu’une seule. En attendant les renseignemens que les voyageurs nous donneront sur ces animaux , nous considérerons comme appartenant à des espèces distinctes , tous ceux qui ont été regardés comme tels par les auteurs; nous fondant particulièrement sur le grand nombre d'individus que M. Kuhl a observés dans les diverses collections de l Allemagne , de la Hollande et de Paris; nombre qui prouve que, si quelques-unes de ces espèces doivent un jour être supprimées , elles n’en constitueront pas moins des variétés constantes dans celles auxquelles on les réu- HER : ; Nous avertissons que nous supprimons , comme fac- tices ou tout-à-fait indéterminables , les espèces appelées simia morta et simia syrichta pat Gmelin, et que leurs ca- ractères principaux rapporteroient au genre des sapajous. z : PATRIE, te. “ads PATRIE. Commun au Brésil, où il ne dépasse pas le Rio-Doce vers le midi. 61°. Esp. SAPAJOU SAJOU, cebus apella. brun, Buf. tom. 15. pl. 4. — Sajou, Audeb. PAS: 109, sp. r, CAR. ESSENT., Pelage d'un brun assez foncé en Dim DESCRIPT. Tête ronde; museau court et gros; (Encyel.pl, 16.49. 2.et pl. 17. fig. 2.) Sajou Hist. nat. des sing. fam. $. sect. 2. pl, 2. — Simia apella, Linn. Gmel. — Schreb. tab. 28. — Sajou brun, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. dessus , plus clair en dessous ; sommet de la tête, queue et pieds d’un brun-noiråtre ; face brune , en- tourée de poils d’un brun-noiråtre ; côté externe des bras et dessous du coa d’un brun-jaunâtre. ENS. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lig. en ligne droite , depuis le bout du nez jusqu'à Farus coe 28 RE A Pet, 290 — de locciput au bout du museau.. » 3 8 E O a ES a o mie oh À. 0 — de lPavant-bras, mesuré du coude au poignet. ....... O ORE TT START de Loan E a Mu 9 — de la jambe, mesurée depuis le genou jusqu'au talon ...., SRE E > — du pied , du talon au bout des seb AC ONE NE CES sien. D M Yeux rapprochés; plan des orbites perpendiculaire au chanfrein ; pelage généralement brun, la plu- part des poils étant de cette couleur et ayant la pointe, ou la dernière partie de leur longueur, d'un brun- fauve ; dessus du front et sommet de Ja tête noirs; dessus du cou, dos , lombes, dessus de la queue, d’un bout à l’autre, d’un brun-noi- râtre; côtés du corps, dessous et côtés de la queue, avant-bras, cuisses, jambes et les quatre pieds melés de brun, de noir et de jaunâtre; partie ex- MAMMALOGIE | 81 plus obscur, etc. D'aprs le prince Max m'lien, ces deux espèces ont une patrie différente. Hangit. Celles que nous avons décrites pour le genre entier. : io pa ‘apra z PATRIE. La Guyane françrise et la T'erre-Ferme, G2 mais non pas le Brésil. ( Prince Maximilien. ) e, Esp. * SAPAJOU GRIS, cebus griseus. (Encycl, pl. 16.fig. 3.) Sajou gris, Bufi j “tom. 15: pl, $. — Sajou, Fréd. Cuv. Mamm. lithogr, 12°. livr. — Cebus barbatus, Geoff. Le) Ann. Mus. tom. 19. pag. 110. sp. 4. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-fauve mélé de gri- sâtre en dessus , d’un fauve clair en dessous; une calotte noirâtre sur le sommet de la tête; point de barbe ; bras de la couleur du dos ; face entourée de poils d’un brun-noir; quelquefois du blanc sous le cou et la poitrine. Dimexs. Taille du sapajou brun. terne du bras d’un brun mêlé de jaunâtre, beau- coup moins clair que dans le sapajou robuste; poils du tour de la face un peu plus foncés que les autres, et étant, dans quelques individus, du même gris que les cotés de la tête, Dents incisives supérieures (peut - être d’un jeune individu) inégales entr'eles, les deux in- termédiaires larges et tranchantes , et les laré- rales un peu triangulaires, pointues et plus peti- tes; les quatre incisives inférieures aussi inégales, étroites, les deug latérales étant pluslongues que les deux intermédiaires. * Nota. Ce singe est très-voisin du précédent, quine nous paroît en différer principalement que par sa taille plus grande, sa tête plus grosse, ses canines plus fortes, la ligne brune du tour de la face plus marquée , le pelage généralement | DE: CRIPT. Visage brun en partie, et en partie rou- geatre ; poils du tour de la face gris-blanchätres; des poils fauves sur les joues, la pointe de ceux du milieu étant noire et formant une perite bande sur chaque joue ; poils du derrière de la tête de couleur noire ; dessus du cou, dos, face externe des bras, des cuisses et de la première portion de la queue, de couleur fauve teinte de brun, chaque poil étant fauve à sa racine et brun à la pointe; reste de la queue mêlé de gris et de noirâtre; dessous de la mâchoire inférieure, côtés er des- sous du cou, poitrine, côtés du corps er face in- terne des bras et de la cuisse, fauves; bas des quatre jambes, doigts etongles noirâtres. (Daub.) Variété À. Derrière de la tête , cou, dos , côtés du corps, cuisses partie postérieure des jambes de derrière et dessus de la queue d’un brun-jaunâtre ; ventre et Cuisses en avant avec cette même cou- leur, mais plus pâle ; dessous de la queue d’un jaune sale ; sommet de la tête noir; devant et côtés de la tête, haut des bras, face antérieure des avant-bras, cou et poitrine blancs ; face et oreilles couleur de chair; mains er pieds d’un noir-violâtre, ainsi que les testiculés; gland de la verge presque noir, ces parties étant à peu près nues ; yeux fauves; pelage composé de poils longs, soyeux , assez fournis, gris à leur base , et terminés par les différentes couleurs ci-dessus dé- nommées. Longueut du corps, mesuré depuis loccipur jasqu'à l’origine de la queue, $ pouces; longueur de la tête, de occiput au bout du nez, 2 pouces; longueur de la queue, 8 pouces; hau- teur à la partie la plus élevée du dos, 3 pouces í en eg rm sat ÉD < de mes TE) 82 10 lignes. ( Jeune individu décrit Cuv. loc. cit.) Nota, Cette espèce, fort voisine de la pré- cédente, n’en diffère réellement que par la teinte plus grisâtre de son pelage et la couleur plus foncée de ses avant-bras. Par ces mêmes carac- tères elle se rapproche de celle qui vient es mais l'absence de barbe sous le menton peut len faire distinguer. s Quant à la variété À, nous ne la plaçons ici qu'avec doute, attendu qu'elle n’a été décrite que sur un seul individu non adulte, Ce qui la caractérise le plus, c'est le blanc qu’on observe sur le cou et la poitrine, sur le haut des bras et sur la face antérieure de l’avant-bras. Nous au- rions pu la distinguer spécifiquement, mais nous avons craint d'augmenter encore la confusion qui règne dans la nomenclature des sapajous, et nous avons préféré adopter l’opinion de M. Fréd. Cuvier, qui l’a considérée comme étant plus par- ticulièrement rapprochée du sapajou gris par les couleurs de son pelage. : . HaBit. Celles des autres sapajous. PATRIE. Inconnue. 63°. Esp. * SAPAJOU BARBU , cebus barbatus. (Non figuré dans l’Encycl.) Sajou barbu, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 110. Sp. 4. — Sai, var. Aud. fam. $. sect. 2. pl. 6.— Cebus albus , Geoff. Ann. Mus. t. 19. pag. 112.fg. 12, CAR. ESSENT. Pelage gris-roux ( variant du gris au blanc, suivant l'âge et le sexe) ; ventre roux ; barbe se prolongeant sur les joues ; poils longs et moelleux, Dimens. Taille du sapajou brun. DESCRIPT. Tête ronde; canines du måle extrême- ment fortes ; incisives inférieures petites et éga- | les; les. supérieures larges et aussi égales entre elles; face nue, obscure, avec quelques petits | poils jaunes, épars sur les joues; poils du front et du vertex courts et dirigés en arrière, de couleur jaune de paille; ceux de l’occiput bruns; poils des joues ou des favoris, ainsi que ceux du men- ton, plus longs que les autres, touffus, un peu crépus et d’un roux-marron; ceux du menton et u dessous du cou formant une barbe; poitrine er ventre presque nus, n'ayant que des poils TOUX ; poils du dessus du corps longs, moelleux , à un roussâtre teint de gris pâle, ce qui est dû à ce que leur pointe présente cette dernière couleur, tandis que leur base offre L la première; extrémités posrereures er giene dun roux-châtain >, parce ~ MAMMALOGIE. par M. Fréd. que le gris y est moins abondant; poil du des sus des mains un peu plus brun que celui des: bras. Jeunes d’un gris-jaunâtre livide, plus foncé en. dessus qu’en dessous. Variété À. Pelage blanc, avec le dessus de la tête er les jambes postérieures teints de gris-roussâtre pâle. ( Kuhl.) Variété B. Pelage fin; poils ondulés, d’un blanc- jaunâtre sale, assez uniforme, légèrement plus foncé sur les mains, les pieds et la queue, Cebus. albus , Geoff, Nota. M. de Humboldt ne considère pas le- sapajou barbu comme une espèce distincte de celle du sapajou brun. M. Geoffroy avoit rapporté à certe espèce le sajou gris dè Buffon, mais nous avons cru devoir lės séparer , principalement à. cause du manque de barbe dans le dernier de ces singes. Nous avons trouvé au contraire qu’il pré- sente plus de ressemblance avec le sajou décrit Técemment par M. Frédéric Cuvier. (Voyez l'espèce précédente.) HABIT. Inconnues. -PATRIE Ja Guyane. 64°. Esp. * SAPAJOU COEFFÉ, cebus frontatus. (Encycl. pl. 17. fig. 4.2) Cebus frontatus, Kuhi. — Singe à queue touffué, Edw, Glan. pag. 312.7 — Simia trepida, Linn.? — Cebus trepidus , Geoff. Ann. Mus. tom. 10. pag. 110. sp9)? CAR. ESSENT. D’un brun-noir presqu’uniforme y “avec le sommet de la tête et les extrémités des: membres plus foncés ; poils du front relevés perpen- diculairement ; très-droirs ; des poils blancs, épars: autour de la bouche et sur les mains antérieures. ee È pied. pouc. lig.. Dimens. Long. totale du corps , environ. 1 3.6 DESCRIPT. Tête médiocrement grosse ; face: obscure, nue, parsemée, autour de la bou- che „de petits poils blancs, et sur le front , ainsi que sur les Joues, de petits poils d’un noir foncé; poils du front très-serrés, relevés, d’un noir presque pur , cette couleur se portant aussi sur les: côtés de la tête, er rejoignant le menton en for- mant une bande assez étroite; poils du dessus du corps d’un brun-noir, qui devient plus obscur sut les extrémités que partout ailleurs; dessous. du cou et poitrine peu garnis, avec une teinte moins foncée; des poils très-fins, d'an blanc- grisâtre, épars sur les mains éntérieures; queue: d’un brun très-foncé dans presque toute sa lon- gueur et terminée de noir. ee s e Nota. Cette description , faite sur unsinge de la collecti on du Muséum , se rapporte en partie à celle du simia trepida de Linné, ou singe à queue touffue d'Edwards ; à cela près que celui-ci est présenté comme ayant les ce qui peut être dû à un mêlange de poils blancs plus abond i ant qu'il ne l’est sur les mains anté- rieures seulement de l'espèce que nous décrivons. Harr. Inconnues. PATRIE, Inconnue. 65°. Esp. * SAPAJOU NÈGRE, cebus niger, (Encycl, pl. 8. fig. 4.) Sapajou nègre, Buff. Te PAC. Suppl. tom, +. pl. 28. — Cebus niger , Geoff. Ann, du Mus. d'hist, nat. tom. 19. pag. LI, Sp, 7. CAR. ESSENT., Pelage brun foncé ; face , mains et queue noires; front et partie postérieure des joues Couverts de poils jaunârres. Dimens, De la taille du sapajou sač. DEscriPpr. Face nue et noire, avec quelques poils bruns, épars ; pelage composé de poils soyeux très-longs et uniformément d’un brun- noir très-foncé : ceux du haut du front relevés, quelques-uns d’entr'eux étant jaunâtres, ainsi que ceux de la partie postérieure des joues ; point de poils blancs autour de la bouche, ni suc les mains antérieures. Nota. M. de Humb celle du sajou brun, HABIT. Inconnues, PATRIE. Inconnue, oldt réunit cette espèce à 66°, Esp. * SAPAJOU VARIÉ , cebus variegatus. (Non figuré.) Géoff. Ann. du Mus. d’hist, nat, tom. 19. pag. 111.sp. 8.— Humb, sp. 17. CAR. ESSENT. Pelage noirâtre , pointillé de Jaune doré; ventre roussâtre ; poils du dos de trois cou- leurs, à la racine bruns > puis roux et puis noirs tête ronde ; museau saillant > région interoculaire d'un brun-noirâtre. pied, pouc. lig. DIMENS. Long. totale .......... cesse 1 3 » Queue presqu'aussi longue que le corps. DESCRIPT. Face d’un brun livide, parsemée de petits poils épars, grisâtres; poils du sinciput de longueur égale | nombreux et perpen- diculaires à la tête, mêlés par places de noir, surtout vers lé front, où cetre dernière cou- leur forme des taches assez variées; tour des oreilles grisâtre ; côtés de la tête brunâtres ; poils du menton en petit nombre et grisâtres; dessus Tr quatre pieds cendrés, MAMMALOGIE. 83 A du dos d’un gris mêlé de roussåtre et de noir, provenant des couleurs dont les poils sont anne- lés; parties postérieures légèrement lavées de brun; face externe des bras d'un gris-blanchätre ; avant-bras d’un gris-noirâtre, ainsi que les extré- mités postérieures en entier ét la queue; pelage très-doux et formé de poils laineux fort longs. HABIT Inconnues. PATRIE. Inconnue. | r 67°. Esp. * SAPAJOU FAUVE, cebus fulyus. (Non figuré.) Sajou fauve, cebus flavus s Geoff. Ann. Mus d’hist. nat. tom. 19. pag. 112. SP. 11. — Simia flava , Schreb. tab, 31. B CAR. ESSENT. Pelage entièrement fauve ; poils soyeux et droits , n'étant pas ondulés. DIMENS. Intermédiaire , brun & le sapajou saë, Descripr. Tête petite; face nue, mais parsemée de petits poils grisâtres très-fins; dessus de la tête et occiput d’un gris-fauve, passant au brun très-clait, uniforme sur cette dernière partie; des poils jaunâtres assez rares sur le front ét en avant des oreilles ; dessus du corps généralement fanve, un peu plus foncé sur le milieu du dos que sur les flancs; parties inférieures presque nues ; queue de la longueur du corps, couvertes de poils abondans, plus fins que ceux du corps , d'un fauve très-clair en dessous et d'un fauve- brunâtre en dessus ; extrémité des membres très- légèrement plus foncée que la base de ces mêmes membres. Jeunes ayant le dessus de la tête tie moyenne du dos, d’un roux-châtain, ave HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. 68°. Esp.* SAPAJOU OUAVAPAVI, cebus albifrons, pour la taille, entre le sapajou roux, la par- la queue et les membres c le reste du pelage jaune, ( Non figuré.) Ouavapavi , cebus albifrons , | Humb. Rec. d’obs. zool. pag. 323. et -prodr, Sp. 19. — Cebus albifrons, Geoff, Ann. Mus. tom. 19. pag. III. sp. 6. CAR. ESSENT., Pelage gris | plus clair sur le ventre ; sommet de la téte noir; front et orbites blancs ; extrémités d'un brun-jaunâtre, Dimens. Long. du corps, de jusqu’à l’origine de la RE r o e a a == & Ey A e 2 e : DESCRIPT, Pelage Srisdtre , plus clair sous la poi- trine et le ventre, plus foncé sur les extrémités, qu sont d'un brun-jaunâtre ; Sommet de la rêre d'un gris tirant sur AE. puis la tête pied. pouc, lig. i le noir; front et orbites d’un S, SAAN mo 84 MAMMALOGIE. 4 x INR beau blanc ; reste de la face d’un gris-blanchätre; yeux bruns et très-vifs; oreilles rebordées et pot- lues; quene de là longueur du corps, cendrée cN dessus, blanchâtre en déssous et d’un brun-noir _à l'extrémité. Le | Hapit. Formant de grandes troupes dans les fo- rêts; doux , agiles et peu criards. PATRIE. Les environs des cascades de l'Orénoque, près de Maypures er d'Atures, 69°. Esp. * SAPAJOU LUNULÉ , cebus lunatus. (Non figuré.) Cebus lunatus , Kuhl. sp. nov. CAR. ESSENT. Une tache blanche en croissant , sur chaque joue, se portant depuis le sourcil jusqu’à la bouche. Dimexs. De la taille du sapajou brun. DESCRiPT. Pelage généralement noirâtre; tête, extrémités antérieures et front noirs; une tache blanche en croissant sur chaque joue, joignant le sourcil à l’angle-de la bouche. ; Nota. Le singe qui a servi à l'établissement de cette nouvelle espèce est conservé dans la col- lection de l'Académie d'Heidelberg. PATRIE. Inconnue. 70°. Esp. * SAPAJOU A POITRINE JAUNE, cebus xanthosternos. (Non figuré.) Cebus xanchosternos , pr. Mazi- milien, Kuhl. sp. nov. CAR. ESSENT. Pelage châtain ; dessous du cou et poitrine d’un jaune-roussâtre très-clair. Dimexs. Un peu plus grand que le sapajou cornu. Descripr. Pelage châtain; face er devant de la tête (sinciput) d’un bianc-jaunâtre ; une ligne de poils noirs entourant la face, quelquefois d’un gris-brun pâle; poitrine et dessous du cou ee RON dense = d’un jaune-roussâtre clair; queue très-robuste ; membres musculeux, noirs. Hasir. Inconnues. | Parrie. Le Brésil, entre le 15°, degré 30 minu- tes de latitude méridionale et le fleuve Bel- monte, 715. Esp. * SAPAJOU CORNU, cebus fatuellus. (Encycl, pa 17. fe. 31) Sajou cornu, Buf. suppl. TO. 7a ph 29. — Simia fatuellus ; Linn. — Schreb. tab, 27. B. — Sajou cornu , Audeb. GE i 8 S- Sect 2. Mg. 3. eoft. Ann, Mus. OM, 19: pag. 109, Sp. 2. CAR. ESSENT. Pelage marron sur le dos, éclairci sur les flancs a roux yif sous le ventre; extrémités et queue d’un brun-noir; deux forts pinceaux de poils séparés , s’élevant de la racine du front. Dimens. De la taille du sapejou sagou. pied. pouc. lig- ~ Long totale du corps.......,.... 7 2. — de la queue........,......e. 45 2 1 — des aigrettes depoils.......... > I Distance des pointes de ces aigrettes. >» 2 22 Descripr. Tête oblongue; museau épais, couvert de poils d’un blanc sale ; nez aplati par le bout ; oreilles grandes et nues; front supportant deux bouquetsde poils noirs, dirigésen en haut et for- mantun angle entr'eux; poils de la base du front, des joues et des côtés de la tête blanchâtres, avec quelques nuances de fauve; poils de l'occi- put noirs comme ceux des-aigrettes, mais moins longs, s'érendant et formant une pointe sur l'ex- trémité du cou; oreilles grandes et nues; dos de couleur roux-marron, mêlé de brun et de grisa- tre ainsi que la face externe des cuisses, quisont grisâtres en dedans; une ligne longitudinale plus foncée, sur le milieu du dos, s’érendant depuis le cou jusqu'à l’origine de la queue, qui est cou- verte de poils noirs er qui fnit en pointe; poils des flancs longs de plus de deux pouces, d’un fauve foncé , ainsi que ceux du ventre ; bras, de- puis l'épaule jusqu'aù coude et partie de la poi- trine, d'un fauve-jaunatre plus clair que le dos et les flancs; poils du dessus des mains et des pieds noirs, Nota. Ce singe est plus rapproché des sapa- jous robusteet brun que des autres par ses formes z ainsi que par la couleur noire qui est sur sa face, ses avant-bras, ses jambes , ses pieds er sa queue; mais le sapajou robuste a plus de jaune sur les bras er sur la gorge , et le sapajou brun est moins roux sur le corps : son caractère principal consiste dans les deux aigrettes de son front. M. de Hum- boldt ne pense pas néanmoins qu'on doive le considérer comme formant une espèce distincte de celle dans laquelle il réunit ces deux sapajous, HABIT. Inconnues. PATRIE. La Guyane française. 72°. Esp. * SAPAJOU A TOUPET, cebus cirrifer. (Non figuré.) Cebus cirrifer, Geoff; Ann. du Mus. d'hist, nat. tom. 19. pag. 110. Sp. 34 — ‘Humb. prodr. sp. 16. | CAR. ESSENT. Pelage brun-châtain ; vertek , ex- trémités et queue d'un marron tirant sur le noir ; un toupet de poils très-élevés en fer à cheval sur | le haut du front; tête roade, ee ts nn © MAMMALOGIE. | 85 Dimens. Taille du sapajou brun. pied. pouc. lig. Bo E R E VIE "4: 9 RAR a a a D 9 DEsCkipr. Tête grosse, courte et ronde; face brunatre; poils du front et du sommet de la tête d'un brun-noit, formant une pointe en avant €t _S’alongeant sur le vertex, où ils forment un tou- pet élevé, échancré dans son milieu et couché obliquement en arrière; de petits poils épars, blanchâtres , très.fins sur la peau nue du visage ; parties postérieures des joues d’un blanc sale jaunâtre; poils des côtés de la tête brunâtres et entourant la face depuis le front jusqu'au men- ton, où ils prennent une teinte roussâtre qui est aussi celle des poils du dessous du cou et des au- tres parties inférieures; dos d’un brun-chârtain foncé; extrémités des quatre membres et queue d'un brün-marron tirant sut le noir ; face externe des bras et dessus du cou légèrement lavés de roussatre, ce qui est dù à la couleur terminale des poils de ces parties ; pelage fourni , doux et moelleux, HaABir. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. ? 73°. Esp. SAPAJOU SAÏ, cebus capucinus, ( Encycl. pl. 16. fig. 4.) Saï, Buff. tom. 15. pl. 8. — Audeb. Hist. nat. des sing. fam. a sect, 1. fig. 4 — Simia capucina, Linn. — Schreb. fig. 29. — Sajou saë , Geoff, Ann. Mus. TOM. 19, pag. 111: sp. 9. CAR. ESSENT. Pelage yariant du gris-brun au gris- olivätre; vertex et extrémités noirs ; front , joues et épaules d'un gris-blanc. DIMENS. Long. totale du corps , mesuré pied. pouc. lig, en ligne droite, depuis le museau jus- MAT AUUS A ces ue hs TRES Vie e — de la tête, mesurée de l’occiput CRT SUR NET ere ARR PLUS te de Jacquene:..….…… Set de rom 10 TES RE NAS cer aaverniars # À — à + CES NE Li. avertir at A0 < des jambes::x. 2 STE MP ne VON ER D MS EDS ana car au Can ten 0 0 Men DESCRIPT. Tête petite , arrondie; museau gros -€t Court ; racine du nez élevéeet garnie de poils; bord supérieur desorbitessaillant du côté arterne; oreilles grandes et nues ; face påle, parsemée de très-petits poils noirâtres ; poils du sommet de la tête généralement assez courts, à l’excep- tion de ceux du vertex et du haut de occiput, qui sont d'une couleur noire et qui forment une calotte bien marquée, tous les autres étant d’un gris-blanc; unelignenoire, étroite, descendant de la partie antérieure de la calotte jusqu’à la racine du nez; poils des bords des lèvres noirs et rares ; ceux des épaules er de la face externe des bras, du même gris pâle que les côtés de la tête ; des- 4 pe . sus du corps et flancs d'un gris-brun assez uni- forme ; face externe des cuisses également cou. verte de poils bruns, mais ces poils ayant leur extrémité d’un jaune pâle; mains et pieds d’un brun obscur; face interne des bras et des cuisses plus foncée que l'externe ; une ligne brune à la face postérieure de l’avant-bras; queue brune ; pelage assez fin. | | Hasır. Doux, plaintif, timide, docile, faisant Souvent entendre un cri aigu et pleureur ; vivant ‘d’ailleurs comme les autres sapajous. PATRIE. La Guyane et non pas le Brésil. 74°. Esp. * SAPAJOU GORGE-BLANCHE, cebus hypoleucus. | (Encycl. pl. 17. fig. 1.) Saï à gorge blanche ; Buff. tom. 15. pl. 9.— Audeb. Hist. nat. des sing. fam. $. sect. 2. fig, 8. — Simia hypoleuca (cariblanco), Humb. prodr. sp. 18. pag. 336.? ; CAR. ESSENT. Pelage noir ; région coronale , côtés de la tête , gorge et épaules blancs. DIMENS. Long. totale du corps, mesuré pied: pouc. lig- en ligne droite depuis le museau jusqu’à LUNA ris ARS IS Let pere as DC HITS — de la tête, depuis loccipüt jus: qu’au bout du museau... s. PAR 32 3 23 e MORE erra N a] 3 o» a AVE MIS er eva sit a T à ae Te se MM NE CSA LS E >s e la Janbe e ed a es ae ea A R ve rer Pia a A > 4 » DESCRIPT. Tête ronde; museau gros et COUrt ; yeux grands; nez élevé à sa racines oreilles grandes, presque sans poils; face påle et presque nuc; quelques poils noirs seulement, petits et épars sur la racine du nez et à l'endroit des sour- cils ; des cils aux deux paupières; poil du front, des tempes, des joues, des oreilles, de la mâ- choire inférieure, du dessous er des côtés du cou, de la partie antérieure de l'épaule , de la face ex- terne des bras, et celui du milieu de la poitrine, d'un blancsale et jaunâtre ; face interne du bras et de la cuisse avec des poils blancs et des poils noirârres , ceux de tout le restant d ou noirâtres; des teintes de brun la queue, (Daub.) HABIT: Celles de l'espèce PATRIE: La Guyane. ? u corps, noits et de noir sur précédente. 86 IS. Division. Les SAGOINS. Queue longue , non prenante. XII. GENRE. SAGOIN , callithrix, Cuv. Geoff. Illig. Cebus, Erxleb. Simia, Linn, Gmel. Schreb. Shaw. Saguinus s Lacep. 4 T1 Car. Formule dentaire : incis. ee canin. ee. UC molaires saa 36, Canines médiocres; incisives inférieures ver- ticales et contiguës aux canines. Tête petite, arrondie; museau court. Angle facial de 60 degrés. Ç Cloison des narines moins large que la rangée des dents incisives supérieures. Oreilles très-grandes et déformées, Queue un peu plus longue que le corps, non prenante et couverte de poils courts. A Corps assez grêle, HABIT. Assez semblables à celles des sapajous. Ces singes vivent en troupes presque constamment perchés sur les arbres et voyageant de branche en branche, se nourrissant de fruits, d'œufs, de petits oiseaux , etc. PATRIE. Les Guyanes et le Brésil. 75°. Esp. SAGOIN SAIMIRI, callithrix sciureus. ( Encycl. pl. 18. fig. 1.) Saimiri, Buf. tom. 15. pl. 67. — Audeb. Hist. nar. des sing. fam. s. sect. 2. fig. 7. — Fréd. Cuy. Mamm. lithogr. 10°, livr. — Simia sciurea, Linn. — Schreb. tab. 30. — Titi de l’Orénoque, Humb. Rec. dobs. zool. pag. 322. — Callithrix sciureus , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 113. sp. I. — Vulgairement Sapajou aurore , sapajou orangé , sapajou jaune, sapajou de Cayenne, singe écureuil , (nom de pays, Çaimiri.) CAR. ESSENT, Pelage gris-olivâtre ; museau noi- ratre bras et jambes d’un roux vif. DIMENS. Lo l'origine d du Coma eo p Er — dé Kitête, m ciput jusqu'au bout 3 — d ESS RES ee US I I SUr ses quatre pattes » 6 » DESCRIPT. Têre ovale et alongée depuis le front ng. du corps, mesuré depuis pied. pouc. € la queue jusqu’à l'extrémité MAMMALOGIE. jusqu'à locciput; face assez plate; museau peu saillant; sinciput et vertex couverts de poils courts, non divergens; oreilles nues, plates , appliquées contre les tempes, anguleuses supé- rieurement et postérieurement ; yeux gros. Poil doux ; face nue , blanche , marquée d’une grande tache noirâtre qui comprend le bout du nez, la lèvre supérieure er la lèvre inférieure ; une petite tache verdâtre dans le blanc de chaque joue; lèvres entières; langue douce; yeux à iris châtain, entourés chacun d’un cercle couleur de chair; parties supérieures d’un jaune-verdâtre, prenant une teinte grise sur les bras et sur les cuisses, et se changeant en un bel orangé sur les avant-bras et les jambes; queue d’un gris-ver- ` datre, plus foncé en dessus qu’en dessous, son extrémité étant noire dans une longueur de deux pouces environ; ventre, poitrine, cou, joues, tour des oreilles d’un blanc sale très-lesèrement teint de jaunâtre; organes génitaux couleur de chair; scrotum volumineux ; gland semblable à celui de l’homme; ongles des pouces plats et larges; ceux des autres doigts longs et étroits; vieux individus plus verdâtres que les jeunes. Variété A. Dos unicolore. (Voyez la description ci-dessus, ) La plus commune, Varieté B. Dos varié de roux vif et de noir; taille double de la variété précédente, Du Brésil. HABIT. Assez doux et docile; entourant les corps avec le bout de sa queue, mais ne les saisissant point; aimant les insectes et ayant assez de sa- gacité pour les reconnoître sur des figures. PATRIE. Le Brésil, Cayenne, Commun au sud des cataractes de l’Orénoque er sur les bords du Rio-Guaviaré ; la variété A, sur les rives du Cassiquiare. 76°. Esp. SAGOIN A MASQUE, callithrix persona- m (The. : (Non figuré.) Callithrix personatus, Geoff.. Ann. Mus. tom. 19. pag. 113. sp. 2. — Humb. prodr. sp. 21, CAR. ESSENT. Pelage gris-fauve; la tête & les quatre mains noiråtres ; queue rousse. Dimens. Taille approchant de celle du sapajou saë. Tête beaucoup plus petite que celle de ce singe. Queue À peu près aussi longue que le corps. | (1) M. le docteur Kuhl est porté à croire que les sa- goins à-masque , veuve et à fraise appartiennent à une seule espèce, MAMMALOGIE. DEscripr, Pelage composé de longs poils géné- ralement d’un gris-fauve; face, sommet de la tête, joues et derrière des oreilles d’une couleur brune foncée dans la femelle et noire dans le måle; poils du dos, des bras er des cuisses gris et annelés de b! - Cette partie du pelage comme grivelée ; ceux -du ventre d’un r gtis uniforme , légèrement teints de brunâtre; poignets et mains , pieds de derrière, à l'exception des talons, noirs dans le mâle ‘et tuns comme la tête dans les femelles ; queue Mmédioctement touffue , d'un fauve-roussätre. Hapir. Inconnues. PATHE Le Brésil, entre le 18°. degré et demi et é 3; êt demi de latitude méridionale > SUr les ords des rivières Itabapuana, Itapemimin , Es- Pititu-Santo, Rio-Doce jusqu'à Saint-Mathieu. 77°. Esp. SAGOIN VEUVE, callithrix lugens. (Non figuré.) La viduita > simia lugens , Humb. Rec. d’obs. pag. 319. — Callithrix lu- gens , Geoff. Ann. du Mus. d'hist. nat. tom. 1 9. Pag. 113. sp. 3. AR. ESSENT. Pelage noirâtre ; gorge et mains an- térieures blanches ; queue à peine plus longue que le corps. Dimens. (a gueur. DESCRIPT. Poil fort doux et lustré, noir uniforme, à l’exception du cou et des extrémités antérieures, qui sont blancs; face d'une couleur blanchâtre, tirant sur le bleu, avec deux lignes blanches qui se rendent des yeux aux tempes; poils noirs du sommet de la tête à reflets pourprés; pieds de derrière et queue noirs, ` pproximatives ). Un pied environ de lon- d’un beau des mains HABIT. Animal d’un caractère mélancolique ,ne vivant point en troupes comme les autres singes de ce genre. PATRIE. Les forêts qui bordent le Cassiquiare et le Rio-Guiaviaré près de San-Fernando de Ata- pabo. Les montagnes granitiques peu élevées de la rive droite de l'Orénoque, derrière la mis- Sion de Santa-Barbata. : 75°. Esp. SAGOIN A FRAISE, callithrix amictus. (Non figuré, ) Sagoin à fraise, callithrix amictus ; Geoff. Ann. du Mus. d'hist. nat, tom. 19. Page 114. Sp. 4. — Simia amicta, Humb, Rec. d'obs. zool, prodr. sp, 24. CAR. ESSENT. Pelage brun-noirátre * un demi- collier blanc ; mains des extrémités antérieures d’un anc sale vers la pointe, ce qui rend. Des: Taille double de celle d DEScrIPT. Tout le dessus. 87 Jaune pâle et terne ; queue plus longue d’un quare que le corps. DiMExs. Taille presque double de celle du sagoin saimiri, Fe DESCRIPT. Tout le corps, ainsi que les avant- bras et les jambes, d'un noirteintde brun ; poils des. joues bruns; dessous du cou et commence- ment de la gorge blancs ; mains antérieures, de- puis le poignet jusqu’au bout des doigrs , d'un gris-jaunâtre sale; queue beaucoup moins touffue que celle des autres espèces et toute noire. HaBiT. Inconnues, PATRIE. Le Brésil? 79°. Esp. SAGOIN A COLLIER, callithtix tor- qQuatus, > ; (Non figuré.) Callithrix torquata , Hoff- mansegg, Ges, naturforcher. 4. 1809. X. pag. 86. — Sagoin à collier, callithrix torquatus , Geoff. Ann. du Mus. d’hist. nat. tom. 19. pag. 114. SD. $. CAR: ESSENT. Pelage brun-chätain , Jaune en des- sous; un demi-collier blanc 5 queue un peu plus longue que le Corps. : DESCRIPT. Nora. Cette espèce ne nous est connue que par la phrase Caractéristique que nous venons. de rapporter, et quia été tirée par M, le pro- fesseur Geoffroy-Saint-Hilaire, de la descrip- ton qu’en a donnée M. le comte de Hoffmann- segg dans les Mémoires des curieux de la Nature de Berlin. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. 80°. Esp. SAGOIN MOLOCH, callithrix moloch. (Non figuré.) Cebus moloch > Hoffm. Ges. naturforcher, 4. 1809. X, pag. 97. — Calli- chrix moloch, Geoff. Ann. du Maus. d’hist. nat. tom, 19. pag. L14. sp. 6. es CAR. ESSENT. Pelage cendré , à poils annelés en: dessus ; tempes , joues et ventre d'un roux vif ; bout de la queue et mains d’un gris clair Presque: blanc. ES u sagoin saimiri ; ue que le corps, R Ło du corps, du. cou et de: la tête, ainsi que la face extérieure des quatre membres, couverts de poils annelés de gris: : era clair et de brun pâle, qui rendent cette partie du pelage trés-agréablement variée; poils de la queue (qui est assez touffue à sa base et mince à queue presque de moitié plus long 83 son extrémité) largement annelés de gris-bran noirâtre et de blancsale ; face externe des mem- bres d’un gris plus clair que les parties supérieu- res du corps; dessus des mains, surtout des ante- rieures, et extrémité de la queue d’un gris clair presque blanc; face nue et obscure, ayant quel- ques poils noirs assez forts et roides sas les joues et le menton ; poils du sommet de la tête courts èr perpendiculaires à la peau; joues, dessus du cou, poitrine, ventre, face interne des quatre membres d’un beau fauve-roussätre, et même d’un toux assez vif sur les limites de la couleur grise des flancs, qui en est nettement séparée, HABIT. Iuconnues, PATRIE. Le Para, où il est rare, 81°, Esp. SAGOIN AUX MAINS NOIRES, calli- thrix melanochir, (Non figuré.) Callithrix melanochir , prince Maximilien, Kuhl. — Callithrix incanescens, Lichtenstein. S l ; CAR. ESSENT. Pelage cendré ; partie postérieure du dos et lombes, ainsi que l'extrémité de la queue, d’un brun-roussâtre; mains antérieures fuligi- neuses. f Dimexs. Taille et stature du sagoin à masque, £ q DESCRIPT. Nota, Cette espèce ne nous est çon- nue que par la phrase caractéristique que lui a assignée M, le docteur Kuhl, et quenous venons de traduire, HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, 82°. Esp, SAGOIN MITRÉ, callithrix infulatus, (Non figuré.) Callithrix infulata, Lacht. et CAR. ESSENT, Pelage gris en dessus, d’un roux- jaunátre en dessous, avec une grande tache blanche entourée de noir au-dessus des yeux; origine de la queue d'un jaune-roussâtre ; son extrémité noire. Dimens..et DESCRIPT, Nota, Nous ne connoissons non plus cette espèce, que par la phrase caractéristique ci-dessus rapportée. — HAr. Tnconnues. - PATRIE, Le Brésil, où il est rare. XIVS, GENRE. AOÔTE, aotus, Humb, Illig; Geoff, Car. Formule dentaire. ? Denis des sagoins.? MAMMALOGTE. _ Tére ronde et fort larges museau court. Angle facial (non mesuré). va nocturnes, très-grands et très-rappro chés, Narines séparées l'une de l'autre par une cloi- son fort mince. | Oreilles très-petites. Queue plus longue que le corps, non prenante et recouverte de poils. Tous les pieds à cinq doigts; ongles aplatis. 83°. Esp. AOTE DOUROUCOULI, aotus trivir- atus. (Encyclop. pl. suppl. 1. fig. 2.) Douroucouli, ‘` aotus trivirgatus, Humb. Rec. dobs. zool. p. 806. pl. 28. — Cara rayada des missionnaires de l'Orénoque, — Aotus trivirgatus » Geoff. Ann. -du Mus. d'hist, nar, tom. 19. pag. 115. Sp. I CAR. ESSENT. Pelage cendré; ventre d'un jaune- roux ; trois lignes brunes et parallèles, étendues du front à l’occiput. Ç | | » 9 d 4 Tee I pa Haut. du corps sur les quatre pattes. » 4 DESCRIPT. Tête ronde et fort large; museau peu prolongé ; face nue; point d'oreilles externes; yeux très-grands er presque contigus; pouces postérieurs très-écartés des autres doigts; pelage gris, mêlé de blanc; une ligne brune se prolon- geant au milieu du dos, depuis la tête jusqu’à la queue; poitrine, ventre et intérieur des jambes d’un roux-orangé tirant sur le brun; front mar- qué de trois raies noirâtres longitudinales, dont une aboutit à la racine du nez, et les deux autres à l'angle extérieur des yeux ; iris d’un beau jaune; nez noir; paume des mains et plante des pieds d’un beau blanc ; queue touffue, de moitié plus longue que le corps, grise comme le dos, à l'ex- ception de la pointe qui est noirâtre. a HABIT. Il vit solitaire sur les arbres, passe le jour à dormir, ne cherche sa nourriture que pendant la nuit, mange des insectes qu'il attrape avec beaucoup d'adresse, des petits oiseaux qu'il va prendre au nid, des bananes, des fruits de pal- . miers, de la canne à sucre, etc. Il est monogame et sa femelle fait ses petits dans les trous des vieux arbres. Sa voix est très-foire. PATRIE. Les forêts épaisses des bords du Cassi- qu'are quiare et du haut Orénoque, près de Maypures et de l'Esmeralda, XV. GENRE. SAKI, pithecia, Desm. Geoff, Cuv. Illig. Cebus , Erxleb. Simia , Linn. Bodd. E . Ii CAR, Formule dentaire : incis, $ > Canin, 7> 2 6-6 | molaires 229 — SE 36. Incisives rapprochées; les supérieures obliques et les plus larges ; les inférieures étroites, lon- gues, proclives, convergentes par leur pointe, écartées des canines. Canines fortes, triquètres partout dans les måles. Cloison des narines plus large que la rangée des dents incisives supérieures, Tête ronde ; museau court. Angle facial de 6o degrés environ. Oreilles de grandeur médiocre; se rapprochant, pour la forme, de celles de l’homme; rebordées. Queue un peu moins longue que le corps, hon prenante, et fournie abondamment de longs poils. Pieds pentadactyles ; ongles courts et re- courbés. HABIT. Ces quadrumanes, vulgairement appelés singes de nuit , vivent, ainsi que les sapajous et les sagoins, sur les arbres des forêts , qu'ils ne quit tent guère, et qui leur fournissent les fruits et les insectes dont ils font leur nourriture habituelle. Ils sont nocturnes. | PATRIE, Le Brésil, les Guyanes, le Paraguay. 84°. Esp. SAKI COUXIO, pithecia satanas. . (Encycl. pl, suppl. 1. fig. 4.) Cebus satanas , Hoffm, Ges. naturforscher, X. pag. 93. — Cou- xio, Humb. Rec. d’obs. pag. 314. pl. 27. — Pithecia satanas , Geoff, Ann. Mus. d’hist, nat. TOM. 19. pag. 116. Sp. L CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-noir dans le måle , d'un brun-roux dans la femelle; une chevelure épaisse couvrant toute la téte et tombant sur le front; une barbe très-fournie; queue à peu près de la longueur du corps. pied. pouc. lig, Dimens. Long. totale du corps ..,,..., 1 4 » — de la queue. ...,..,.,,.,,,,,,, 1 f >» MAMMALOGIE. DESCRIPT. Face brune; bouche grande ; canines | très-fortes et anguleuses; incisives inférieures couchées en avant, très-longues et très-étroites ; pelage d’un brun-noir foncé dansle mâle et d’un brun de suie dans la femelle, composé de longs | poils, touffus sur le dos et rares sur le ventre ; poils du sommet de la tête fort alongés et rerom- bant sur le front, en divergeant du centre à la circonférence; menton garni d'une touffe de poils ou d’une barbe fort épaisse et de forme ar- rondie ; queue d’un brun-noir. Barbe des femel- les moins forte que celle des mâles adultes. Jeunes mâles d’un gris-brunâtre. Hasit. Inconnues. PATRIE. Les bords de l’Orénoque , dans le grand ara. > 8 5f, Esp. SAKI CAPUCIN , pithecia chiropotes. (Non figuré.) Le capucin de l'Orénoque , si- mia chiropotes , Humb. Rec. d'obs. zool, pag. 311., — Pithecia chiropotes, Geoff. Ann. du Mus. d’hist. nat. tom. 19. pag. 116. sp. 2. CAR. ESSENT. Pelage roux-marron; une chevelure épaisse, séparée au milieu et se relevant en deux toupets distincts de chaque côté de la tête; une barbe longue et touffue, Dimens. Taille du précédent. l DeEscriprT. Face et front nus, obscurs; yeux grands et enfoncés ; canines et incisives sembla- bles à celles du saki couxio; pelage d'un roux- marron ; poils du sommet de la tête fort longs et formant deux toupets, un de chaque côté ; une barbe de forme alongée et très-rouffue, d’un brun-nolâtre et couvrant une partie de la POI= trine; queue d’un brun-noirâtre; testicules pour- pres. HABIT. Solitaire, mélancolique, vivant par couple et ne formant pas de troupes. Il boit dans le creux de sa main , d'où vient le nom spécifique de chiropotes, que M. de Humboldt lui a donné. PATRIE, Les déserts de l’Alto-Oxinoco , au suder à l’est des cataractes de ce fleuve ; fort rare dans les autres parties de la Guyane. 86°. Esp. SAKI A VENTRE ROUX, pithecia rufi- venter. i (Enccl. pl. 18. fig. 3.) Saki Baff. tom, 15. pag. 90. (Descripr. du 1%, individu.) — Singe de nuit, Baff. Suppl, pag. 114. pl. 31. — Simia palaci Lifi, Scheeb. — Audeb Hist aat, | des sing. fam, 6, sect. 1, fig. 1. — Pithecia rufi- REI $ : venter, Geof, Ann, Mus. Om, 19. pag. 116. ES E co CAR. ESSENT. Pelage brun, lavé de roussâtre; ven- tre roux ; les poils bruns à l'origine et annelés vers le bout de roux et de brun; chevelure rayonnant du vertex et aboutissant au front ; point de barbe ; queue à peu près de la longueur du corps. Dimens. Taille des précédens ; corps paroissant épais, à cause de l'abondance et de la longueur des poils, DEscripr.Faceronde ; museau court; yeux grands; point de barbe ; poils très-longs , ayant jusqu'à trois pouces sur les côtés du cou et du corps, ainsi que sur la queue; pelage brun lavé de roussätre à chaque poil étant d'un brun-noirâtre dans la plus grande partie de sa longueur et marqué d’un an- neau d'un blanc-roussâtre. vers son extrémité : poils du vertex divergens et formant une calotte qui se termine vers le haut du front; dessous du corps, 4commencer de la gorge, d’un roux clair ; queue très-garnie de poils, ainsi que les mem- bres, dont lesextrémités seules sont presque rases; face de couleur rousse obscure ou tannée, cou- verte de poils fins et doux. HABIT, Celles que nous avons rapportées pour les sakis en général. C’est l'espèce la plus ancienne- ment connue, : : i PATRIE. La Guyane française. 87°. Esp. * SAKI MIRIQUOUINA , pithecia miri- quouina, ` ' (Non figuré.) Miriquouina , d’ Azara , Hist. . nat, des quadr. du Paraguay, trad. franç. tom. 2. pag. 243. — Pithecia miriquouina , Geoff, Ann. Mus. rom. 19 pag. 117. sp. 5. CAR. ESSENT. Pelage gris-brun en dessus , canelle en dessous ; poils du dos annelés d’abord de blanc, de noir au milieu et de blanc à la pointe ; deux taches blanches au-dessus des yeux ; point de barbe ; queue un peu plus longue que le corps. | 3 pied. pouc. lig. DIMENS. Long, totale du corps......... 1 2 » — de la queue, en y comprenant les poils qui dépassent le tronçon ........ Haut. du corps vers les extrémités antérieures . .. nesstéeesssesss © 0 — vers les extrémités postérieures. » 10 » Descripr. Tête très-perite et presque ronde, nue seulement sur les paupières et sur le nez; ce dernier bien marqué; iris couleur de tabac d Es- pagne; oreilles très-larges, arrondies, velues, moins hautes que la tête; poils du front courts et dirigés les uns à droite, les autres à gauche, avec une ligne de séparation moyenne; poil très-doux, touffu et excepté Rs la queue, qui est oblique; celui du dos long d'un pouce et demi ; dessus du corps perpendiculaire à la peau» MAMMALOGIE. brun ; dessous de couleur fauve ou canelle ; des ; anneaux blancs-roussâtres sur les poils des par- tes supérieures er de la queue; scrotum presque nu; verge rentrant entièrement en dedans. Femelles et jeunes n’offrant pas de différences A remarquables avec le måle, HABIT. Inconnues. PATRIE. Les bois de la province de Chaco et du bord occidental de la rivière du Paraguay. 88°. Esp. * SAKI A MOUSTACHES ROUSSES, pi- checia rufibarba. (Espèce nouvelle, non figurée.) Pithecia rufi- barba, Kuhl. CAR. ESSENT, Dessus du corps d’un brun-noir ; dessous d’un roux pâle; dessus des yeux de la: même couleur; queue acuminée vers le bout, DrmEns. Non mesurées. Descripr. Toutes les parties inférieures du Corps, la face interne des bras et des cuisses, le dessous des yeux d’une couleur rousse pâle; point de tache blanche sur les paupières; toutes les autres parties couvertes de très-longs poils d'un noir fuligineux, ayant chacun un anneau påle vers la pointe; queue pointue, parce que ses poils diminuent peu à peu de longueur vers son extré- mité, HABIT. Inconnues, PATRIE. Surinam. (Museum de M. Temmink. } 89°. Esp. *SAKI A TÈTE JAUNE, pithecia ochroce- phala. __ (Espèce nouvelle, non figurée.) Pithecia ochro- cephala , Kuhl. | CAR. ESSENT. Pelage d’un marron clair en dessus; d'un roux -cendré jaunâtre en dessous ; mains et pieds d'un brun-noir ; poils du front et du tour de la face d’un jaune d'ocre. | DiMENs. De la taille du saki yarqué. DESCRIPT. Pelagede la face supérieure de la queue et du côté externe des membres d’un marron clair, chacun des plus grands poils ayant son ex- trémité d’un blanc-jaunatre ; dos ayant quelques- uns de ces poils seulement ; bout de la queue em étant entièrement dépourvu; mains d'un noir- brun; dessous du corps et face interne des quatre membres d’un roux-cendré jaunâtre; poils du tour de Ja face, principalement ceux du front, petits et d’un jaune d’ocre ;, dessous des yeux de la même couleur ; une ligne moyenne longitudi- nale divisant les poils du front. HARIT. Inconnues. MAMMALOGIE. PATRIE, Cayenne, ( Museum de M. Temmink.) 90°. Esp. *SAKI MOINE , pithecia monachus, ( Espèce nouvelle? peut-être figurée dans Buff. tom, 7. pl. 20, ) Pithecia monachus , Geoff. Ann. Mus. T PAR L SP A. CAR. ESSENT. Pelage varié par grandes taches de brun et de blanc sale jaunâtre ; poils bruns en grande partie et dès l'origine, et roux et dorés vers l'extrémité s chevelure rayonnanie de locciput et aboutissant au vertex ; queue à peu près de la lon- gueur du corps ; point de barbe. DIMENS. Un peu plus petit que le saki à ventre roux. Descripr. Pelage trèstouffu, varié de brun et de gris-blanc teint de jaunâtre , chaque poil étant de cette dernière couleur vers son extrémité et d'un brun obscur à la base; toupet, haut du dos, épaules, face extérieure des bras et lés deux pre- miers tiers de la queue surtout, teints de jaunâtre; : face brune, presque nue, ayant seulement quel- ques poils blanchätres sur Íe bas du front et sur les joues; dedans des cuisses er face interne des ras, noirs; une calotte de poils divergens, située sur l’occipur et se terminant tout au plus au vertex. Harir. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, 91°. Esp. SAKI YARQUÉ, pithecia leucocephala. ( Non figuré dans l'Encycl.) Saki, Buff. tom. 1$. pag. 90. (Descript. du 2°. indiv. phase Farqué, Buff. suppl. tom. 7, pour la partie du texte tirée de Delaborde et non pour la figure. — Simia pithecia , Linn. — Schreb. tab. 22, — Yarqué , simia pithecia , Audeb. Hist. nat. des sing. fam. 6. sect. 1. fig. 2. — Pithecia leucoce- phala , Geoff. Ann. Mus. tom. 1 9. pag. 117. CAR. ESSENT. Pelage noir; tour de la tête d’un blanc sale ; chaque poii d'une seule couleur ; queue A \ 7 4 peu prés de la longueur du corps ; point de barbe, DIMENS. Long du corps, du nez Jusqu'à Porigine de la queue... “» ro. # — d: la queue nue . .... tros D EI 3 — de la queue avec le Piles. us. nt hres #6 noir-brun assez fourni de tant fort peu sous le ven- tre ; occiput Couvert de poils courts, de la couleur de ceux du dos; joues , côtés de la mâchoire infé. rieure et front garnis de poils nombreux, encore plus courts que ceux du sommet de Ja tête, d'un lanc sale, légèrement teint de jaunâtre ; une ligne moyenne divisant ceux du front; tour des 01 veux, nez et lèvres, nus; queue très touffue et un peu plus courte que le corps. HABIT) Se tient dans les broussailles, va ‘par troupes de six à douze individus; se nourrit de goyaves et d'abeilles dont il détruit les ruches ; ne fait qu'un petit que la mère porte sur le dos, PATRIE. La Guyane, où il est rare. 5 s SETE 92°. Esp. SAKI CACAJAO, pithecia melanocephala. (Non figuré.) Cacajao , simia melanocephala, Humb. Rec. dobs. pag. 316. pl. 29. — Pithe- cia melanocephala , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 117. Sp. 7. — Appelé aussi caruiri, chucuzo et mono-rabon dans l'Amérique méridionale. CAR. ESSENT. Pelage brun-jaunåtre ; tête noire ; point de barbe; queue d'un sixième plus courte que le corps. Dimexs. Long. du corps, mesuré depuis pied. pouc. lig. la tête jusqu’à l'extrémité des pieds de dertien aide. En SL Ru 3 E Om DESCRIPT. Point de barbe; tête noire, couverte de poils courts, touffus et dirigés en avant; pe- lage d’un brun-jaunâtre ; Queue touffue, assez courte, d'un brun-jaunâtre dans la plus grande partie de son étendue, et presque noire à son extrémité, poitrine, ventre et dedans des bras et des jambes d’une teinte plus claire que le dos; mains et pieds noirs èt secs, avec les doigts très-longs; cou et nuque presque nus. HABIT. Vaen troupe; est peu agile et d’un catac- tère doux et flegmatique; se nourrit de fruits tels que bananes, goyaves, citrons, etc: PATRIE. Les forêts qui avoisinent | fleuves Cassiquiare et Rio-Neoro, -5 es rives des Es XVI. GENRE. OUISTITI, jacchus , Geoff. (1) Midas , Geoff, Saguinus , Lacép. Cuv. Hapale , Illig. Simia , Linn. Schreb. Bodd. y $ TES . CAR. Formule dentaire : incis; > canines 1! 6—6 | Se molaires gg = 36. NORRIS AS (1) Notre genre ouistiti correspond à la division des singes platyrrhinins actopithèques de M. Geoffroy, que ce naturaliste divise en deux genres : 1°, celui des ouistitiss 2°, celui des camarins. M 2 D ad or" 47 7 ! « Pr TL ge nr can i SE 92 | MAMMALOGIE,. Incisives et canines variables dans leurs dimen- sions. Molaires à couronne garnie de tubercules ai- gus. | | = Museau court ; nez saillant; occiput proêmi- nent. : Os hyoïde non apparent au dehors. Queue plus longue que le corps, lâche et en- tièrement couverte de poils. Pieds pentadactyles ; le pouce des mains an- térieures dans la direction des autres doigts et non opposable. . Ongles trèslongs, saillans au-delà des pha- langes , comprimés, arqués et pointus. HABIT. Ces animaux, toujours de petite taille \ 2 ni » > (à peu près de celle de notre écureuil), sont d’un naturel assez doux, et leurs habitudes sont fort semblables à celles des autres singes américains, On les apprivoise facilement. PATRIE. Le Brésil, les Guyanes. I, Sous- genre. OUISTITI, jacchus, Geoff. Incisives supérieures intermédiaires, plus larges que les latérales ;_ celles-ci isolées de chaque côté ; incisives inférieures alongées , étroites , verticales ; les latérales plus longues ; canines supérieures coniques et de grandeur moyenne; les deux infé- rieures très-peiites. * Espèces à queue annelée, j 93°. Esp. OUISTITI VULGAIRE, jacchus vul- aris. ( Encycl. pl. 18. fig. 4.) Ouistiti , Buff. tom. - 15.pl. 14.— Audeb. Hist. nar. des sing. fam. 6. sect, 2. pl. 4.— Simia jacchus, Linn, — Schreb. tab. 33. — Humb. OB. zool. sp. 34. — Jac- chus vulgaris, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. ito. sp. 1. — Ouistiti, Fréd. Cuv. Mamm. lithog. livr. 8°. CAR. ESSENT. Pelage cendré ; croupe et queue an- nelées de gris-brun et de cendré; une tache blan- che au front ; de crès-longs poils cendrés au de- pant et derrière l'oreille : restant de la tête et camail d'un brun-roux. DIMENS. Long. du corps, mesuré depuis pied. pouc. lig. l'occiput jusqu'à l’origine de la queue.. >» 6 x — de la tête , depuis l'occiput jus- wau bout du museau....,,,.... — de la queue, cer a e.. Longueur de Pavant-bras, depuis le pied. pouc. lig. coude jusqu’au corps + +... ta L % M eur rever omiarusee bei à == de la jambe , depuis le genou PEU U ONE 5 à sus ere craie ec 20 71 PE rs br erree fesses D ar DEscripr. Face nue; pelage cendré, composé de poils bruns à leur base et terminés de gris clair; croupe et queue annelées de brun et de cendré ; dix ou onze bandes alternatives de cha- cune de ces deux couleurs sur lacroupe, et quinze à dix-huit sur la queue ; une grande tache blan- châtre au milieu du front et deux grandes touffes de poils assez fins et ondulés, de la même cou- leur, situées au devant et en arrière de chaque oreille; occiput, côtés de la tête, dessous du cou, haut de la poitrine et épaules d’une couleur brune roussâtre sans mélange de gris; dessous du corps d'un gris plus clair que le dos et un peu jaunâtre; mains et pieds bruns, Variété À. Pelage roux; croupe annelée de roux et de cendré, ne Jeune individu (âgé de 40 à ço jours)‘, d’un Le A , fuligineux brunâtre, avec ta queue marquée d'an- neaux alternativement fuligineux et grisâtres, et sans pinceaux aux oreilles. HABIT. Ce petit singe est beaucoup moins vif et _pétulant que les sapajous; il marche toujours à quatre pattes et ne peut empoigner les corps avec ses mains antérieures qu'en faisant usage des cinq doigts à la fois et dans une même di- rection; il saisit néanmoins les mouches avec assez d'adresse. Etant bien soigné, il a quelque- fois produit en France. La femelle ne fait qu'un petit qui s'attache constamment à elle dès sa naissance, et ne la quitte que lorsqu'il est en état de vivre seul. L’ouistiti craint surtout le froid et lhumidité, | PATRIE. La Guyane et le Brésil. 94°. Esp. * OUISTITI PINCEAU, jacchus penicil- latus. (Non figuré.) Jacchus penicillatus , Geoff. : Ann. Mus. tom. 19. pag. 119. sp. 2.— Humb. Rec. d'obs. zool. prodr. sp. 38 bis. ss CAR. ESSENT. Pelage cendré; croupe et queue an- nelées de brun et de cendré ; une tache blanche sur le front ; un pinceau de poils noirs et très-longs devant les oreilles ; la tête et le hausse-col noirs. Dimens. Taille de Pouistiti vulgaire ; tête plus petite et, _ plus arrondie. © DESCRIPT. Pelage d’un brun-roux cendré ; croupe et queue annelées de brun et de cendré; douze Le, 1 En eran Trenet Ou treize anneaux sur la croupe , et quatorze ou quinze sur la queue ; une tache blanche trian- gulaire au front comme dans l'espèce précé- dente; un pincéau de poils noirs ec très-longs en avant de chaque oreille ; les autres parties de la têre et le hausse-col bruns-noirs ; épaules et de- vant du cou d’un brun foncé; pieds d’un gris- brun, Les jeunes individus ayant les poils des pinceaux de l'oreille fuligineux avec la racine roussatre, Hast. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, où il est commun, mais pas plus au midi que le 1 s°. degré 30 minutes de la- titudé australe. 25°. Esp. * OuISTITI A TÊTE BLANCHE, jac- chus leucocephalus. (Non figuré.) Ouistiti à tête blanche, jacchus leucocephalus , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. sp. 3. — Humb. Rec. d'obs. zool, prodr. sp. 37. ( Simia Geoffroyi.) CAR. ESSENT. Pelage roux ; tête et poitrail blancs; \ hausse-col noir ; queue annelée de brun et de cendré T de très-longs poils noirs devant et derrière les oreilles. 5 Dimexs. Taille des deux précédens. | DESCRIPT. Face couleur de chair, nue; poils du front, du sommet de la tête, de l'occipur , des _ joues , du dessous du cou et de la gorge , blancs; deux touffes de poils noirs, longs et droits, l’une devant, l’autre derrière chaque oreille ; une ta- che brune-noirâtre sur le haut du dos, se prolon- geant par le haut des bras, etse confondant avec la couleur de tout le dessous du corps et de la face interne des membres ; restant du dos fauve; côtés du corps et face externe des membres cou- verts de poils brun-noirs dans la plus grande partie de leur longueur, et terminés de blanc sale; mains et pieds d’un brun pur ; queue an- nelée. : HaBiT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil. 96°. Esp. * OUISTITI OREILLARD, jacchus auritus, (Non figuré, } Ouistiri oreillard, jacchus au- ritus , Geof. Ann. Mus. tom. 19. pag. 119. sp. 4. — Humb. Rec. d’obs, zool. prodr. sp, 36. CAR. ESSENT. Pelage noir mêlé de brun; queue annelée de noirâtre et de cendré ; une tache blanche au front ; de très-longs poils blancs couvrant lin- terieur méme des oreilles. ; MAMMALOGIE. Dimexs. Taille de louisriri vulgaire. DESCRIPT. Front , nez, tour des yeux, lèvres et menton recouverts de très-petits poils blancs; par places sur le dos et sur la face externe des membres; queue marquée d'une quinzaine d an- neaux gris-cendrés et d'autant d'anneaux d'un brun-noirâtre; sommet de la têre couvert d une touffe de poils jaunârres; oreilles ayant à leur partie interne une assez longue touffe de poils blancs ; extrémité des quatre membres d'un gris- brun. Jeunes individus d’une couleur brune assez uni- forme, plus ou moins foncée, rous les poils étant de cette couleur avec la pointe assez claire ; un peu de jaune à la racine du nez; queue légère- ment annelée; sommet de la tête tantôt d'un brun plus foncé que celui du corps, tantôt d'un brun-fauve doré , entremélé de poils noirs. HABIT. Inconnues.. PATRIE. Le Brésil, ? 97°. Esp. * OUISTITI CAMAIL, jacchus humeralifer. (Non figuré.) Ouistiti camail, jacchus hume- ralifer , Geof. Ann. Mus. tom. 19. p:g. 120. sp. 5. — Humb. Rec. dobs. zool. prodr. sp. 38. CAR. ESSENT. Pelage brun-châtain ; queue légère- ment annelée de cendré ; épaules , poitrine et bras blancs. ` Dimens. Taille de Poxuistiti vulgaire ; même port. front de très-perits poils fins et serrés; tour de fx face brun clair; sommet de la tête brun foncé : deux touffes de poils blancs et droits, l’une de- vant, l’autre derrière l'oreille, dirigés latérale- ment et en arrière; dessous du cou et de la gorge d'un brun-roussâtre uniforme; tout le res- tant du pelage composé de poils d’un brun-noir dans la plus grande partie de leur longueur et terminé de blanc-oris, cette dernière teinte des- sinant quelques lignes transversales sut le dos, mal indiquées; queue noire avec des anneaux gris-cendrés , peu marqués et fort éloignés entre eux. , HABIT. Inconnues. . PATRIE. Le Brésil. \ LG $ a ** Espèces à queue non annelée. 98°. Esp. OUISTITI MÉLANURE, jacchus mela- NUTUS: | (Non figuré.) Ouistiti mélarure., jacchus me pelage noir avec des poils brans mêlés aux autres DESCRIPT. Face blanche, recouverte sur tout le “dé manne a nr amer dpe — EURE à ere SN à +" ETS te arr ce ne ee 7 rs are = Lost F 94 | MAMMALOGIE. e lanurus, Geoff. Ann. du Mus. d'hist. tom. 19. | 100%, Esp. ,OUISTITI TAMARIN, jacchus rufi- pag. 120, sp. 6. manus. l CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus, fauve en ( Encycl, pl. 19. fig. 3.) Tamarin , Buff. tom. dessous ; queue d’un noir uniforme. = 15.pl.1 3.— Simia midas, Linn.—Schreb. tab. Dimens. Taille de Pouistiti vulgaire; queue d’un quart 37, d'après Edwards. Tamarin , Audeb. Hist. plus longue que le corps. nat, des sing. fam. 6. sect. 2. fig, $.— Geoff. Descripr. Dessus du corps d'un brun-fauve, Ann. Mus. tom. 19. pag. 121, sp. 1.— Humb. plus foncé sur les lombes qu'ailleurs; tête éga- Rec. dobs. zool. prode. sp. 46. lement plus obscure ; face brune ; dessous du cou, oitrine et ventre d'un gris-fauve; extrémirés encore plus brunes que les lombes; face anté- rieure des cuisses d'une couleur jaunâtre qui s'écend jusqu'aux hanches, et qui est nettement séparée de la couleur brune de la partie posté- rieure par une ligne oblique ; queue d'un brun- noit uniforme, ee à re PE 0 MP aaa eee | CAR. ESSENT. Pelage noir; croupe variée de gris; mains et pieds de couleur rousse. Dimens. Taille de l’écureui/ ; longueur du corps, sept à huit pouces , sans compter la queue. DESCRIPT. Corps alongé; front grand; oreilles très-développées, de forme carrée, nues; yeux chätains ; poil doux, comme hérissé, noir, varié de petites taches grises sur la croupe, lesquelles sont dues à des anneaux qui sont sur les poils de | cette région ; poils du dessus des mains, depuisle È | bout des doigts jusqu’au poignet, et du dessus | des pieds, depuis le bout des doigts jusqu’au ta- PATRIE. Le Brésil, selon M. de Humboldt. he i GER Re Se nr | lon, d’un jaune-roux ; queue très-longue, mince 99°, Esp. OUISTITI MICO, jacchus argentatus, et noire. (Encycl. pl. 10. fig. 2.) Mico , Buff. tom. 1 $. HABIT. Vif, gai, mais irritable, s’apprivoisant fa- l. 18. — Simia argentata , Linn. -—Schreb. tab. cilement. À l’état sauvage il vit en grandes trou- 36.— Mico, Audeb, Hist. nat. des sing. fam. 6. pes dans les hautes futaies des terrains élevés er sect, 2. fig. 2.—~ Jacchus argentatus , Geoff. Ann. éloignés des habitations. Mus. d’hist. nat tom. 19. pag. 120. sp. 7. — Humb. Rec. d'obs. zool. prodr. sp. 40. Nora. Selon M. Kuhl, cette espèce fait le pas- . sage des ouistitis aux tamarins. HAB1T. Inconnues. PATRIE. La Guyane er le Maragnon, où il porte le nom de tamary. Inconnu au Brésil, CAR. ESSENT. Pelage blanc; face, pieds et mains tag 101°, Esp. OUISTITI NÈGRE , jacchus ursulus. rouges ; queue noire ou blanche, (Non figuré dans Encycl.) Tamarin nègre, Buff. suppl. tom. 7. pl. 32. — Audeb. Hist. nar. des sing. fam. 6. sect, 2. fig. 6. — Saguinus ur- sula, Hoffm. Naturf, X. pag. 101.-- Midas | ursulus, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 121. sp. 2. — Humboldt, Prodr. sp. 45. — Fréd. Cuy. Mamm. lithogr. livr. o. DimMexs. Taille de louistiti vulgaire ; longueur de la __ queue presque double de celle du corps. DescripT. Pelage d'une belle couleur blanche, lustrée et comme argentée; poils de la queue, dans toute sa longueur, d’un noir foncé ; joues, museau , oreilles, parties nues des mains et des pieds d’une couleur vive er foncée de vermillon; quelques poils noirs sur les sourcils et sur les lèvres. CAR. ESSENT. Pelage noir; dos ondulé de roux yif; mains noires, Farié À à queue toute blanche. Kuhl. Drmens. Taille et proportion du précédent. Harit. Inconnues. DESCRIPT. Très-voisin de l’onistiti tamarin pat PATRIE, Le Para, ses formes, et n’en étant peut-être qu'une sim- ple variété ; pelage doux, épais, formé d’un seul re . à $ \ A ER Sous-genre , TAMARIN , midas, Geoff. Quatre poil noir, à la tête, autour du cou, sur les mem. incisives s ae upérieures contigues , les intermédiaires étant . Fa ` = = s - Hjerteures proclives , contiguës et formées en bec de Jereg Se à coniques ; assez fortes et se diri- geant de dedans en dehors ; oreilles grandes ; front is reii rendu très-apparent par la saillie en avant du bord supérieur des orbites, plus larges que les latérales į quatre incisiyes bres et sur toutes les parties inférieures du corps, où ils sont plus rares qu'ailleurs; dos et Aancs on- dulés de noir et de fauve, chaque poil étant marqué d'anneaux assez larges de ces deux cou- leurs; face, oreilles, pieds et mains nues et d’un noir-violâtre ; yeux d'un jaune-brun; conque de l'oreille rrès-grande , échancrée postérieurement. M AMMALOGTIE, HABIT. Les mêmes mœurs et habitudes que le précédent, PATRIE, Le Parat où il est commun, 102°. Esp. OUISTITI LABIÉ , jacchus labiatus: - (Non figuré.) Midas labiatus , Geoffr. Ann. , US. tom, 19, pag. PI Sp. 3.— Humb. Rec, d'obs, zool, prodr. sp. 44. CAR. ESSENT, Peiage noirätre , roux ferrugineux er dessous; tête noire; nez et bords des lèvres blancs, Dimens. Taille de Pouistiti tamarin. DESCRreT Dis du corps d’un brun-noirâtre, ainsi que la face extérieure des membres; tête, queue et extrémités des quatre pattes noires ; Ventre et parties intefnes des membres, d’un roux ferrugineux ; nez et bords des lèvres recou- verts de poils courts et serrés, d’un assez beau blanc. HaABtt. Tnconnues, PATRIE, Le Brésil. 103°, Esp. OUISTITI A FRONT JAUNE, jacchus chrysomelas , Kuhl. | (Espèce nouvelle non figurée.) Midas chry- somelas , Kuhl. CAR. E:SENT. Pelage noir; front et côté supérieur > 3 ` Z 5 s de la queue d'un jaune doré ; avant-bras , genoux y POtrine et: côtes.de la tête d’un roux-marron. DIMENS5.? Hasit. Vit dans les grandes forêts, PATRIE. Dans le Brésil et le Para. Rare entre le 14°. et le 15°, degré de latitude australe, 104". Esp. OUISTITI MARIKINA, jacchus rosalia, _ (Eucydl. pl, ro. fig, 1.) Marikina, Buff. tom. ES. pl. 16.—Simia rosalia, Linn.-—Schreb. tab. 35. — Marikina, Audeb. Hist, nat. des sing, fam. 6. sect. 2. fig. 3.— Midas rosalia , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 121.sp. $.—Humb. Rec. d'obs. zool. prodr, Sp. 41, — Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. Sn livr.—Vulgairement singe- lion. : CAR, ESSENT. Pelage roux doré; une longue cri- niere, Drm£N<. Long totale du corps , mesuré pied. poue. lig. depuis le bout du museau jusqu’à Pori- gine de la queue........,..., CENK + » 9 G, — de la base de la queue à son extré- tend à Fonte RC Se vhs he Eos - 38 HS Er Rat PENSE 22 3 6 e Me D e A A E S A > 3 2: : 99 pied. pouc. lig, Long: du talon au bout du grand doigt. » 3 » — du coude , au haut de épaules. anoi G — du poignet au bout du grand i ASE ririk eusir a a a a er a 3 DEsCRIPT. Face nue er livide depuis les sourcils, ainsi que la paume des mains €t la plante des pieds; nez un peu saillant, surtout à sa racine ; bouche grande; langue douce ; lèvres minces; oreilles externes rondes, avec un rebord seule- ment à la partie supérieure et mayant point de lobule; peau couleur de chair; pelage d'un beau jaune clair, un peu plus doré à la crinière, à la poitrine et sur la croupe, un peu plus pâle sur le dos, sur les cuisses, à la base de la queue et sous le ventre postérieurement; poils soyeux , mais très-fins , beaucoup plus longs sur la tête er sur le cou qu'aux autres parties du corps, et formant une large crinière qui cache entièrement les oreilles ; queue couverte de poils. sur routes ses faces , et souvent terminée par un perit flocon; doigts longs et grèlés, celui du milieu des mains étant le plus grand; celui du milieu ec le doigt qui vient après en dehors, étant aux pieds , de la même longueur; pouce antérieur extrémement court, et n'attelgnant pas même à la naissance des autres doigts; celui des pieds, au contraire , très-distinct et ayant seul un ongle plat; première molaire à une seule pointe ; les quatre autres peu différentes entr’elles pour la grandeur, à tuber- . cules mousses. Variété À, Pelage varié de roux et de noirâtre, — De la Guyane, | Variété B. Pelage d’un roux plus éclatant d’une même couleur. — Du Brésil. HABIT. Semblables à celles des autres singes de ce genre. ; queue PATRIE, La Guyane et les régions méridionales du Brésil, à Rio- Janeiro et au cap Frio. 105. Esp. OUISTITI LÉONCITO, jacchus leo- nius, (Non figuré dans l Encycl. } Léoncito , Simia leonina , Humb, Rec. d’obs. zool. pag. 14, pl, g. — Tamarin léoncito, midas leoninus y Geoff, Ann, Mus. tom, 19. Page 121, sp. 4. CAR. ESSENT. Pelage brun-olivätre 5; une longue FUN A crinière de la même couleur: face noire ; bouche blanche ; queue noirâtre en dessus y brune en des- Sous, DIMENS. Long du Corps, 7 à § pouces. — de la queue, égale à celle du corps ts amp À der Re te EE eye aera a b go mo a gő DESCRIPT. Pelage brun-olivâtre ; tête et cou sup- portant une grande crinière de la même cou- leur; face noire, avec une tache d’un blanc- bleuâtre sur la bouche er les narines; oreilles grandes, poilues, triangulaires, distantes, avec le rebord supérieur replié; dos marqué de LR taches et de lignes légères d un blanc-jaunâtre ; queue recourbéeet floconueuse à son extrémité ; mains et pieds noits ; plantes nues ; pouces écar- tés des autres doigts; ongles recourbés, aigus et noirs aux pieds de devant, aplatis à ceux de derrière. Hair. Très-vif,très-irrascible, et faisant enten- dre souvent une sorte de sifflement analogue au chant des petits oiseaux. PATRIE. Les plaines qui bordent la partie orien- tale des Cordilières, les rives du Putumayo et du Caqueta ; ne montant jamais jusqu'aux ré- gions tempérées; rare, même dans son pays natal, | 106°. Esp. OUISTITI PINCHE, jacchus œdipus. (Encycl. pl. 18. fig. 5.) Pinche, Buff. tom. 15. fig. 17. — Simia œdipus, Linn. — Schreb. tab. 34. d’après Edwards. — Pinche, Audeb. Hist. nat. des sing. fam. 6. sect. 2. fig. 1. — Titi de Carthagène, Humb. Rec. d'obs. zool. pag. 337. CAR. ESSENT., Pelage d’un brun-fauve en dessus , blanc en dessous ; une longue chevelure soyeuse et blanche; queue rousse dans sa première partie et noire dans l’autre. | DrMExs. Long. du corps, 9 pouces environ. Queue à peu près double. Descripr. Pelage lustré, d'an brun-fauve, quel- quefois moucheté de taches fauves en dessus, blanc en dessous; les deux premiers tiers de la queue d'un roux vif et le dernier noir; un toupet de longs poils lisses et blancs au sommet et aux côtés de la tête, tranchant fortement avec la _ peau noirâtre et tannée de la face, qui est aussi couverte d’un três-léger duvet gris; quelques poils roides er blancs autour de la bouche, près des oreilles et sur le menton; mâchoire inférieure trés-large ; oreilles grandes et arrondies. HABIT. D'un naturel méchant et atrabilaire ; dif £ Ta . a à É 7 2 ficile à apprivoiser. Il fait entendre un cri sem- blable à celui des chauves-souris, i PATRIE. Carthagène et Pemb Sinù. Rare à la Guyane, ouchure du Rio- MAMMALOGIE. SECONDE FAMILLE. LÉMURIENS, lemures. CAR. Formes générales se rapprochant de celles des quadrupèdes proprement dits. Incisives variant aux deux mâchoires pour le nombre, la forme et la situation. Narines situées à l'extrémité du museau. Extrémités postérieures plus que longues les- antérieures. Premier doigt des pieds de derrière, après le pouce, terminé par un ongle aigu et relevé. Deux ou quatre mamelles pectorales. Queue , lorsqu'elle existe, non prenante. , PATRIE. L'île de Madagascar, Ceylan, le Sénégal. XVII. GENRE. INDRI, indris, Lacep. Cuv. Geoff. Lemur, Gmel. i Lichanotus , Illig. CAR. Formule dentaire : incis. canin. ——" ; — Í molaires 55 —= Incisives supérieures réunies par paires; les inférieures externes, les plus larges. 3 2e Canines assez saillantes. Molaires à couronne tuberculeuse. Deux mamelles pectorales, Tête longue, triangulaire, Membres postérieurs assez longs, le second doigt des pieds de derrière seulement subulé. - Queue tantôt très-courte, tantôt très-longue, Poil laineux. È HABIT. Animaux vivant de fruits et autres sub- tances végétales, dont les mœurs sônt presque inconnues. | : 107°. Esp. INDRI A QUEUE COURTE, éndris bre- vicaudatus, x (Encycl. pl. 2. suppl. fig. 5.) Indri, Sonn. oyag. ? pag. 142. fig. 88, — Lemur indri , Linri. Gmel. — Indri , Audeb. Hist. nar. des makis. — Indris brevicaudatus, Geoff.-S.-Hil. Mag. encycl. tom. 7. pag. 20. — Ejusd. Ann. Mus. otom. 19. pag. 157: Sp. Is CAR. PE MAMMALOGIE. CAR. ESSENT. Pelage noirâtre ; queue très-courte. pied. pouc. lig. Dimens. Long. de l'animal debout.. s... gs mn — du corps proprement dit ....... 1 8 » Dh and en EVE UT ee DESCRIPT. Tête triangulaire, alongée; oxeilles _ Courtes et arrondies ; pelage presque tout noir; museau, bas-ventre, derrière des cuisses et des- sous des bras, grisâtres ; région des lombes blan- che et recouverte d’un poil semblable à de la laine ; poil des autres parties du corps soyeux et | très-fourni; queue à peine longue d’un pouce, autre Paré. Tiôs. doux étisisanc entendre un cri qui ressemble à celui d’un enfant qui pleure; élevé er dressé à la chasse par les na- rurels de la partie sud de Madagascar. 108°, Esp. INDRI A LONGUE QUEUE, indris lon- gicaudatus. Le (Non figuré dans l'Encycl.) Maki à bourre, Sonn. Voyag. 2. pag. 142. fig. 89, — Lemur laniger, Linn. Gmel, — Maki fauve, Buff. sup. tom, 7, fig. 3$. — Indris longicaudatus , Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 138. sp. 2. CAR. ESSENT, Pelage fauve; queue très-longue, pied. pouc. lig. Dimens. Long. totale du COIPS s...sse 9 LI Ó E nE EER LE a Descrirr. Corps en apparence large et gros, ce qui est dû à l'épaisseur du poil; tête moins alon- gée que celle de l'espèce précédente; front large; yeux très-gros; oreilles courtes, cachées sous le poil, qui est d’un fauve foncé; pouce des pieds de derrière grand et gros, avec un ongle large, mince et plat; second doigt réuni au pouce par une membrane noirâtre; poils doux et laineux , partagés en flocons conglomérés; couleur géné- ralement fauve; dessous du cou, gorge, poil- trine, ventre, face intérieure des quatre jambes d'un blancsale teint de fauve; partie du dos voi- sine de la queue, blanche; une tache noire cou- vrant le nez, les naseaux et une partie de la mâchoire supérieure, en se terminant en pointe sur le front lés de poils cendrés ; doigts et ongles noirs. » HABIT, Inconnues. PATRIE. Madagascar. XVIII. GENRE. MAKI, lemur, Linn. Erxleb, Gmel. Schteb, Cuv. Geof. Lacép.dllie. | | ; pieds couverts de poils fauves mê- 97 Prosimia, Bäss. Stotr. Cebus , Klein. PZ . Le $ 4 < Tet CAR. Formule dentaire : incis, &, Canin. es < 5 —$5 res — == 32, molaire: ar Incisives supérieures réunies par paires. Incisives inférieures proclives, longues , en forme de petites lames. | ge. Canines supérieures longues, comprimées, cul- _triformes , croisant les inférieures en avant. -Canines inférieures (ou plutôt 1". molaires) plus courtes, comprimées, triangulaires. Molaires à couronne , garnie de tubercules mousses. Deux mamelles pectorales. ; Tête longue et triangulaire, à museau effilé ; oreilles courtes , arrondies. Membres postérieurs proportionnés aux anté- rieurs; quatrième doigt des pieds le plus long de tous. Queue plus longue que le corps, couverte de poils , non prenante. | Poils doux et laineux. NOURRITURE. Substances vé gétales, fruits et ra- cines. HABIT. Animaux vivant comme les singes , - troupes plus ou moins nombreuses, sur les ar des forêts, dont ils mangent les fruits; marchant à quatre pattes, grimpant avec une excessive vi- tesse , et recherchant les lieux d’un difficile accès pour y dormir, En captivité; doux, susceptibles de reconnoître leur sans lui donner de marques d'affection ; joignant à leur nourriture habituelle de la chair cuite et du poisson cru, lorsqu'on leur en donne, etc, PATRIE. L'île de Madagascar et celle d'Anjouan. en bres intelligens, maltre, mais 109°, Esp. MAKI VARI, lemur. macaco. l (Encycl. pl. 20. fig. 2.\ Lemur macaco , Linn. Gmel. — Schreb. tab. 49. — Vari, Buf. tom. 13.pl. 27. (le måle.) — Jari et vari à ceinture, Geoff. Mag. encyclop, tom. 7. et Ann, du Mus. tom, 19. Sp. 1.— Vari, Audeb. Hist, nat. dec makis, fig. s (le mâle) et 6 (la femelle), A Ruffed lemur, Shaw. Gen. zool, tom. x. patt. i. pag. 98. | CAR. ESSENT. Pelage blanc et de noir; queue toute noire ; poils des joues fort longs, | N varié par grandes parties de aiaee ri ie re D NS *| 5 eu Dimens. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lis. en ligne droite , depuis le bout du mu- seau jusqu'à Fanus sodoran ce ess = 8 » — de la tête ................... 5 3 -— dela queue..........sessr.es 1 OS? — de Pavant-bras.......ssessss. > 4 — de la main..s.s.ss.essssssee 3 — delajambe.....s..s.sssse. STO — dupied.....ssssseresssessre 3 DescrirT. Corps en apparence plus gros que | celui des autres espèces, à l exception du ; maki rouge, ce qui est dù à l'épaisseur du poil et à sa nature laineuse; face entourée d’une colle- rette de longs poils; yeux vifs, avec leur iris- d’une très-belle couleur orangée. Dans le mâle adulte , côtés du nez, coins de la bouche, oreilles, dessus du cou, dos et flancs de couleur blanche; dessus de la tête, ventre, face externe de l’avant-bras et de la cuisse, queue noirs, | Dans la femelle , tête toute noire, à l'exception d’une bande blanche partant au-dessus de l'oreille qu'elle comprend, ainsi que les grands poils de la collerette, pour se réunir au blanc du dessous š EN etun peu élargie dans son milieu; ventre, mains, face exrerne des bras er des cuisses, er queue noirs. Dans les jeunes individus an moment-de leur naissance, museau court; poil ras, pelage mat- qué de gris où les adultes ont du noir, et offrant d’ailleurs la même distribution de couleurs. Variété À. Semblable au précédent, si ce n’est que le noir est remplacé par du brun gris. De la Collect. d’Hist, nat. de Brest. HABIT. Vivant en troupes dans les forêts; mé- chant, dit-on, dans l’état de liberté, mais fort doux en domesticité, et présentant les mœurs | des autres espèces. PATRIE. Madagascar. a asenin S PE 110°, Esp. MAKI ROUGE, lemur ruber. o (Non figuré dans l'Encycl.) Lemur ruber, Pér, et Lesueur. — Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat, tom, 19, pag. 159. — Cuv. Regn. anim. tom. r, pag. 117: — Maki roux , Fred. Cuv. Mamm. Lithogr. 25°, livr. CAR. ESSENT. Pelage d’une belle couleur rousse- Š A vE = NORT N > tete s mains , ventre et queue NOLS s une tache blanche sur le cou. DIMENS, Longueur du corps, depuis Te pied. pouc. lig. MAMMALOGIE. da cou ; dos noir, à l'exception d’une ligne trans- | .versale blanche, passant d’une aisselle à l’autre si bout du nez , jusqu’à l'origine de la QUEUE eee nn ne er de ee + we I 4 25 -pied. poue. lige Longueur de la tetë irpreni n A. à + RTE OS à 4 eve st M LT ponpa dala guemen s . {eu Le EG g DESCRIPT, Poil fourni et laineux, ce qui rend le corps épais en apparence; tête garnie de longs poils autour des oreilles, comme dans l'espèce précédente ; pelage d’un roux-marron très-vif ; Mains, pieds et queue d’un noir très-foncé, ainsi que le ventre et la face interne des quatre meni- bres; peau de la face er celle des quatre mains d'un roux foncé; yeux fauves; sommet de la tête d'une teinte plus foncée que le dessus du dos; poils des joues et des oreilles d’un marron moins foncé que ceux des parties environnantes ; une tache d’un blanc-jaunâtre sur le cou er la nuque ; poils de la collerette d’une couleur mar- ron plus claire que celle des flancs; une tache blanche transversale sur chaque pred de derrière, Hair. Très-doux , très-agile. PATRIE. Madagascar. 111°, Esp. MAKI Mococo, lemur catta. ( Encycl, pl. 20, fig. 3.) Mococo, Buff. tom. 13. ph 22.— Lemur catta, Linn. — Schreb. derrière. ...... PS SR PE ES de # TO + £ nuque PPS NOR RS PS PT e DOUX ee ee » $ ; 6 = 7 II >> — de la nuque au bout du museau. » 3: 2 — de R queue.........., tes. LOG 5 Peer vie DE D PT ir tire nee Te 9 4 œ DescRIPT. Oreilles pointues et élevées; pelage . d'un cendré-roussâtre sur le dos, d’un cendré clair sur les flancs, blanc sous le cou, la gorge, le ventseet sur la partie interne des membres ; bout du museau, tour des yeux et occiput noirs, le reste de la tête étant blanc; iris brun ; queue alternativement colorée dans toute sa longueur d'anneaux blancs et noirs, dont le nombre s’é- lève jusqu’à trente ; paume de la main s'étendant par une ligne étroite, cachée sous le poil jus- qu'au milieu du bras, oùelle reparoît nue. RE { RL es 2 Hip, Animal très-doux, d'un tempérament très-lascif ; recherchant la chaleur ; s’entourant de sa queue pôur dormir , et faisant entendre un bruit sourd comme les chats; se peignanr le poil Avec ses incisives inférieures, etc, ' PATRIE. Madagascar. $ € . 12. Esp. MAKI NOIR, lemur niger. (Non figurée dans l'Encycl. } Maucoco noir , w. Glean. tom, 3. pl. 217. — Lemur niger, eof. Ann, Mus. tom. 1, pag. 159. Sp. 2. Car. ESSENT. Pelage entièrement noir ; de longs _ Poils sous le cou. Dimens. Taille du chat domestique de moyenne grandeur. ESCRIPT, Pelage d’un très-beau noir de jais sur toutes les parties du corps et formé de poils assez longs, médiocrement épais et fort doux; yeux UN orangé vif, trant sur le rouge, avec des Pranelles noires; bout du nez et partie nue des . qQPatre pattes d’un noir foncé. Hasit, Inconnues, PATRIE, Madagascar. We Esp. * Maxi MONGOUS, lemur mongoz (1). (Encycl, pl. 20. fig. 1.) Mongous , Buff, tom. 13. pl. 26, — Edw. Glean. rom. 3. pl. 216. — Lemur mongoz , Linn; Gmel. Schreb. — Geoff. nn, Mus. d'hist. nat. tom. 19. pag. 161. sp. 8. Car. ESSENT. Pelage gris-jaunâtre en dessus , blanc en dessous 3 tour des yeux et chanfrein noirs. Dimens, Longueur entière du corps, me- pied. pouc. lig. suré en droite ligne , depuis le bout du cz MR Ne EE A auteur du train de devant........ > IO » —— du train de derrière ......... » II » à Ongueur dela tête, depuis le boutdu Seau Jusqu'à l'occiput ............ 9 6 LT PRESSE" ee dE Rnb me. 2 » mw LE ce ete PES E DEscripr, En général , semblable au mococo, mais ayant les oreilles plus courtes, les yeux moins saillans, et le museau plus long et plus gtos; couleur du museau et du tour des yeux, | = A ~ 3 ù } noiratre ; poils laineux, assez longs , surtout au- } (1) Le nomde mongous a été généralement appliqué aux espèces de makis à pelage plus ou moins brun ou gris, et n’offrant point de grandes taches de couleurs dé. terminées , comme le vari et le maki rouge, ou d’an- neaux sur la queue , comme le mococo. Ces espèces, pour être admises définitivement, doivent être exami- nées de nouveau. MAMMALOGIE. 99 tour des oreilles qu'ils cachent en partie, d'un cendré-jaunatre sur le corps et sur la face ex- terne des membres , chacun étant de couleur cendrée dans la plus grande partie de sa longueur ‘avec la pointe fauve; une tache noirâtre sur le sommet de la tête ; pieds de derrière plus fauves que le reste du pelage ; gorge, dessous du cou, poitrine, ventre , aisselles , aines er face interne des quatre jambes d’un blanc sale mêlé d'une teinte de fauve plus ou moins foncé dans diffé- rens endroits; iris rougeâtre; parties nues des pieds er des mains de couleur brune. ( Dau- benton.) (1) : HaBit. Moins familier que le mococo ; du reste présentant les mêmes habitudes naturelles. PATRIE. Madagascar. 114°, Esp.* MAKI BRUN „lemur fulvus. ( Non figuré dans l'Encycl.) Grand mongous : Buff. suppl. tom. 7. pl. 33. — Maki brun, Geoff, Ménag. nat. fig... — Ejusd. Ann. Mus. d'hist, nat, (OM, 19. pag. IĜI. Sp. 9. ` CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus , gris en des- sous ; chanfrein élevé et busqué. Dimens. D'un tiers plus grand que le maki à front blanc. DESCRIPT. Tête plus arrondie, museau plus fin que dans les mongous ; queue moins touffue et plus laineuse , diminuant de grosseur vers son extrémité; pelage brun en dessus, cendré en dessous ; croupe et jambes lavées d’olivâtre, parce que les poils qui recouvrent ces parties sont fauves à la pointe ; yeux d’un jaune orangé. très-vif ; tête entièrement noire ; chanfrein élevé et busqué. ( Buffon.) HABIT. Inconnues. d PATRIE. Madagascar, 115, Esp. * MAKI AUX PIEDS BLANCS, lemur . albimanus. _ (Non figuré dans l’Encycl. ) Maki aux pieds blancs , Briss. Reg. anim. p. 221. — Mongous, Audeb. Fam. des makis , fig. 1. — Maki aux mains blanches, Geof. Ann. Mus. tom. 19. pag. 160. Sp. 7. CAR. ESSENT. Pelage gris-brun en dessus ; poils d’un roux canelle sur les côtés du cou; poitrine blanche ; ventre roussätre ; mains blanches. DIMENS. Quatorze à quinze pouces de longueur , depuis le bout du museau jusqu'à l'origine de la queue. (1) Le maki mongous d'Edwards différoit de celui de TN + z Daubenton » En ce que le dessus de son corps étoit d’un _brun-foncé, : \ : Na 7 PP LE EEE O ST es Me. cn maa ; D Asa HABIT. Inconnues. 100 | MAMMALOGIE. DESCRIPT. Muséau noirâtre; oreilles avec leurs bords arrondis ; poils des joues courts et gris-Jau- nâtres , ceux des tempes et de la gorge ferrugi- neux ; sommet de la tête, dessus du corps, face externe des membres, couverts de poils gris-brun foncé , un peu frisés ; poitrine , ventre et inté- rieur des quatre membres d'un gris-brun plus “clair; mains er pieds revêtus de poils blanchâtres jusqu'aux ongles ; queue touffue et grise (1). HABIT. Inconnues. PATRIE, Madagascar. t 116°. Esp. * MAKI ROUX , lemur rufus, ( Non figuré dans l’Encycl.) Maki roux, Audeb. Hist. nat. des makis, fig. 2. — Geoff. Ann. du Mus. d’hist, nat. tom. 19. p. 160. sp. 5. CAR. ESSENT. Pelage d’un roux doré en dessus , blanc-jaunâtre en dessous ; tour de la tête blanc, excepté au front ; une bande noire s’étendant de la face à l’occiput. GE Dimexs. De la taille du précédent. : DESCRIPT. Très-voisin du maki aux pieds blancs et du maki à front blanc femelle, dans le jeune âge; mais en différant par ses oreilles plus cour- tes, par sa queue garhie de poils moins longs ; - enfin par la couleur du pelage, qui, au lieu d’être . d'un gris-brunâtre „est roux. PATRIE. Madagascar. r7. Esp. * MAKI A FRAISE, lemur collaris. (Non figuré.) Maki à fraise, Geoff. Ann. us. tom, 19. pag: 16:.8p. 11.— Variété du Mongous, Fréd. Cuv. Mammif. hthog. 2°. livr. ? CAR. ESSENT. Pelage brun-roux en dessus y fauve en dessous ;.une fraise de poils roux ; face plombée. DimENs. Un peu plus grand que le maki mococo. DESCRIPT. Très-voisin du mongous; dessus de la tête noirâtre ; front d’un noir varié de gris ; bas des joues présentant des poils un peu plus longs que les autres, disposés en bandes. obliques comme des favoris, et d’une belle couleur rousse orangée; dessous du cou garni de poils rous- - Stres, qui se joignent aux favoris orangés, et complètent aiñsi une sorte de fraise; occiput, dessus du dos ; flancs, face externe des mem- bres , d'un brun lavé de roux ; bord externe de | (1) Le maki décrit par Brisson et rapporté à cette es- | pèce par M. Geoffroy , avoitle nez, la gorge et les qua- tre pieds blancs; avec le ventre d’un blanc saler -~ la main et de son petit doigt, portant de petits! poils courts, dirigés vers l'extérieur, et tous pa- _ rallèles les uns aux autres, d’un roux orangé aussi vif que celui des poils des favoris; dessous du corps et face interne des membres d’un fauve pale ; bout du menton blanchâtre; queue plus’ longue que le corps, d’un brun foncé, surtout vers l'extrémité, où les poils sont un peu plus grands que ceux de la base, | Femelle plus petite que le mâle, ayant le sommet de la tête gris, le pelage plus jaunâtre. | et la taille un peu moindre. Nota. Le maki dont parle M. Fréd. Cuvier, sous le nom de maki d Anjouan (dans sa descrip- tion du mongous), nous paroît avoir beaucoup de rapports communs avec le maki à fraise. HABIT. En domesticité , il est timide et peu intel- ligent; il dort en boule, enveloppé dans sa queue, boit en humant , peigne son poil avec ses incisives inférieures , etc. On le nourrit de racines , de pain, de lait, etc, PATRIE. Madagascar. = 3118. Esp. MAKI A FRONT BLANC , lemur albi- frons. aa ( Non figuré dans l’Encyclop, } Maki à front blanc , Geoff. Mag. encycl. tom. 1. pag. 20. ( Mâle.) — Ejusd. Ann. Mus. d’hist, nat, t. 19. pag. 160, sp. 6. — Audeb, Hist. nat, des makis, fig. 3.— Fréd. Cuv. Mamm. lichog. (Femelle) maki d’ Anjouan, Geoff: Ann. Mus. tom, 19: pè 161. sp. 10. — Maki aux pieds fauves , Briss. Reg. anim. p. 221. sp. 3. ? | CAR. ESSENT. Pelage d’un ‘gris-roux en dessus y blanchätre en dessous ; mâle ayant le front blanc ; femelle ayant cette même partie d’un gris foncé , avec une ligne noire longitudinale sur le dessus de la tête. 5 pes DIMENS. Taille du makè mococo, | DESCRIPT. Måle ayant toutes les parties supé- rieures du corps , la face externe des membres , et le premier tiers de la queue , d'un brun-mar- ron doré lorsque la lumière vient obliquement; les parties inférieures et la face interne des mem- bres d’un gnis-brun olivätre ; les deux derniers tiers de la queue noirs ; la partie antérieure dela tête jusqu'aux oreilles, ainsi que les côtés des- joues et le dessous de la mâchoire inférieure , blancs; la face et la paume des quarre mains . d'un noir-violärre ; le cercle de l'irisorangé, etc. : \ ~ g ae o mar 1 Femelle ne différant du mâle, pour les cou- À leurs, qu'en ce que les parties qui sont blan- ches chez celui-ci, sont, chez elle, d’un gris - foncé; reste du pelage également d’un marron doré, mais un peu plus jaune, avec les épaules À plus grises. ( Fréd. Cuv. ) Haprr. Maurs des makis en général. Pouvant produire en France ; la gestation durant un peu moins de quatre mois. Perits naissant de la gros- seur d'an rat, commençant à manger seuls à six semaines , et ne tetant plus à six mois. PATRIE. Madagascar. 119°, Esp. * MAKI A FRONT NOIR , lemur nigri- frons. (Non figuré dans!’ Encycl.) Lemur simia sciu- rús , Petiver er Schreb. tab. 42. — Maki, n°. 1. Briss. Regn. anim. pag. 220. — Maki à front “noir, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. p. 160. sp. 4. CAR. ESSENT. Pelage supérieurement cendré en avant et gris-roux sur les parties postérieures ; un ‘bandeau noir sur le front ; ventre et dessous des cuisses roux. Dimexs. Taille du précédent. Descripr. Extrêmement voisin, par les couleurs de son pelage, de la femelle du makià front blanc ; front et joues d’un brun-noir, s’éclaircissant pro- ëressivement vers le bout du museau, qui est blan- è A A , châtre ; dessus de la tête et du cou, épaules et face externe des membres antérieurs d’un gris de Plomb légèrement varié de blanchâtre , ce qui | ‘est dû aux anneaux des poils de ces parties ; dessus du dos , flancs , cuisses et partie extérieure des jambes, d’an gris- brun assez uniforme ; queue d’un gris un peu plus clair à la basé , et Passant au gris-noirâtre vers son extrémité ; dessous du cou et de la gorge d’un blanc sale; pieds et mains revêtus de poils courts, d’un gris- cendré, . Hasr. Inconnues. PATRIE. Madagascar. REX | 120€. Esp. MAKI GRI S > lemur cinereus. (Non figuré dans l'Encyl.) Zemur cinereus. Geoff. Mag. Encych. — Petit maki, Buf. suppl. tom. 7. pl. 84. — Grise; Audeb. Hist. nat. des Makis, fig. 7. | GAaRACT. ESSENT: PR. ER i pied, pouc, lig. Dimens. Longueur totale du corps..... » lo » MAMMALOGIE: tá DESCRIPT. Dessus du dos , face externe des mem bres, tête et queue d’un gris légèrement glacé e ? . a x de fauve; joues d’un gris uniforme , moins foncé que celur du front ; menton, gorge, poi- trine , face interne des bras et des cuisses d’un blanc sale ; poils de la queue d'un gris uniforme et peu longs. Nota. Certe espèce, dont l'existence avoit d’abord paru.douteuse, est bien confirmée -au- jourd’'hut. HaBir. Inconnues. PATRIE. Madagascar. X IX. GENRE. LORIS, loris , Geoff. Lacép. Dum. Cir, Fisch. Lemur , Gmel. | Stenops , Iig. CAR. Formule dentaire : incisiv. : Camii, y ; E-m 6— 6 molaires — == :6 olaires TE 36. Incisives supérieures très-petites, séparées à leur milieu; inférieures proclives, contiguës et très-perites. Canines moyennes, | Molaires à couronne gatnie de pointes aiguës. Tére ronde ; museau relevé; nez. prolongé en boutoir. Yeux très-grands, dirigés en avant, séparés seulement par une cloison osseuse très-mince. Oreilles courtes et velues. Quatre mamelles. pectorales , provenant seule- ment de deux glandes mammaires. Point de queue. Os du bras et de la jambe distincts. Tibia plus long que le fémur. Tarse et métatarse d’égale longueur. 127 fap Lors GRÊLE, loris gracilis. _ (Encycl. pl. ro. fig. 4.} Loris gracilis , Geoffr. — Loris, Buf. tom. 1 3 Fa 30. a Audeb. Hist. nat, des loris, pl. 2, — Tardigradus, re. F L. F3 Se — Loris ceylonicus , ischer, Anat. des makis, pag. 28, pl, 7. $& à et 18. su ire f CAR, ESSENT, Pelage roussâtre; une tache blanche sur le front, \ DOCS TS ER e aii o ó dns. A à! r st ginni omie 109 . MAMMALOGIE. Dimens. Long. du corps entier, mesuré pied. pouc. lig. en ligne droite, dépuis le bout du mu- seau jusqu'à Panus ... he — de la tête, depuis le bout du mu- ; saú jusqu’à l occiput ; . S — de lavant-bras..... so... — de la main 11 ~- de la jambe srasprtés 2 10 — du pied.......... eine I= 6 T 6 - DeEscarrr. Tête tout-à-fait ronde; museau relevé et saillant ; yeux excessivement gros et très- voisins l’un de l’autre; oreilles larges et arron- dies, placées fort bas, garnies en dedans de trois oreillons en forme de conques ; queue rem- placée par un léger tubercule, ayant pour base les vertèbres coccygiennes ; poil très-fin er très- doux, d'un gris- roussâtre, plus foncé sur le dos qu'ailleurs; face brune, surtout au - dessus des yeux; une ligne blanchâtre, étroite , partant de la base du nez et se portant jusqu’au milieu du front , où elle s'élargit ; poitrine et ventre d’un blanchâtre mélé de cendré; face interne du bras er de l'avant bras, de la cuisse, de la jambe et des pieds de couleur grise, teinte de blan- chatre et de jaunâtre ; chtoris des femelles très- | gros, avec son gland partagé en deux branches, terminé par des poils, et entre lesquels s'ouvre le canal de lurètre. = à Nota. Le loris de Ceylan de Fischer, selon M. Geoffroy, ne diffère point spécifiquement du loris grêle, HABIT. Animal mélancolique, silencieux , pa- tient, fort lent dans ses mouvemens, dormant pendant le jour et ne s’éveillant que le soir ; se nourrissant de fruits, d'œufs et d'insectes, etc, PATRIE. L'ile de Ceylan. | © XX’, GENRE. NYCTICÈBE, nycticebus , Geoff. Lemur, Linn. ; Loris, Cuv. Geoff. Fisch. Galago, Cuv. T — ; A rise: NA el I Car. Formule dent. : incisiv. =, Caine . ‘ i s D x 6—6 Makas a , ; TES re 4 ou 36, 2 Incisives intermédiaires écartées, les latérales plus petites ou nulles; molaires antérieures à une pointe; celles du fond à large couronne, évidées à leur centre et tuberculeuses aux angles. Corps assez trapu; membres robustes. Tête ronde; museau court, non relevé, Peux très-grands, rapprochés et dirigés en avant. Oreilles courtes et velues. Deux mamelles pectorales. Une queue très-courre. Os de la jambe et du bras distincts. Tibia plus long que le fémur. , Tarse et métatarse d’égale longueur (1). HABIT. Semblables à celles des loris; démarche encore plus lente. PATRIE. Le Bengale, Ceylan et Java. 122%, Esp. NYCTICÈBE DU BENGALE, nycti- cebus bengalensis. ee (Encycl. pl. suppl. 2. fig. 6.) Paresseux penta- dactyle du Bengale, Vosmaer.—Loris du Bengale , Buff. Suppl. tom, 7. pag. 125. pl. 36. — Audeb. Hist. nat. des loris, pl. 1. — Lemur tardigra- dus , Linn. — Slow lemur, Shaw. Gen. zool. tom. 1. part, pl. 29. — Nycticèbe du Bengale, Geoff. Ann. Mus. tom, 19. pag. 164. Sp. 1. — -Loris paresseux, Cuv. Regn. anim. tom. 1. pag. 118. CAR. ESSENT. Pelage roux; une ligne dorsale brune ; museau large; quatre incisives supérieu- | res ; queue très-courte, | Re _ pied. pouc. lig. DIMENS. Long. totale du corps. Re — de quete. 1. » » 3 DESCRIPT. Tête presque ronde ; museau large et très-court ; oreilles fort minces , ovales et droi- tes, presqu'entièrement cachées sous un poil laineux ; yeux placés sur le devant du front, im- médiatement au-dessus du nez et tout proche l'un de l’autre, ayant l'iris d'un brun obscur; nez pétit et aplati en devant; langue passablement épaisse et longue ; poil du corps long, fin et lai- neux , mais rude au toucher, généralement gris ou d'un cendré-jaunâtre clair, un peu plus roux sur les flancs et aux jambes; tour des veux et des oreilles de couleur plus foncée ; Sinë ligne brune, plus ou moins étroite, plus ou moins . (1) Le genre nyctictbe est surtout voisin de celui des loris, à cause du nombre des dents, de la forme des oreilles , de la brièveté de la queue, etc. Mais les loris Ont les membres excessivement grêles et assez alongés, tandis que les nyticèbes les ont épais et courts; de plus, Jes premiers ont, dans leur museau prolongé ou boutoir, | An caractère qui leur est propre. ~ Orne pe e made pia e eir | MAMMALOGIE. 103 foncée, partant du haut du front et suivant le mi- lieu du dos, jusqu’à la queue. HABIT. Animal nocturne, fort lent, faisant en- tendre un cri monotone, répandant une odeur désagréable , se nourrissant de fruits , d'insectes , d'œufs, etc. | : PATRIE, Le Bengale. 123%, Esp. NyCTICÈBE DE JAVA , nycticebus ja- «Vanicus. (Non figuré.) Nycticèbe de Java, Geoff. Ann du Mus. rom. 19. pag. 164: Sp. 2. CAR, ESSENT, Pelage roux ; une ligne dorsale plus foncée; museau étroit; deux incisives supérieures Seulement ; queue courte. Dimens, Taille du précédent. Descripr. Nous ne possédons , sur cette espèce, que la phrase caractéristique que nous venons de citer, Hasit. Inconnues. PATRIE. Java, d’où plusieurs individus en divers états ont été envoyés au Muséum d'histoire na- turelle de Paris, par M. Leschenault de Latour. 124°, Esp. NyCTICÈBE DE CEYLAN , nycticebus ceylonicus, | {Non figuré dans l’Encyclop.) Nycticèbe de . Ceylan; nycticebus ceylonicus , Geoff. Ann. Mus. tom, 19, pag. 164. sp. 3. — Cercopithecus zey- lonicus , seu tardigradus dictus major., Seba, Thes. 1. pag. 75. pl. 47. fg. 1. Can, ESSENT. Pelage brun-noirâtre , entièrement noir sur le dos. DIMENS. et Desérrpr. Cette espèce ne nous est con- E ‘+ par la courte phrase caractéristique que M. eo Jeofiroy lui a assignée , et par la figure assez impar- ute que Séba en a donnée. PATRIE, Ceylan. EXT. GENRE. GALAGO , galago s Gr Cuv. Lacép. Otolicnus , Illig. s= Avena e CAR. Formule dent. : incis. De Hi EE E—1 > sal . 6—6 | molares TE == 36 où 34. Incisives supérieures séparées au milieu et lo- gées en dedans des canines ; les inférieures pro- clives, les deux externes étant les plus grosses. Canines peu aiguës, Molaires à couronne garnie de pointes aiguës, la première de chaque côté, tant en haut qu'en bas , n’en ayant qu'une seule. Deux mamelles pectorales. Tête arrondie; museau court} oreilles grandes, membraneuses ec nues ; yeux très - gros , rap- prochés l’un de Pautre. Membres postérieurs très-longs, le tarse étant trois fois plus long que le métatarse, Queue longue, couverte de poils, non prenante. Poils doux et laineux. HABIT. Animaux nocturnes dont les mœurs sont peu connues, mais qui vivent sans doute à la manière des loris. : PATRIE. L'Afrique et Madagascar. 125°. Esp. GALAGO DE MADAGASCAR, galago madagaséariensis. | ( Non figuré dans l'Encycl.) Rat de Mada- gascar, Buf. Suppl. tom. 3. pl. 20, — Lemur murinus ; Penn. Quadr. 1. pag. 247. — Maki nain , lemur pusillus ; Audeb. Hist. nat. des makis. — Galago de Madagascar, Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 166. sp. 1. | CAR. ESSENT. Pelage roux; oreilles de moitié moins longues que la tête; queue plus longue que le Corps , couverte de poils courts. : Dimexs. Long. du corps, depuis le bout pied. pouc. lig- du nez jusqu’à l’origine de la queue... » `g 6 `: — de la queue, de moitié plus considérable que celle du corps. DESCRIPT. Tête courte; museau fin; pelage gé- néralement d’un gris-roux ; tour des yeux brun; extrémités postérieures moins alongées compa- rativement que dans les autres espèces; quatre incisives supérieures. FLABIT. Animal ayant les mouvemens vifs, fe cri semblable à celui de l'écureuil ; mangeant avec ses pattes de devant ; grimpant facilement aux arbres en écartant ses jambes , etc. 126°. Esp. GALAGO A QUEUE TOUFFUE, galago crassicaudatus. (Non figuré dans Encycl.) Le grand ga- lago, Cuv, Regn. anim. tom. à et tom, 4, pl r. fig, 1. —- Galago crassicaudatus , Geoffr Ånn Mus. d’hist. nar. tom. 19. pag, 16 _Desm. Nouv. Dict. tom. 13,pl.E, 31. Pi 6. Spe Le ea d'hist, nat. tom. 12 et CAR, ESSENT. Pelage d'un gris-roux ; oreilles tt 104 ayant les deux tiers de la longueur de la têtes queue très-touffue. Dimens. De la taille d’un lapin. ; DESCRIPT. Quatre incisives supérieures ; tête assez large ; museau court; poils très-doux , d'un gris-blanc en dessous. | HABIT. Ignorées. PATRIE. Inconnue. I 27°. Esp. * GALAGO POTTO, galago guineensis, (Non figuré dans l’Encycl.) Potto de Bos- man, Best. Van, de Guin. kuft. 11, pag. 30. fig. 4. — Lemur potto, Linn. Syst, nat. ed. Gmel. — Nycticèbe potto , Geoff, Ann. Mus. tom. 19. pag. 165. Sp. 4. Ż CARACT. ESSENT. Pelage roux , cendré dans le premier âge ; queue de longueur moyenne. Descripr. Cet animal, qui n’est connu que par. la description très-imparfaice et la figure qu’en a données Bosman , paroît ressembler beaucoup au nycticèbe du Bengale ; mais il en diffère no- tablement cependant par sa queue alongée. HaBiT. Bosman attribue à ce galago les habi- tudes lentes et paresseuses des nycricèbes, PATRIE, La Guinée. 328°. Esp. * GALAGO DE DEMIDOFF, galago Demidoffi. .. {Non figuré dans l'Encycl.) Galago Demi- dofi, Fischer, Act, de Moscou, 1. pag. 24. fig. 1. — Geoff. Ann. Mus. tom. 19. pag. 166. Sp. 3: — Petit galago ; lemur minutus, Cuv, Tab. élém, des anim. pag. 101. ( Suivant M. Geoffroy.) (1) | : CAR, ESSENT. Pelage roux-brun ; oreilles moins -longues que la tête; queue plus longue que le corps, rousse et finissant en pinceau. DrmENs. Taille moindre que celle du rat ordinaire. DEscripr. Deux incisives supérieures seulement; museau noiratre, à PATRIE, Le Sénegal. ? 129°, Esp. GALAGO DU SÉNÉGAL, galago se- ` negalensis, (1) M. Cuvie (Règne animal) pi distinguer ce pe- tit galago de l'espèce de Demidoff, et lui ra porte pour synonyme le Zitle maucoco de Brown (liluftr. Zool. tab. 44), que M. Geoffroy regarde comme p’étant que le galago de Madagascar. Suivant lui, ce petit galago est Ja petite race observée par Adanson, au Sénégal. MAMMALOGIE. (Encycl. pl. suppl. 2. fig. 7.) Galago , Adan- son, Voyag. au Sénég. — Galago senegalensis s Geoff. Mém. sur les makis , pag. 20. fig. 1. — Lemur galago, Schreb. — Galago Geoffroy » Fisch, Act. de Moscou , tom. 1. pag. 25. — Galago moyen, Cuv. Regn. anim. CAR. ESSENT. Pelage gris-roux ; oreilles aussi longues que la tête ; queue plus longue que le corps ; rousse et finissant en pinceau. | Dimens. Taille du rar, | DESCRIPT. Deux incisives seulement à la må- choire supérieure ; yeux très-gros ; dessous du corps blanc. | | HABIT. Doux et innocent; se nourrit d'insectes; niche dans des troncs d’arbres, etc. PATRIE. Le Sénégal. | NX IE. GENRE. TARSIER, carsius , Storr, Cuv. Geoff. Illig. Lemur, Pallas. Didelphis , Linn. Gmel. Prosimia , Bodd. - Jerboa , Penn, Macrotarsus , Lacép. CAR, Formule dentaire : incis. #, canin. = Ë 5 2 ÿ ee 1 6 res nes men Tate nn Incisives supérieures, contiguës , inégales; les intermédiaires seules très-grandes; les inférieu- res petites et gênées par les dents voisines. 2 molaites Canines moins fortes que les deux incisives intermédiaires d’en haut. | Molaires antérieures à une pointe ; les autres ~- à couronne large, profondément évidée , bor- dée en dedans par une tranche circulaire , et en dehors par deux denticules tranchantes, ~ Tête ronde, presqu'entièrement sphéroïdale ; museau très-court, a+ Yeux excessivement grands, contigus. Oreilles longues, nues et membraneuses. Os du bras distincts, le radius étant plus fort que le cubitus; ceux de la jambe, au contraire, et en partie soudés ensemble, ~, Tarse trois fois plus long que le métatarse. Ongles du second et du troisième doigt su- bulés aux pieds de derrière, _ | k Queue : Queue très-longue, Fosses orbicaires presqu'entièrement cloison- . nées à leur fond. | 3 eue HABIT. ‘Inconnues. PATRIE. Iles de l'Océan indien, Madagascar. 130€, Esp. TARSIER AUX MAINS ROUSSES, tarsius spectrum. =. | | (Encycl. pl. 22. fig. 5.) Tarsier aux mains rousses, tarsius Spectrum, Geof. Ann. Mus. tom, 19. pag. 168. — Tarsier, Buff. Hist. nat. tom. 13. pl. 9. — Audeb. Hist. nat. des makis, (tarsiers, pl. 1.) — Lemur spectrum, Pallas , Nov. spec. quadr. e glir. ordin. pag. 274: — Tarsius Daubentonii, Geoff. Mag. encycl. == Woolly gerboa , Penn: quadr. p. 298.1, 225$. Car. ESSENT. Pelage roux ; oreilles de moitié moins longues que la tête, Dimens. Taille du mulot ; jambes postérieures plus lon- gues que le corps, le cou et la tête pris ensemble. Descripr. Tête arrondie; museau court et fin ; yeux grands à l'excès et fort rapprochés lun de l’autre ; oreilles longues, nues, droites, trans- parentes comme celles des rats; queue extré- mement longue et dénuée de poils, excepté à Son origine et à son bout; pieds divisés en cinq doigts très-longs, menus et bien séparés; pe- lage composé d’une sorte de laine de six à sept lignes de longueur, fort douce au toucher, d’un fauve-foncé sur le dos, la croupe et le ventre, et plus clair sur les autres parties; tête cendrée, Mâle ayant les parties de la génération d'un volume remarquable (1). PATRIE, Les îles les plus éloignées de l'Archipel indien, et plus particulièrement Amboine, où cet animal est appelé podje par les naturels. : e É ; 131%. Esp. TARSIER AUX MAINS BRUNES, tar- SIUS fuscomanus. s (Encycl. pl. suppl. 2. fig. 8.) Tarsius fuscoma- RENE (1) Pallas a fait connoître un tarsier , dont il a examiné Ja dépouille dans le cabinet de Schlosser , et qui n’est pas tout-à-fait semblable à celui que nous venons de dé- crire. Les principales dissemblances consistent en ce que les dents incisives sont obtuses , et que les deux du ru lieu ne sont pas longues; ce qui avoit d’abord engagé M. Geoffroy à le considérer comme appartenant te espèce distincré; mais ce naturaliste, dans son dernier travail sur les animaux de la famille des makis , s'est dé- terminé à réunir le tarsier de Pallas à celui de Buffon, comme ayant entr'eux une grande ressemblance dans les MAMMALOGIE. 105 nus, Fisch, Anat, des makis, pl. 3 et 4. — Geof. Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 19. pag. 168. sp. 2. — Tarsius Fischerii, Desm. Nouv. Dict, d'hist. Hat. aed TA Car. ESSENT. Pelage brun clair; gris-blanc en dessous ; oreilles ayant les deux tiers de la lon- gueur de la tête. Dimexs. Un peu plus grand que le précédent. Descripr. Tête plus grosse que celle du tarsier aux mains roussess yeux plus écartés et moins gros; oreilles plus longues proportionnellement, recouvertes en dehors d'un poil très-fin ; pelage d'un brun clair'sur le dos et d’un gris-blanc sous le ventre ; extrémité des quatre pattes d'un - brun foncé; queue plus longue que le corps, couverte de poils assez courts, si ce n'est sa pointe, qui en présente de plus longs. PATRIE. L'île de Madagascar. XXIII. GENRE. AYE-AYE, cheïromys , Cuv. Geoff. Chiromys , Illig. | | Lemur , Schreb. Shaw. Daubentonia, Geoff. Sciurus, Linn. Gmel. ; — Q 2 > RE Ron ra Car. Formule dentaire : incis. =, canin. na y Dro ` EE A molaires = =— 18. Mes Incisives très-fortes, excessivement compri- mées, se correspondant parfaitement aux deux mâchoires, comme les incisives des rongeurs. Une barre ou espace interdentaire entre les incisives et les canines. Molaires à couronne plate. Les quatre pieds pentadactyles. Membres antérieurs courts, proportion gardée avec les postérieurs. Mains ayant le pouce assez court et libre, les autres doigts très-alongés, le médius extrême- ment grêle, le quatrième ou l’annulaire plus long que les autres. + Pieds de derrière entièrement formés en ra - es court, TANPON et muni d'un on- gle plat ; les sg o1gts assez alongés, égaux n grosseur : : - — grosseur ; l'indicateur comme celui des makis, us co : + ; urt et armé d'un ongle subulé, plus droit et plus aigu que ceux des autres doigts. formes générales et dans les proportions des parties. Une longue queue touffue, ; j 3 ; O i Loi ST gamma i 106 Deux mamelles inguinales, Museau court et pointu, non arqué comme celui des rongeurs. . À RES Yeux très-grands, dirigés en avant. Bouche grande. _ Caviré cérébrale très-développée. Orbites ayant leur cadre complet et l’arcade ygomatique comme dans les loris. Cornets inférieurs du nez simples. 132°. Esp. AYE-AYE MADÉGASSE , cheiromys madagascariensis. ( Encycl. pl. 22. fig. 3.) Aye-aye, Sonnerar, Voy. aux Ind. orient. tom. 2. p. 137. fig. 86.— Sciurus madagascariensis, Linn. Gmel. — Le- mur psylodactylus, Schreb. et Shaw. — Geoff. ém. sur un nouv. genre de quadr. ( Dauben- tonia.) Décad. philos, et litt. n°. 28. fig... — © Blainville, nouv. Bul. de ta soc. philom.—Desm. Nouv. Dict. d’hist. nat, 2°. éd. art. Aye-aye. CAR. ESSENT. Pelage brun, assez grossier ; queue | noire, formée de grands poils non distiques, comme ceux de la queue des écureuils, Dimens. De la taille d’un char. Long me- pied. pouc. lig. | surée depuis la tête jusqu’à Porigine de PR rrrrtrm sent sein es. I 3: DESCRIPT. Aux caractères détaillés ci-dessus „ | nous ajouterons les suivans : tête de médiocre | P grosseur , assez arrondie, terminée par un mu- | seau court et peu pointé ; narines ouveites en des- | sous; lèvre supérieure dirigée en ‘n-bas; l’infé- rieure très- courte; yeux roussâtres, saïllans, placés à égale distance da nez et des oreilles, front aplatr; oreilles très-grandes, beaucoup - Paes Sae S plus longues que larges et très-iminces, noires, lisses, reluisantes et parsemées extérieurement de poils longs, assez rares; incisives très-blan- ches; première molaire supérieure plus petite que les autres, un peu pointüe, comte le seroit une canines queue.aussi longue que le corps, couverte de poils dongs de plus de deux pouces, gros, roides, d’un brun-noirâtre dans toute leur étendue , excepté à leur origine, où la plupart Sent blanchâtrés; doigts des mains recouverts de poils courts et moirâtres, et terminés par des ongles jaunâtres, assez grands , courbes et poin- tus, À l'exception du doigt du milieu, qui est presqu'enrièrement nu et dont l’ongle est très- peut; dedans des mains et des pieds nu et nol- ratre ; mamelles de la femelle placées sous le ventre, à Un pouce en avant de la vulve, et dis- $> MAMMALOGIE. ` flavus d Erxleben . Martinique. Il y a lieu de croire . tantes entr’elles de sept à huit lignes, Des touffes: de longs poils, noirâtres au-dessous des yeux er du nez, sur les joues et le menton; face et des- | sôus du corps d’un blanc-fauve ; deux sortes de poils sur le dos et les extrémités ; un duvet pres- qu'aussi fin et aussi doux que de la laine, d'un blanc-fauve, et un grand poil plus ferme et plus long, de couleurbrune; bras, avant-bras, cuisses et jambes d’un brun-roussâtre. HABIT. Animal lent et paresseux, très-doux , noc- turne, se nourrissant d'insectes et de vers, quil _tire des trous des arbres, des gerçures des écor- ces, et qu'il pousse dans son gosier avec le très- long doigt du milieu de ses pieds de devant. ` PATRIE. L'ile de Madagascar (1). . (1) Ici se termine la famille des lémuriens ou des ma- kis. Nous avons décrit routes les espèces dont l’exis- tence nous paroît certaine ou presque certaine; mais: nous avons négligé de nous-occuper de quelques animaux qui ont aussi reçu le nom de /emur. | Parmi ces derniers, se trouvent surtout : 1°. le lemur (Syst. mamm. p. 0), dont le pelage queue prenante, et qui habiteroit la: l rotre que cette espèce , si elle existe, n est autre que le Kinkajou; 2°. le /emur bicolor ,. dont tout le pelage seroit, en dessus, d’un gris-noirâtres en dessous , d’un blanc sale , et dont le dessus du front šeroit marqué d’une tache de cette dernière couleur et: en forme de cœur. ( Miller „ Cimelia physica, pag 64, l. 32. — Shaw, Gen. zool. tom, E, pag. 104, pl. 36, Heart-marked lemur.) M. Geoffroy remarque, quant à ce- lui-ci „que la figure qu'on en possède, n’offre aucun des- caractères propres aux quadrumanes en géneral , et aux lémuriens en particulier ; dans la forme des extrémités: seroit jaune et la ‘antérieures ou postérieures. Quelques animaux qui doivent prendre place dans des: familles différentes de celles des lémuriens , ont aussi reçu le nom de mur. Nous citerons seulement le Ga- LÉOPITHÈQUE ou /emur volans et le SAGOIN SAIMIRI ou lemur leucopsis Hermann. Gt Enfin , un genre annoncé par M. Geoffroy paroit ren- fermer réellement trois nouveaux quadrupèdes de la fa- mille des makis, ou d’une famille voisine ; mais ce genre étant établi seulement sur les dessins de Commerson. nous n'avons pas cru devoir l’admettre , dès à présent.» dans-la série. Voici un extrait de sa description. CHEIROGALEUS. Animaux évidemment quadru- manes, à tête ronde ; nez et museau courts; moustaches longues; yeux grands , saillans fet rapprochés; oreilles courtes et ovales ; queue longue, touffue , cylindrique , enroulée sur elle-même ;.ongles des pouces plats, et tous les autres subulés comme l’ongle de l'index des pieds de derrière des makis; poil court, etc. IL renferme trois. éfpèces ; favoir : I- CHHROGALEUS MAJOR. Long de 11 pouces, à pelage rembraniparticulièrement sur le chanfrein. 2. CHEIRCGALEUS MEDIUS. Long de 8 pouces ; cou- TROISIÈME ORDRE. CARNASSIERS. Car. Des ES , des canines, des molaires , le plus souvent modifiées pour la nourriture ani- male (1). Quatre extrémités, dont les antérieures ne Sont jamais terminées par des mains, à pouce sé- “ Paré des autres doigts, et opposable avec ceux-ci. | - Mamelles. variables en nombre. . EA e . . ne LA Articulation de la méchoire inférieure dirigée €n travers, et serrée comme dans un gond, ne. lui permettant aucun mouvement horizontal. Orbites n'étant point séparés des fosses tempo- tales; arcades zygomatiques écartées er relevées. Estomac simple, membraneux ; intestins | Nouerir. Selon les espèces, de la chair fraîche Où corrompue , des insectes, des œufs, et même . des substances végétales , comme des fruits et des racines, mais non point de l'herbe ou des euilles. Hasit. Variant avec l’organisation. (Voyez les généralités des familles. ) PATRIE, Toute la terre habitable pour les quà- drupèdes, : =` : PREMIÈRE FAMILLE. CHEIROPTÈRES, cheiroptera. CAR, Formes générales disposées pour le vol. Tncisives en nombre très-variable; canines plus ou moins fortes ; molaires tantôt hérissées de pointes sur leur couronne, tantôt sillonnées en long. > Ur repli dela peau étendu entre les quatre | membres et les doigts des pieds anrérieurs. Deux mamelles pectorales, l Verge des mâles non fixée par un fourreau à la peau du ventre. leurs moins foncées; yeux entourés d'un cercle noir; chanfrein apparent en clair. 3. CHEIROGALEUS MINOR. Long de > pouces; cou- leur encore plus claire que dans le cherrogaleus medius : un cercle noir autour des yeux ; chanfrein clair. M. Geof. froy présume que Pennant a connu celui-ci, qu’il regar- doit comme ne différant pas du rat de Madagascar (notre galago de Madagascar). (1) Voyez les généralités , page 4. MAMMALOGIE | for De très-fortes clavicules ; omoplates larges. Avant-bras ne pouvant tourner à cause de la soudure des os qui le forment. - PREMIÈRE TRIBU. GALÉOPITHÈQUES, galeopitheci, s . à £ f Car. Doigts des mains médiocrement développés et robustes, tous munis d'ongles très-crochus. | Système dentaire anomal, Peau des flancs couverte de poils tant en des- sus qu'en dessous. : XXIVS. GENRE. GALÉOPITHÈQUE, galeopithecus > Pall. Lacep. Geoff, lig ` ; E "Lemur , Storr. Gmel, à 7 . . + ‘x e tent CAR, Formule dent. : incisiv. 4, canin. —= - 6 ? I bn F E = molaires 2 == 36, `“ olaires — 3 ? Incisives supérieures intermédiaires très-pe- tites; les larérales longues, compriméeş , tran- chantes , avec un petit tubercule de chaque côté de leur base, — Incisives inférieures proclives et divisées en dents de peigne; les intermédiaires composées de huit lames; les secondes de chaque . côté, de neuf, et les latérales offrant trois ou quatre crénelures. Canines supérieures très-petites, comprimées, triquètres, à pointe fort aiguë, avec une base large ; les inférieures plus grandes, Molaires supérieures antérieures semblables aux canines ; les postérieures à couronne hérissée de pointes et présentant une dencelure. . Museau assez pointu. Oreilles petites, arrondies, Queue médiocrement longue. Une membrane enveloppant le cou, les extré- mités et même les doigts, et la queue dans toute son étendue, | Doigts des mains assez courts : pouce non distinct et opposable 50 de croissant, très-effilés, Deux mamelles pectorales, Un cœcum très-développé, ngles en forme HABIT. Animaux nocturnes, vivant de fruits et 2 ; paume large; oiii Er LL TES entr Nn EEA PS ET D gemmes éd mazoa we a 108 d'insectes, se suspeùdant par les pieds de der- rière , comme les chauve-souris. PATRIE. Quelques îles de l’Archipel indien. 133°, Esp. GALÉOPITHÈQUE ROUX , galeopithe- cus rufus. : - (Non figuré dans l'Encyclop.) Galeopithecus, Pallas, Acr..Acad. sc. Petrop. 1780. p. 1.—Le- mur volans, Linn. Gmel.—Schreb. tab, 43. — Galéopithèque roux ; Geoff. Mag. encycl, — © Audeb. Hist. nat. des galéopirhèques, pl, 1, CAR. ESSENT. Pelage roux , sans tache. i } pied, pouc, lig. DIMENS. Longueur du corps......,.... > II IO DESCRIPT. Dessus du corps d'un roux - marron très-vif; ventre d’un roux clair; face interne des quatre extrémités et cotés du cou blanchâtres. HABIT. Animal courant sur la terre et grimpant aux arbres comme un chat; se soutenant en l'air lorsqu'il saute d'une branche à l’autre, au moyen de ses membranes; répandant une mau- vaise odeur analogue à celle du renard, etc. PATRIE. Les iles Pelew , où il porte le nom d’oleck. | < = 134°. Esp. * GALÉOPITHÈQUE VARIÉ, galeopi- | thecus variegatus. | (Non figuré dans l'Encycl.) varié, Geofir. Magaz. encyclop.—Audeb. Hist. des galéopithèques, pl. 2. — Galeopithecus. ya- riegatus ;.Cuv. Tabl. élem. des Anim. p. 107. CAR. ESSENT. Pelage brun-roux ; varié en dessus, taché de blanc'sur les extrémités, 3 i sa pied.. pouc. lig. Dimexs. Longueur du corps........... > f DESCRIPT. Dessus du corps et de la membrane d'un brun-gris, varié de brun plus foncé, ta- cheté de blanc sur les flancs er les quatre extré- mités ; dessous du corps gris-brun sur la poitrine et le ventre; tête à proportion plus grosse que celle du galéopithèque roux , avec le museau plus alongé et la gueule plus fendue. eis Nota. Audebert remarque que la grosseut de la tête et la variété des couléurs du pelage sem- : blent indiquer que ce galéopithèque n’est qu'un Jeune individu de l'espèce précédente. HABIT. Inconnues, PATRIE. Les Moluques. 2a 135°. Esp. * GALÉOPITHÈQUE DE TERNATE, | galeopuhecus ternatensis, — Galéopithèque E MAMMALOGIE. (Maki volant, Encycl. pl. 22. fig. 2.) Felis volans ternatea , Seba , Mus. 1. p. 93. tab. 58. fig. 2-3. — Galéopithèque de Ternate , Geoffr. CAR. ESSENT, Pelage d'un gris-rouž , plùs foncé en dessus qu'en dessous; queue légèrement ta- chètée, DiMExs. Plus petit que le précédent. DESCRIPT. Cette espèce, admise par M. Geof- froy, sur la description incomplète qu'en a donnée Séba, ne nous est point connue. Le poil dont soir corps est couvert, est serré, court et doux ; comme celui de la taupe. HABIT. Inconnues.. PATRIE. L'ile de Ternate l'une des Moluques.. SECONDE TRIBU. CHAUVE-SOURIS, vespertiliones, CAR. Doigts des mains excessivement alongés , et Supportant des membranes très-fines, avec le: pouce seul séparé, mais non opposable, ` Dents ICISÈVES 3 canines et molaires > toujours faciles à distinguer par leurs formes, | Membranes des mains se proléngeant par les flancs jusqu'aux extrémités postérieures, et nues, en dessus comme en dessous, 1%, DIVISION. Mächelières non munies de pointes: aigues, à leur couronne. XXV. GENRE. ROUSSETTE., pteropus , Briss.. Etxleb. Cuv.. Geoffr. Illig. Spectrum, Eacep. Vespertilio, Linn. Gmel. Bodd. F CAR. Formule dentaire : imcistv. 5 , Canin. A j; EE - molaires es 6—6 = 36. Incisives coniques ; canines assez grandes ; mo- laires à couronne tronquée obliquement, et mar- : quées d’un sillon longitudinal. Téte longue et conique. Oreilles courtes , simples, sans oreillons. Point de crêtes ou/de feuilles membraneuses ou cartilagineuses sur le nez. Queue très-courte ou nulle. kd MAMMALOGIE. -o ` Membrane interfémorale fortement échancr e. Un petit ongle rudimentaire et une phalange de plus au doigt index des ailes. Langue papilleuse. HABIT. Animaux nocturnes, se rassemblant en troupes sur les grands arbres ou dans les trous des rochers, pour y dormir pendant le jour ; se nourrissant de fruits pulpeux , et surtout de ba- nanes; ne faisant qu'un seul petit par portée , etc, Parrie. Les iles de l Archipel indien; le Bengale i Madagascar, les îles de France et Mascareigne , l Egypte. \ 17€, Section. Roussette sans queue. 136%, Esp. ROUSSETTE KALOU , pteropus java- . Nicus. | (Espèce nouvelle, non figurée.) Leschenault, Mém. sur les roussettes de M. Geoffroy. Note de la page 90. Ann. Mus. tom. 15 (1}. CAR. ESSENT. Dessus du cou d'un roux enfumés _Testant du pelagé noir; des poils blancs, mêlés aux poils noirs du dos. | | pied. pouc. lig. Dimens. Envergure des ailes ......,.... 5 » gS Longueur totale du corps......... RE ES hat : DEscripr, Nous ne savons rien de plus sur cette espèce, qui est sans contredit la plus grande de l’ordre des cheïroptères, si ce n'est que son poil Est extrêmement rude. HABIT. Animal vivant en grande société ; dormant Pendant le jour, er s’accrochant si bien aux bran- ches, que si on le tue alors, il y demeure attaché ; se nourrissant de fruits, et faisant entendre pour toute voix un cri très-aigu. PATRIE. L'île de Java. 2€ ; r s 137. Esp. ROUSSETTE ÉDULE , pteropus edulis. ( Espèce non figurée. ) Pteropus edulis, Peron et Lesueur. — Geof. Ann. Mus. d'hist. nat. tom. 15. pag. go.—Malanon bourou des Malais.. (1) M. Abel, savant minéralogiste anglais; qui a fait partie de ambassade en Chine de lord Amerhest, m'a rapporté qu’il existe ; dans File de Java, une très-grande roussette à laquelle la description de M. Leschenau't de | . Latour conviendroit assez, à Pexception de ce qui ést relatif à la couleur des poils , qui, chez elle, est d’un brun uniforme assez foncé; mais cette chauve-souris au- roit cela de très remarquable , que sa membrane inter- féorale seroit entière, qu’elle envelopperoit la base d’une queue assez longue, & que le dessus de celle-ci | Seroit couvert de poils, | CAR. ESSENT. Entièrement noirâtre ; dos couvert de poils ras et luisans. Dimens. Envergure des ailes , un peu plus pied. pouc. lig. de ii LOVE «CES E Longueur du COrps.......+...+..+ 2. IO es E de in TE sci. cn Lie on ii Mass à DESCRIPT. Poil peu fourni , assez épais autour du cou ; plus rare sur le ventre, et encore davantage sur le dos, où il adhère à la peau, dans presque “toute sa longueur ; couleur d’un brun-noirâtre , plus foncée sur la poitrine que sur le dos. Hasit. Cette roussette se tient, pendant le jour, dans les cavernes les plus profondes et les plus obscures (1). +. oa o 23 > 138°, Esp. * ROUSSETTE D'EDWARDS, pteropus Edwardsi. s: ; Ze | (Non figurée dans l'Encycl.) Grande chauve- souris de Madagascar, Edwards, Brids. pag. 108. — Vespertilio vampyrus , Linn, Gmel. CAR. ESSENT, Pelage roux ; dos d’un brun-marron. DIMENS. DEscripT. Dos, à partir des épaules , d'un brun- marron ; épaules, cou et tête d’un roux vif; poi- trine d’un roux terne ; ventre d’un brun clair. _(Geoff. ). | Nota. L'individu d'Edwards avoit le museau noir; celui que nous décrivons l’a moins foncé, et seulement de couleur marron. PATRIE. L'ile de Madagascar, d’après Edwards. 139°. Esp. ROUSSETTE VULGAIRE , pteropus vul- garis. p3 | (Encycl. pl. 32. fig. r.) Vespertilio ingens , Clus. Exotic. tab. pag: 94. — Roussette Briss- Regn. anim. pag. 216.— Le Chien-volant, Daub. Mém. de l’Acad, roy. des sciences de Paris , an- néé 1759. pag. 384.— Roussette , Buff. tom, 10. pl. 14.— Vespertilio vampyrus > Linn. Gmel. — Roussette vulgaire, Geoff. Ann. Mus. tom. 1g. pag. 92. sp. 2. 5 pied. pore lig, Dimexs. Longueur du Corps.. ee.» e- E, — delatéte ... TERT rorsssussse 3% A 7 Envergure des ailes ............,. 3 5» D DESCRIPT. Corps couvert, particulièrement sur le ventre, d’un, poil épais et grossier ; rout Le dessous > S LA $ ps + + d m foncé, hors Des du pubis, qui est “entièrement roussatre ; face é ESA DU tre ; face également roussatre,. | (1) Le vespertilio nudus d'Hermann (Obs. zool.) pour- roit bien.n'être qu’un jeune individu de cette espèce, ` SN 110 ainsi que les côtés du dos ; parties supérieures moins foncées, et tirant plus sur le marron; incisives supérieures, séparées presqu'également, les latérales étant à peine plus courtes que les Intermédiaires ; oreilles petites, pointues > fort peu échancrées à leur partie supérieure et latérale. ` Variété A. ( Ann. Mus. tom. 7. pag. 227.) D'un marron clair à la place du noir de l'individu dé- crit ci-dessus, et d’un jaune pâle à la place de la couleur marron. HABIT. Se tient endormie pendant le jour, sus- pendue par les pieds et la tête en bas, sur les sommités des plus grands arbres ; volant le soir en troupes nombreuses er serrées, et vivant de bananes, de goyaves et d’autres fruits. PATRIE, Les îles de France et de Mascareigne. 140°, Esp. ROUSSETTE A COU ROUGE, pteropus rubricollis, (Non figurée dans l'Encyclop.) Roussette à cou rouge, preropus fuscus, Briss. Regn. anim. pag, 217. Rougette, Buffon, tom. 10. pl. 17. — Vespertilio vampyrus , Linn. Gmel, — Rous- sette à cou rouge, Geoff. Ann. Mus. d’hist, nat. tom. If. pag. 93. (1) GAR. ESSENT, Pelage d'un gris-brun ; cou rouge, . pied, pouc. lig. | DIMENS. Longueur du corps........,. » 7 ‘6 — de la tête. entire D T. # Envergure des alese., sere en 2° > DESCRIPT. Dents incisives plus rapprochées que celles de l'espèce précédente, réunies par paires. à la mâchoire inférieure; oreilles petites et ca- chées dans le poil ; membrane interfémorale très-étroite ; poil beaucoup plus touffu que dans les autres espèces, d'un gris-brun sur tout le corps, à l’exceprion du cou, où il est d’une cou- leur très-vive, mêlée d’orangé et de rouge. HABIT. Non décrites. PATRIE. L'ile Mascareigne. 141°, Esp. ROUSSETTE GRISE, pteropus griseus. (Non figurée dans l’ Encyclop. ) Pteropus gri- seus, Geoff. Ann, Mus. d'hist, nat. tom. 1$s Pag. 94. pl, 6. G) Nous sommes portés à voir dans le vespertilio cœ- lano d'Hermann (Obs. zool, page 13) la roussette à cou rouge ; cependant cet auteur indique une combinai- sen de dents qui n'appartient ni au genre des roussettes ni au plus voisin, celui des Céphalotes, puisqu'il dit que son vespertilio cælano a deux incisives supérieures & qua- tre inférieures. MAMMALOGIE. = ; CAR. ESSENT. Pelage d'un gris-roux ; tête et cou De. | pied. pouc. lige +6... = » 6 «6 TARGUS ARTE 1 6 ci DiMEns. Longueur du corps... Envergure des ailes, … DEscripT. Dents incisives supérieures égales et bien rangées, un intervalle séparant celles d'en bas à leur milieu ; oreilles extrêmement courtes ; membrane des ailes ne naissant pas précisément des flancs, mais provenant de beaucoup. plus haut, et presque de la ligne moyenne du dos ; poils longs et frisés sur le cou ; ceux du dos courts et couchés, mais non adhérens à la peau, comme ceux de la roussette édule; tête et cou d'un roux vif; le restant du pelage d’un gris- roux , passant presqu'à la couleur de la lie de vin, ` principalement sur le dos, Hasit. Inconnues. PATRIE. L'île de Timor, d’où elle a été rapportée par Peron et Lesueur. | ees 142°. Esp. ROUSSETTE DE LESCHENAULT, pre- ropus Leschenaultii, / l ; . (Espèce nouvelle, non figurée, de ta collec- ton du Muséum d'histoire naturelle, ) CAR. ESSENT, Pelage d'un fauve-cendré , uniforme. sur le dos et un peu varié de blanchätre sous le ventre; des points blanchätres à la base des mem- branes des ailes, ; > pied. pouc. lig» DIMENS. Envergure des ailes ...,.,.,., 1 6 » DESCRIPT. Poil d'un fauve-cendré, assez long sous la gorge et autour du cou; plus fin et plus court sur le ventre , où il est varié de blanchâtre; partie de la membrane des ailes rapprochée du corps, piquetée de gros points blanchâtres, rangés sur des lignes parallèles ; de pareils points situés entre le cou et les bras, ainsi que le long des doigts. ( Individu mâle, ) Hasit. Inconnues. = PATRIE. Les environs de Pondichéry. 2°, Section. Roussettes. à queue. 143°. Esp. ROUSSETTE PAILLÉE, pteropus stra- mineus, (Non figurée dans l'Encyclop. ) Chien volant, Seba, Thes, 1, tab. 57. fig. 1 et 2.— Lesser ter- nate bat, Penn. syn. tab. 31. fig. 1 — Roussette paillée, pteropus stramineus , Geof. Ann. Mus. tom. 15. pag. 95e | CAR. ESSENT. Pelage jaune-roussâtre ; queue très- courte. = ; DIMENS. Longueùr totale du corps et de pied. pouc. lige A a a a 2e Averguré des ales sei ressone IE AOOO OD DEscRIPT, Poils courts et abondans ; membra- nes des ailes en étant aussi garnies près du-corps, ainsi que l’avant-bras; pelage jauneen dessus, roux au cou, d’un roux-mafron sur la tête et le dos ; in- cisives inférieures contiguës ; les supérieures di- visées par paires. HABIT. Inconnues. PATRIE. Timor er Ternate. Nota. Les individus de Timor ont le poil du dos couché comme celui de la roussette édule, et les individus de Ternate . Font relevé. Malgré cette différence sensible, . Geoffroy les considère comme appartenant à une seule espèce. | | 144°. Esp. ROUSSETTE D'EGYPTE, pteropus &gYptiacus. y (Non figurée dans PEncyclop. } Roussette | d Egypte > pteropus egyptiacus 3 Geoff. Mém. de PInstitut d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. pag... — Ejusd. Ann. du Mus. d’hist. nat. tom. 1g. Pag. 96. 3 Can. ESSENT. Poils laineux , d’un gris-brun. Dimens, Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. E e eo ON 39 $ 3 Envergure des ailes... ............ 1 8 6 Descripr. Tête proportionnellement plus courte et plus large que celle des autres roussettes ; poil épais, doux, court, gris-brun. er plus foncé en dessus qu’en dessous ; incisives rrès-petites , unies Et symétriquement disposées. Ham, Se suspendant aux voûtes des anciens mo- . Numens, à la manière de nos chauve-souris. © PATRIE. L'Egypte. e g 3 ; 245%. Esp. ROUSSETTE AMPLEXICAUDE, ptero- pus amplexicaudatus. l (Non figurée dans l'Encyclop.) Roussette am- plexicaude , Geoff. Ann. Mus. d’hist, nat. tom. 15. pag. 96. pl. 4. CAR. ESSENT. Pelage gris-roux ; queue de la lon- gueur de la cuisse et à moitié enveloppée dans la membrane interfémorale. Dimens. Longueur totale du corps et de pied. pouc: lig. Ja tête. s.ssuserssesesesessse re Se en. Envergure des ailes , ...,........4., 1 4. » DESCRIPT. Queue plus longue proportionnelle- ment que celle des autres éspèces ; membrane TR PU o i interfémorale moins échancrée ; s'étendant de part en part , de manière à passer par-dessus la queue et à en recouvrir la moitié ; pelage en général d’un gris - roux, celui du mâle tirant plus sur le roux et celui de la femelle plus sur le brun; dos et sommet de la tête roux dans l’un et bruns dans l’autre ; reste du pelage gris-roux ; poil court, couché et comme velouté ; - incisives toutes contiguës et de même grandeur. HABIT. Inconnues. À PATRIE. Timor, d’où cette espèce a été rapportée >% par feu Peron et M. Lesueur, | 146°. Esp. ROUSSETTE A OREILLES BORDÉES, pteropus marginatus. (Non figurée dans lEncyclop.) Roussette à oreilles bordées , Geoff. Ann. Mus. toms 25. pag. 97. pl 5. Ea CAR. ESSENT. Pelage brun-olivåtre ; un liséré blanc autour des oreilles. ne : pied. pouc. li, Dimexs. Longueur totale ............. 2 3 » Envergure des ailes. ........,..... » 11 D», DESCRIPT, Pelage brun-olivâtre, formé de poils partout ras et courts; tête renflée vers le chan- frein, ce qui la fait paroître plus courte et plus | ramassée que celle des espèces précédentes ; Inct- sives très-fines et rrès-resserrées entre les cani- nes ; tour de l'oreille dessiné par un liséré blan- châtre. A HARIT. Inconnues. PATRIE. Le Bengale, d'où elle a été envoyée par feu Macé. mis à pt. 147°: Esp. ROUSSETTE KIODOTE, pteropus mi- nimus. (Non figurée.) Roussette kiodote, Geoff. Ann. Mus d’hist.nat. tom. 1f. pe 97» CAR. ESSENT. Poils laineux et d’un roux vif; lan- gue extensible. Dimexs. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. ~ latête..... es. pa oastea o EEE RNE ES 39 3 -6 Envergure des ailes ............. OS LS. > DESCRIPT. Tête très-longue ;. oreilles courtes ; langue longue de deux pouces, ayant la faculté de sortir en entier, épaisse et couverte de papilles cornées, dont 1a pointe est dirigée en arrière ; yeux grands ; iris jaune ; poils longs, doux au toucher et touffus, d'un ton de couleur égal, roux vif en dessus, roux terne en dessous (de la même tente que le vespertilion. nocrule d'Eu- rope }; testicules du mâle très-gros. Ç 112 HABIT. Elle vit de fruits, etne vole que la nuit en faisant entendre parfois un cri aigu ; la femelle ne fait qu'un ou deux petits, qu'elle allaite au moyen de deux mamelles placées très-près des aisselles, er PATRIE. L'ile de Java , d'où elle a été rapportée par M. Leschenaulr de Latour. 3°. Section. Roussettes à ailes sur le dos. 148°. Esp. ROUSSETTE MANTELÉE, pteropus paliatus.- (Non figurée dans l'Encycl.) Roussette man- telée, Geoffr. Ann. Mus. d’hist, nat. tom. TE P99. Piore (1). | Ta CAR. ESSENT. Membrane des ailes naissant de la ligne moyenne du dos. DIMENS. (Jeune âge.) Longueur totale du pied. pouc. lig. corps SET cr FRS SR = Envergure des ailes : RS Se EE Longueur de la queue. GERI DESCRIPT. Tête grosse, arrondie , ellipsoidale; museau court et épais; dents incisives supérieures égales entr'elles, et à une petite distance les unes des autres; les inférieures plus rapprochées et plus petites, les intermédiaires étant encore plus fines que les latérales ; narines tubuleuses et écar- tées comme dans la céphalore de Pallas; oreilles droites et terminées en pointe; ongle du doigt indicateur manquant ; membrane dés ailes insé- rée non sur les flancs, mais sur la ligne moyenne 2» du dos, qui forme une saillie de moins d’une ligne d'élévation , de telle façon que certe mem- brane semble jerée comme un manteau sur le corps de l'animal; dos n'étant couvert que d’un duvet dont on trouve quelques traces sur toute la membrane des ailes; cou, épaules , tête et ventre revêtus de poils longs, soyeux et peu fournis , d’un jaune très -pâle ou*de couleur de panle, HaBıT Inconnues. PATRIE. Inconnue. (Vraisemblablement des co- lonies hollandaises dans les Indes orientales. ) ~ XXVIS GENRE. CÉPHALOTE. cephazores s Geoffr. Harpyia , Illig. Vespertilio , Pallas, Gmel. CI) Lorsque cette espèce sera mieux connue, il est probable qu'elle pourra former un genre nouveau, in- rermédiaire entre celui des roussettes et celui des cé- phalotes. MAMMA LOGIÉ : à: _ - LATE | CAR. Formule dentaire: incis. s3 Canin, —— à N ; t ; molaires > 44 Incisives supérieures à une certaine distance ? , . . 5 r "ae. l'une de l’autre, et parfaitement isolées; incisives | inférieures plus rapprochées. = 32 Canines médiocres, + 1 à r = 4 Molaires en général usées; les postérieures à couronne large, et sans tubercules ni arêtes. Pc Tête conique. 2 Point de crêtes ou de . sur le nez. feuilles membraneus?s Oreilles courtes, sans oreillons; Doigt indicateur court , et dépourvu d’un petit ongle dans une espèce seulement, Deuxième doigt de la main pourvu de sa pha- lange onguéale. Queue très-courte. | Membrane interfémorale très-échancrée. Membrane des’ ailes naissant de la. ligne - moyenne du. dos. : Langue papilleuse. Hasit. Inconnues. Nourriture consistant Vrais semblablement en fruits. PATR:E. Les Moluques, Timor. 149°, Esp. CÉPHALOTE DE PÉRON, cephalotes Peronii, S l (Encycl. pl. suppl. 3. fig. 9.) Céphalote de Pé- ron, Geoffr. Ann. Mus. d’hist. nat. tom, 15. Pifas. Phn CAR. ESSENT. Point d’ongle au doigt indicateur de la main. | | . pied. pouc. lig. és 5 ÿ = EE ». 4. ; $ DESCRIPT. Très-semblable à la roussette man- relée, par son port, ses ailes , qui prennent leur naissance dans toute la longueur et au milieu du dos , son doigt indicateur court et sans ongle , sa queue longue, etc. ; poil tantôt brun, tantôt roux, court et fourni, tout le dos au-dessus dè la mem- brane en étant garni comme le reste; membrane des ailes, tant la partie qui recouvre le dos que celle qui se répand entre les doigts de la main , nue ou recouverte seulement d’une sorte de du- vet; oreilles étroites et terminées en pointe. DIMENS. Longueur totale . Envergure des ailes <... Longueur de la queue ... 2 53: PATRIE. L'île de Timor. 1598, Esp. {y 150°, Esp. CÉPHALOTE DE PALLAS, cephalotes Pallasi. (Encycl. pl. 32. fig. 6.) Vespertilio cephalo- tes , Pallas , Spicileg. zoolog. fasc. 3. tab. 1 et 2. — Céphalote , Buff. Suppl. tom. 111. Cg — Wespertilio cephalotes ; Linn. Gmel. — Cépha- lote de Pallas , Geoffr. Ann. Mus.. tom. 15. Pag... Can. ESSENT. Un ongle au doigt indicateur de la Main, D pied. pouc. lig. IMENS. Longueur totale............ % 3 2 \ NS TR a — de la queue.................. 232 °2 6 __ Envergure des ailes.............. 1 2 6 Des CRIPT, Un peu plus petite que la précédente ; tête grande , épaisse ; museau gros €t Court ; oreilles de forme arrondie ; poil assez rare, doux et ondulé sous le ventre, d’un.gris cendré en dessus et d’un blanc pâle en dessous; narines très-prolongées en tubes, très-écartées et très- Ouvertes. PAPRI Selon Pallas, il n’y a que deux incisives su- Périeures seulement , et point d'inférieures. : Geoffroy pense que l'individu observé par ce célèbre naturaliste avoit perdu ses deux Inci- Sives d’en bas (1). Harir, Inconnues. PATRIE. Les Moluques. 2°, Division. Cheïroptères à molaires aiguës. XXVII. GENRE. MOLOSSE, molóssus , Geoffr. Cuv. Dysopes , Illiger. Vespertilio, Linn. Bodd. Gmel. arenans : > Ts (1) C’est avec le plus grand doute que nous rap- portons ici les caractères d'un cheiroptère indiqué. par M. Rafinesque-Smaltz dans son Prodrome de Somio- logie, comme étant une espèce, à laquelle il donne le nom de : i CEPHALOTE AUX- OREILLES ÉTROITES3 cephalotes teniotis. Elle a deux incisives à la mâchoire supérieure, aucune à l’inférieure, les canines et les méchelières aiguës; aucune Crête sur le nez; la queue libre dans sa moitié postérieure; le pelage entièrement- gris- brun; les oreilles plus longues que la tête, sans oreil- lon conchiforme, et striées intérieurement en tra- vers; une verrue entre les deux incisives supérieures. Cette espèce remarquable se trouve en Sicile, MAMMALOGTE. 113 — 1: Car. Formule dentaire : incis. =, canin, — = I — 179 molaites = — 26. Incisives supérieures de grandeur moyenne, bifides, convergentes et un peu écartées des ca- nines ; les inférieures très-perites, mal rangées ou plutôt entassées au-devant des canines, et ter- minées chacune par deux petites pointes. Canines supérieures grandes; les inférieures se touchant à la base, ayant leur pointe déjerée du côté extérieur. 4 Molaires larges et À couronne hérissée de plu- sieurs pointes. 3 Tére grosse; museau très-large, dégarni de poil. Narines un peu saillantes, ouvertes en avant, bordées d’un petit.bourreler. Oreilles grandes et réunies, penchées ou presque couchées sur les yeux ; oreillon rond et assez épais , Extérieur. Point de crêtes ou de feuilles membraneuses sur le nez; chanfrein convexe. | Langue douce. Membrane interfémorale étroite et terminée carrément. | Queue longue, le plus souvent à demi-enve- loppée à sa base, ec libre au bout. HagiT. Peu connues. Vivant vraisemblablement à la manière de nos chauve-souris d'Europe. PATRIE. L'Amérique, et surtout les contrées mé- ridionales et orientales de ce continent, s 151°, Esp. MOLOSSE MARRON , molossus rufus. (Non figuré.) Molosse marron, molossus ru- fus, Geoff. Ann. Mus. d'hist. natur. tom. 6. pag. 155.n. 1. CAR. ESSENT. Pelage marron foncé en dessus, marron clair en dessous ; museau fort gros et court. es | - pied. pouc. lig, DIMENS. Long. totale du corps......... » 3 es TE Vs etes 55 1 — de la membrane interfémorale..; » q Envergure des ailes......,...,..,, I 3 ë 5 Oh DESCRIPT. Cette espèce ne nous est connue que par la phrase Caractéristique que lui a attribuée M. Geoffroy. . HABIT. et PATRIE, Inconnues, 114 | Epe. Esp. MoLossE NOIR, molossus ater. (Non figuré.) Molosse noir, molossus ater , Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 6. p.155. n. Zs CAR. ESSENT. Pelage noir, lustré seulement en ù dessus. pied. pouc, lig. Dimens. Longueur du corps — de la queue > N N 6 — de la membrane interfémorale.:. » : » 9 DESCRIPT. Museau plus effilé que dans l'espèce précédente ; oreilles sensiblement plus grandes et surtout plus hautes. HABITset PATRIE. Inconnues. 15 3°. Esp. MoLossE OBSCUR » molossus obscurus, Geoff. Ann. Mus. tom, 6. Pr 155.0. 3, —Petite chauye-souris obscure ou chauve-souris neuvième d'Azara, Essai sur l’hist. nat. des quadrup. du Paraguay, tom. 2. p. 288... CAR. ESSENT. Pelage brun- noirâtre en dessus , obscur en dessous; les poils étant blancs à leur origine, E Dimexs. (Selon M. d'Azara) Longueur pied. pouc. lig, totale 3 SN NS TO eA ES CO ANRT des alen daei ti) II (Selon M. Geoffroy) Long. totale.. À — de la queue +82 Des — de la membrane interfémorale... >» » DescriPr. (Selon M. d’Azara.) Oreilles très- laïges, arrondies, et se touchant à leur base sd deux lignes de la pointe du museau ; mâchoire inférieure très-obruse ; lèvre supérieure présen- tant des plis verticaux, etc. Nota, La chauve-souris indiquée par M. Geof- froy n'appartient peut-être pas à la même espèce que celle décrire par M. d’ Azara : cest du moins ce que la différence de taille porte à penser, Hasit. Inconnues. PATRIE. Le Paraguay. 354". Esp. MoLosse MULOT-VOLANT, molos- sus longicaudatus. (Non figuré dans l'Encycl.) Molossus longi- .Caudatus, Geoff, Ann. Mus: tom. 6. P-I55. n.4. — Mulot volant , Daub, Buff. tom. 10, pl 19. fig. 2.— Ejusd. Mém. de l Acad. des sciences, 1759: pag. 38 7:— Wespertilio molossus , Linn.— Schreb. tab. 59. MAMMALOGIE. CAR. ESSENT, Pelage cendré fauve ; un ruban de peau étendu du bout du museau jusqu’au front; - queue presqu'aussi longue que le corps. y) Longueur pied. pouc. lige FE 6 2: f I 20 £ la nas DA DEscRIPT. Pelage cendré fauve, composé de poils très-fournis et feutrés ; un ruban étroit, dont l’a rête est très-vive et formée par la peau qui se relève, s’étendanr depuis le bout du museau jus- qu'au front. ( Geoff.) Taille du vespertilion barbastelle de notre pays ; museau trés-gros; lèvres longues; oreilles larges, se touchant; oreillon court et arrondi; face supérieure de la tête et du corps mêlée de couleur cendrée er de brun; parties inférieures cendrées , sans teinte de brun , excepté le milieu du ventre, qui est de cette couleur; membranes des ailes et de la queue d’un brun-noirâtre ; partie de la queue dépassant la membrane, composée de cinq vertèbres, (Daub.) Nota. Les différences de proportions et de couleurs que nous avons remarquées en compa- rant les descriptions du mulot volant de Dau- ` benton avec le molosse À grande queue de M. Geoffroy, nous portent à penser que c'est peut-être à tort que ce dernier naturaliste a rap- proché ces deux cheïroprères pour en former une seule espèce. | HABIT. Inconnues. PATRIE. La Martinique, (Daub.) 155°. Esp. MoLossE A VENTRE BRUN, moloss:15 fusciventer. | es. (Encycl. pl. 34. fig. 2.) Molossus fasciventer, Geoff. Ann. Mus. tom. 6. P-1$$.n. 5.—Seccnd mulot volant , Daub. Buff, tom. to. pl. 19. fig. 3 — Vespertilio molossus , Linn. var. A CAR. ESSENT. Pelage cendré-brun en dessus, cendré en dessous , excepté le yentre , qui est brun à son milieu. ; r pied pouc. lig. Dımens. Longueur du corps.......... » 2 » _ — de la queue au-delà de la mem- Mana te ee. “esse .. oo 2 32 7 DEsCRIPT. Très-semblable au précédent , mais ayant Ja tête moins charnue, le museau moins t3 gros, et présentant les différences de couleur dont ila été fait mention dans les phrases carac- teristiques de ces deux espèces. Hasır, et PATRIE, Inconnues. : Mero 56. Esp. MOLOSSE CHATAIN , molossus cas- taneus, ; (Non figuré.) Molossus castaneus , Geof. an, Mus. tom. 6. p.155. n. 6. — Chauve-souris Châtaine ou sixième d Åzara , Essai sur Phist. nat, des quadr. du Paraguay, tom. 2. p. 282. Car. ESSENT. Pelage châtain en dessus, blan- 3 A ; Na en dessous; un ruban étendu depuis le bout 4 museau jusqu’au front. D : i s pied. pouc. lig. RS Longs: dn T E NE MIT 9 — de la queue ts ne... à Kisare des ailes 250 veu, ce ASC Ip és Descripr, Pelage serré , doux, chârain sur les Parties supérieures du corps er de la tête , blan- châtre sur*les inférieures; un ruban de peau, toit, ayant l’arête fort vive, s'étendant depuis à pointe du museau jusqu’au front ; membranes es ailes noirâtres ; queue n'étant libre que dans son dernier tiers; oreilles hautes de six lignes, Attondies vers le haut et un peu inclinées en avant , en se prolongeant jusqu’au ruban du tont; oreillon lenticulaire. Harr, Tnconnues. PATRIE, Le Paraguay. : € ” Í 157 . Esp. MOLOSSE A LARGE QUEUE, molossus aticaudatus, (Non figuré.) Molossus laticaudatus Geoff. nn. Mus. tom. 6. pag. 156. Sp, 7.— Chauye- souris obscure ou huitième d'Azara, Essai sur : rs des quadrup, du Paraguay, tom. 2. Car. ESSENT. Pelage brun obscur en dessus y moins Sombre en dessous; queue bordée de chaque côté Par un prolongement de la membrane interfé- morale, | Dimens. Long. totale du corps ........ si cp 4 — de la queue......... Res a ETES LÉ Nota. D’ Azara cite un individu dont le corps avoit cinq pouces neuf lignes de longueur et - toutes les autres dimensions proportionnelles , avec une couleur plus foncée. Il est possible qu'il doive constituer une espèce distincte, MAMMALOGIE. 115 DESCRIPT. Lèvre supérieure marquée de rides verticales; langue comme double ; oreilles se joignant à trois lignes de la pointe du mu- sean, 2s BR HABIT. Inconnues, PATRIE. Le Paraguay. 158°. Esp. MOLOSSE A GROSSE QUEUE , molos- sus crassicaudatus. | (Non figuré.) Molossus crassicaudatus, Geoff. Ann, Mus. d’hist. nat. tom. 6. p.156. n. 8. — Chauve-souris brun-canelle ou dixième d Azara, Essai sur l'hist. nat, des quadrup. du Paraguay, tom 2. pag. 290. CAR. ESSENT. Pelage brun-canelle, plus clair en dessous qu’en dessus ; queue bordée de chaque côté- par un prolongement de la membrane inrerfé- morale. pied, pouc, lig, DIMENS. Long. totale du corps..,....... ». 3 — de la queue..... ds trress RTS Envergure des ailes........,..... 5 420 : Æ DESCKIPT. Poil court , extrêmement doux au tou- cher, d’un brun-canelle ; oreilles médiocres et plus larges que hautes; membrane interfémorale _enveloppant plus de la moitié de la queue et la suivant par un rudiment de chaque côté, jusqu'à la pointe. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Paraguay. 159°. Esp. MOLOSSE AMPLEXICAUDE, molossus amplexicaudatus, (Encycl. pl. 31. fig, 2.) — Molossus am- plexicaudatus, Geoff. Ann. Mus. d’hisr. nat. tom. 6. p. 156. n: 9.— Chauve-souris de la Guyane, Buffon, suppl. tom. 7. pag. 294. pl. 75. CAR. ESSENT. Pelage noirâtre, moins foncé en dessous qu’en dessus ; queue entièrement envelop- pée dans la membrane inrerfémorale. Dimexs. Taille de notre vespertilion noctule, DESCRIPT, Pelage d'un brun foncé ou noirâtre, comme dans le molosse marron , mais ayant les côtés du ventre cendrés ; oreilles plissées, s’éten- dant sur les joues; membrane interfémorale beaucoup plus grande que dans les autres espè- ces , Et paroissant comprendre en entier le tron- çon de la queue. P 2 116 HABIT. Vole en grande troupe. PATRIE. Cayenne , où il est très-commun. 160°, Esp. MOLOSSE A QUEUE POINTUE, 7mo- lossus acuticaudatus. : ( Espèce nouvelle, non figurée. ) CAR. ESSENT. Queue longue, presqw entièrement ` enveloppée dans la membrane interfémorale, qui forme un angle assez aigu ; pelage brun-noir, lavé de couleur de suie, | pied. pouc. lig. DIMENS. Longueur du corps..,......, » 1 6 zo e En seb dope ane ee 9e LEP S Ailes très-longues. DESCRIPT. Ailes fort étroites ; petit bout de la queue libre ; oreilles assez grandes, peu rele- vées ; oreillon arrondi; poil doux et assez long ; membranes obscures. PATRIE. Le Brésil, d’où il a été envoyé par M. Au- ~ guste Saint-Hilaire (1). XCVI ENIG NYCTINOME, nyctinomus , Geoff. mann. è ie 2 ë Er CARACT. Formule dentaire : incis, © canin, = 4 1—1? j molaires = 28, | Incisives supérieures coniques et contiguës ; inférieures très-petites et comme entassées au- devant des canines. Canines médiocres. Molaires à tubercules aigus. Nez camus , confondu avec les lèvres ; celles-ci profondément fendues et ridées. Point de crê- tes ou de feuilles membraneuses, ni de sillon sur le chanfrein, Oreilles grandes, réunies et couchées sur la face. Oreillon extérieur. Membrane interfémorale moyenne et saillante. | Queue longue, enveloppée par la membrane à sa base, et libre au bout. j (1) À ce genre appartient encore la chauve-souris de la Guyare dé Buffon, Suppl. tom. 7, pl. >. (Encycl. pl. 31, fig. 2.) C'est peut-être le molosse marron? ` Vespertilio s Buchanan , Commerson, Het- : MAMMALOGIE.. Ailes grandes ; pouce très-court ; doigt indica- teur sans phalanges ; le medius en ayant trols 5 Vannulaire et le petit doigt n’en ayant que deux. Pieds de derrière couverts de poils très- longs. HABIT. Vivant d'insectes qu'ils prennent au vol; se retirant dans les lieux obscurs pendant le jour. PATRIE. Quelques contrées chaudes de l'ancien continent. 161%. Esp. NYCTINOME D’EGYPTE, nycrinomus aegyptiacus. ( Non figuré dans l Encycl. ) Nyctinome d E- gyptes Geoffr. Mém. de l'Institut d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. pag. 28. pl. 2. n. 2. CAR. ESSENT. Pelage roux en dessus , brun en des- sous ; queue grêle; point de brides musculaires dans la membrane interfémorale , qui n’enveloppe que la moitié de la longueur de la queue. | Dimens. Long. totale du corps et de la pied. pouc. lig. PRET issus re 2. 3 > Descripr. Membrane interfémorale n’embras- sant que la première moitié de la queue, qui est grêle ; oreillons bien apparens; pelage rovx en dessus et brun sur le ventre; poil de l’occipur et du dessus du cou plus long qu'ailleurs et d’un roux plus pâle ; un liséré de poil sur les membranes des ailes, tout près des flancs; membrane in- terfémorale très-unie et sans brides muscu- laires. | HABIT. Peu connues; se retirant dans les tom- beaux et les souterrains des grands édifices aban- donnés. PATRIE. L'Egypte. 362%, Esp. NYCTINOME DU BENGALE, nycti- nomus bengalensis. (Non figuré dans l'Encyl.) Nyctinomus ben- nu Geof. Mém. de l'Institut d'Egypte, ist, nat. tom. 2, p. 130,— Wespertilio plicatuss Buchanan, Voyag. dans l'Inde. — Mém. de la Soc. linnéenne de Londres, fig. CAR. ESSENT. Queue assez grosse ; des brides mus- culaires dans la membrane interfémorale , qui nene veloppe que la moitié de la queue. DimEns. De la taille de l'espèce précédente ; plus grande que la suivante, r DESCRIPT. Lèvre supérieure présentant de très- nombreux replis ; queue aussi longue, mais plus forte à proportion que celle de l'espèce d'Egypte; membrane interfémorale enveloppant sa pre- mière moitié, et Étant pourvue de brides mus- culaires sensibles ; un liséré de poils, tout près des flancs, sur la membrane des ailes, Deux incisives à la mâchoire, selon Bu- chanan. Hasır. Inconnues. PATRIE. Le Bengale. . 163°, Esp. NYCTINOME DE PORT-LOUIS , nyc- Unomus acetabulosus. (Non figuré. ) Vespertilio acetabulosus , Her- mann, Observ. zool. p. 19. — Nycrinomus ace- tabulosus s Geof. Mém. de l’Institut d'Egypte, ISt, nat, tom, 2. pag. 130. | Car. ESSENT. Pelage d'un brun-noir ; membrane interfémorale enveloppant les deux tiers de la queue, Divexs. De Ja taille de notre vespertilion commun ; C'est-à-dire, plus petit d’un cinquième que les deux | yctinomes d'Egypte et du Bengale. | pied. pouc. lig. Envergure alles vévasssnier © NO. Descripr, Nota. Cetre espèce n'est connue que par une note manuscrite de Commerson, qui ne renferme pas d’autres détails que ceux que nous _Veénons de rapporter, sur les caractères qui lui sont propres. Harr. Inconnues. PATRIE. L'ile Mascareigne , aux environs de Port- Louis. MAMMALOGIE. XXIX. GENRE. STÉNODERME , stenoderma , Geoff, I— 1 CARACT. Formule dentaire : incis. à, Re aa Re molaires — == 23 (1). Nez simple. Oreilles moyennes, latérales et isolées. Oreillon intérieur. res (1) M. Cuvier (Règne animal) donne au sténoderme deux incisives en haut et quatre en bas, tandis que M..Geoffroy en indique quatre à chaque mâchoire : n*ayant pas VU ce cheiroptère , nous ne pouvons affirme 117 Membrane interfémorale rudimentaire , bor- dant les jambes. í Queue nulle. 164°. Esp. STÉNODERME ROUX, stenoderma rufa. Non figuré.) Sténoderme roux , Geoff. Mém. de l'Institut d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. CAR. ESSENT. Pelage roux-chätain uniforme ; oreil- les moyennes , ovales ; un peu échancrées au bord externe. pied. pouc. lige DIMENS. Long. du corps............. 2o 3 >” Envergure des ailes.............. 2 10 >»? Dans sa description des genres de cheïroprères, M. Geoffroy place le sténoderme entre les nyc- tinomes et les phyllostomes. HABIT. et PATRIE. Inconnues, XXX. GENRE. NOCTILION, noctilio , Geoff. Cuv. Illig. (1) Vespertilio , Linn. Schreb. Pteropus , Erxleb. Bodd. - / . . a I-i CARACT. Formule dentaire : incis. j can. o De | molaires + — 26. 4—4 Incisives supérieures intermédiaires ; les plus larges. ; -~ Incisiyes nines. | Canines très-fortes. Molaires à couronne garnie de tubercules ai- guës. 3 ig ‘ Museau court , très-renflé, fendu et garni de _verrues ou de tubercules charnus. Nez confondu avec les lèvres, sans crêtes ni feuilles membraneuses, ni sillon sur le chan- frein. | Oreilles petites, latérales et isolées. Oreillon intérieur. ; Membrane interfémorale très-grande et sail- lante. $ Queue moyenne, enveloppée en grande partie et libre dans le reste, au-dessus de cette mem- brane, 3 inférieures placées en avant des ca- Ps D quel est le véritable nombre de ses dents, | (1) Ce genre à aussi reçu le nom BEc-DE-LIÈVRE. nn < ia ie Dai about 118 MAMM Ongles des pieds de derrière très robustes. Hagrr. Non encore observées. PATRIE. L’ Amérique méridionale. 165°. Esp. NOCTILION UNICOLOR , noctilio uni- color, ; z (Non figuré dans l'Encycl. ) Noctilið unicolor, Geof Collect. du Mus. d’hise. nat. — Vespertilio leporinús , Linn. — Schreb, tab. 60.—Peruyian bar. Pen.—-Shaw. Gen, zool. tom. 1. part. 1. ag. 394 .pl. 41. — Chauye-souris de la yailée d’Ylo, Feuillée, Observ. r pagi6 23. =— Chauye: souris rougeätre d'A zara, Essai sur l'Hist. nat. des quadr. du Paraguay, tom. 2. p.280. CAR. ESSEN forme. #4) Ë: Pelage d’un fauve-roussätre uni- Dimens. Taille du rer. DEsCRIPT. Nota. Cette espèce est en tout point” semblable aux suivantes pour les formes et les ‘dimensions. Quelques variétés dans les couleurs du pelage ont seulement suffi à M. Geoffroy pour les distinguer ; M. Cuvier les réunit. Membranes ‘des ailes d’un brun plus clair que celles des deux autres noctilions. PATRIE. Le Brésil, le Pa aguay , le Pérou ? 166°. Esp. * NOCTILION A DOS RAYÉ , noctilio dorsatus, (Non figuré.) Noctilio dorsatus, Geoff. — Preropus leporinus , Erxleb, Syst. mamm. pag. 139. Sp. 7. CAR. ESSENT. Pelage d’un fauve-jaunâtre, avec une bande blanchätre tout le long du dos. D'MENS, Long. totale du corps et de la pied. pouc. lig.. 4 4 DE CRIPT: La description que donne Erxleben de cet animal, est en tout conforme à celle que nous avons donnée du genre ; on n’y trouve de plus que la phrase caractéristique tirée des Couleurs du pelage, et que nous rapportons ci- essus. 32 ‘1 ee... 2] ….otecsceses ee Envergure des ailes.….....,....... 33 PATRIE Iuconn Gi nes ue, mais très-vraisemblablement l'Amérique m éridionale. À 167°. Esp. * NOCTILON 4 VENTRE BLANC, noctilio albiventer. nd mn ne, ALOGIE. Collect. du Mus. d'hist. nat, de Paris. — Péru- vian bat, var, 8, Pennant? CAR, ESSENT. Dos roussärre s Ventre blanc. Dimexs. Un peu plus petit que les deux précédens. DESCRIPT. Membranes des ailes et de la queue , moins foncées que celles du noctilion à dos rayé. Nota, Peut-être doit on rapporter à cette es- pèce le vespertilio leporinus du Pérou, var. & de Pennant, dont la tête et le dos sont bruns, et le ventre cendré ? | PATRIE. Inconnue, mais très-vraisemblablement L2 - = l'Amérique méridionale. XXXI. GENRE. PHYLLOSTOME, phyllostoma, Geoff. Linn. Cuv; Ilig. Vespertilio, Linn. Briss. Erxleb. Bodd. CARACT. Formule denraire : ak ms 11? (x). Incisives souvent serrées entre les canines, les latérales très-perites, er les intermédiaires plus ` larges et taillées en biseau. Incis. i > Can. laires >, ou bien 5, — molares ——, ou bien GE» = 32 ou 34 + Canines souvent très-grosses à leur base, se touchent l’une l’autre pat leur coller. Tête longue et assez uniformément conique ; gueule très-fendue. Nez supportant deux crêtes nasales, l’une en feuille, l’autre en fer à cheval, moins. compli- > Sa à quées que dans les rhinolophes. Oreilles grandes, nues, non réunies. Oreillon interne, denté, naissant du bord du trou auriculaire. Veux très-petits et latéraux. Langue hérissée de papilles cornées. Doigt du milieu des ailes ayant une phalange de plus. Queue variable dans sa longueur ; manquant dans quelques espèces. Membrane interfémorale plus ou moins déve- loppée, (1) Quelques phyllostomes n’ont que deux incisives Ase aque mâchoire; d’autres en ont déux en haut et (Non figuré.) Noctilion à ventre blanc, Geoff, pa en bas; ces anomalies sont peut être dues à des ifférences d'âges, ; HAgrr, Animaux nocturnes, se servant des papilles dont leur langue est armée, pour entamer la peau des animaux endormis, et en faire sortir le sang, dout ils se nourrissent. PATRIE, L'Amérique méridionale, depuis l’isthme de Darien jusqu'au Paraguay. * Es Re 3 r “Peces pourvues d'une queue , toujours plus courte que la membrane interfémorale. 168%, Esp, PHYLLOSTOME CRÉNELÉ, phyllo- stona crenulatum. ( Encycl, pl. suppl, LE fig. 10.) Phyllostoma crenulatum , Geof. Ann. Mus. tom. 15. p.183. Pl. 10. | Car. ESSENT. Feuille nasale à bords dentés ; bout de la queue libre, | D ; pied. pouc. lig. U Longuenr totale. 53%... 2 2: 3 ES e la tête RE a Sierre s CA MS LT DR LE LE Cr ti IN SR TR as Det A TS ae en hauteur... > Dis Largeur de la Rite. 2m. 7 BAR 2 nVérgure des atles_...... aisés ECS a Ohgueur de le membrane interfémo- LES RSR FT NET PR RG — des osselets du tarse.......... » >» 9 ne ela queue en son entief...... 2% ».10; ~ du bout libre au dessus de la AERE EOE RS ` ï 22 2 = 1 0... Descripr. Corps en général plus trapu que celui de l'espèce suivante ; museau court, épais et Obrus ; lèvre inférieure garnie de verrues ; oreil- es larges, presqu'ovales; feuille nasale ayant la orme d'un long triangle, avec les cô:és dente- ‘es, er qui ne se détache pas du fer à cheval qui lui sert de base, Hasr. et PATRIE. Inconnues. 169%, Esp. PHYLLOSTOME A FEUILLE ALON- GEE, phyllostoma elongatum. (Non figurée dans PEncycl. ) Phyllostoma elongatum , Geof. Ann. Mus. tom. 15. p. 182. pl. 9. CAR. ESSENT. Feuille à bords lisses ; bout de la queue Libre. | pied pouc. lis. DIMES: Pons oem Re its 3 D L de firete i. T 154 ae e MIT = s- dec oreleid rer yen tin ace gerer dé EPE AE ES ses vogue 400 7 Largeur.de helene durs 55 3 3 Envergure des ailes... u. fes RS de. Longueur de la membrane interfé- 1 TL RASE EEE Es nes sc 3% I 8 MAMMALOGIE. une grande espèce de phyllostome a | 119 -— des osselets du tarse........., 35: 8 — de la queue-en toralité.….. peene oy \s: 6 — de la partie libre au-delà de la COPA Eana css var mepeien D. MC 22 DESCRIPT. Feuille nasale dépassant en longueur celle des autres phyllostomes, et s’en distinguant aussi par sa pointe aiguë, terminée à sa base par un bord sinueux, et jointe en avant à un fer à cheval aussi étroit qu'elle ; oreilles larges, striées et étroites vers le bout; oreillon dentelé; mu- seau gros et court ; dents incisives bien rangées; une série de verrues à la lèvre infériéure ; mem- brane interfémorale coupée carrément, comme dans le phyllostome vampire , à partir des os qui la soutiennent ; bout de la queue libre en dessus de cette-membrane (1). HABIT. et PATRIE. Inconnues. 170%. Esp. PHYLLOSTOME FER-DE-LANCE, phyliostoma hastatum., ( Encycl. pl. 30. fig. 4.) Chauve-souris fer-de- lance , Buff. tom. 13. pl. 33. —- Vespertilio has- ~ tatus, Linn. Gmel. —Schreb. tab. 46. (d'après Buffon. } — Fespertilio perspicillatus , ejusd. pl 46. A. -— Phyllostoma hastatum , Geoffr. Ann. Mus. d'hist. nat. tom. 15. p. 177. sp. 3. ph rr. K CAR. ESSENT. Feuille à bords lisses; queue toute entière engagée dans la membrane interfémorale ; osselet du tarse plus long que le pied. pied, pouc. lige DIMENS. Longuent-tôtales TS 9 PT D Ver ITU SUD. NN IS SE IA OS aE LES DIN EN in ns rie on M © = dé h'feumlles.::....,..5 15, E agen dehrienié.:7.:1720 4 CR 3 Envergure des ailes. nis nede ti. 1: G +10 Longueur de Ja membrane interfé- Re Nid a en a ui Me SEAE À À —=; des’ osselets-du tarsé. isio 4 «27% 9 Serderla QueMEve. LS HOTLINE MAD D DESCRIPTION. Feuille nasale entière , sans échancrure à l’extrémiré et sans bourrelet , avec le ventre légèrement renflé er la base si étroite, que la feuille est comme portée sur un périole ; fer à cheval beaucoup plus large que dans aucune autre espèce du genre; museau court et large ; (1) Nous serions tentés de rapporter À cette espèce lo envoyée du Brésil par M. Auguste Saint-Hilaire , si celui ci n’ofroit un caractère remarquable dans ses incisives , qui ne sisi ont paru qu'au nombre de deux à chaque mâ- choire, 120 | MAMMALOGIE. dents incisives bien rangées au milieu des ca- nines écartées ; oreilles longues et étroites vers le haut; une série de verrues sous la forme d'un V, garnissant le bas de la lèvre inférieure ; queue très-courte et renfermée toute entière dans la membrane interfémorale , qui se prolonge beau- coup au-delà, à peu près comme dans le phyllos- tome vampire, de manière à former un angle saillant; poil court, marron en dessus et brun- fauve sous le ventre. PATRIE. La Guyane. * Espèces dépourvues de queue, 171°. Esp. PHYLLOSTOME LUNETTE, phyllo- stoma perspicillatum. (Encycl. pl. 32. fig. 4.) Vespertilio america- nus vulgaris , Séba , Thes. 1. pl. $ $.—Vespertilio perspicillatus , Linn. Gmel.— Le grand fer-de- _ lance, Buff. Suppl. tom. 7. pl. 74.—Phyllostoma perspicillatum ; Geoffr. Ann. du Mus. tom. 1 x pag. 176. CAR. ESSENT. Feuille courte , échancrée près de sa pointe ; deux raies blanches , des narines aux oreilles, | pied. pouc. lig. DiıMmENs. Longueur totale....,,..... » — de la tête -oa I l o.o ° 9 — de la feuille en hauteur... iness.» 4 Largeur ee a fente... 2,0... 3 Envergure des ailes hier ne Longueur de la membrane interfé- ORIS e a a Rene 62 — des osselets d eme 25 2) . côté de la tête , partant du nez et allant atteindre l'oreille, Nota. M. Geoffroy regarde comme n'étant qu'une simple variété de cette espèce, la chauve- souris première où chauve-souris obscure et rayée de d'Azara (Hist. nat. des quadrup. du Paraguays tom, 2, pag. 269 ) , parce qu'elle offre la ligne blanche qu’on observe sur le phyllostome lunette entre le nez et l’oreille : néanmoins il y a des dif- férences notables, telles que celles-ci : le corps a quatre pouces deux lignes ; ce qui est plus consi- dérable que dans le phyllostome lunette , er Pen- vergure des ailes est plus grande, puisqu'elle a dix-neuf pouces quatre lignes; la couleur du pe- lage tire davantage sur le roussâtre ; sa feuille est plus longue, puisqu'elle a sept lignes; sa forme est celle d’une lancette. Si ce dernier caractère existe réellement , il doit suffire pour faire considérer cette chauve- souris de d’Âzara comme appartenant à une es- pèce distincte. HABIT. Inconnues. PATRIE. La Guyane. Le Paraguay ? 172°. Esp. PHYLLOSTOME RAYÉ, phyllostoma lineatum. z (Non figuré.) Chauve-souris seconde ou chauve- souris brune et rayée d’ Azara, Essai sur l’hist. nat. des quadrup. du Paraguay, trad. franç. tom. 2. pag. 271. — Phyllostoma lineatum , Geoff. Ann. du Mus. tom. 15. pag. 180. CAR. ESSENT. Feuille entière ; quatre raies blan- ches sur la face et une sur le dos. pied. pouc. lige RC a ” | Dimens. Longueur du corps. .....,.... » 2 9 EE E es MIS... 1, HE E » DESCRIPT. Pelage de couleur brune en dessus et . plus claire en dessous ; une raie blanche s’éten- dant depuis l’occiput jusqu’au coccyx; deux ban- des , aussi blanches, allant de chaque narine, où elles commencent , se terminer près de l'oreille, dans la partie la plus élevée de l'occipur , tandis que deux autres bandes, qui ont chacune leur origine à l’un des angles de la bouche, vont jus- qu'à la partie inférieure des oreilles; oreilles également blanches, hautes de sept lignes, larges tr de fortes de cinq, très-droites, avec l’oreillon pointu ; émorale formant un museau obtus, er supportant une feuille élevée ngle et se trouvant presque sans sou: de quatre lignes , terminée en pointe aiguë , for- uen, attendu la petitesse de ses osselets ; pelage mant un angle de 70 ° avec le front, ayant à sa 2 oA 3 A s . - dun brun-noirâtre sur le dos et d’un brun clair base un fer à cheval arrondi, de trois lignes de sous le ventre ; une ligne blanche de chaque diamètre, | i re Nota» Nota. Le nombre des dents, d’après d'Azara, Présenteroit une anomalie dans cette espèce, A à mâchoire supérieure , il y auroit deux inci- Sives, puis une canine longue et forte de chaque Ne avec cinq molaires aiguës ; à l'inférieure , . Y auroit point d’incisives , mais il y existe- port des canines et sept molaires, ce qui porteroit € nombre total de ces dents à trente-deux. à ABIT, Tnconnues. ATRIE, Le Paraguay. 17€ ta- Esp. PHYLLOSTOME A FEUILLE ARRON- IE , phyllostoma rotundum. (Non figuré.) Chauve-souris troisième ou mauve - souris brune d’ Azara, Essai sur lhist. aa des quadrup. du Paraguay, trad. franç. ae P. 273.— Phyllostoma rotundum , Geoff. Ann, du Mus. tom. 1 §. p- 181. Car, ESSEN - T. Feuille entière , arrondie à son ex- trémité 3 pelage brun-rougeåtre. Dı ; | pied. pouc. lig. MENS, Longueur du corps. 089 22 jA 9 a E C 12319 e des Ore Esa ae eaa E ; Ms A sag Museau plutôt aigu que plat; feuille nde à son extrémité ; pelage brun. . Ha ; | ; ss Court à terre avec beaucoup de vitesse; se Jette sur les volailles, sur les animaux domesti- Ip même sur l’homme, pour en sucer le Sang, P E E ATRIE, Le Paraguay, où il est très-commun, 174% 74: Esp, PHYLLOSTOME FLEUR-DE-LYS, phyl- lostoma lilium | (Non figuré.) Chauve-souris quatrième où Chauve-souris brun-rougeñtre d Azara, Essai sur es quadrupèdes du Paraguay, trad. franc. tom. 2. pag. 277. — Phyllostoma lilium, Geof, Ann. US. tom. 15. pag. 181. re 3 AR * ESSENT, Feuille entière, aussi haute que large, € étroite a sa base ; mâchoires alongées. | È - pied. pouc. lig. Dimens. Longueur totale du corps... i 2 N — des oreilles, ..... ST M S a Largeur des oreilles. ...,..... ses M, Ep — de là feuille nasale,.,...... PRES TR i Envergure des ailes. ........ Égherhars A aE. : DESCRIPT. Oreilles droites ; deux incisives À chaque mâchoire (selon d'Azara); yeux un peu plus 1 . ° . grands que ceux des chauve-souris ordinaires ht placés à égale distance de l'oreille et du mu- MAMMALOGIE. 127 brun-rougeâtre en dessus et brun-blanchâtre en - dessous. HABIT. Inconnues, PATRIE. Le Paraguay (i: 175°. Ésp. PHYLLOSTOME VAMPIRE, phyllo- stoma spectrum. LÉ (Non figuré dans l Encycl.) Andira guacu, seu vespertiliones cornuti, Pison, Bras. pag. 290. — Canis volans maxima aurita , Séba , Thes. 1. pl. 56. — Vespertilio spectrum, Linn. Gmel. — Schreb. tab. 45. (d’après Séba), et 45 B.— Phyl- lostoma spectrum , Geoff. Ann. Mus. tom. 15. pag. 174. pl. 11.—Desm. nouv. Dict. d’hist. nat. pl. M. 28. fig. 3. CAR. ESSENT. Feuille entière , moins large que haute, quoique large à sa base; mâchoires alongées. Dimexs. Long. du corps, mesuré depuis pied. pouc. lig. le bout du nez jusqu’au coccyx...... A a deda ARE, ee eee sms s TE EE TE A — des oreilles........... sr NT + mou De AN MEME tr sans as LS >» 47 Largeur de la feuille........ TT Ts a Longueur de la membrane interfé- MOLE à «eme. esse ss ses sstes D 2 Z — des osselets des tarses.,....... » ai- 6 DESCRIPT. Cette espèce, la plus grosse du genre, a les dents incisives serrées entre les canines; les „deux intermédiaires de la mâchoire supérieure plus grandes que les latérales ; les inférieures toutes quatre très-petites et poussées en avant; les canines fortes ; les molaires au nombre de dix en haut et de douze en bas, se rapprochant un peu des molaires de carnassiers proprement dits, les premières étant très-courtes et presque planes, les autres tranchantes, et terminées par trois ou quatre pointes ; celles d'en bas compri- mées et remarquables par l’une des pointes qui dépasse de beaucoup les autres ; les molaires su- périeures différant entr'elles de forme ec de di- mension , les secondes étant triangulaires, les dernières larges, mais sans étendue en profon- deur; les troisième et quatrième carrées, coupées obliquement , excavées en arrière et à crois pointes en avant, dont deux seulement sont vi- sibles à l’exrérieur. Museau long , feuille nasale moins | arge que haute, se prolongeant sur le fer À ch eval sans 7 à Une espèce de phyllostome envoyée du Brésil par M. uguste Saint-Hilaire nous a paru se rapprocherbeau- coup de celle-ci par sa taille et par la forme de sa feuille ; mais le nombre de ses dents est différent, puisqu'il est de seau, qui est très-obtus et peu fendu; pelage d'un deux à la mâchoire supérieure et de quatre à l'inférieure. 122 être découpée à sa base , ayant son bourrelet du milieu peu épais, et ses lobes latéraux arrondis et venant mourir en pointe à son extrémité ; membrane des ailes s'étendant jusqu'à la base du doigt extérieur du pied de derrière ; milieu du bord postérieur de la membrane interfémo- rale se prolongeant en angle saillant ; pelage doux, marron en dessus et d’un jaune-roussâtre en dessous. HABIT. Animal rendu fameux par les récits des voyageurs, qui nous ont fait connoître l'habitude aussi funeste que singulière qu'il a de sucer le sang des hommes et des animaux pendant qu'ils dorment, jusqu’au point de les épuiser et de les faire périr, sans leur causer assez de douleur pour les éveiller. D PATRIE. La Nouvelle- Espagne (1). “XXXII. GENRE. GLOSSOPHAGE, glossophaga, Geoff, (2). (1) M. Auguste Saint-Hilaire a fait parvenir à la col- lection du Muséum deux autres chetroptères qui appar- tiennent à ce genre, mais que nous n'avons pu exa- miner suffisamment pour constater s'ils doivent former des espèces distinctes. 1°. L'un, qui a neuf pouces d'envergure, est dépourvu de queue. Sa feuille nasale est très-courte , à peu près comme celle du glossophage de Pallas. I] a quatre inci- sives inférieures bien rangées et serrées contre les ça- nines, et deux incisives supérieures grandes et conver- gentes. Ses pattes postérieures sont courtes et velues Jusqu'au point où s’attache la membrane des ailes; on ne voit point de trace de membrane interfémorale. Le pelage est d'un gris-fauve. Peut-être est-ce un glosso- phage ? 2°. L'autre, de la taille du vespertilion serrotine, nous paroit être un phyllostome , d’après la forme de sa mem- brane interfémorale , qui est au plus longue de six lignes, et qui forme un angle rentrant très-obtus, et d’après le nombre et la disposition de ses dents , absolument sem- blables à ce qui existe dans le premier. Ses oreilles sont grandes et latérales; son pelage est gris-fauve. Nous n'avons pu voir sa queue ni sa feuille, qui, si elle existe, doit être fort petite. Si, par hasard, ces deux parties man- quoient totalement, ce cheiroptère se rapprocheroit des sténodermes ; mäis il en différeroit encore par la pré- sence dela membrane interfémorale. Il seroit possible qu'on le distinguât génériquement. , (2). Ce genre se compose maintenant de quatre es- peces , dont une a été décrite avec beaucoup de détails par Pallas. Les trois autres, rapportées assez récemment du Brésil par un _des employés au laboratoire du Jardin des Plantes (M. Lalande), ne nous sont connues que par les seules phrases Caractéristiques que M. Geoffroy leur a appliquées dans son Mémoire sur les glossopha- ges, inséré dans le quatrième volume des Mémoires du Muséum. à MAMMALOGIE. x% Phyllostoma , Geoff, Cuv. Vespertilio , Pallas, Linn. Gmel. | : FAT 11. CARACT. Formule dentaire : incis. a can, T ? 3—3 2 s = ERS 3 Incisives rangées régulièrement. molaires Canines médiocres. Molaires tout-à-fait: semblables à celles des phyllostomes. Tête longue et assez uniformément conique. Langue très-longue , roulée, étroite, exten- sible, ayant ses bords saillans ou en bourrelet , faisant la fonction d’un organe de succion. Nez supportant une petite crête en forme de fer de lance. Queue tantôt nulle, tantôt plus ou moins longue. Membrane interfémorale très-petite ou pres- que nulle. Membranes des ailes médiocrement déve- loppées. + | . HABIT. Semblables à celles des phyllostomes, su- çant le sang des animaux avec plus de facilité en- core , à l’aide de leur langue. | PATRIE. L'Amérique méridionale, 176°. Esp. GLOSSOPHAGE DE PALLAS, glossé- : phaga soricina. (Encycl. pl. 32. fig. $. la feuille.) Vespertilio soricinus ; Pallas, Spicileg. zool. fasc. 3. pl. 3 et 4.—Linn, Gmel.—Schreb. tab. 47.—La feuilles Vicq-d’Azyr, Syst. anatom. des anim. tom. 3 1", partie. — Phyllostoma soricinum y Geoff.. Ann. Mus. tom. 15. pag. 170. pl. 11. SP. 4. — Glossophaga soricina , ejusd. Mém; du Mus- d’hist, nat. tom. 4. p. 418. sp. 1. CAR. ESSENT, Membrane interfémorale large; point _ de queue. pied, pouc. lige. DIMENS. Longueur totales .e., o.e., D A E E du a a ave LU »- M — des oreilles... RE » 7 — de la feuille... ce FT — dela membrane interfémorale dans: son milieu... i ns — des extrémités postérieures. .... I — des osselets: des tarses SS Ernvergyre des ailes. .,........... »#, 8 | DEscripr. Museau très-long, conique et presque cylindrique; langue fort longue et canaliculée vers son gxtrémuté, ayant les bords du sillon garnis de papilles divisées en deux branches, ou de Sores se renversant de côté ; yeux assez grands; Canines distantes , incisives à l'aise et rangées sut Eg seule ligne; oreilles petites et oblongues ; euille petite et en forme de cœur, un peu moins ke Sa haute, et se terminant par une pointe ad “es interfémorale coupée en angle a et soutenue par des osselets fort courts; Poils doux et laineux, d’un cendré brun en des- su F + 3 et d'un brun très-clair en dessous; membranes unes, Harrr, Surinam, Cayenne. 17€ ; e Esp. GLOSSOPHAGE A QUEUE ENVELOP- PEE, glossophaga amplexicaudata. (Non figuré dans FEncycl,) Glossophaga amplextcaudata, Geof, Mém. du Mus. d’hist. MAMMALOGTE. è Nat. Tom, 4. pag. 413. pl. 18 A. AR. ESSENT, Membrane interfémorale large; une queue courte et terminée: par une nodosité. Dimexs. ESCRIPT, Pelage brun-notrâtre, plus clair en p *SSOus qu'en dessus. j À e y L 4 k TRIE. Le Brésil, aux environs de Rio-Janeiro. 179€ | 78°. Esp. GLOsSOPHAGE CAUDATAIRE, glos- Sophaga caudifers XA Non figuré dans l'Encycl. ) Glossophaga caudifer, Geoff. Mém. du Mus. tom. 4. pag. 418. pl. eaae Car, ESSENT. Membrane interfémorale trés-courte ; une queue qui la déborde. Diuexs, D e ESCRIPT, Pelage brun-noirâtre. ATRIE, Le Brésil, aux environs de Rio-Janeiro. Rs | 79°. Esp. GLOSSOPHAGE SANS QUEUE, glosso- Phaga écaudata. (Non figuré dans l’Encyclop. Glossophaga ecaudata , Geoffr, Mém. du Mus. d’hist. natur. tom. 4. pag. 418. pl. 18 B. CAR: ESSENT. Membrane interfémorale très-courte; queue nulle. i |: Dimens. DESCRIPT, Couleur du corps brune obscure. PATRIE. Le Brésil, aux environs de Rio-Janciro. XXXIII. GENRE. MÉGADERME, mezaderma , Geoff. Cuv. Phyllostomus Illig: Glis , Séba. CAR. Formule dentaire: incis. 7> CRE ==. f Û I — I molaires Li FE 26. - Incisives inférieures bien rangées et légèrement sillonnées à leur tranche. Canines supérieures triangulaires avec un col- let à leur origine, et un fort crochet en arrière; les inférieures fléchies en arrière. Oreilles très-grandes et réunies sur le devant de la tête. | | Oreillon intérieur ttès-développé. Crêtés nasales au nombre de trois ; une verti- cale, une horizontale ou folliculée, et la trol- sième en fer à cheval. | | Queue nulle. Membrane interfémorale coupée carrément. Ailes très-grandes , avec leur troisième doigt sans phalange onguéale. | Langue courte et lisse. HABIT. Animaux qui vivent dans les forêts, mais dont les habitudes naturelles sont inconnues. PATRIE, L'Afrique, lArchipel des Indes. 180°. Esp MÉGADERME TRÈFLE, megaderma trifolium. PE (Encycl, pl. suppl. z. fig. 11 À.) Megaderma trifolium, Geoff. Ann. Mus, tom. 15. pag. 193 et 197. pl. 12. — Loyo des habitans de Java. CAR. ESSENT. Feuille ovale ; follicule aussi grande: chacune du cinquième de la longueur des oreilles ; _oreillon en trèfle. | : pied. pouc. lig. Drmens. Longueur du corps.......... > 2 II — de la ALA E F ORE rc 22 I I — des oreilles....... y srverrrioc mL" 71 — de la feuille... te Ve BEM 132 Largeur de la feuille.. se s. Dee RME do ae Envergure des ailes.............. = Her Long. de la membrane interfémorale. » + r — des osselets du tarse.......... 2» >» 7 DESCRIPT. Crête nasale semblable à celle du méga- Se lyre, en différant seulement par sa feuille 3 LE . ovale et pointue ,.au lieu d’être rectangulaire et plus petite relati à P i i p relativement à l'autre partie ou folli- cule; fer à cheval plus large dans celui-ci que Vespertilio , Linn. Erxleb, Shaw. \ dans lautre; oreillon formé de trois branches, Q 2 nn a h ! à i MAMMALOGIE. celle du centre étant la plus longue ; oreilles plus profondément fendues que celles du méga- derme lyre , etn’étant réuniesque dans le tiers de leur hauteur ; membranes des ailes plus diapha- nes et moins embarrassées de fibres tendineuses ; osselets du tarse relativement plus longs ; poil très-long , doux et de couleur gris de souris. PATRIE. L'ile de Java, d’où cette espèce a été rapportée par M. Leschenault de Latour, 181°. Esp. MÉGADERME SPASME, megaderma . spasma. (Encycl. pl. 32. fig. 3.) Glis volans ternata- nus , Séba, T'hes. tom. 1. pag. g0. pl. 56. fig. 1. — Vespertilio spasma , Linn. Gmel. — Schreb, tab. 48. — Shaw, Gen, zool. tom. 1. part. 1. pl. 42. — Megaderma spasma, Geoff, Ann. Mus. d’hist. nat, tom, 1. P- 195 et 198. pl, 12. CAR. ESSENT, Feuille en cœur > follicule aussi grande et semblable; oreillon en demi-cœur. Dimens. Longueur du corps. .:.... =- de la tête... :. gs LA I — des oreilles... I _— de la feuille en hauteur... .... 2 Largeur de la feuille... ..... 2 DESCRIPT. Feuille médiocre , en cœur, avec la fol- licule assez grande et de même forme ; oreillon à deux lobes, dont l’externe aigu et l’interne ovale; oreilles plus profondément fendues que celles du mégaderme lyre, larges et libres dans les deux tiers de leur longueur ; oreillon proportionnelle- ment plus long, mais ayant son lobe intérieur relativement plus petit ; pelage en entier rous- sâtre, à lexception du front qui est d’un roux clair, ; Parnice de Terate, I 2 I 2 Lan E E E E 182°, Esp. MÉGADERME LYRE, megaderma lyra. j ( Encycl. pl. suppl. 3. fg. 11 B.) Megaderma ‘lyra, Geoff. Ann: Mus. d’hist. nat. tom. 15.. Pag. 190 et 198. pl. 12. Car. ESSENT. Feuille rectangulaire ; follicule de moitié plus petite. pied. pouc. lig. cos. S F1 32 DIMENS. Longüeur totale.. — dekha tête > de Ile 2h hit Largeur de la feuille. Envergure des ailes..." . Longueur de la membrane -interfé- morale ; Ea i] RCA des osselets du tarse., Vetsvssse pied. pouc, lig. 8 DEscRIPT. Feuille rectangulaire coupée carté- ment à son extrémité libre’, dans son état ordi- naire ; mais lorsqu'on la déplisse, paroissant tert- minée par trois pointes, l'intermédiaire étant la plus saillante , et ayant les lobes latéraux conti- gus sans interruption avec le fer à cheval ; folli- cule concentrique à ce fer à cheval, et de moitié moins grande que la feuille proprement dite; crête nasale, ayant, par cette conformation, la figure d’une lyre ; oreilles très-amples, ayant la partie de leurs bords réunis aussi longue que la portion libre ; oreillon formé de deux lobes en demi-cœur, l’interne étant terminé circulaire- ment, et l'externe en pointe aiguë, du double plus longue ; membrane interfémorale, pourvue dans son épaisseur de trois tendons naissant du coccyx , et se rendant en ligne directe, les latéraux aux tarses, et l'intermédiaire au bord externe de la membrane, en suivant la ligne moyenne (ces tendons ayant pour objet de ra- mener et de plisser la membrane interfémorale au besoin); pelage roux en dessus et fauve en dessous, ` PATRIE. Inconnue ; mais vraisemblablement l’une des colonies hollandaises dans l'Inde. 183°. Esp. MÉGADERME FEUILLE, megaderma frons. (Non figurée.) La feuille, Daubent. Mém. de l Acad. des sciences de Paris, année 1759. P- 374.— La feuille, ejusd. Hist. nat. de Buff. tom. 13. pag. 231.— Megaderma frons, Geoff. : Ann. du Mus. d’hist. nat. tom. 15. pag, 192 et 198. CAR. ESSENT. Feuille ovale, ayant la moitié de la longueur des oreilles. 2 pied. pouc. lig- Dımens. Longueur du corps.......... = 2 — des oreilles..:.... serre I — de la feuille si 7i Largeur de la feuille... X. soco ceses 3 $ = DESCRIPT. Une membrane ovale sur le nez, po- sée verticalement , et ressemblant à une feuille ; oreilles près de deux fois aussi grandes que la membrane, réunies depuis leur origine jusqu’à la moitié de la longueur de leur bord interne ; orelil- lon de moitié moins long , fort étroit et pointu par le bout; même nombre de dents de même forme que celles des autres mégadermes ; poil d’une belle couleur cendrée, avec quelques tein- tes de jaunâtre peu apparent. PATRIE. Le Sénégal, d’où il a été rapporté par Adanson, | XXXIV, GENRE. i EN OLOPHE, rhinolophus, Geoff. Cuv. Lacép. ig. | Vespertilio , Linn. Erxleb. Bodd. . . . à I 1 CAR, Formule dentaire : incis. 7, canin. — >» molaires 5 — + 30, “ncisives supérieures très-petites, écartées et tombant souvent. Tncisives inférieures bilobées. Canines moyennes. . Molaires à couronne garnie de pointes très- aiguës, Nez situé au fond d’une cavité bordée d’une crete en forme de fer à cheval en devant, et surmontée par une feuille. | Oreilles moyennes, latérales et isolées. Oreillon nul, ou plutôt remplacé par un lobe extérieur de l’oreille. Membrane interfémorale grande. Queue longue et entièrement enveloppée. Doigt indicateur n'ayant qu'un métacarpien Sans phalange, Deux mamelles pectorales et deux verrues pu- tennes ayant l’apparence de mamelles , mais sans Mais glandes lactifères. ABIT, Cheïroptères vivant d'insectes nocturnes Où crépusculaires qu'ils saisissent-au vol; se reti- rant le jour dans des cavernes profondes; ceux € notre pays passant l'hiver engourdis et sus- ; pendus par les pieds de derrière aux voûtes des SOuterrains. : a ATRIE, L'Europe , l'Egpyte, Madagascar, Ti- mor, ; ; 3 184°. Esp. RHINOLOPHE UNIFER , rhinolophus unihastatus. (Encýcl. pl. 34. fig. 4.) Le grand fer-a-che- val , Daubenr. Mém. de l'Acad. des sciences de Paris, année 1759, pag. 382.— Buffon, tom. 8. pl. 20. fig. 1 et 2.— Vespertilio ferrum-equinum , var. À. Linn. — Vespertilio hippocrepis , Her- mann, Obs. zool. pag. 18.—-Rhinolophus major, Geoff. Catal. de la coll. du Mus, — Rhinolophus unihastatus, Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 20. pag. 257. sp. 1. — Noctilio ferrum-equinum , Kuhl , Deutsch. fledermaus. pag. 61. CAR. ESSENT. Feuille nasale double; la posté- rieure en fer de lance , l’antérieure à bords et extré- mités sinueux. MAMMALOGIE. | PA DIMENS. Longueur du corps entier , me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite depuis le bout du ` 5 museau jusqu’à l’anus...........,.... ». 2 7 - de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à l’occiput............... » » H E o e a dt 2 5 2 9 — de la queue.......,.......... 0 TE Envergure des ailes. .............. 1 7 EL 11 DESCRIPT. Oreilles longues, terminées en pointe, évasées, droites, ouvertes en cornets sinueux à l'extérieur et échancrées vers le bas; entrées des narines au fond d’une sorte d’entonnoir et fort rapprochées l’une de l’autre; une membrane nue en forme de fer à cheval sur la lèvre supé- rieure et entourant ces narines ; une crête anté- rieure , placée au-dessus du fer à cheval, de forme _à peu près carrée, et placée verticalement er de champ; la postérieure en fer de lance, appli- quée sur le front, assez grande, avec un repli en forme de godet de chaque côté de sa base ; pelage très-doux , d’une couleur mêlée de cendré clair et de roux en dessus, et d’un gris teint de jaunâtre en dessous ; membranes noirâtres. Nota. Les naturalistes sont loin de s’accorder sur la question de savoir si cette espèce diffère on ne diffère pas de la suivante. Daubenton le pre- mier a fait remarquer la différence de taille qui existe entr'elles. Il n’a pu observer de grands fer- à-cheval (rhinolophe unifer), qu'après avoir trouvé pendant long-temps des individus de taille plus perire. Ce sont ces individus qui cons- tituent la seconde espèce (rhinolophe bifer), établie par M. Geoffroy, et aussi distinguée par Bechstein , sous la dénomination de vespertilio hipposideros, Daubenton dit que ses grands fer-à- cheval ne différoient des petits que par quelques teintes de couleur et par quelques parties mieux développées dans les membranes du nez, du chanfrein et du devant du front. M. Geoffroy, en examinant ces cheïroptères avec attention, a trouvé des différences notables, non-seulement dans les membranes nasales, mais encore dans la forme des oreilles. M. Kuhl, le dernier des naturalistes qui se sont occupés de résoudre cette question , s’est au contraire déterminé à ne voir dans le grand _er le petit fer-à-cheval, qu’une seule et unique espèce. SE HABIT. Se retire dans les carrières abandonnées et les cavernes. Sa femelle fair ordinairement deux petits ; mais quelquefois un seul. | ' PATRIE. L'Europe, | + 185". Esp. * RHINOLOPHE BIFER, rhinolophus bihastatus. ; | : 126 (Non figuré dans l Encycl.) Petit fer-à-cheval, Daub. Hist nar. de Buffon, tom. 8. pl. 17. fig. 2. — Wespertilio ferrum-equinum , Linn. var. B. Sa Vespertilio hipposideros, Bechst.—Léach. Miscel. zool. tom, 111. pl, 121. — Wespertilio minutus Montagu. Trans. Linn. soc. 9. p. 163.—Rhino- lophus bihastatus , Geof. Ann. Mus. tom. 20, . Pe 259. pl 5- 3 CAR, ESSENT. Feuille nasale double; lune et l’autre en fer de lance; oreilles profondément échancrées. DimEns. Généralement de trois huitièmes plus petit que le précédent. DESCRIPT. Nez disposé à peu près comme dans le rhinolophe unter; feuilles antérieure: er posté- rieure- toutes deux en forme de fer de lance ;- oreilles présentant extérieurement des contours plus sinueux , et, vers le bas, une échancrure plus profonde que celles de l'espèce précédente; pe- lage doux, d’un cendré roussâtre en dessus et d’un guis-cendré en dessous, légèrement lavé de jau- nâtre, LE HABIT. Semblables À celles du rhinolophe unifer, PATRIE. L'Europe, l'Angleterre. 186°. Esp. RHINOLOPHE TRIDENT, rhinolophus tridens. Le (Non figuré dans l'Encycl.} Rhinolophe tri- dent, Geoff. Descript. de l'Egypte, hist. nar. tom. 2. pl. 2, n. 1.—Ejusd. Ann, Mus. tom. 20. pe 260. sp. 3, | CAR. ESSENT. Feuille nasale simple , terminée par trois pointes. l . pied, pouc. lig. DIMENS. Longueur du corps.......:., — de la queue PSE — de l’envergure des aile — de la membrane interfémorale... Largeur de ceite membrane.. DEscripr. Une membrane en fer à cheval sur la lèvre supérieure, et surmontée d’une feuille en forme de lame, qui présente un bourrelet à sa base, er dont la pointe est trifurquée ; oreilles plus larges antérieurement et moins fermées que dans les premières espèces, en partie attachées au chanfrein par une bride tégumentaire ; queue oTt Courte, comprise, dans ses deux premiers ters, par la membrane interfémorale ; celle-ci Z . Coupée carrément, Re PATRIE et HABIT. L'Egypte, dans les cavernes et les tombeaux. PATRIE. MAMMALOGIE. 187°. Esp. RHINOLOPHE CRUMENIFÈRE, rhino- lophus speoris. À ` (Non figuré dans l'Encyclop.) Vespertilio speoris ; Schneider, dans l'ouvrage de Schreb.— Rhinolophe crumenifère , Péron et Lesueur, Atlas du voyage aux terres australes, pl. 325.—Rhino- lophus marsupialis , Geoff. Cours publics de 1805. | s CAR. ESSENT. Feuille nasale simple ; à bord termi- nal arrondi ; une bourse au front. Dimens, A peine plus grand que le rhinolophe bifer, DESCRIPT. Feuille nasale simple, avec le bord arrondi ; une bourse ou cavité sans issue, située sur le front, en arrière de la feuille, ayant ses parois antérieures nues, son entrée marquée par un bourreler et s'ouvrant par un sphincter ; trois replis du derme, de chaque côté des branches du fer à cheval, qui recouvre antérieurement la lèvre supérieure ; pelage d’un gris plus roux que celui des deux espèces d'Europe. île de Timor. 188%, Esp. RHINOLOPHE DIADÈME, rhinolophus diadema. ( Non figuré dans P Encycl.) Rhinolophus dia- , dema Geoff. Ann. Mus. tom. 20. pag. 263. sp. 5. pl. 5. (la tête); pl. 6. (l'animal entier). CAR. ESSENT. Feuille nasale simple, à bord ter- minal arrondi ; sans bourse sur le front; queue de la longueur de la jambe. Dimens, Le plus grand de tous les rhinolophes. pied. pouc. lig. Longueur totale du corps environ.. » 4 » DESCkIPT. Feuille à bord arrondi, trois fois plus large que haute, et enroulée sur elle-même de dehors en dedans, analogue pour sa forme au fer à cheval qui la borde en devant, et formant „avec lui une espèce de diadème ou de couronne qui entoure les ouvertures des narines ; bourrelet de la base de la feuille très-saillant ; oreilles moins échancrées que dans le rhinolophe crume- nifère; membrane interfémorale se terminant par un angle saillant ; pelage d’un roux vif et comme doré, analogue pour le fond à celui des autres espèces, mais ayant plus d'éclat et de vivacité. PATRIE. L'ile de Timor, d’où il a été rapporté par Péron et Lesueur. 189°. Esp.* RHINOLOPHE DE COMMERSON, rhinolophus Commersonii, MAMMALOGITE. 19 peau, et ayant alors une forme. sphérique. (Geoffroy) PATRIE. L'Afrique, l'ile de Java. (Non figuré dans l'Encycl.) — Rhinolophus Commersonii , Geof. Ann. Mus. d’hist. natur. tom, 20. pag. 263. sp. 6. pl. $.— Chauve-souris du fort Dauphin, Commerson , manuscrits. Ca, ESSENT, Feuille nasale simple ; à bord termi- nal arrondi ; sans bourse sur le front ; queue de la Moitié moins longue que la jambe. Dr j s PE? De Un peu plus petit que le rkinolophe diadéme , hquel il ressemble beaucoup. D RE re ESCRIPT. Feuille d’un tiers moins large propor- D etemenr que celle du précédent ; queue Ptus courte d’un tiers x membrane interfémorale $e terminant par un angle rentrant. Nota. Cette espèce n’a encore été vue, décrite et figurée que par Commerson. PATRIE. Les environs du fort Dauphin, dans l'ile de Madagascar. XXXV, GENRE. NYCTÈRE , nycteris , Geoff, Illig. Cuv. Vespertilio , Linn. Gmel. Bodd. Ca i à Ce ‘ . R. Formule dentaire : incisiv. 4 LR Las? T — I S 30. t Mmolaires g 4 Er: Incisives supérieures, bilobées , très- petites , Contiguës, f | Inférieures trilobées. Canines médiocres. Molaires à tubercules:aigus. i Une fosse longitudinale profonde sur le chan- rein. | Narines recouvertes, chacune par une espèce Opercule cartilagineux et mobile. Oreilles grandes, très-ouvertes , antérieures , | COntiguës ; oreillon presqu'extérieur. Membrane interfémorale plus grande que le Corps et comprenant la queue, qui est terminée Par un cartilage bifurqué et en forme de T (1). HABIT. Animaux vivant À la façon de nos chauve- Souris; se retirant dans les cavernes, remplissant ai j d’air l’espace compris entre leur corps et leur nee (1) A ces caractères , M. Geoffroy Saint Hilaire ajoute e suivant : une sorte d’abajoue de chaque côté de læ ouche , communiquant avec un grand sac membraneux ormé par la peau du corps, ét susceptible de se rem- Plis d'air, Nous n'avons pas eu l’occasion de le vérifier. 190. Esp. NYCTÈRE DE GEOFFROY, nycteris Geoffroyi. | (Non figuré dans l’Encyci.) Description d’une chauve-souris étrangère , Daub. Œuvres de Buf- fon, descript. du cabinet, n. DCDX et DCDXI. — Nycière de la Thébaide, Geoff. Mém. de lInstit. d'Egypte, hist. nat. tom. 2. pl 1 et 2. CAR. ESSENT. Oreilles très-grandes ; opercules des environs des narines assez développés et en spirale ; lèvre inférieure ayant une forte verrue à son extré- mité, située entre deux bourrelets alongés, non réunis et en forme de V; pelage d’un gris-brun en dessus; gris plus clair en dessous. Dimens. Longueur du corps mesuré en pied. pouc. lig.. ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue......... # IL IO — dela tête, depuis le bout du mu- seau jusqu’à l’occiput...........:.. > = IO — de la fosse du chanfrein....... > » f Largeur des opercules ...........: % 9o I% Longueur des oreilles............ > > LI Envergure des ailes. .............. % 9 >» Longueur du pouce de Paile....... » > 5 — de la queue................., 97 1 II DESCRIPT. Tête grosse, fort prolongée en avant 5. crâne volumineux , très-arrondi en arrière; mu- seau renflé ; bouche très-fendue ; lèvre supérieure haute et très-entière ; lèvre inférieure comme bi- furquée, et offrant deux bourrelets ou replis de la peau épais et nus, formant un angle entr'eux, et étant séparés par un sillon qui se prolonge sous. Ja mâchoire ; un tubercule entre-deux, formant la terminaison de la lèvre ; canines assez for- tes; incisives très-petites et bilobées ou trilo- bées ; langue alongée „arrondie au bout , et ayant sa surface parsemée de perits grains élevés qui paroissent être des papilles cornées extrêmement fines ; nez très-compliqué , composé, 1°. des: deux ouvertures nasales fort rapprochées et si- tuées à la partie antérieure d’une grande fosse du chanfrein qui se porte depuis le haut de la lèvre jusqu’à la base du crâne proprement dit; 2°, d'un repli mince de la peau, recouvert de poil, bor- dant extérieurement cette fosse er ne s’aperce- vant que lorsqu'on le soulève avec l'extrémité d'un instrument aigu; 3°. de deux replis plus E, longitudinaux , Sans poils, situés paral- lèlement l’un à l’autre dans le fond de la fosse du chanfrein ;, 4°, de deux espèces de pièces de 198 forme arrondie, un peu en spirale , tenant au repli extérieur de la peau, et recouvranten partie le milieu de la fosse du chanfrein, mais non les ouvertures des narines , qui sont situées en avant ; oreilles placées à peu près au tiers postérieur de la longueur de la tête, d’une hauteur presque double de la sienne, ayant louverture de la con- que de forme ovale oblongue i dirigée en avant et les contours entiers; les bords internes des deux oreilles étant assez rapprochés l’un de l’autre , et même réunis sur le front par une pe- tite cloison membraneunse, transversale ; bords externes commençant sur les côtés de la tête et fort bas, où ils forment un assez grand repli ; conque velue près de la tête, n’offrant en dehors qu'un seul pli droit , partant de sa base et se portant presqu'à son extrémité, et assez près du bord externe, ce pli étant indiqué par une nervure saillante postérieurement, et garnie d’une seule rangée de petits poils disposés comme des cils; des poils rares sur les deux faces de la con- que, et dont les bulbes forment autant de points moins transparens que le reste de la membrane ; oreillon petit, appliqué au bord interne du dedans de la conque , de forme arrondie ou en cuiller, et étant deux fois aussi darge que haut, sa face antérieure étant velue : yeux petits , une fois plus près de l'oreille que de la pointe du museau; cou court, mais bien mar- qué; corps très-épais et très-musculeux antérieu- rement; ligne moyenne du dos entre les épaules, offrant un sinus longitudinal très-profond ; poi- trine très-renflée et très-large ; ventre mince ; ailes grandes er larges; pouce grêle avec un ongle foible; muscles des avant-bras très-forts ; mem- brane interfémorale très-ample, soutenue par des osselets cartilagineux presqu'aussi longs que _ la jambe, ét embrassant la queue, qui est formée de sept vertèbres, er terminée par un cartilage en forme de T, dont les branches partent à droite et à gauche de l'extrémité de la dernière ; pelage doux et fin, brun en dessus et gris-brun clair en dessous, | = Nota, Telle est la description détaillée d’un nyctère qui nous a été rapporté du Sénégal par M. Huzard fils, habile médecin vétérinaire. yant comparé ce cheïroptère avec le nyctère de la Thébaïde de M. Geoffroy, nous n'avons pu trouver de caractères distinctifs assez tranchés pour létablir en titre d'espèce ; mais les propor- tions de diverses parties de son corps nous ont présenté quelques différences que nous relate- . rons ICI. MAMMALOGIE. . Nycière de la Thébaide. Geoff. DIMENS. Longueur du corps mesuré en pied. pouc. ligne droite , depuis le bout du museau jusqu'à l’origine de la queue — de la tête , depuis le bout du mu- seau Jusqu'à l'occiput — de la fosse du chanfrein.. Largeur des opercules...... Longueur des oreilles. ...... Envergure des ailes .... a Longueur du pouce de Paile....... — de la queue Pers a I Il est facile d'apercevoir que celui-ci est pat- ticulièrement distingué du précédent par ses oreilles, relativement plus longues, sa tête plus courte, les opercules des narines d’un moindre diamètre, etc, spo % Lei po w {= v v Om NO D'autres différences consistent aussi dans la forme moins décidément spirale des opercules des narines, dans le moindre développement de la verrue qui termine en avant la mâchoire inférieure, dans la couleur moins foncée de son pelage, et la teinte moins obscure des mem- branes de ses ailes-et de sa queue, Nous avons cru devoir changer le nom appli- qué d’abord par M. Geoffroy à cette espèce de cheïroptère, parce qu'il indique une patrie trop circonscrite ; et nous l'avons dédiée à ce natura- liste , qui, le premier, l’a fait connoître dans les Mémoires de l’Institut d'Egypte, HABIT, Inconnues, | PATRIE. La Thébaïde ; le Sénégal, à Podor, à . quarante lieues environ à l’est, et en ligne droite de Saint-Louis, et à soixante lieues de la même colonie , en suivant le fleuve. 191°. Esp. NYCTÈRE CAMPAGNOL-VOLANT, aycteris Daubentonii. (Encycl. pl. 33. fig, 7.) Campagnol-volant , Daub. Mém. de l'Acad, des sc, de Paris, année 1759, pag. 337.— Autre chauve-souris, Buff, tom. n 20. fig. 1 et 2, — Nycteris Dauben- -tonii , Geof. Mém. de l'Instir. d'Egypte , tom, 2. Mém. súr les cheïroptères, — Vespertilio hispidus , Linn. Gmel. | CAR. ESSENT. Oreilles assez grandes; opercules des `- environs des narines très-petits ; lèvre inférieure - simple; pelage d'un brun- roussâtre en dessus ; d'un blanc légèrement teint de fauve en dessous et sur les parties antérieures latérales et inférieures de la tête. | Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig» suré en ligne droite depuis le bout du museau jusqu'à Panus...,,,,vrevve ie k - i onguey Longueur de la tête, depuis le bout pied. pouc. lige nussa jusqu’à l'occiput.....,.,.., » » ÿ — de la fossette du chanfrein..... » ». » — des OL Sucre si ZR 9 Envergure des ailes .......... sie oA e A ongueur du pouce de l'aile....... » » f D E a ar NL A ESCRIPT, Tête forte ; museau gros au bout ; front creusé d’un grand sillon ; narines antérieures, peu écartées l’une de l’autre, placées chacune au-devant d’une petite gouttière , ouverte d’un MN LL . bout à l’autre par le dessus, le bord interne de Cette gouttière étant fort petit, et l’exrerne plus e Sros et terminé , à son extrémité postérieure, pat Un petit oreillon (1)3 sillon ou fosse du front profonde , nue, avec de longs poils sur les bords; Poils de la tête, à l'exception du sommet, et Ceux de la gorge , de la poitrine et du ventre, de Couleur blanchâtre, avec quelque légère teinte e fauve ; poils du sommet et du derrière de la tête ; du dessus du cou, des épaules , du dos et de la croupe , d’un brun-roussätre, les plus Stands ayant quatre lignes ec demie ; oreilles €t membranes des ailes et de la queue ayant dif- étentes teintes de brun-noirâtre et de brun- Toussâtre ; ongles jaunârres (Daubenton. D’après Un individu qui avoit été conservé dans l’alcoo!.) Se Esp. NyCTÈRE DE JAVA, nycteris java- RICUS. ; . (Non figuré.) Nyctère de Java, Geoff. Mém. de l’Insrir, d'Egypte, Histoire natur. tom. 2. pag. 12 TE : s CAR. ESSENT. Pelage d’un roux vif sur les parties Supérieures du corps ; d'un cendré- roussåtre sur les . inférieures. ge. Dimens. Longueur totale de la tête et du pied. pouc. lig. Corps ensemble. ..........,. » 2 G ESCRIPT. Nota. Cette espèce, qui est la plus Srande du genre, ne nous est connue que par le | peu de caractères que nous venons de rapporter d’après M. Geoffroy. XXXVIS. GENRE. RHINOPOME, rhinopoma , Geoff. Vespertilio , Bélon , Brunnich. es — incis. 2, canm A e 4 3 LJ I Sy i 9 Car. Formule dentaire : molaires i—i — 28, Incisives supérieures écartées l’une de l’autre. (1) Cette description du nez du campagnol volant, faite par Daubenton, s'accorde très-bien avec celle que- nous avons donnée du nyctère de Geoffroy. MAMMALOGIE. 129 Nez long, conique, coupé carrément à lex- trémité et surmonté d’une petite feuille; ouver- tures nasales étroites , transversales et oper- culées. ; Chanfrein large et concave, Oreilles grandes, réunies et couchées sut la face; oreillon extérieur. Membrane interfémorale étroite et terminée carrément. | Queue longue, enveloppée seulement à lori- gine, et libre au-delà. HABIT. Vivant d'insectes , qu'ils attrapent le soir au vol, comme les vespertilions de notre pays. : i PATRIE. L'Egypte. Les Etats-Unis ? 193. Esp. RHINOPOME MICROPHYLLE, rhino- poma microphylla. = (Non figuré dans l’'Encyclop.) Chauve-souris d'Egypte, Bélon , De la nature des oiseaux, liv. 2. chap. 39. — Vespertilio microphyllus s Brunnich , Descript. du cabinet de Copenhague, pag. ç0. tab. 6. fig. 1,2, 3 et 4. CAR. ESSENT., Pelage cendré ; queue très-longue et grêle. | - pied. pouc. lig» DiMeEns. Longueur totale ......,...... 9 2 » = delike a NS OP M SCR def OT les ressens br 0; $; = dela o és ntm: MS LI: 30 Envergure des ailes ....... ad ST 5 DESCRIPT. Narines constituant, avec la lèvre su- périeure , un appareil assez compliqué , qui s'é- tend au-delà de la mâchoire ; leur partie termi- pale paroissant comme tronquée , et s’épanouis- sant en une lame circulaire surmontée d’une pe- tite feuille, et percée dans le centre de deux fentes obliques qui sont les méats olfactifs, et qui peuvent, à la volonté de l'animal, se fermer tout-à-fait ou s’entr'ouvrir d’une manière sen- sible , ainsi que cela a lieu dans les narines des phoques ; foliole du bord supérieur du cartilage nasal jouissant d'un mouvement propre; conduit du nez se prolongeant à travers la longue Rvre de la mâchoire supérieure , Étant très-étroit , €t versant dans une chambre olfactive très-courte, mais fort élargie par le renflement de l'os maxil- laire au-dessus et en dehors de la dent canine; os intermaxillaire entier et soudé d’une manière fixe aux os des mâchoires ; les deux dents inci- sives supérieures fort écartées l’une de l’autre; les quatre inférieures entassées ; oreilles se portant R -150 en avant èt se réunissant par leur bord interne, n'étant point à leur fond roulées sur elles-mêmes, ce qui fait que , sans aucun changement de po- sition, l’oreillon est à la fois extérieur er sur le bord du-méar auditif; pelage cendré ; poils longs et touffus; queue formée de onze vertèbres noires et lisses, dépassant de beaucoup la mem- brane interfémorale, qui est extrèmement courte, et qui n’est point soutenue par un osselet du tarse comme dans les autres cheïroptères. (Geoff) HapgiT. Dans l’état de liberté, faisant continuelle- = ment mouvoir ses naseaux suivant les contrac- tions et dilatations alternatives de la poitrine , les fermant quelquefois jusqu'à ne plus laisser de trace d'ouverture, et étendant dessus sa petite feuille; d'un naturel très-irritable, comme nos chauve-souris d'Europe. PATRIE. L'Egypte, dans les souterrains des py- ramides du Caire et de Gyzeh. 194°. Esp. RHINOPOME DE LA CAROLINE, rhi- nopoma caroliniensis. ` | SS (Non figuré.) Rhinopoma caroliniensis, Geoff, Collect. du Mus. — Desm. nouv. Dict. d’hist. nar. tom. 29. pag. 258. i CAR. ESSENT. Pelage brun; queue longue , assez épaisse. pied. pouc, lig. DıMENs. Longueur totale. ..... à HUE à . — dé h queue... ss 6 EAE a Ales E S 8 » DESCRIPT. Oreilles médiocres presque triangu- laires , paroissant écartées l’une de l’autre dans l'individu conservé dans la collection du Mu- séum d'histoire naturelle de Paris; les deux inci- sives supérieures à distance l’une de l’autre, sim- ples et dirigées en dedans; les quatre incisives inférieures bilobées er resserrées entre les cani- nes, qui ne sont pas néanmoins très-fortes, et qui ne se touchent que par leur base; pelage brun ; membranes obscures; queue engagée dans Sa première moitié par la membrane interfé- _ morale. | Hasit. Inconnues. PATRIE. La Caroline du sud (suivant un renseigne- ment, non hors de doute, donné par M. Bron- gniart, auquel cer individu a appartenu.) XXXVII GENRE. TAPHIEN, taphoyzous ; Geoff, Vespertilio ; Schreb, Maller. Saccopteryx , Illig, MAMMALOGIE. ~ + à ASE ei 7 qu © e à arai : CAR. Formule dentaire : incis. 2, canin. a, ’ : À 1 — + molaires 454 — 25, Es k | Une fosserte sur le nez comme dans les nyc- % . > À téres et dans les chinopomes ; mais non pourvue de lames relevées ou d'opercules. Lèvre supérieure très-épaisse. Oreilles moyennes , écartées l’une de l’autre. Oreillon intérieur. Queue composée de six vertèbres, libre en dessus de la membrane, Membrane interfémorale grande et saillante, ayant sa coupe extérieure à angle rentrant. - HABIT. Semblables à celles des chauve-souris d'Eu- rope. | PATRIE. L'Egypte, le Sénégal, l'île de France, la Guyane ? 195%. Esp. TAPHIEN LÉROT-VOLANT, tapho- xous senegalensis. | (Non figuré.) Lérot-volant, Daubenr. Mém. de l'Acad. des sciences de Paris, année 1769. pag. 386.— Geoff. Descripr. de l'Egypt. Hist. nat. tom, 2. pag. 127. | CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus ; brun céndré en dessous ; oreillon arrondi, | DIMENS. Longueur du còrps, mesuré pied. pouc. lig depuis le bout des lèvres jusqu’à Pori- gine de la queue 9 DE:CriPT, Museau large et.alongés oreilles de médiocre grandeur, pourvues d’un oreillon fort court, très large et arrondi ; pelage des parties supérieures du corps et de la tête brun ; dessous des mêmes parties, d’un brun moins foncé et teint de cendré. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Sénégal, d'où il a ‘été rapporté par Adanson. 196°. Esp. TAPHIEN DE L'ISLE DE FRANCE, taphozous mauritianus. raa (Non figuré. ) Taphozous mauritianus , Geoff. 2 Descript. de lEgyp. Hist. nat. tom. 2. pag. 127. CAR ESSENT. Pelage marron en dessus ; roussåtre en dessous ; oreillon terminé par un bord si- nueu, ; E | Dimens. Longueur totale , mesurée du pied. pouc. lige le) 3 i bout du nez jusqu'à l'origine de la quete. s esa E NT NA Ere — dela tite SO 32 3 | | - _. pied. poùc: lig: Longueur di PEAS E EE - seos 92 - 2 $ y Se RG CON er PPS TES II Re E Envergure des MOSS rer ETN 2H 3 ESCRIPT, T'rès- voisin de l'espèce suivante , mais en différant néanmoins par le museau, qui est plus uga; par la queue, qui est plus courte que l'os du fémur; par l’osseler du tarse, qui est égal Au pied en longueur; par l'oreillon, qui est ac- SOMpagné à sa base d’un lobule, er qui est ter- miné par un bord sinueux; oreilles courtes et rondes ; pelage marron sur le dos et roussâtre en dessous. Hipir I nconnues. RATE: L'ile de France, d'où il a été envoyé au Sim d'histoire naturelle de Paris, par le co- onel d'artillerie Mathieu. 197°. Esp. TAPHIEN PERFORÉ , taphozous perfo- ratus, ; i ( Non figuré dans l Encycl. )} Taphozous per- foratus , Geof, Descript. de l'Egypr. Hisi. nat. S Tom, 2, pag. 126. pl. 3.n.1. Car ; AR. ESSENT, Pelage gris-roux en dessus ; cendre En dessous ; oreillon en forme de fer de hache. Diuexs + tete , mesurée depuis le bout du nez Jusqu'à l'origine de la QUEUE ....sssse 9° 3 © Se. iére.:.…, ARANA P pets 10 EE >| Ms imeilles 5e; tur mes Te > 5 6 Re Le nu services: » #17 NVergure des ailes .........ssess %, 9 Descripr. Museau assez obtus ; queue plus lon- gue que los du fémur; osselets qui supportent la Membrane interfémorale plus longs que les pieds; Oreillon en forme de fer de hache, et terminé Par un bord arrondi; oreilles oblongues ; lèvre Supérieure se prolongeant de manière à déborder a mâchoire inférieure; ouvertures nasales très- _Étroites, de forme circulaire, en partie bouchées Pat un petit onglet ; chanfrein creux, comme dans les rhinopomes ; cou très-court ; premier doigt des ailes formé par un os métacarpien seu- ement, les trois suivans ayant deux phalanges de plus ; pelage assez fourni , gris- roux en dessus et cendré en dessous. (Il n’y a que la pointe des poils qui soit de cette couleur ; en dedans ils sont blancs. ) Nota. Cette espèce est très-semblable à celle du Sénégal ( T. lérot-volant ) , et pourroit peut- être lui être rapportée ; ce qui est d'autant plus probable, qu'on connoît déjà une espèce de nyc- tère commune à l'Egypte et au Sénégal, MAMMALOGIE. + Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. : -Yöt HABIT. Voltige le soir, et se retire pendant le jour dans des souterrains profonds, PATRIE. L'Egypte, où elle a été trouvée par M. le professeur Geoffroy Saint-Hilaire, à Ombos er à Thèbes, dans les tombeaux des rols. Sr 198°. Esp. * T'APHIEN LEPTURE , taphozous lep- turus. i Taphozous lep- turus , Geoff. Descripr. de PÉgypr. Hist. nat. tom. 2. p. 126, — Wespertilio lepturus , Schreb. Saugth. 1. pag. 173. n. 19, tab. $7. — Erxleb. Gmel. — Vespertilio marsupialis, Muller, Na- turforsch, Suppl. pag. 19.—Saccopteryx lepturus, Illig. Prodr. mam. et avium. (Non figurée dans PEncycl. ) CAR. ESSENT. Pelage gris, plus påle en dessous qu’en dessus ; oreillon très-court et obtus ; un repli vers le coude, formé par la membrane des ailes. qii pied. pouc. lige Dimexs. Longueur totale.........,... % 1 6 DEsCRIPT. Museau assez large, garni de soies très- fines; narines tubulées et rapprochées l’une de l’autre ; oreilles grandes, obruses, arrondies, avec l'oreillon très-court et obtus ; les quatre incisives inférieures lobées ; canines longues; membrane des ailes repliée vers le coude, de façon à former une sorte de poche ; queue prolongée au-delà de la membrane interfémorale ; corps gris en des- sus, p'us pâle en dessous ; oreilles et membranes de couleur brune obscure. HABIT. Inconnues. PATRIE. Surinam, dans la Guyane hollandaise, selon les auteurs (1). | | XXXVIII. GENRE, MYOPTÈRE, E (2), Geoff. ; ESS PE I—Y CARACT. Formule dentaire : incis. 7, can. Ce ir ? pk —— == 216. 5—5 6 Incisives inférieures bilobées. molaires Nez simple; chanfrein méplat , sans feuilles t membranes ou sillon, La é (1) M. Geoffroy paroît douter que ce soit sa véritable patrie. Il pense qu'il est possible qu’elle n’y soit venue , que pour y avoir êté apportée de l'Inde hollandaise. (2) Rafinesque a aussi donné le nom de myopteris à un genre de cheiroptère , mais je doute qu’il se rapporte à celui ci, R 2 Led 192 Museau court et gros. ` s Oreilles larges, isolées et latérales, avec loreil- lon intérieur. Membrane interfémorale moyenne., b: A à Queue longue, à demi-enveloppée à sa base et libre à son extrémité. : 199, Esp. MYoOPTÈRE RAT-VOLANT, myopteris Daubentonit. (Non figuré.) Rat-volant , Daubenton, Mém, de l’Acad, roy. des sciences de Paris, ann, 17 s9. pag: 386. — Geoff. Descript, de l'Egypr. Hist. nar. tom, 2. pag. 113. CAR. ESSENT. Dessus de la tête et du corps de cou- deur brune; dessous d’un blanc sale > avec une légère teinte de fauve. DIMENs. Longueur totale , mesurée de- pied. pouc. lig. puis le bout des lèvres jusqu’à Forigine DER QUeUR entree rente N DeEscripr. Oreilles larges; oreillon petit ; inei- _sives supérieures pointues et rapprochées l’une contre l’autre ; incisives inférieures bilobées et occupant tout l'espace qui est entre les canines A membranes des ailes et de la queue présentant des teintes de brun et de gris. : HAB1T. Ignorées ; mais probablement analogues à celles des autres cheïroptères. PATRIE. Inconnue. XXXIX’. GENRE. | VESPERTILION, vespertilio, Linn. Erxleb. Briss. Pall. Schreb. Cuv. Geoff, Illig. (1). ` Plecotus , Geof. | (1) Le nom de vespertilion, vespertilio, a été em- ployé dans le principe pour désigner le petit nombre de chauve-souris connues de nos anciens méthodistes. Brisson, le premier, détacha du genre vespertilio, le genre preropus (roussette), fondé sur la différence du nombre des incisives. Erxleben adopta cette distinction, quoiqu'il reconnüt que les caractères assignés par Bris- Son à ses vespertilions, ne convenoient plus, puisqu'il étoit obligé de placer avec eux des espèces découvertes récemment, et qui offroient des combinaisons variées dans le nombre des dents incisives des deux mâchoires. Linnæus, dans le Systema natura , composa le genre noctilio avec le vespertilio leporinus, et le plaça, sans aucun motif, dans l’ordre des rongeurs. Son génre vesper- tilio, augmenté par des espèci VETTES ; COMPrenoit encore (aux nocrilio et aux pteropus près), tous les cheroprères connus alors. Gmelin, dans la dernière édition du Systema nature, proposa différentes Coupes du genre vespertilio , fondées sur les différences qu’on remarque dans le nombre des dents incisives. mes Il ces nouvellement décou- MAMMALOGIE, : s a ` p CARACT, Formule dentaire : incis. r can. eT z ESES molatres n ou bien gg = 32 Où 36. nn |} Enfin, M. Geoffroy Saint-Hilaire , et après lui MM. iger et Rafinesque, entreprirent de fixer en titre de- genres toutes les subdivisions que l’on pouvoit caracté- tiser , soit d’après la considération du système dentaire, soit d’après l'examen des parties extérieures. i - M. Geoffroy, surtout, a rendu un vrai service à la zoologie dans cette occasion. Ses recherches nous ont procuré la connoissance de plus de soixante espèces de cheëroptères ; et c'est à lui qu'on dait le principal travail qui ait encore été fait sur l’histoire naturelle de ces ani“ maux. Ila fondé les genres CÈPHALOTE, NYCTINOME, STÉNODERME , TAPHIEN , NYCTÈRE, MOLOSSE ; GLOSSOFHAGE, PayLiosrome, RHINOLOPHE, Myor- TÈRE , RHINOPOME et OREILLARD. Il a fixé les caractères du genre vespertilion à peu près tels que nous allons les détailler en tête de ce genre (4 - cela près que nous réunissons les oreillards aux vesperti- lions, parce que les premiers ne diffèrent essentiellement des derniers que par les oreilles , qui sont réunies à leur base rA leu bord interné }. | MM. Kuhl , Leisler et Bechstein, en Allemagne , ont distingué assez nouvellement plusieurs espèces de véri- tables vespertilions qui avoient échappé aux recherches de Daubenton, qui, le premier, avoit fait remarquer que la France renfermoit, non-seulement les deux espèces annoncées par les anciens naturalisres comme particu- lières à P Europe, mais encore cinq autres espèces, sa- voir , la noctule, Ja séroiine, Va pipisirelle , la barbastelle et le fer-à-ckeval, ( Rkinolophe de M. Geoffroy.) | Illiger a formé son genre SAccoPTER vx avec le ves- pertilio lepturus de Linnæus, qui est un caphien pour M. Geoffroy, et il a changé le nom de cephalotes donné par ce naturaliste à un genre très-voisin des roussettes s en celui de karpyia. y M. Rafinesque, lorsqu’il étoit en Sicile , avoit formé un genre particulter sous le hom d'ATALAPHA (voyez ci-après , pag. 146), et dans lequel il plaçoit le vespersio noveboracensis de Linnæus et une espèce de Sicile qui | nous est inconnue. Depuis son retour en Amérique,» ayant visité les parties inférieures de l'Ohio et de l2 Wabash, et ayant parcouru les Etats d’Indiana et des Il- linois, il a découvert plusieurs espèces nouvelles dont les unes se rapportent, suivant lui, aux genres noctilio s atalapha et myopteris, et les autres aux deux genres qril établit sous les noms de Hyrixopon et de NycrTiceius. Ces cheïroptères nous étant inconnus» et les caractères que leur assigne M. Rafinesque étant trop peu développés, parce qu'ils le sont seulement à la manière linnéenne , nous nous abstiendrons , quant à présent, de les admettre dans notre méthode , quoique nous ayons la presque certitude que leur distinction est fondée. D’Azara, au contraire , ayant donné des descrip- tions assez completes des espèces qu'il a vues ‘dans l'Amérique méridionale, et M. Geoffroy les ayant intro- - duites dans son travail sur le genre vespertilion , nous le suivrons en ce point. EE à y ~ Quant aux espèces , plutôt indiquées que décrites par M: Rafinesque, nous allons, dès à présent, les men- tionner ici, afin de compléter , autant qu'il est en nous» Fénumération des mammifères signalés jusqu’à cejour MAMMALOGIÉ. | Tncisives supérieures séparées par paires ,. cy- indriques et pointues} inférieures très-rappro- a SANS 1 . Lie ue, ne prétendant par conséquent, en ba. taçon, les ranger dans le genre vespertilion , €t + or »pour les classer définitivement, l'époque où <5 Seront mieux connues. So genre HYPEXODON est ainsi caractérisé : museau a arines rondes , saillantes; ¿ncisives supérieures nul- ÿ SIX Incisives inférieures échancrées; canines inférieu- Ra un tubercule (une verrue ) à leur base exté- RNA queue en entier , comprise dans la membrane in- ‚Morala. Il ne renferme qu'une espèce seulement. + i YPEXODON A MOUSTACHES, hypexodon mystax, kia sn fa ive , avec le dessus de la tête brun, et es et les membranes noires. Sa queue est mucro- Ee; Ses moustaches sont longues; ses oreilles brunes, SSSR que la tête et pourvues d’un oreillon; sa Sa €ur totale est de trois pouces, la queue en ayant drk. es ailes.ont quatorze pouces d'envergure. Il est entucky, ; i Toa genre Nycricerus a deux incisives supérieures et à SR par un grand intervalle , accolées aux canines es srenelures aiguës ; SIX ZNCISIVES inférieures tronquées ; ae nes sans tubercules ou verrues à leur base. Il ren- 1 deux espèces, savoir : aa - le NYCTiCEIUS HUMÉRAL, nycticeius humeralis Š a shoulder bat. ) , est long de trois pouces et demi Re le La du museau jusqu'à l'extrémité de la Rs est presqu'égale au corps et fortement 2 ie; ses oreillès sont ovales, plus longues que la té . TE te et notratres, ainsi que le museau; ses yeux sont- Si et cachés par le poil ; son pelage est d’un brun = en dessus, gris en dessous , avec les épaules nol- Ge Ses membranes sont noiratres. Il est du Kentucky. no pple NYCTICEIUS MARQUETE, nycticeius tessella- d 5 (Netted bat.) , est long de quatre pouces, mesuré Epuis le bout du nez jusqu'à l'extrémité de la queue, Qui est égale au corps et terminée par une verrue sail- tante; son nez est bilobé ; ses oreilles sont presque ca- Chées dans le poil; son pelage est bai en dessus , fiuve en dessous, avec un collier etroit, jaunâtre, et les aissel- es blinches ; ses ailes sont réticulées et pointillées de toux. Il est du Kentucky. | es autres espèces de cheëroptères, que M. Rafinesque, se Provisoirement vespertilio, mais parmi lesquels n Sa qui doivent, dit-il, se rapporter aux genres apha et myopreris, sont les suivantes : _ 19. Le VESPERTIL ON AUX AILES BLEUES, Vespertilio Cyanopterus. ( Blue wing bat.) La longueur de son corps et de sa queue est de trois pouces ; l'énvergure de ses ailes est de dix pouces; sa queue a un pouce et demi; sx mâchoire supérieure n’a que deux incisives et l'infé- rieure en a six; ses oreiiles sont plus longues que la tête et munies d’un oreillon; son pelage, d’un gris foncé en dessus, est d’un gris tirant sur le bleu en dessous; les membranes de ses ailes sont d’un gris-bleuâtre foncé avec les doigts noirs. z 2°, Le VESPERTITION A DOS NOIR, vespertilio mela- notus. (Black back bat.) Il a quatre pouces et demi depuis le bout du nez jusqu’à l'extrémité de la queue; cette dernière partie a la moitié de cette longueur ; l'en- vergure des ailes est de douze pouces er demi; les oreilles sont munies d’un oreillon, et de forme arrondie ; son pelage est noirâtre en dessus.et blanchâtre en des- A rrer ES { , chées, à tranchant bilobé, couchées er dirigées en avant. : Canines médiocres, ne se touchant pas par leur base. | S | Moïaires antérieures simplement coniques ; X 7 les postérieures à couronne large, hérissée de pointes ; les inférieures sillonnées sur les côtés ; les supérieures deux fois larges comme celle-ci, ayant une couronne à tranchant oblique. Nez sans feuilles membraneuses, ni sillon, ni rides, ni opercules sur les narines, \ Lèvre inférieure simple. Langue lisse, moyenne, non protractile. £ > ; prc Oreilles- plus ou moins grandes, avec un oreillon. LE Le Membranes des ailes très-étendues , et ayant sous; les membranes sont d’un gris foncé avec les doigts noirs. 0 3°. Le VESPERTILION ÉPERONNÉ , vespertilio calcari- tus. (Sparred bat.) Il est en totalité long de quatre pouces, et l’envergure de ses ailes est d’un pied; il a une sorte d'éperon à la partie intérieure de la première pha- lange; son pelage est d’un brun-noirâtre en dessus et d'un fauve foncé en dessous; ses ailes sont noires avec les doigts roses; ses pieds de derrière sont noirs. 4°, Le VE (Encycl, pl. 33. fig. 2.) Véspertilio murinus, Linn, Gmel. — Vespertilio major vülgaris , Klein, Quadr. pag. 61.—Grande chauve-souris de notre Pays, Briss. Regn, anim. pag, 214. n. §.— La Chauve-souris , Daubent. Mém. de l’Acad, roy. Es Sciences de Paris, ann. r 759.p. 378. tab. 1. — La Chauve:souris , Baf£. tom. 8. pl. 20. — Vespertilio murinus > Schreb. tab. ç1.— Geoff. Ann. Mus. tom, 8. pag. 191. pl. 47 et 48. — Vespertilio myotis, Bechstein et Kuhl, Deur. fcderm. sp. 4. | (1) Selon M. Geoffroy: 134 o MAMMALOGIE. CAR, ESSENT. Oreilles ovales, de la longueur dé A . ~ g +: la tête; oreillons faliiformes; pelage des aduiles brun-roussätre en dessus s gris-blanc en dessous à pelage des jeunes d’un g'is-cendré, DIMEXS. Longueur totale, depuis le bout pied. pouc. lig- du nez jusqu'à l'origine de la queue... Dr GRR Tee 1. union ue mt CP RS FN T Sa Een s Eargeur des oreilles : 15... Longueur des oreillons............ Largeur des oreillons , à leur base .. Envergure des ailes... ant, nues, d'un gris- rieure, tirant sur le jaune à l’intérieur, leurs bords étant simples et un peu velus ; oreillons falciforines , avec le bord extérieur terminé par un petit lobe lisse; bou- che grande; dents très-aiguës ; six molaires à droite et à gauche aux deux mâchoires; lan- gue ayant une protubérance chagrinée à sa base; glandes sébacées de la face , d'un jaune-ci- tron , ovales, appliquées des deux côtés du mu- seau , ne dépassant pas les yeux et ne les entourant pas. | Dessous du corps d’un blanc sale, tirant sur le jaunâtre ; occiput et dos d’un brun-roussâtre, comme dans le vespertilion de Bechstein , les poils étant partout d'un noir-brunâtre à leur base ; membranes brunâtres ; couleur dés parties supérieures du Corps, autour de la membrane des ailes, d'autant plus foncée, que l'animal. est plus âgé. Dans l'état de repos er les ailes pliées, le carpe dépasse un peu le museau. Jeune mâle (dont l'envergure n’est que de R * 1 3 pouces 9 lignes +); partie extérieure des oreil- les nue; poils du dessous du corps, noirs à la baise, d’un blanc sale à la pointe ; ceux du dos, noirs à la base et d’un gris-cendré à leur pointe; peu de poils autour du cou ; membrane comme dans les vieux (1). (1) Les naturalistes modernes ont fait deux espèces de ces deux âges. Celle qu'ils Ont nommée vespertilio myotis M Ê M MATOS EE. | 135 ait. Vivant par centaines dans des tours ou clochers d'églises , dans les vieux bâtimens, mais Jamais dans les arbres ; ne faisant jamais so c1été avec les autres vespertilions ; très-colère ; cher- -chant à mordre ceux qui l'inquiètent ; se défen- ant avec courage, et faisant entendre alors un Murmure singulier} combattant aussi les indi- Vidus de sa propre espèce avec lesquels il se trouve en captivité, leur déchirant les membres, | Et leur brisant les os des bras et des jambes , en employant les dents et les griffes : dans les com- AS, s'artachant si fortement les uns aux autres, en formant une masse serrée , qu'il suffit de Saisir un seul individa, pour enlever tous les au- tres, PATRIE, L'Europe ; plus rare en France qu'en Al- Emagne ; peut-être l'Asie? M. Geoffroy a cru voir rapporter à cette espèce deux cheïroprères recueillis par Péron er Lesueur, dans le Foyage aux Terres australes y lesquels étoient plus grands et avoient un pelage plus clair que celui que nous venons de décrire. Leur dos étoit d'un cendré- Rünâ:re et leur ventre presque blanchâtre, 201° : Esp. VES?ERTILION DE BECHSTEIN , ves- Pertilio Bechsteinii. (Non figuré dans P'Encvcl. ) Vespertilio Bech- S . k Er RS re teniti, Leisler, — Kuhi, Deutch. Aederm. pag. c “Ar pl. 23 3 Se a fe AR. ESSENT, Oreilles arrondies à l'extrémité, plus Ongues que la tête; oreillon falciforme , un peu Courbe en dehors vers sa pointe; dessus du corps ` un gris-roux ; dessous blanc. IMENS eE j MENS. Longueur du corps et dela tête pied. pouc. lig, En PSN RE a — de la DIS SR RE ne à 9 es cree mu trnness M À 0 St E E N ss > SLAM argeur de l'oreille. 5... ' >»: 6 ongueur de Poreillon........,... » » 4 argeur-del'oreillon:: 4:35: » 1 aveg iro des Be, ASSIS cn Me HE = 6 Longueur du pORGE Le En RE AUS 7. 3E ESCRIPT, Ayant bsancoup de rapport avec le Vespertilion murin, mais en différant par ses oreilles plus grandes, ses ailes aussi larges , mais moins étendues et d’un brun plus foncé, ses pouces plus grêles, son pelage plus blanc en dessous , etc, ne Face presque nue, parsemée de petits: poils = ma Se rapporte aux vieux individus, et leur vespertilio muri- nus , aux jeunes. Leisler avoit confondu à tort le vesper- tiio emarginatus de Geoflroy avec le vespertilio murinus. á roides ; museau longer conique; nez assez étroit, un peu déprimé au milieu ; narines: ouvertes la- téralement; oreilles plus longues que la tête, arrondies à l'extrémité, minces et transparentes ; oreillon falciforme, un peu courbé en dehors vers son extrémité; yeux petits, noirs; bouche grande, fendue jusqu'aux oreilles; commissure des lèvres située derrière le canthus de l'œil; six dents molaires partout; glandes sébacées de la face linguiformes, s'étendant jusqu'au front, et remontant de chaque côté depuis le museau, en s'éloignant des yeux. Pelage d’un gris-roux ou d’un gris fauve en dessus, et d’un gris-blanchärre en dessous ; tous les poils étant brun foncé à leur base et ter- minés par les couleurs que l'on vient de nom- mer. Dans l’état de repos, les ailes sont très- joliment plissées, et le museau dépasse un peu le carpe. _ ANota, Cette espèce s'éloigne surtour de celle de Natterer par le manque absolu de testons à la membrane interfémorale, HABIT. Se trouve constamment dans les arbres creux des forêts, et jamais dans les édifices. Elle ne se mêle pas aux autres espèces. La plus grande troupe qu'on ait observée éroit composée de treize femelles, $ - PATRIE. En Allemagne ; plus commune dans la Thuringe que dans la Wóétéravie. 202%. Esp. VESPERTILION DE NATTERER, yes- P > pertilio Nattereri. E : (Non figuré dans Encycl. } Vespertilio Nat- ; ; : tereri ; Kuhl, Deutch, ederm. pag. 25. ph 23. CAR, ESSENT. Oreilles ovales , assez larges, un pea plus longues que la tête ; oreillon lancéolé , attaché -~ suruné protubérance de la conque ; pelage d'un gris- fauve en dessus, blanc en dessous; membranes d’un gris enfumé ; l’interfémorale festonnée. ; í pied. pouc. lig. DIMENS. Longueur dela tête et du corps. » I I — de la tête. ...... PRET E À 2? 7 sr de QUE SR enr sn 1 4 PR HER QUELLE: mme esta rives a .1.0 Largeur des oreilles ....... 4 Longueur de loreillon..... $ seos cso’ 2 Eo a Largeur de l’oreillon, à sabase ..., » a? a Eue a a a ee, ee - Longueur du pouce iison IE © 4% 3 DESCRIPT. Tête d'une li parmi lesquels il y a quelques soies plus longuës; menten également velu; poils du tour du cou z — er SE pr, a D { w ut ca c d T A a Sos 135 plus longs que ceux des autres parties du corps ; yeux petits, entourés de jaune, à cause du votsi- nage de la glande sébacée ; celle-ci d'un jaune- citron et inodore ; partie supérieure des oreilles d'an griscendré, tirant sur le brun; partie imfé- tieure jaunâcre ; leur intérieur présentant plusieurs poils rares; leur face extérieure, notamment vers le bas, revêtue d’un poil laineux ; oreillon arraché sur une protubérance de la conque , lan- céolé, recourbé en dehors vers sa pointe, très- mince et de forme élégante, nu, presque tout- à-fait jaune; une série de poils descendant. de l'oreille, et recouvrant la lèvre supérieure, en formant une sorte de barbe ; bouche moins fen- due que celle des autres espèces ; commissure des lèvres se trouvant un peu en arrière de langle antérieur des oreilles ; cinq molaires supérieures de chaque côté ; six molaires à droite et à gau- che à la mâchoire inférieure. Poils du sommet de la tête épais , noirs à la base et d'un gris argenté à leur pointe ; poils du dos d’un brun-noir, et les plus longs étant ter- minés de jaune-fauve; poils des parties infé- rieures du corps longs et laineux , noirs à leur base, bruns au milieu et blancs à leur pointe; côtés du cou présentant une transition des cou- leurs pâles du dessous avec les teintes plus fon- cées du dessus; membranes des ailes d’un gris enfümé, avec quelques poils épars. HABIT. Inconnues. PATRIE. M. Kuhl n’a observé que trois individus de cette espèce, qu'il a dédiée à M. Natterer, de Vienne, et dont un a été pris près du Laacher sée. i 2035. Esp. VESPERTILION DE.LA CAROLINE, vespertilio caroliniensis. : . (Non figuré dans Encycl, ) Vespertilio caro- liniensis , Geoff, Ann. Mus, d'hist, nar. tom. 8, Hl 47, CAR. ESSENT, Oreiiles oblongues , de la grandeur de la tête, velues en partie; oreillon en demi- Cœur; pelage d’un brun-marron en dessus et jaune . €h dessous, DIMENS. Longueur du corps et de la tête pied, pouc. lig. esse ensemble at er res rautes Not. Tv. Se Se Émergpredes ailes ,.......,.,... » 9 7 DESCR IPT. Assez semblable au vespertilion de Bechstein ; chanfrein plus court et plus large que celui du vespertilion murin ; oreilles de gran- . deur moyenne, ñe présentant point de replis sur `- lvyr bord interne, et ayant leur face externe gar- 4 MAMMALOGTE. nie de poils fins dans sa première moitié; oreil- lon presqu’en cœur; queue ayant sa petite pointe libre au-delà de la membrane qui l'enveloppe dans toute son étendue ; pelage d'un brun-mar- ron, moins obscur que celui du vespertilion pi- pistrelle en dessus, er jaunâtre en dessous; cha- que poil étant d’un cendré-noirâtre à sa base. HABIT. Inconnues. PATRIE. Les environs de Charleston, dans la Ca- i i roline du sud. 204°. Esp. VESPERTILION NOCTULE , vesper- tilio noctula. (Encycl. pl. 33. fig. 3.) La noctule , Daubent. Mém. de l’Acad. roy. des sc. de Paris, 1759: pag. 380. tab, 15. fig. 1. (jeune individu). — Vespertilio noctula, Erxleb. Linn. Gmel.—Noc- tule bat, Penn. Syn. quadr. pag. 369. n. 287.— Vespertilio noctula , Herm, Obs. zool. pag. 17- — Vespertilio lasiopterus, Schreb. Saugth. tab. ș 8. — La Sérotine, Geoff. Ann. Mus. tom. 8. p.194. Sp. 4. — Die rauhflügliche fledermaus , Bechstein , N. G.T. 1.S. 1182.— Vesperilio proterus, Kuhl, Deutch. flederm. pag, 33. sp. $.(1) CAR. ESSENT. Oreilles ovales triangulaires , plus courtes que la téte , ayec les oreillons arqués et à tête large et arrondie ; poils courts et lisses, d’une seule couleur fauve ; membranes obscures. Dimens. Long. totale du corps et de la pied. pouc. lige E RE PRE Re ete ete 3 3 z ade MÉMÉ vs rere fra Real 10 P Re a enr re purvaus ess 10 = COR oreillesrri ssr ES kae isere A ré Envergure des ailes........:..... 6. Longueur du pouce ...........,.. 2 mun ” / (1) Depuis Daubenton, la plupart des nomenclateurs ont confondu les traits de description et les détails re- cueillis sur les mœurs de la noctule et de la sérotine. M. Geoffroy, entr'autres , a transporté le nom de la noc- tule à la sérotine, et le nom de sérotine à la noctule. Dans notre article VESPERTILION du Nouveau Dictior- . naire d'Histoire naturelle, nous avons commis la même erreur. Le beau travail de M. Kuhl nous a enfin éclairés, et nous avons adopté les descriptions qu'il donne de ces deux espèces, et que nous avons vérifiées. Il a observé plus de cent individus de chacune, dans tous les âges» et il a reconnu : 1°. que Daubenton a fait figurer une jeune noctule de l’année ; 2°. que Schreber a pris une vieille noctule pour une nouvelle espèce; 3°. qu’Her- mann a décrit le vespertilio lasiopterus sous le nom de vespertilio no:tula. RS Le nom de proterus, qu'il a proposé pour la noctule , lui semble nécessaire pour éviter de retomber dans la confusion. 1l indique ailleurs l'habitude , particulière à cette espèce , de voler de bonne heure le soir. DESCRIPT. MAMMALOGIE. ment isolé. par milliers, er résiste ainsi au froid. Descripr, Tête très-forte et large; museau court, épais er relevé; front plat et très-velu ; reste du visage nu , seulement bordé de quel- ques soies rares; narines renflées avec leur ouver- RE latérale ; langue ’ayant à sa base une protu- i bérance: qui a un bord proéminent armé de ~ pointes roides; oreilles triangulaires réniformes , arrondies par le haut, repliées vers le dehors, la N i garnies de petits poils fins, avec un large rebord ne côté intérieur, et une petite protubérance à ie base, qui sq < ivres; oreillon très-petit et large; quatre mo- | MAltes supérieures et cinq inférieures de chaque côté; glandes sébacées petites et peu remarqua- “bles, situées en avant et de chaque côté du Museau. ` | + | Poils: courts , très-doux et épais, d'un roux- auve uniforme, depuis leur base jusqu'à leur ~ Pointe, étant plus clairs sur les parties supé- rieures que sur les inférieures ; membranes des ailes et imterfémorale d'un brun-noir, qui con- | "+ Maste avec les teintes claires du corps; les pre- ` Mières garnies en dessous, et le long des bras et +46s avant-bras, d’une bande de poils gris-jaunû- „tres, de six lignes de largeur ; côtés des mêmes + membranes, près du ventre, recouverts de poils + Semblables, sur une largeur de neuf lignes; : Jambes poilues. ee : his :Glandes: des-.commissures des lèvres rrès-de- Veloppées ; graisse blanche; région du dos pré: sentant. un, grand:corps glanduleux qui manque s dans: beaucoup d'espèces. | `- Måle ne différant de la femelle que parce qu'il ‘4 le corps moins svelte. re ; ` Jeunes d'un jaune-brun sale, et incomparable- >> ment moins beaux que les vieux. | . Hagir. I vole le premier de tous les vesper- ulions, quelquefóis même dès les cinq heures du soir en éré, et lorsque le soleil est encore très- haut; paroît souvent en foule au-dessus des eaux; & reste dans son réduit lorsque les vents sont im- pétueus ; s'élève très-haut tant que le jour dure, et finit par raser la surface de l'onde ; peut sup- porter une abstinence plus longue que les autres espèces; répand.une odéur désagréable, prove- nant des glandes sébacées qui sont siruées près de la commissure de ses lèvres ; habite les églises des villes er des villages, et quelquefois aussi sous les poutres des greniers, dans les maisons habitées , et souvent dans les arbres des forêts, Il forme communément en été des troupes compo- sées de dix à vingt individus : on le trouve rare- base, qni va presque jusqu'à la commissure des 4 | 137 ? En hiver, cette espèce se réunit PATRIE. Toute l'Europe. Plus commune en Allemagne qu'en Frances- 205°. Esp. VESPERTILION SÉROTINE, vesper- tilio serotinus. (Encycl. pl. 33. fig. 4.) La sérotine, Daub. Mém., de l'Acad, des sc. 1759. pag. 380, pl. 2. fig. 1,— Buff, Hist nat, rom. 8. pl. 13. fig. 2. — Vespertilio serotinuss Lini Gel, Fesper- ülo noctula , Goff. Ann. Mus. tom. 8. pag- 193. pl. 47 et 48. — Blasse fledermaus , Bechstein, Saugthiere, sps 1170. — Ibid. Speck fledermaus s FE PTE Spatlinÿ, Roemer et Schinz, Saugth. der schweiz , sp. 173. — Ibid. Speck fledermaus s sp. 166. — Schreb. La ES : CAR. ESSENT. Oreilles ovales-triangulaires , plus - courtes que la tête , avec les oreillons en demi-cœæur; poils du dos longs, luisans s d’un marron foncé dans les mälés et plus clair dans les femelles; mem- branes des ailes noires. | | Drmens. Longueur totale de la tête ét pied. pouc. lig. Te ET de eg 2 8 — dé Cl so crever srsrer st » DAT —— de laqueue......srsmerers 0° 1 LE ÉD L E E E TN 9 Largeur des oreilles. ............ > RE À Envergure des ailes.............. I I 4 Longueur du pouce....-..s..e... >O > 35 DESCRIPT. Face presque nue; lèvre supérieure très-renflée , garnie de verrues d'où sortent quel- ‘ques poils; museau court, large , épais et renflé ; nez large d'une ligne et demie en avant; na- rines arrondies ; front très- velu ; yeux petits ; glandes sébacées, situées des deux côtés du mu- seau , d’un blanc-jaunatre ; oreilles ovales, tnan- gulaires, ayant leur rebord interne très-arqué, leur bout recourbé en dehors er obtus, ayec la face extérieure velue jusqu'à moitié et le reste nu; ofeillon alongé en demi-cœur; quatre dents molaires de chaque côté à la mâchoire supérieure et cinq à l'inférieure; tête dépassant de quarre lignes le carpe lorsque les ailes sont repliées contre le corps. | FN ; 4, Af Le , š Couleur générale du pelage du mâle d'un brun- châtain foncé, passant en dessous au janâtre et au gris, qui contraste fortement avec la couleur eu presque noire des ailes er de la membrane interfémorale; poils du dos longs, lustrés er soyeux, FÉES Femelles différant des vieux mâles plus que dans toutes les autres espèces de ce genre, en ce LA w 158 que les couleurs de son pelage sont beaucoup plus claires. | © Jeunes individus ayant la tête épaisse et ronde ; le museau court et obtus ; la lèvre supérieure très-renflée, er les couleurs plus obscures que les vieilles femelles. > ue Hagir. Cette espèce ne paroissant que très-tard au printemps, il y a lieu de croire qu'elle a le . sommeil plus profond que les autres. Elle ne sent pas le musc, comme la nocrule ; mais ré- pand une odeur fade désagréable. Elle semble aimer moins la société que ses congénères, car on ne trouve que seuls ou pat paire les indivi- dus qui la composent. Sa voix est très-sifflante. Elle habite les arbres des forêts er de la cam- pagne; dans les piles de bois, erquelquefois dans les maisons ; recherche le Voisinage des eaux ; vole tard; ne fait qu'un seul petit par portée, dans la seconde moitié du mois de mai, etc. PATRIE. La France, l'Allemagne, la Hollande, où elle est assez commune partout. 206°, Esp. VESPERTILION DE LEISLER, ves- pertilio Leisleri. | (Non figuré dans l'Encycl.) Vespertilio da- sycarpos , Leisler. — Vespertilio Leisteri , Kuhl ; Deur. Acderm. pag. 38. sp. 6. CAR. ESSENT. Oreilles ovales-triangulaires, courtes, avec un oreillon terminé par une partie arrondie; poils longs „de couleur marron à la pointe et d’un brun foncé à la base ; côté inférieur de la mem- brane des ailes, le long des bras , très- velu ; queue sortant à peine par sa pointe de la membrane inter- . femorale, Dimens. Longueur totale , la queue com- pied. pouc. lig. prise = AEN 3 > de la téte cesse 3» ` =— de la queue Rs. — dés oreilles (comme dans la noc- tale). Largeur de l'oreillon (un peu plus grande que dans la noctule }. Envergure des ailes ; + rx . Longueur du poce scins s HN à Descripr Tére courte et plate, mais beaucoup mois forte que celle de la nocrule ; nez large; narines lunulées ; lèvres renflées ; front rrès-velu ; JEUX très-perits, cachés par le poil, noirs, entou- reS s ROUS a peau, de glandes sébacées petites et jaunattes; com missures des lèvres ayant chacune, en dessus, une forte glande blanche ; un gros corps glandileux à la nuque, commie dans benu- coup.d'autres espèces ; oréilles très-velues à Pin- MAMMALOGIE,. térieur ; bouche n’étant pas fendue jusqu'aux “oreilles ; dents très-acérées ; une bande couverte de poils, large de cinq lignes, partant de chaque côté du cou, et s'étendant sur la partie inférieure des ailes jusqu'au coude et au carpe; ces poils étant très-épais, courts, de la même couleur que ceux du dessous du corps; membranes d’un noit- brunâtre ; partie de celle des ailes qui touche au ventre, garnie en dessous de très-grands poils; pouce des ailes court et foible. ; Poil, du dos de deux couleurs; à la base, d'un brun foncé, et à la- pointe, de couleur marron ou canelle, légèrement mêlée de jaune; ceux du dessous du corps, d’un brun-noir à la base et d'un gris-brun à la pointe, étant bien plus longs que ceux du vesperulion noctule, Jeunes ayant des couleurs bien plus foncées et obscures que les vieux individus; ce qui est le contraire de ce qu’on observe dans l'espèce de la noctule, | | HABIT. Se trouve constamment dans les creux des arbres en grandes compagnies, parmi les- quelles on ne remarque aucun individu des autres espèces. Il aime le voisinage des eaux stagnan- : tes, Son vol a beaucoup d’analogie avec celui de la noctule, en ce que, modéré lorsqu'il est droit , il devient très-rapide lorsque l'animal tourne sur lui-même, Les portées de la femelle sont ordinairement d'un seul individu, et quel- quefois de deux, PATRIE. En Allemagne, Il a été découvert pour la première fois par Leisler, près de Wil- lens. 207%. Esp. VESPERTILION DE SCHREIBERS, vespertilio Schreibersii. z (Non figuré.) Vespertilio Schreibersii , Nat- teter.—Kuhl , Deur. Aederm. blar. 41. Sp. 7. CAR. ESSENT. Oreilles petites, plus courtes que la tête , larges , droites, triangulaires , arrondies aux angles, avec un rebord interne velu ; orei!lon lan- céolé , recourbé en dedans vers la pointe ; pelage d'un gris-cendré , plus pâle en dessous , et souvent mêlé de blanc-jaunârre. pied. pouc. lig. w DIMENS. Longueur totale ...,.......: » ne st ml ul. à NS EMA. ss her 1% RE TR. RP es Largeur des oreilles......,....,.. Longueur de l'oreillon........, Envergure des ailes ce 10 à. Longueur du pouce des ailes . » Le 8 BP À Con N + Daa sy hma bo foa ia | 2 + 2 | DESC RIPT, Tête petite ; front élevé; yeux cnfon- MAMMALOGIE. tés, petits ; lèvre sunérieure renflée, garnie de quelques soies; museau épais , large d’un: ligne; ouche non fendue jusqu'aux o:eilles ; oreilles Petites triangulaires, ayant de petits poils épars sut leur face extérieure ; oreillon lancéolé gris et toit, recourbé en dedans vers l'extrémité ; in- Cisives supérieures très-petires, divisées par paires, avec un large espace intermédiaire, et un autre Space entr'elles er les canines3 celles-ci très- Ongues et pointues; première molaire supé- \ - s a i rieure à une seule pointe et très-petite ; seconde Molaire aussi à une seule pointe, mais presque aussi longue et aussi aiguë que la dent canine. ABIT, Se retire dans les cavités souterraines. “TRE: Les montagnes du sud-est du Bannat, où Ila été trouvé par M. le professeur Schreibers. e PE Dre pak + Esp. VESPERTILION DISCOLOR , vespertilio discolor, et Gui (Non figuré dans l'Encycl.) Vespertilio TE color, Natterer, — Kuhl, Deur. Aederm. Blat. 43. Sp. 8, tafel. 25. fig. 2. Les) AR. ESSENT. Oreilles courtes , arrondies , ovales, recourbées en dehors, avec un lobe arrondi très- Saillant au bord interne; oreillons presqu aussi arges en haut qu’en bas, un peu pointus ; poils R dos bruns avec la pointe blanche , ceux du dessous du corps d’un blanc sale. Dimens, Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig, Peran à — de latête..., PE RET EREE a RAT A 2 2 9 ~ de la queue . FERRÉ en ds vase 2 32: me ciel) APP S sr mania BEL 0 Mb dés oreilles ru à fe reves cet 0 E Ongueur des oreillons........... » w% 22 ‘arseur des oreillons....... a D BL Ts hvergüté des: 4188.10: “sr TOR ft D Longueur du pouce desaïes...... » » 24 ESCRIPT, Front très-velu; museau fort large, ong et renflé ; nez épais er très-large (une ligne deux tiers); lèvres supérieure etinférieure très- renflées, la première étant garnie de petits poils; Yeux très-perits ; oreilles arrondies, ovales, re- Courbées en dehors, et s’érendanc jusqu’à louver- ture de la bouche, avec un lobe arrondi très-gppa- rent sut le bord interne er près de la tête, leur moitié inférieure étant garnie de poils laineux épais; oreillons presqu'aussi larges en haut qu'en bas, un peu pointus, opaques et nus;-poils soyeux du dos tout-à-fait bruns, ayant seulement l'ex- trême pointe blanche, ce qui donne à toute la partie supérieure du dos une apparence variée et marbrée, presque commedansle vespertilion bar- ANA VIN 159 bastelle, poils du dessous du corps gris à leur base et blancs à leur pointe; ceux de la gorge et du dessous du cou étant blanchâtres , et, dans quelques individus, légèrement mêlés de roux; couleur des parties membransuses un peu plus claire que celle du dessus du corps; verge du mâle nue et longue. | Hasit. Se trouve dans les habitations des hom- mes, et non dans les creüx d'arbres; vole de bonne heure le soir, en même temps que le ves- - peruilion noctule. Fi PATRIE, Cette espèce, la plus belle d'Europe, selon M. Kuhl, a été trouvée dans l'Allemagne mérid'onale par M. Natterer. Elle est rare à Vienne en Autriche, On ne l'a point observée dans le centre et le nord de l'Allemagne, de même qu'en Hollande. | | 209°. Esp. VESPERTILION PIPISTRELLE , vespers tilio pipistrellus. : (Encycl. pl. 33. fig. 6.) La pipistrelle, Daub. Mém. de l'Acad. des sc. 1759. pag. 381. fig. 3. — Baff. Hist. nat, tom. 8. pl. 1 8. fig. 2.—Wesper- tilio pipistrellus , Linn. Gmel.—-Schreb. tab, 54. — Geoff. Ann, Mus. d'hist. nat. tom. 8. pig. 195. pl. 47 et 48. — Kuhl, Deut. flederm. blat. ç 3. Sp. 12. CAR. ESSENT., Oreilles ovales-triangulaires » plus courtes que la téte; oreillons presque droits , et terminés par une tête arrondie ; poils du dos longs, bruns noirâtres , ceux du ventre étant d'un brun- fauve. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. dU COD Ss ena aetna RES e i ALLÉE JS TE le LITE elatête...... » Fe ét ssh À » 6 — dela queue...............,., > 2 I mn DES OTEINÉ Sa rs poumon rer raies SG De E Largeur des oreilles, mesurée à la l base et sur la courbe extérieure...... >» č » 4 Envergure des ailes ......... EE A EE A Descripr. Voisin de la noctule par ses formes; tête large, convexe; occiput arrondi; nez large, .- déprimé ; narines lunulées, avec un rebord ren- flé; oreilles courtes, larges, échancrées sur le bord extérieur au-dessous de l'extrémité; front couvert de poils assez longs; yeux ronds, très- petits et enfoncés ; bouche pourvue de cinq mo- laires de chaque côté des deux mâchoires; pe- lage d'un brun-foncé motns obscar en dessous SN dessus ; chaque poil étant noir à sa base = fauve à sa pointe; nez, oreilles, membrane. des ailes et membrane interémorale noiråtres ; queue très-longae comparativement à celle des autres espÊces, A | à à nm ee ie. = Le EE a ga 140 MAMMALOGIE. Variété A. Fesp. pipistrelle d'Egypte; Geoff. — Semblable au précédent, avec la pointe des poils tencrée fa} Haprr. Analogues à celles des autres espèces. PATRIE. La France, l'Allemagne, l'Italie. La variété À a été trouvée en Egypte par M. le pro- fesseur Geoffroy, dans les catacombes de Thèbes } ; S : et dans des interstices de colonnes à Quâou-el- Koubara. 210°. Esp. VESPERTILION ÉCHANCRÉ, vesper- tilio emarginatus. (Non figuré dans l'Encyclop. ) Vespertilio | emarginatus , Geoff. Ann. du Mus. d’hist. nat. rom, 8. pag. 198. pl. 46 et 48.— Wespertilio mu- rinus, Leisler. . | CAR. ESSENT. Oreilles oblongues de la grandeur de la tête , et échancrees à leur bord extérieur; orétllon subulé ; pelage gris-roussâtre en dessus, cendré en dessous. SE FE DIMENS. Longueur totale de la tête et pied. pouc, lig. du corps .....,.......ssssvresse PT; 2 32 — de la queue, ................. 2 3 Envergure des ailes.............. » 9 >» DESCRIPT. Ayant quelques rapports avec la pipis- trelle dans la physionomie , et avec le vesperti- lion murin par les deux couleurs de son pelage; poils longs et touffus, ayant leur première moitié brune et la dernière d’un gris-roussatre, laquelle est seule apparente ; dessous du corps blanc , ce qui est la couleur de la dernière partie des poils de cette région. es | Hasit. Vit dans les souterrains. PATRIE, L Angleterre, aux environs de Douvres La France, auprès d'Abbeville et de Charle- mont. 211°, Esp. VESPERTILION A MOUSTACHES, ves- pertillo mystacinus. S (Non figuré.) Vespertilio mystacinus s Leisler. — Kuhl, Deut. fsderm. blar. 58. sp. 14. CAR. ESSENT. Oreilles assez grandes y oblongues s arrondies par en haut, repliées et échancrées exté- rieurement; oreillons lancéolés; des poils fins et serrés ; formant de chaque côté de la lèvre supé- rieure une sorte de moustache ; pelage d’un brun ` lavé de marron en dessus , l'extrémité des poils étant de cette dernière couleur. | (1) Il y a lieu de croire que cette variété doit consti- | tuer une espèce distincte. : DIMENS. Longueur totale du corps et de pied. pouc lig- PRIMES. dues sie «ps S CN À: CMOS INSEE ade le queneé Ho Ts vec sades oreilles, icine droop ai Ta Largeur des oreilles. ............. t- Envergure des ailes. ses... A EM . DESCRIPT. Tête petite; visage velu; musean F court et obtus; nez renflé, ayant une ligne de largeur, avec une fissure au milieu qui se pe! vers le front, sous les poils ; glandes sébacées de la face d’un jaune citron, non comme dans les vespertilions de Daubenton et de Natterer, mals comme dans le vespertilion murin, de forme ovale, situées aux deux côtés du museau, et nê s'étendant pas au-delà des yeux; des poils longs; doux , laineux et serrés , situés sur la lèvre supé+ rieure et passant sur le nez; oreilles simples, oblongues, arrondies à l'extrémité, repliées en dehors, arquées au bord interne , échancrées at bord extérieur ; oreillons lancéolés , longs “et. étroits; lèvre supérieure renflée; dents acérées ; six molaires de chaque côté des deux mâchoires; pelage plus fourni et plus laineux que celui des autres espèces; poils du dos très-longs, noirs à là - base et fauves à la pointe ;'ceux du dessus des’ bras avec les pointes noires ; ceux des parties in- férieures noirs à la racine, et d'un gris-blan- châtre à l'extrémité, tirant au jaune sur le cou et sur le dessous des bras; des lignes régulières , nombreuses à la surface inférieure des ailes, formées par des poils; parties membraneuses noirâtres. Femelle ayant la même raille que le mâle, mais le pelage plus clair. ; Jeune måle ayant des lignes de poìls sous les ailes, comme les adultes, mais plus distinctes ; les bras et les oreilles noires ; la membrane des ailes plus claire et tirant au brun; les poils des parties supérieures d’un. brun foncé à la base et d’un brun-jaunâtre à la pointe; ceux du dessous noirs à leur racine et d’un blancsale à l'extrémité. Hasır. Certe espèce ne dort pas aussi long-temps que les autres en hiver, Son vol est rapide ‘ef rapproché de terre. Elle recherche les eaux, et se retire indifféremment dans les creux d'arbres et dans les maisons, AREA PATRIE. L'Allemagne, où elle a été découverte par Leisler. Rare. 212. Esp. VESPERTILION DE KUHL, vespertilio Kuhlii. | | (Non figuré.) Vespertilio Kuhlii, Natrerer- — Kuhl, Deur. federi. blar, 55. sp. 13e. MAMMALOGIE. bentonii, Leislér. sr. tab. 25. fig. 2. . CAR. ESSENT. Oreilles erès-simples , presque trian- gulaires , sans échancrure ou replis remarquables ; oreillons larges , obtus ; en forme d’arc recourbé en dedans ; pelage d’un brun-rouge clair en dessus ; äuve-en dessous ; sans aucune trace de blanc; pre: mière moitié de la-face supérieure de la membrane interfémorale très-velue. | Dmens. i ongueur totale de la tête et pied. pouc. lig. Maii a ra Pae S —_ de la tête ereere nanna 27 © 2 — de la queue. sessesereeeeneert © I 32 RES PP TS RS RE Largeur des oreilles, en dehors..... > > 4 Longueur des oreillons.........+.. >? M. À Largeur des oreillons ............ » 7 #3 Envergure des ailes.. s.e e eeposes >» 8 3 Descripr. Tête large , épaisse ; museau arrondi, . obtus; yeux ouverts et peu cachés par le poil; _ tête et front couverts de poils laineux; ceux-ci allant beaucoup plus loin en avant que dans le Vespertilion pipistrelle et formant une bande plus large; tour des yeux nu; des poils doux et peu serrés entre les yeux et les oreilles ; une ligne de poils sur la lèvre supérieure, moins marquée que dans l'espèce précédente ; un faisceau de longs poils soyeux et roides au-dessus des yeux ; sur- face interne et base de la surface externe des oreilles garnies de poils laineux, plus fournis en dehors qu'en dedans ; oreillon garni de “poils ; dents très- fortes et grandes ; molaires très-larges et épaisses ; canines presque droites, cylindriques et un peu aplaties seulement à leur surface in- | terne, _ Pelage long, doux, laineux plus que dans la Pipistrelle; poils de la base supérieure de la Membrane interfémorale s'étendant moins loin que dans certe espèce; ceux du dos d'un brun- noir à leur base, avec leur pointe la plus ex- trème d’un roux-fauve tirant sur le brun; ceux des parties inférieures du corps d'un brun-noir , avec du fauve à leur pointe, beaucoup plus clair que dans le vespertilion pipistrelle ; ceux des Autres parties d’un bron - noirâtre; des soles lousses sur les pouces des ailes et sur les doigts es pieds de derrière. 3 Hasir, Inconnues. PATRIE, Cette espèce, dédiée à M. le professeur ubl, par feu Natterer, a éré-trouvée à Trieste PRES dre o | A13°, Esp, VESPERTILION DE DAUBENTON os 2. Vespertilio Daubentonii. (Non figuré dans l'Encycl.) Vespertilio Dau- F41. — Kahl ,'Deut. flederm. blat, CAR. ESSENT. Oreilles peites, presqu ovales , avec | une légère échancrure à leur bord extérieur , nues , ayant à leur bord interne et inférieur un repli fort large et garni de poils rares ; oreilicns lancéolés , très-petits et minces; pelage d'un gris-roux en des~: sis et blanchâtre en dessous. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du CONPS sense sonesssesesesee % LH me mans mont E S E A A — de la queue.................. 2 I 6 mn des CM TS Ts Fe NE Er 6 * Largeur des oreilles. .......... E L E TE Longueur des oreillons ........::. 3 » 2+ Largeur des oreillons............. 2% Z ă w7 Envergure des ailes .............. » 9à9 6 | DESCRIPT. Tête petite ; front élevé et très-velu 5. museau renflé, déprimé dans le milieu, rentré en dessous; nez large d’une ligne ; lèvres très- fortement renflées , garnies de poils roides , avec une barbe ; bouche non fendue jusqu'aux oreil- les; yeux placés au-dessus des comnnssures des lèvres ; un renflement au-dessus de chacun , d'un blanc- jaunâtre , et formé par les glandes séba- cées; celles-ci, de couleur blanche etsituées entre les yeux, se portant sur le museau, pour se rap- procher ensuite du rebord postérieur des yeux ; dents assez obtuses ; six molaires à chaque côté des deux mâchoires ; poils du dos serrés, courts et doux, d’un brun noir à leur base, et d’un brun-rougeâtre légèrement mêlé de gris à leur- - pointe; ceux du dessous du corps, noirs à leur base et d’un blanc sale à leur extrémité; parue inférieure des oreilles et des oreillons jaunâtre ;, griffes blanches. | Femelle ne différant du mâle que par la taille ; iiü ” Dar te ~ g qut est plus petite, et par les couleurs du pelage qui sont moins foncées. Hangt. Il vole très-près de terre ou de la surface des eaux stagnantes , et très-difficile à tirer aw vol. Il ne supporte pas la captivité. PATRIE. Cette espèce, découverte par Leisler, et dédiée par lui à notre célèbre naturaliste Dau- benron, est très-commune à Hanau en Wétéra- vie, Natterer l'a rencontrée aussi dans le mīdk . de l'Allemagne. g 214°, Esp. VESPERTILION KIRIVOULA , vesper- tilio pictus. E (Non figuré dans l'Encycl, } Wesperrilio'terna tanus , Séba, Thes. tab. 56. fig. 2 3.—Wespertilio pictus, Linn. Pallas, — Muscardin volant, Daub.. 1 j2 - Mém. de P Acad. des sciences de Paris, 1759. p. 388. — Vespertilio kirivoula, Bodd. Elench. anim, -— Striped bat, Penn.— Vespertilio pic- tus , Geoff. Ann. Mus. tom. 8. pag. 199. pl. 48. — Autre chauve-souris , Buff. Hist. nat. tom, 10, pl. 20. _ CAR. ESSENT. Oreilles ovales, plus courtes que la tête y plus larges que hautes ; oreillon subulé ; pe- lage d’un roux-jaune très-vif sur le dos, et d’un jaune terne sur le ventre; des rayures de couleur de jaune clair le long des doigts des ailes, dont les membranes sont d’un brun-marron. | DiMENs, Longueur de la tête et du pied. pouc. lig. ÉIPSs, n ve nue ee Ve TS: 00, de Wenaas Re ban: 8 Envergure.des.ailes. usine sx Css A »- DESCRIPT. Oreilles assez grandes, quoique plus courtes que la tête, avancées sur les yeux, de forme ovale, plus larges que hautes, très-légè- rement échancrées sar leur bord extérieur, au- dessous de l'extrémité , qui est un peu recourbée en dehors ; oreillon très-alongé et subulé ; pe- lage d’un roux-jaune très-vif sur les parties supé- rieures du corps et terne sur les inférieures ; membranes des ailes d’un brun-marron et mar- quées d'une bande jaunâtre qui suit le corps et le bras, er qui se divise, à partir du poignet , en autant d2 bandes de la même couleur, mais plus étroites, qu'il y a de doigts, lesquelles suivent ces mêmes doigts jusqu’à l'extrémité, HABIT. Inconnues. PATRIE. Les Indes orientales, èt notamment à Ceylan, où il porte le nom de firivoula. Séba l'indique aussi comme se trouvant à Ter- nate, ; 215%. Esp. VESPERTILION A QUEUE VELUE, ‘vespertilio lasiurus. o (Encycl. pl. 31. fig. 4, chauve-souris à grosse queue.) Vespertilio lasiurus, Linn.Gmel.—Schreb. tab. 62 B, — Rough tailed bat, Penn. Shaw. — Vespertilio lasiurus , Geof, Ann. Mus. tom, 8. pag. 200. pl 47. CAR. ESSENT. Oreilles ovales , plus courtes que la téte ; oreillon étroit et en demi-cæur; pelage varié de gris-jaunåtre et de roux vif, pied. pouc. lig. Dimens. Longueur totale ae. wan PR Ce. ; (Taille à peu près égale à celle du verpertilion échancré.) SEA £ ; : + DesCriPr, Membrane interfémorale velue en des- sus ; pelage fort long et peu touffu; couleur générale des parties supérieures du COEpS rousse , _Jégèrement variée de gris-jaunâtre, qui èst celle MAMMALOGTE. des poils à leur base ; parties inférieures offrant . la teinte jaunâtre qui termine les poils dont elles sont couvertes; ces poils, d'un cendré foncé à leur base ; des rayures d’un gris:brun partant du - Corps, et s'étendant sur les doigts des ailes. HaBir. Inconnues. : PATRIE., Cayenne. | | 216°, Esp. VESPERTILION DE L'ILE BOURBON, vespertilio borbonicus. i (Non figuré dans l'Encycl.) Vespertilio bor- bonicus, Geoff. Ann. Maus. d’hist. nat. tom. $- pag. 201. pl. 46. Le € CAR. ESSENT., Oreilles ovales-triangulaires ; de moitié plus courtes que la tête ; oreillon long, en demi-cœur ; pelage roux en dessus et blanchâtre en dessous. . Drmexs. Longueur du corps et de la tête, pied. pouc. Hg: EU Mn aprsntiteutnsthinceonsss ” 0. D. 1 = D LT QUE Ee , sors seormeosses © 1.0 DESCRIPT. Assez voisin de la sérotine, mais en différant cependant par sa taille, plus con- sidérable, et encore par la forme de ses oreil- les (1), beaucoup plus petites comparativement i et par ses oreillons plus longs et figurant un demi-cœur ; tête courte et large ; museau renflé ; nez saillant; ongles des pouces des ailes très- foibles; poils doux et luisans ; membrane’ des ailes et membrane interfémorale brunes. HABIT. Inconnues. PArRIE. L'île Mascareigne , où il a été trouvé paf ; gue, feu Macé. 217°. Esp. VESPERTILION DE NIGRITIE, ves- pertilio Nigrita. l ; (Encycl. pl. 34. fig. 1.) Marmotte volantes Danbent, Mém. de l’Acad. des sciences, 1759- pag. 385.-— Chauve-souris étrangère, Buff, Hist. nat, tom. 10. pl. 18,— Vespertilio nigrita, Gmel. — Schreb. Saugr. tab. $8.— Senegal bat, Penn. Quadr. n. 28 1 .—Fespertilio nigrita, Geoff. Ann. Mus. d'hisr, nat. tom. 8. pag. 201. pl. 47. CAR. ESSENT, Oreilles ovales-triangulaires très- courtes , du tiers de la longueur de la tête ; oreil- 3 5 ; . ra . 3 lon long et terminé en pointe; pelage d’un brun- fauve en dessus et d’un fauve-cendré en dessous. Dimens. Longueur totale du corps et de pied pouc. lig- IDÉES res ere: 4 — de la queue........ REEFS Envergure des ailes (1) Par la brièveté de ses oreilles, cette espèce se rapproche particulièrement des vesgertilions de NMpritié er à queus velue. e MAMMALOGIE. 143 Descripr. Tête alongée ; museau large et gros ; |. sut l’hist, nat. des quadr. du Paraguay, traduct. lèvres longues, non renflées, ni varique:ses ; franç. tom. 2. pag. 284.— Vespertilio villosissi- si rA Ag ps A gape | chanfrein busqué ; incisives supérieures intermé- _mus , Geoff. Ann. Mus, d’hist, nat. tom. 8. pag. | diaires ne se touchant pas ; les extérieures ou les 204. Sp. 16. | i | latérales beaucoup plus grosses que les autres; | CAR. ESSENT. Oreilles semblables à celles d’un rat, | bout de la queue libre au-delà de la membrane ayant leur pointe assez aigu ; oreillon pointu ; interfémorale, dans la longueur de ses deux membrane interfémorale velue dans son milieu ; dernières vertèbres ; parties membraneuses de pelage d’un brun pâle. ; ied. pouc. lig. couleur noirâtre, pied. p g DIMENS. Longueur du corps...:...... » 4 4 Harir. Inconnues. — dela (SON CREPERERTE NTI Se on aude lotte. items im 7 Envergure des ailes............... »# 11 >» DESCRIPT. Poil extrêmement doux, fort long, d'un brun très-pâle; membrane interfémorale la même couleur, velue, excepté dans sa PATRIE. Le Sénégal , d'où il a été rapporté par Adanson. . 218°, Esp. VESPERTILION GRANDE-SÉROTINE, Vespertilio maxinuss ; | (Encycl. pl. 32. fig. 1.) Grande sérotine de ` ordure; ailes de couleur de mûres, excepté les la Guyane , Buff. Hist, nat. suppl. tom. 7. pl 73. doigts et le voisinage du braset du corps, qui sont — Great serotine, Penn. Quadr. 2. pag. 318.— | brun-blanchâtres; cette même membrane jointe Vespertilio nasutus , Shaw. Gen. zool. tom. 1. | au métatarse, et l’interfémorale naissant un peu pag. 142. | plus haut; vertèbres de la queue très-longues ec | CAR. ESSENT. Oreilles ovales, plus courtes que la: très-minces ; oreilles présentant ES leur ou- tête ; oreillon subulé; museau long et pointu ; pe- verture en avant, un peu aigues à la pointe, un lage d'un brun-marron en dessus , d’un jaune clair peu inclinées vers le front , €t aussi sut le côté sur les flancs et d’un blanc sale sur le ventre. | extérieur 5 oreillons aigus, en forme d'épée 5 Dimexs. Longueur totale debat eo le, |: “MAN obtus, divisé à son extrémité par ung ORPS ...... LORS LT" M6 D À bandelette nue qui se rend au front ; mâchoire Se a em nu ncuse lt |‘ pE MÉDASENT DIF DOS l'inférieure, man- — Largeur de l'ouverture des oreil- les, à leur base RES D ES ne er » 3 9 Envergure des ailes.............. 1 f 9 Descripr. Poils du dos longs de quatre lignes ; ceux du reste du corps moins longs que ceux des sérorines d'Europe ; ceux du ventre et du dedans des jambes très-courts et d'un blanc sale ; ongles lancs et crochus ; membrane des ailes et mem- quant d'os intermaxillaires et d'incisives, et pouvant se retrousser facilement; canines fort longues , ayant chacune une petite dent aiguë à la base, que l’on pourroit appeler incisive ; in- cisives inférieures très- petites, sensibles au tact, mais non à la vue, ( D’Azara.) HABIT. Inconnues. -brane inrerfémorale de couleur ol ur + PATRIE. Le Paraguay. Hagrr. Vole par troupes très-nombreuses le soir, | 220°. Esp.* VESPERTILION ROUGE , vespertilio dans les endroits découverts, surtout au-dessus ruber. des. prairies, avec des oiseaux du genre engou- ( Non figuré. ) Chauve - souris onzième ou Svent, 2 “chauve-souris canelle d Azara,- Essai sur l'hisr, ÂTRIE, La Guyane. nat, des quadr. du Paraguay, tom. 2. pag. 292. tigt, Esp.* VESPERTILION TR ÈS-VELU, vesper- | 7 Vespertilio ruber, Geoff. Ana. Mus. ďd'hist. tilio villosissimus (1). nat, tom., 8. pag. 204. Sp. 17- > { Non figoré. ) Chauve - souris. septième où | CAR, ESSENT. Oreilles trés-aiguës; oreillons étroits, Chauve-souris brun-blanchätre, d'Azara, Essai aigus comme des poinçons ; poil court , de couleur Re NS $ canelle sur les parties supérieures, et de couleur ES fauve dessous les inférieures. | a Le Geoffroy rapporte cette espèce, ainsi que les aa PRE PS de Nes au genre V:SPERTIL ON ; sans “er DLMENS, LOBUEUT css % 3 1 sa (tre guidé par des caracteres bien certains, puisque — delaqueue........,.....,,,, > I D D + n'a donné que des détails insuffisans surle nombre Envergure des ailes ............., >» 9 2 ents incisives. Il se pourroit qu elles dussent être : a a r. Me es ail interfémorals Re Piacées dans les genres très-voisins de celui ci, DESURTP Si R STER EE que M, Rafinesque a nom.nés nycticerus Et hypexodon. NAISSANL à L'ALTICUIATION du tarse ; museau un pes Dame AA — lbs. AE = 144 1 aigu; une incisive de chaque côté à la mâchoire supérieure ; l’inférieute paroissant avoir deux incisives réunies et tout de-suite deux canines ; pénis du mâle pendant ; testicules apparens, sé- parés l’un de l’autre, collés sur les côtés de la queue et enveloppés dans la membrane interfé- morale., ( D’Azara.) | T Hapgrr. Inconnues. | PATRIE. Le Paraguay. 221°, Esp.* VESPERTILION POUDRÉ, vespertilio | albescens. ( Non figuré. ) Chauve- souris douzième ou | chauve-souris brun-obscur d Azara, Essai sur Phisr. nat, des quadr. du Paraguay, trad. inç. tom, 2. pag. 294. — Fespertilio albescens , Geoff, Ann. Mus. tom. 8. pag, 204. pl. 18. CAR. ESSENT. Oreilles semblables à celles d’un rat > ayant leur pointe assez aiguë; oreillons très-poin- tus ; pelage presque noir, piqueté de blanc en dessus et obscur en dessous. 5, = pied. pouc: lig. DimExs. Longueur totale........,..,... » 2 6 ar ARS OO UR ee 1 ententes NE ee Envergure des ailes... z : DESCRIPT. Museau un peu aplati et semblable à celui. d’un chien dogue; mâchoire supérieure paroissant pourvue de quatre incisives ; Incisives inférieures si petites, qu'on ne peut les aperce- voir ; poil des parties supérieures presque noir, et celui des inférieures obscur, mais comme poudré. de blanc, parce que les pointes sont blanches ; parties postérieures plus blanchâtres que les antérieures, Variété À. D'un brun obscur en dessus er d’un brun qui blanchit dans la partie postérieure en dessous. Longueur du corps, 3 pouces ; — de la queue, 15 lignes; — des oreilles, 6 lignes gure, 8 pouces 8 lignes. ( D’ Azara.) HABIT. Inconnues, : PATRIE, Le Paraguay. a 222°, Esp. * VESPERTILION DU BRÉSIL, vesper- tilio brasiliensis. ; (Non figuré.) Vespertilio brasiliensis, Desm, nouv. Diction, d'hist. natur, 2°, édit. pag. 478. | CAR. ESSENT. Oreilles médiocres, de forme alon- gée ; membranes étroites et noires ; pelage très- doux et soyeux , d'un brun obscur, lavé de marron. DrmeNs. Envergure des ailes , 11 pouces à 1 pied. tom, 35. : DESCRIPT. Încisives très-petites; queue pres. X Enver- .MAMMALOGLE. ; : : r qu'aussi longue que le corps, enveloppée El entier dans la membrane interfémorale. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Brésil, où elle a été trouvée paf . M. Auguste Saint-Hilaire, IT. Sous-genre. OREILLARD , plecotus s Geoff. Oreilles plus- grandes que la tête , souvent trés” développées , unies l’une à l’autre par leur base j quatre à cinq molaites supérieures et quatre a SX inférieures de chaque côté. ý 223° Esp. VESPERTILION OREILLARD, vesper tilio auritus. SR OEA (Encycl, pl. 83. fig. 1. À er B.) Vespertilio auritüs, Linn. -— L'oreillard, Daubent. Mém. de l Acad. des sciences de Paris, 1759. pag. 37° et 379. tab. 1. fig. 2. (rête.) — Buf. Hist. nat. tom. 8. pl. 17. fig. 1. — Vespertilio murini colo” ris , auriculis duplicibus , Briss. Quadr. pag. 160: — Fespertilio auritus , Schreb. tab. $0. — Géoff. : Ann. Mus, d’hist. nat, tom. 8. pag. 197. Sp- 7: — Kuhl, Deur. flederm. blat. 19." CAR. ESSENT. Oreilles presqu’aussi longues que le corps; pelage gris, plus foncé en dessus queh dessous, — = LE e DIMENS. Longueur totale de la tête et pied. pouc. du corps ... PART 4 — de la tête — dela quéue...........,.. _— des oreilles ............... Largeur de louverture des oreilles... Longueur de l’oreillon..... Largeur de l’oreillon ...... ; Envergure des aïîles............ T 10 Longueur du pouce des ailes | » (Après la pipistrelle, c’est l'espèce la plus petite.) D Lin GO E\ GA 000 vja DESCRIPT. Tête aplatie ; museau conique, très- -renflé des deux côtés er derrière les narinés» échancré au milieu ; yeux petits ; sourcils épais ? des soles éparses sur la face; un petit trou Ot cul-de-sac derrière chaque ouverture nasale: oreilles excessivement grandes, rabattues sur Le corps, étant des deux tiers aussi larges que lon” gues, minges, à demi transparentes , ayant Un, repli longitudinal et saillant en avant, à quelque distance de leur bord extérieur, et un perit rep” à la base de leur bord intertie, qui est çihé da toute sa longueur; oreillon long er pointu, p"? portionné aux oreilles, qui sont réunies pif “° partie inférieure de leur bord interne à une lige? au-dessus de la rèt:; glandes sébacées de la face jaunes, situées devant les yeux er ne se touchant, point dans la ligne moyenne; kouche fenda®, A i | jusqu at j MAMMALOGIE 2 5 jusqu'aux oreilles, ayant cinq molaires de cha- que côté à la mâchoire supérieure €t six à l'infé- rieure ; queue très-grande ; membranes amples, très- fines, transparentes , flexibles, brunes ou noirâtres. Oreilles, oreillons et visage d’un gris mêlé de brun ; front et face antérieure de la mem- brane de réunion des oreilles velas ; face posté- rieure de la même membrane nue ; poils du des- sus du corps de couleur mêlée de noirâtre et de gris roussâtre ; ceux du dessous de couleur mélée de noirâtre et de gris très- légèrement lavé de roussâtre ; base de tousles poils noirâtre; museau dépassant le carpe, lorsque l'animal est en repos. Différence des sexes à peine sensible. i Variété A. Oreillard d Egypte. Plus petit que celui ds notre pays; pelage un peu plus roux ; dernière vertèbre de la queue plus détachée de la mem- brane incerfémorale. | Variété B. Oreillard d Autriche. Plus grand que.le . vespertilion oreillard de France ; couleur du pe- lage plus foncée, | Haerr. Se trouve dans les villes er les villages ; se retire dans les tours er les clochers des églises ; vit isolé; fair entendre ordinairement une voix très-foible, mais cette voix devient claire et pet- çante lorsqu'on l'inquière. PATRIE. Toute l'Europe, l'Egypte (1). Ray Esp. VESPERTILION BARBASTELLE, Ves- pertilio barbastellus. | (Encycl. pl. 38. fig. 6.) La barbastelle, Daub. Mém. de l'Acad. des sciences de Paris, 1759. pag. 382. pl. 2. fig. 3.— Buff. Hist. nat. tom. 8. pag. 119. pl 19. fig. 2— Vespertilio barbastellus, Linn, Gmel, — Schreb. Saugrh. tab. 55: — Geoff. Ann, Mus. d’hist. nat. tom. 8. pag. 196. pl. 46. AR. ESSENT., Oreilles très-larges , réunies, triangu- laires , échancrées à leur bord extérieur ; oreillons très-larges à leur base ; étroits à leur pointe , en arc recourbé vers l’intérieur ; pelage d’un brun foncé, la petite pointe des poils étant fauve; membranes d'un brun noir. C D Se : piel. pouc. lig. - BIMENs, Long. du corps et detatèté. 7772" à S de la 1066 nee ee en = de la queue. esseet — des oreilles.. Largeur des oreilles .....+-.: a LP] LES ge SE SN PR RES EN FER » 39 l (1) A côté de cette espèce, il faudroit peut être placer i vespertilion aux grandes oreilles de Rafinesque, men- Monné ci-avant; dans la note de la page 153: 14 : $ pied pouc. lig. I ongueur de Forlorn 2 ST mi Largeur de l'oreillon, sa DaSes. E 142 Envergure des aîles..... SRE. LS : À Longueur du pouce de kalera aan M nt "Æ€ . . DESCRIPT. Museau court, comme tronqué; joues renflées ; chanfrein enfoncé et dégarni de poils ; glandes sébacées de la face , triangulaires comme une équerre, dont la pointe est située au-dessus des yeux, qui sont petits, noirs et cachés par le poil ; oreilles grandes, extrêmement larges, se réunissant tout-à-fait par leur bord intérieur sur le front, de manière qu'on ne voit pas du tout l'occiput lorsqu'on regarde l'animal par-de- vant ; oreillon très-large à sa base , et se termi- nant en pointe; bouche fendue jusqu'aux oteit- ' les, renfermant seize molaites, savoir, quatre de chaque-côté aux deux mâchoires ; carpe étant . ‘A la hauteur du museau, lorsque les ailes sont reployées et serrées contre le corps; poils très- doux et très-abondans, surtout sur la tête et sur la nuque; membranes des ailes brunes, pres- qu'aussi velues contre le corps que celles de la noctule, présentant aussi des lignes pileuses jus- qu’au carpe, lesquelles suivent le cours des vais- seaux sanguins ; membrane interfémorale très- velue jusqu’à la moitié de sa longueur ; longs poils _du dessus de la tête er du cou noirs, avec leur petite pointe brune ; poils du dos aussi Noirs , ‘avec leur petite pointe d'un blanc-jaunâtre ; ceux du ventre, les plus courts, noirs, avec des pointes brunes et mêlés de gris; un peu de blanc en dessus, à la naissance des ailes, et en dessous, autour de l'anus et sur l’origine de la membrane interfémorale ; ongles blancs. | Hagir. Se ouve dans les édifices ; vit en société avec le vespertilion pipistrelle , et fait son som- meil d'hiver avec lui, dans la même retraite. Íl répand une odeur désagréable. PATRIE. La France, où il n’est pas fort commun; l'Allemagne, où ‘l'est crès-rare, surtout dans le nord. M. Kuhl, qui s’est procuré un très grand nombre de vespertilions, n'y a jamais trouvé cette espèces 2258. Esp. VESPERTILION DE MAUGÉ, vesper- tilio Maugei | (Non figaré.) Vespertilion de Porto-Ricco s vespertilio Maugei, Desm. Nouv. Dicr. d’hist. nat. 2°. édit. tom. 35. pag. 480. : CAR. ESSENT. Oreilles très-larges s réunies , échan- crées extérieurement vers la pointe , qui est arron- die; pelage d'un brun-notrâtre en dessus, d'un T 146 brun clair en dessous ; parties postérieures du corps blanches; membranes grises. , | Dimens. Un peu plus grand que la harbastelle. DEsCRIPT. Museau court, mince, pointu, for- mant avec les oreilles un angle droit; nez assez large ; narines séparées par un cartilage en forme de plaque, qui ressemble un peu à une lyre; oreilles grandes, avec leur extrémité arrondie 3 leur bord extérieur échancré , avec un pli longi- tudinal garni de poils très-serrés et très-appa- rens į oreillons pointus et n’atteignanr pas la moitié de la hauteur des oreilles; yeux petits et placés à la base de celles-ci ; bouche munie de quatre incisives supérieures , dont les deux inter- médiaires sont les plus grandes , éloignées l’une de lautre et bifurquées, les extérieures étant simples, et de six incisives inférieures se recou- vrant les unes les autres, et à trois lobes ; ca- ninés moyennes ; pelage long, soyeux, d’un brun-noirâtre en dessus, plus clair en dessous , principalement dans le voisinage de la mem- brane interfémorale, où il devient presque blanc; queue à peu près aussi longue que le corps; membrane des ailes et membrane inter- fémorale d’un gris obscur. Hagir Inconnues. PATRIE.» L'ile de Porto-Ricco, où il a été trouvé par feu Maugé. | 226°, Esp. VESPERTILION DE TIMOR, vespertilio timoriensis. (Non figuré dans l’Encyclop. ) Vespertilio ti- moriensis , Geof. Ann. Mus. d'hist. nat. de Paris, tom. 8. p. 200. sp. 10. pl. 47. CAR. ESSENT. Oreilles amples , réunies à leur base interne par une petite membrane ; oreillon en demi- cœur ; pelage brun-noirâtre en dessus et brun-cendré en dessous. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du corps ÉRIN FT aa 7 de M queue... ...:c.. m 7 Envergure des ailes. .....,......,. 9% D ee DescriPr, Museau assez pointu; oreilles plus grandes relativement que celles de la barbas- telle, mais moindres que celles de l'oreillard, avec un repli bien marqué à leur bord interne ; ongle du pouce de l’aile crès- foible ; pelage d’un brun-noirâtre en dessus et d’un brun-cendré en dessous ; poils assez longs, et doux au toucher. Hart, Inconnues. MAMMALOGIE. PATRIE. L'ile de Timor, où il a été recueilli feu Péron et par Lesueur. XL GENRE. ATALAPHE, aralapha , Rafinesque (1). Vespertilio , Penn. Gmel. Geoff, CAR. Formule dentaire. ? Point d'incisives aux deux mâchoires. Nez simple, non muni de crêtes ou de mem- branes. Oreilles médiocrement écartées l’une de lau- tre et pourvues d’oreillons. Queue longue, dépassant un peu la membrane interfémorale, ou y étant comprise en entier. PATRIE. Les Etats-Unis, a Sicile. 227°. Esp. ATALAPHE AMÉRICAINE, acalapha americana, (Encycl. pl. 34. fig. s.). New -York bat; vespertilio noveboracensis , Penn. Syn. pag. 367. tab. 31. fig. 2.— Linn. Gmel. — Atalapha ame- ricana , Rafinesque , Prodr. de somiologie, CAR. ESSENT. Oreilles courtes et larges, arron- dies; queue comprise en entier dans la membrane interfémorale. žo yi DiMENS. Inconnues. DESCRIPT. Nez court , assez pointu ; oreilles cour- tes, larges, arrondies ; membrane inrerfémorale comprenant la queue en entier, velue en dessus, et brune comme le dos et le dessus du cou; ventre pâle ; une tache blanche à la naissance des ailes ; poils doux. HABIT. Inconnues. | PATRIE. L'état de New-York, dans l'Amérique septentrionale. 228°, Esp. ÂTALAPHE SICILIENNE, atalapha sicula, (Non figurée.) Atalapha sicula , Rafinesque, Prodr. de somiologie. Car. ESSENT. Oreilles aussi longues que la tête; _ queue saillante par une pointe obtuse. DrMens. Inconnues. roller (1) Il sera nécessaire , pour conserver ce genre , d’a- voir de nouvelles observations bien précises, sur la com- position du système dentaire des deux espèces qu'il ren- ferme. On sait que, dans les vespertiions, les dents 1n- cisives tombent quelquefois. 7 MAMMALOGIE. | 147 Descripr. Lèvre inférieure supportant une vef- | rue; pelage roux-brunâtre en dessus et roux- cendré en dessous ; ailes et museau noirâtres. Hair, Inconnues. ParTriE. La Sicile. SECONDE FAMILLE. INSECTIVORES, insectivora. | CAR. ESSENT. Pieds courts , armés d'ongles robus- tes ; ceux de derrière toujours à cinq doigts , ayant leur plante entièrement appuyée sur le sol; ceux de devant le plus ordinairement à cinq doigts (1). Point de membranes pour voler. = Dents molaires ayant leur couronne hérissée de tubercules aigus. Canines tantôt fort longues, tantôt fort courtes. | Incisives en nombre variable. Corps couvert de poils ou de piquans. Nourrir. Des insectes, des racines tendres , des fruits. ES ; : PATRIE. Les contrées tempérées des deux Conti- nens. | re as Ie Division. Deux longues incisives en avani, suivies d’autres incisives et de petites canines s plus courtes que les mâchelières. | | XLI. GENRE. HÉRISSON, erinaceus, Linn. Briss. Erxleb. Pal. Schreb. Cuv. Geoff. Lacép. Illig. Car. Formule dentaire : incis. f G adis n | molaires = = 34. > Er . Incisives intermédiaires de la mâchoire supé- tieure fort longues, écartées Pune de l'autre, cylindriques et dirigées en avant. Incisives inférieures proclives, ï Canines plus petites que les molaires. Corps trapu, couvert de piquans en dessus et de poils roides en dessous , pouvant sẹ rouler pat- y (1) La chrysochlore est le seul animal de cette famille , qui n'a que trois ongles aux pieds antérieurs: Peut-être anatomie fera-t-elle reconnoitre l'existence de deux faitement en boule pat la contraction des mus- cles peaussiérs. | Museau pointu ; yeux MOYENS ; oreilles moyen- nes ou très-courtes et arrondies. | Doigrs des pieds armés d'ongles robustes et propres à fuir. Queue courte ou nulle. Dix mamellés en tout , six pectorales et quatre ventrales. 4 “Point de cæcum ; intestins d’un égal diamètre dans toute leur étendue ; des claviciles complè- - tes; des vésicules séminales énormes et très- compliquées, etc. etc. HABIT. Animaux nocturnes , se réfugiant dans des trous ou bien dans des troncs d'arbres creux ; vivant principalement d'insectes, de larves, _ de limaçons et de limaces, d'œufs et de fruits ; pouvant (1) manger impunément des cantha- rides et autres insectes vésicans ; devenant extrêmement gras vers l'automne ; passant l'hiver dans un sommeil léchargique très-pro- fond , et se réveillant au printemps pour se livrer à la reproduction : le mâle ayant à certe époque "is vésicules-séminales tellement remplies et dé- veloppées, qu’elles occupent la plus grande partie de la cavité abdominale. PATRIE. L'ancien Continent. 229°. Esp. HÉRISSON D'EUROPE, erinaceus cu- ropeus. PEX | | (Non figurée dans Encycl. (2).) Erinaceus europeus , Linn. Briss. — Schreb. tab. 162. — Le hérisson, Buff. Hist. nat. tom. 8. pl. 6. — Common hedge-hog, Penn. Quadr. p. 316. tab. 28. fig. 3. CAR. ESSENT. Oreilles courtes ; piquans médiocre- ment longs. | DIMENS. Longueur du corps, mesuré pied. pouc. lig. depuis le bout du museau jusqu’à Fanus » 9 » __ de latte, depuis le bout du mu- seau jusqu'à l'occiput-....-+-+--""+°? » 2 MRC LETTRE di = dela queue..." MN 5m. 9 — deľavant bras, du coude au pot- gnet. E E ah E EEN A h ES 23 2 2 _ de la main, du poignet jusqu'au | bout des ongles ..:........:....... > I 4 :_— delajambe, du genou au talon.. » a » — du pied, depuis le talon jusqu'au bout des ongles .......... ss. ve -33 Fr (1) Selon l'observation de Pallas. (2) On trouve le porc-épic sous le nom de hérisson y Oigts rudimentaires, pl. 36. fig. 1. Ex mr PE Pt 148 DESCRIPT. Corps oblong, convexe en dessus ; tête très-pointue ; oreilles courtes, larges, arrondies ; yeux saillans ; cou fort court; jambes très- bas- ses, laissant toucher le ventre à terre dans la marche ; partie supérieure du corps revêtue de piquans ronds, très-aigus . à leur extrémité, à peine longs d’un pouce, implantés par perits grou- pes, divergeant, et s'entre-Croisant dans toutes les directions, ayant chacun la pointe blanchätre, ainsi que les deux tiers de sa longueur depuis la ra- ‘cine, et un anneau brun dans le commencement _ du troisième tiers; museau, front, côtés de la -tête , dessous et côtés du cou, poitrine, aisselles, jambes couverts dé poils rudes d’un blanc jaunà- tre sale ; pieds et queue revêtus de poils courts et roides. Nota. D'après la forme du museau, des chas- seurs et- quelques naturalistes distinguent deux variétés dans cette espèce, Variété À, la plus commune, selon eux, est le hérisson: pourceau , ainsi nommé à cause de son nez, qui est prolongé comme un groin. Variété B, la plus rare (que Daubenton n'a pu trouver en dix ans, et que nous n'avons jamais vue ni vivante ni morte), est le hérisson-chien, dont le nez est proportionnellement plus court, À manteau épineux , moins étendu que dans le précédent, à queue plus mince et plus longue, à poils plus grossiers, plus roides, d'un roux foncé. La seule figure qu'on possède de cette dernière, a été donnée par Perrault. Mém. pour servir à l’hist. nat. des animaux , Collect, de l'Acad. des Sciences ; tome III, 2°. part., pl. 41. HABIT. A celles que nous avons décrites pour le _ genre, nous ajouterons que ce hérisson, lorsqu'il est poursuivi, se roule tout-à-fait comme une boule, en cachant parfaitement son museau, ses pattes et sa queue, qui se trouvent comme renfermés dans une bourse formée par la peau épineuse du dos, et fermée par la contraction des muscles peaussiers de cette partie, Ces ani- maux s’accouplent au-printemps; Îles femelles mettent bas , au commencement de l'été, (LOIS , quatre er quelquefois cinq petits, qui sont tout blancs, .et sur la peau desquels on voir déjà la "naissance des piquans. À l’époque du rut, Fes mâles répandent une odeur désagréable, qui a , quelque rapport avéc le musc. PATRIE. Toute l'Europe, à l'exception des pays les plus froids, comme la Laponie, la Nor- wège , etc. MAMMALOGIE. 230°, Esp. HÉRISSON A LONGUES OREILLES, erinaceus auritus, ! (Non figuré dans l'Encyclop.) Erinaceus au- ritus , Pallas, nov. Comm. Perrop. XIV. p.573: tab, 21. fig. 4. —S. G. Gmelin, nov. Comm. Petrop. XIV. p. $ 19. tab. 16. — Schreb. Saugth. tab. 163. — Hérisson d’ Egypte , Geoff. pl. de la descripr. de l'Egypte. _ CAR. ESSENT. Museau court ; oreilles grandes comme les deux tiers de la tête; piquans médio- crement longs. Dimens. Un peu plus petit que notre hérisson d'Europe- DESCRIPT. Museau court ; oreilles grandes; pi- quans non réunis par touffes ou épis à leur ra- cine, séparés et couchés en arrière, dans le repos de lanimal; narines dentelées comme la crête d’un coq; jambes un peu plus minces ec plus longues que celles du hérisson d'Europe; queue un peu plus courte, conique, presque nue; poils plus fins; museau garni de quatre rangs de mous- taches; piquans blancs à leur base , avec une zone fort étroite de brun-noirâtre sur leur milieu , et du jaunâtre à leur pointe; iris de l'œil bleuâtre ; queue d’un blanc-jaunatre. HABiT. La femelle fait deux portées par an , cha- cune composée de six à sept petits. PATRIE, La province d’Astracan, vers la partie inférieure du Volga et de l'Oural, ainsi qu'à lorient, en deçà du lac Baikal ; l'Egypte. 231°. Esp.* HÉRISSON A OREILLES PENDAN- TES, erinaceus malaccensis. . (Encycl. pl. 36. fig. 4.) Porcus aculeatus s = Séba, Thes. p. 181. tab. 51. fig. 1. — Hystrix brachyura, Linn, Syst. nat, ed. 10. pag. $7: — Erinaceus malaccensis , Briss. Quad. pag. 183 — Linn. Gmel. = | CAR. ESSENT. Museau court ; oreilles assez courtes et pendantes ; piquans très-alongés , dirigés pa- rallèlement les uns aux autres. pied. pouc. lig» 8 235 32 DIMENS. Longiieur totale. ............ DESCRIPT. Yeux grands et brillans; oreilles presz que nues et pendantes; piquans longs de cinq à six pouces et variés de blanc, de noir ou de rous- såtre; des soies entre les piquans ; poils-du des- -sous du corps de couleur rousse. Em Nota. Cet animal ne nous est connu que paf la figure et la courte description qu'en donne Séba, et que nous venons d'extraire. Nous ne le plaçons que provisoirement dans le genre HÉ- mp MAMMALOGIE. | RISSON, parce que son facies général, er la forme et la longueur de ses piquans, semblent le rap- procher plutôt des porcs-épic; et ce ne sera que lorsqu'on aura la connaissance de son système dentaire, qu’on pourra lui assigner la véritable Place qui lui convient dans nos classifications. Rart. Inconnues. PATRIE. Java, Sumatra, et principalement Ma- ` lacca (1). X LIIS. GENRE. ' MUSAR AIGNE, sorex, Linn. Erxl. Schreb. Cuv. Lacép. Illig. Mausaraneus , Buisson. CAR. Form. dent. : incis. interméd. >, fausses canl- E ds = : | nes ou incis. latérales —— où 4—4. yraiesmol. pa p 2—2 Be è à 3; == 28 ou 30. EE Incisives supérieures intermédiaires à double crochet , ayant un fort éperon situé à leur ralon; incisiyes inférieures alongées , sortant droites de alvéole, et ne se recourbant qu'à l'extrémité, Fausses canines, surtout les supérieures , beau- Coup plus petites que Les incisives intermédiaires. Re es … (1) Outre les trois espèces que nous admettons , il y en : f . a Encore deux autres que les naturalistes rangent dans € genre HERISSON. naca Première est celle du HÉRISSON DE SIBÉRIE, eri- ee LS iricus , Erxieb. Briss. Klein. Elle n'offre de dis- i> E avec nos hérissons , que par ses oreilles plates 5 nRa ses narines non frangées, la couleur. rousse Régions , dont la pointe est jaune d’or ; la couleur Infért Fe Dés €rteure de son corps. M. Sonnini ne la considère que a €om AE à yo+ 37^“ » me une variété du hérisson d'Europe. Nous ne l'a- vo - SDS point vue en nature. a Seconde est le HERISSON SAN S OREILLES, erina= US tnauris , ou hérisson a Amérique (Encyclop. pl. 36. sa 3). Elle mest connue que par une figure et une a te description qu’en donne Séba (tab. 49, lasa ): à oreilles n’ont point de conque externe, ses piquans Sont d'un cendré un peu jaunâtre. Le devant de sa tête, Son ventre et ses jambes sont couverts de poils soyeux et blanchâtres; ceux qui garnissent le dessus des yeux Sont d’un brun foncé; ceux des tempes longs et noirà- tres. Selon Séba, qui, sans doute , aura été trompé sur la pa- trie de cet animal, il habiteroit la Guyane hollandaise, où il se nourriroit de fruits, de racines, d'herbes et de lar- ves ou œufs de fourmis. Sa chair blanche et appétis- Sante serviroit de nourriture aux habitans de ce pays. Y'Azara soupçonne , avec raison , que ce prétendu hé- .* isson n’est que son couy. Voyez le genre Cornpou. e claire et naancée de jaune, des poils de la partie : Molaires à couronne large , hérissée de pointes, les supérieures étant les plus grandes et ayant leur tranchant oblique. à Tête très-alongée ; nez prolongé et mobile. Oreilles courtes, arrondies. Yeux petits, mais visibles. > x "A Queue plus ou moins longue, tantot tétra- gone, tantôt comprimée dans une parue de sa longueur, quelquefois térétile. i Corps couvert de poils fins et courts. Pieds à doigts foibles, séparés, munis d'ongles crochus non propres à fouir la terre, Mamelles au nombre de six ou de huit, tant pectorales que ventrales. Une glande sébacée sur chaque flanc, entourée de soies roides et serrées, laissant suinter une humeur’ grasse. HABIT. En été, se tiennent dans des trous; en hiver, pénètrent dans les greniers à foin; vivent _de vers et d'insectes; ont une démarche lente; répandent , dans le temps du rut, une odeur assez forte; leur morsure est réputée, mais à tort, dangereuse pour les chevaux et les bes- tiaux , etc. etc. PATRIE. Les contrées tempérées et chaudes d l'ancien Continent. | 232°, Esp. MUSARAIGNE VULGAIRE, sorex arañ- cus , Linn. Gmel. — Daubent. Mém. de l’Acad. des sciences, 1756. pag. 212. pl. $.— La mu- saraigne ; Buffon, Hist. nat. tom. 8. pl. 10. fig. 1, —Vicq-d’Azyÿr, Syst. anat. des anim, tom. 3. 1°, partie, p. 33.— Geoff. Ann. Mus. tom, 17. pag. 203. pl. 2. fig. 2. — Schreb. Saugth. tab. 160. « CAR. ESsENT. Oreilles grandes et nues , ayant en dedans deux replis ou lobes placés l’un au-dessus de l’autre; pelage gris de souris ; plus pâle en des- sous , tirant quelquefois sur le fauve ou sur le brun; queue carrée y un peu moins longue que le corps. Dimens. Longueur du corps, mesuré en pied. pouc. lig. ligne droite, depuis le bout du mu- FA seau jusqu'à l'anus......,.......... > J 1 — de la tête, depuis le bout du mu- SMS a POCÉIPUT LR L Li uses ww rt — dés oreilles....,.... ; ; SEEN aa N Me À DIE AUS corse etre as #" +6 — de l'avant-bras, du coude au : poignet . ... . | torse. osos en de. la patte de devant, depuis le poignet Jusqu'au bout des ongles s.. » » 32 3» : $ 3 vf \ 150 Longueur de la jambe, du genou au pied. pouc. lig. talon ` à FT TN CHR — du pied de derrière, depuis le ta- lon jusqu'au bout des ongles ” 6 DESCRIPT. Poids ordinaire de l'animal, trois gros; oil plus fin, plus doux et plus court que celui de la souris; d'une couleur approchante, mais un peu plus brune sur la tête et sur le corps „et dun gris plus foncé sur les parties inférieures ; tous les poils étant de couleur cendrée sur la plus grande artie de leur longueur, et leur pointe étant de couleur brune, mêlée d'une légère teinte de fau- ve, sur le dessus et sur les côtés de la tête et du corps, et de couleur grise mêlée d’une légère . A . teinte de jaunâtre sur le dessous du corps, depuis le bout de la mâchoire inférieure jusqu'à l’extré- mité de la queue (Daubent.); conque de l'oreille ample er nue, ayant en dedans deux replis ou lobes placés l’un au-dessus de l’autre, et dont l'inférieur correspond à l'entrée du méat auditif; queue assez renflée, demi-arrondie ou plutôt légèrement carrée , les quatre faces en étant bom- bées et les lignes ou angles qui les séparent étant très-visibles ; lèvres, pieds et queue couleur de chair; la dernière de ces parties étant quelque- fois d’une teinte brune. ( Geof.) Nota. Il existe plusieurs variétés de certe es- pèce, dépendantes des couleurs plus ou moins foncées du pelage, de la longueur plus où moins considérable de la queue, qui peut varier d'en quart ; de la taille, qui est quelquefois moindre d'un douzième, etc. On.a trouvé aussi des mu- saraignes atteintes de la maladie albine , et d'au- __tres qui avoient , seulement sur les côtés du corps, des taches blanches de forme elliptique. Hasit. Celles décrites pour le genre, PATRIE. L'Europe. 233°. Esp. MUSARAIGNE DE DAUBENTON, sorex Daubentonii, Erxleb. Blumenbach, Bod- daerr, — Geoff, Ann. Mus. tom.,17. pag. 176. — Musaraigne d'eau, Daub: Mém. de l'Acad. des sciences, 1756. pl. ș. fig. 2. — Buffon, Hist, nat. tom. 8. pl. 10. — Sorex fodiens , Pallas, Gmel. — Sorex carinatus, Hermann , Observ. zoolog. pag. 46. — Le gréber, Vicq-d'Azyr, Syst. anatom, des anim. tom. 3, 1°®. partie, pag. 35: CAR. ESSENT. Oreilles pourvues de trois valvules qui répondent à l'hélix, au tragus et à l’antitragus, et qui peuvent la boucher entièrement; doigts des jeds bordés de poils roides ; queue carrée , un peu ë i P MAMMALOGIE. moins longue que le corps ; pelage noirâtre en des” sus , blanc en dessous. DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied. pouc- lig: suré en ligne droite , depuis le bout du _ müseau jusqu’à Panus .... ANT — de la tête, depuis le bout du mu- seau Jusqu'à l’occiput . . —- des oreilles. ... — dela queue : . — de F'avant-bras, depuis le coude jusqu'au poignet.... ..— de la main, depuis le poignet jusqu’au bout des ongles — de la jambe , depuis le genou jusqu'au talon — du pied , depuis le talon jusqu'au bout des ongles. .......,,, » DESCRIPT. Intermédiaire pour la taille entre la souris et le mulot , et pesant pour l'ordinaire une demi-once; museau un peu plus gros que celui $: PEEP E ; - de la musaraigne vulgaire ; queue et jambes plus longues et plus garnies de poils ; pieds, princet- palement ceux de derrière, plus longs; doigts garnis de poils roides , parallèles les uns aux autres , servant de nageoires ; parties supérieures du corps, depuis le bout du museau jusqu'a la queue, d'un noirâtre mêlé de quelques teintes de brun ; parties inférieures d'un blanc pur (1)3 queue grise, presque nue, à l'exception de 54. face inférieure, qui a d'un bout à l’autre un poil. court et blanchätre ; une tache blanche derrière 2 n r ea -. . o . [A s l'œil; extrémité des dents incisives intermé- diaires de couleur ferrugineuse. o HABIT. Se tient dans le voisinage des fontaines » ` des sources ou des petits ruisseaux } reste cachée pendant le jour, et ne se montre guère qu'au lever ou au coucher du soleil ; attaque les gre- nouilles, dont elle fait sa prole ; met bas au pin temps, et produit ordinairement huit ou neu petits. l PATRIE. La France, et particulièrement les envi _… rons de Paris et la Beauce. I 234°. Esp. MUSARAIGNE CARRELET , sorex té- tragonurus. i (Enéycl, pl. 29. fig. 2.) Sorex tetragonuruss Herm. Obs. zool. pag. 48.—Boddaert, Elene? re (1) M. Geoffroy n’est pas d'accord avec Daubento® sur la couleur des parties inférieures du corps. Le Pré” mir dit qu’elles sont d’un blanc pur , et le second sgae y voit des teintes de fauve , de gris et de cendré ; parce que l'extrémité des poils seroit fauve ou grise, et 7 reste de couleur cendrée jusqu’à la racine. La figure publiée par Daubenton, s’accordant avec la descrip” tion de M. Geoffroy, c'est cette première que nous 4 op tons. | ae e a anim, p.123. 1n, 3.—Geoff. Ann, Mus. tom, 17. Pag. 177. n. 3. pl. 2. fg. 3. — Schreb. Saugrh. Pl. 159. 8. AR. ESSENT. Oreilles courtes ; pelage noirâtre en dessus et cendré-bran en dessous ; queue longue s tout-à-fait carrée. ` Dimens, Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. OR a E E S S a a E siea p e Met 6 ESCRIPT, T'êce plus large, et museau moins fin que dans la musaraigne vulgaire; queue plus ongue, relativement, que celle de cet animal; EUX canines de plus à la mâchoire supérieure, et toutes les canines petites et d’un égal volume entr elles; incisives brunes; oreilles plus courtes ke Moins apparentes que dans l'espèce commune, Sans être cependant entièrement cachées dans les poils ; pelage d’une belle couleur noirâtre en essus et d’un. cendré-brun en dessous; queue ÉCidémenc carrée, chaque face étant rout-à- ve plane, se terminant subitement en une pointe ne, et ayant en dessous un léger sillon, Hasır, Vit dans les mêmes lieux que la musa- Se vulgaire, Se trouve dans les granges, par- érement dans les campagnes, et quelquefois ans les jardins clos de murs. Parpie | TRIE, La France, et notamment dans la ci- evant province d'Alsace ; le comté de Nice. vi (oi FA 35 ` Esp, MUSARAIGNE PLARON , sorex con- Slrictus. (Encycl, pl. suppl. 4. fig. 6.) Sorex constric- Se Hermann, Obs. zool. pag. 47. — Bodd. lench, anim, pag. 123. Sp. 4.— Geoff. Ann. us, d’hist. nat, tom. LPS Ve 178. Sp. 4. pl. 3° S 1. — Sorex cunicularius, Bechstein , Zoolog. “Musaraigne plaron , Vicq-d'Azvr, Syst. anat. ës anim, tab, méthod. R ESSENT. Oreilles très -petites , velues s entiè- rement cachées par le poil; pelage d'un noir-cen- TE à queue aplatie à sa base et à sa pointe, et Fonde dans son milieu. IMENS, Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du COEPS ra Da net ee vas RE 2 EN RL) 2 A — de- la REV S 1» I 6 ESCRIPT. Museau plus fort que celui de fa mu- saraigne vulgaire ; tête plus large ; chanfiein plus arqué ; boutoir plus gros et plus court, ce qui est dû à des poils roides qui garnissent les narines ; oreilles entièrement cachées par les poils, Parce que tout leur extérieur en est garni; deux + í ; i O Petites canines de plus que dans les autres espèces, MAMMALOGIÉ. 151 à la mâchoire supérieure ; queue plate, étroite et comme érranglée à l'origine, taudis que dans le reste, spécialement au milieu, elle est épaisse, comme renflée et ronde, excepté à son extré- mité, où elle est aplatie, et où les poils se réu- nissent en pointe, comme ceux d'un pinceau; poil très-fourni, assez long, fort doux au tou- cher; noirâtre dans sa plus grande longueur et roux à sa pointe; ventre gris-brun ; gorge cen- drée; pieds velus comme ceux de l'espèce prê- . cédente. l HABIT. Se tient dans les prairies, à peu de distance des eaux. PATRIE. La France, en Alsace, 236°, Esp. MUSARAIGNE LEUCODE, sorex leu- codon. | | © (Non figutée.) Sorex leucodon, Hermann, Observ. zool. pag. 49. — Bodd, Elench. anim. pag. 123. sp. 2.—Gzoff. Ann. Mus. d'hist. nar. tom, 17. pag. 181. n. $.— Musaraigne leucode , Vicq-d’'Azyr, Syst. anat. des anim. tabl. méthod. CAR. ESSENT. Dos brun; ventre et flancs blancs; queue légèrement tétragone. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc, lig. BOIRE TL a HT ete 2 EF "de da queue ses semer 2:7 L 4 DESCRIPT. Dimensions assez semblables à celles de la musaraigne de Daubenton ; queue plus courte, non exactement arrondie „er ressemblant en cela à celle de l'espèce vulgaire ; doigts un peu plus épais que ceux de la musaraigne de Dau- benton ; ongles plus courts ; yeux plus grands ; incisives entièrement blanches dans le jeune âge, et ayant leur petite pointe colorée en brun dans les adultes; dos brun ; ventre et flancs blancs; les poils de ces parties ayant leur pointe de cette couleur et la base grise; queue brune en dessus. et blanche en dessous. PES HABIT. Inconnues. PATRIE. Les environs de Strasbourg.. 237°. Esp. MUSARAIGNE RAYÉE , sorex: lje. TEALUS.. i s ( Non figurée.) Sorex lineatus, Geof; Ann. Mus. d’hist, nat, tom. 17. pag. 184, é. CAR. ESSENT. Queue ronde, fortement carence ens A 3 dessous qu an dessus ; gorge, cendrée z une cache sur chaque oreille , et une. petite ligne blanche sur chanfrein, : ; y 2 PE APS dessous; pelage d’un brun-noirâtre, plus ‘pälé en 152 Drmexs. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du corps » — de la queue.. któ DESCRIPT. Forme plus élancée; museau plus long er plus fin que celui des espèces précédentes ; pe- lage d’un brun-noirâtre, à l'exception du ventre qui est plus pâle, et de la gorge qui est cendrée; une ligne étroite, blanche, s'étendant sur le chan- frein , depuis le front jusqu'aux narines ; oreilles marquées chacune d'une tache blanche formée par les poils qui recouvrent les deux lobes inté- rieurs de la conque; queue ronde et fortement . carenée en dessous. HABIT. Inconnues, La carène de la queue fait | - soupçonner à M. Geoffroy que cette espèce est aquatique. ; PATRIE. Les environs de Paris. 238°. Esp. MUSARAIGNE PORTE-RAME , sorex remijer. = {Non figurée dans lEncyclop.). Sorex re- mifer, Geof. Ann. Mas. d’hist, nat. pag. 182. pl. 2. fig. 1. GAR. ESSENT., Queue carrée à sa base , comprimée à sa pointe; pelage d’un brun-noirâtre foncé en dessus ; ventre brun-cendré ; gorge d'un cendré clair. Dimens. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. ‘du corps — de la queue DESCRIPT. Cette espèce, la plus grosse de celles < qu'on trouve en France, diffère de la pré‘édente par ses proportions plus trapues, par son museau plus gros et plus court, et surtout par la forme de sa queue, qui est carrée dans sa première moitié, ayant chaque face parfaitement plane, hors celle du dessous, qui est marquée d’un sil- lon de la fin duquel naît, dans l’autre moitié, une carène qui se prolonge d'autant plus en des- sous que la queue s'amincit davantage, cette queue finissant par être comprimée et tout-à- fair plate, de manière à figurer une espèce de rame ; couleurs du pelage à peu près les mêmes que dans la précédente, si ce n’est quelles pa- roissent un peu plus foncées en dessus ; ventre brün-cendré; gorge d’un cendré clair; chan- frein n'ayant point de rayure longitudinale, HABIT. Se tient sur le bord des eaux. PATRIE, La France, aux environs d'Abbeville et de Chartres., Te MUSARAIGNE A COLLIER BLANC , sorex collaris, nS dt A MMAEOBLE. : ; (Non figurée.) Sorex collaris , Geof. Mém. du Mus, d'hist. nar. tom, 1. pag. 309. CAR. ESSENT, Pelage noir; un collier blanc au- tour du cou. | DEsCRIPT. Nora. Cette espèce ne nous est connu? que par certe seule indication, rapportée paf M. Geoffroy, d'après l'abbé Manesse. PATRIE., Les îles comprises entre l'embouchure de lP'Escaut et la rivière de Meuse, où elle est très-commune, 240°. Esp. MUSARAIGNE DE L'INDE, sorex in- dicus. (Encycl. pl. 30. fig. 3.) Sorex indicus , Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 17. pag. 183. sp- de — Ejusd. Mém. du Mus. tom. 1. p. 309. pl. 15° fig. 1.— Musaraigne de P Inde, Buff. suppl. rom. 7" pag. 281. pl, 71. CAR. ESSENT. Queue ronde, de moitié aussi longué que le corps ; pelage ras , gris-brun, teint en des- sus de roussåtre. | D:MENS. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du corps : O M = deh quete dre at aA Iopa DESCRIPT. La plus grande des musaraignes con- nues. Ses formes générales sont absolument sem- blables à celles des espèces de notre pays. Oreilles apparentes, nues, aussi grandes comparativement que celles de la musaraigne vulgaire; dents bla” ches ; pelage d’un gris-brun assez clair, onduié de légères teintes roussâtres, provenant de Ja couleur de l’extrémité des poils. , . 4 2 : 4 HABIT. Se tient dans les maisons, où elle est tres” incommode, à cause de la forte odeur de must que répandent les glandes de ses flancs. PATRIE. Les environs de Pondichéry et de Tran” quebar, selon Sonnerat et M. Geoffroy. 241%. Esp. MUSARAIGNE DU Cap, sorex 647 pensis. (Non figurée dans Encycl.) Sorex araneus maximus , Petiver, pl. 23. fig. o. — Valenti Musée des Musées , tom. 2. pag. 27. fig. 2. (d# près Petiver.)—Burmann, Animaux du Cap. < Sorex capensis, Geoff. Ann. du Mus. tom. !7* pag. 184. Spo : Res CAR. ESSENT. Queue ronde , de moitié aussi long" que le corps; pelage cendré, layé de fauve ; queu? rousse, i ouc. lig » I S DESCRIPT: Dimens. Longueur totale de la tête et pied. P UCO reie R MORE LÉ ES CA — dela queue.......,......... Descripr, C'est la seconde espèce du genre pour la grandeur, Museau très - long, très - effilé ; oreilles grandes et nues comme celles de la mu- Saraigne de l'Inde; queue proportionnellement aussi longue que la sienne et également ronde ; pelage cendré , lavé sur le dos d’une légère teinte e fauve; côtés de la bouche roussätres ; queue sa Un roux qui tranche avec la couleur du dos. ABIT, Se tient dans les caves, où elle répand une Odeur extrêmement forte. - PATRIE, Le Cap de Bonne-Espérance. 242° | 42°, Esp, MUSARAIGNE A QUEUE DE RAT, sorex myosurus. | (Non figarée dans l Encycl.) Sorex myosurus, allas, Acta Petrop. 1781. tom. 2. pag. 337. pl. 4. fig. 1. — Geof. Ann. Mus. d'hist, nat. è tom, 17, pag. 18$. Sp. 10. pl. 3° fig. B- © à 3e Museau renflé ; pelage blanc. Dn 4 SR Longueur totale de la tête et du pied. pouc. lig. Gas a sue 33 3 9 D Eaa TATANEN Y Gr B SCRIPT. (Individu femelle, selon Pallas.) Très- "approchée de la musaraigne du Cap, par sa | taille, par la grandeur et le nu de ses oreilles ; Mais en différant par sa queue, plus longue et Surtout plus épaisse, son museau bien plus court et Smgulièrement renflé sur les côtés, ses membres P'us forts, ses pieds plus épais, les poils de sa queue. moins rapprochés, et les soies plus nom- euses et plus longues ; pelage entièrement anc (ce qui est sans doute un effet de la ma- adie albine) ; squelerte semblable à celur de la Musaraigne vulgaire, si ce n'est qu'il a deux ver- (quatorze au lieu de douze). (Individu mále, selon Pallás, et appartenant à ms autre espèce, suivant M, Geoffroy.) Pelage un brun-noir; tête plus trapue; queue plus Courte que dans le précédent {1). HABIT. et PATRIE. Inconnues. XLIII GENRE. DESMAN mygale, Cuv. Geoff. Illig. Maus; Briss A (:) Plusieurs mammifères, placés avec les musarai- Bnes par Linné et Pallas, ont dû en être éloignés pour former des genres nouveaux, ou rentrer dans des &enres connus; tels sont: / MAMMALOGTE. AR, ESSENT. Queue ronde, épaisse , presque nue; tèbres dorsales et deux paires de côtes de plus Castor, Linn, Sorex , Pallas. - CARACT. Formule dentaire , selon M. Geoffroy ( Mem. Mus. tom. 1. pag. 311 ) pourle desman ; ; seri kraf < ISI des Pyrénées (1) : incis. =, canin. ——, mok rn ES 5. E ds, Selon Pallas , pour le desman de Moscovie, incis. L , dents conig. Z$, mol Lt DA 742 E e F C A a Les deux incisives intermédiaires supérieures triangulaires , très-fortes, aplaties ; incisives 1n- férieures tantôt au nombre de quatre, dont les -deux du milieu sont les plus petites; tantôt au _ 12, Le sorex aquaticus Où sorex fuscus , type du genre SCALOPE. 2°, Le sorex cristatus ,type du gente CONDYIURE. 3°. Le sorex brasiliensis , qui paroît être le Dineirne TRICOLOR. 4°. Le sorex auratus ou asiaticus, type du genre CHRYSOCHLORE. i 5°. Le sorex moschatus , type du genre D:SMAN, A ces espèces bien connues , il faudra peut-être join- dre aussi, quand on les connoîtra mieux , les suivantes, sur lesquelles on ne possède encore que des descrip- tions trop abrégées ou trop vagues pour qu'il soit pos- sible de les admettre dans les classifications. 6°. Le sorex minimus de Pallas ( Voyage, tom. 2, pag. 664 ) , brun, à queue ronde et étranglée à sa base. 7°, Le sorex cacutiens, Laxmann, Act. Petrop. 1785, pag. 285, très-voifin de la musaraigne de Daubenton. 80, Le sorex exilis dé Sibérie, qui ala queue ronde, très-épaisse, et qui passe pour la plus pétite de toutes les espèces du genre. Fr 9°. Le sorex pusillus, Gmel. Voyage, tom. 3, pag. 499, qui habite le nord de la Perse et qui se rapproche surtout des desmans par la forme de ses dents. 10°, Le sorex pygmaus de Laxmann (Enc:clop. pl. 3, fig. 1), qui, ainsi que le remarque M. Geoffroy , s’éloi- gne des musaraignes , à cause de son manque de queue etde ses narines très-pétites et situées au bout d’un mu- seau très-alongé. 11°. Le sorex murinus {et non marinus, comme son nom est écrit dans Gmelin), indiqué comme venant de Java, sans détails suffisans sur ses caractères pour le faire distinguer de la musaraigne de l’inde. Une espèce de sorex qui nous est inconnue vivante , est celle dont M. O'ivier (Voyage en Egypte, tom. lil, pag. 164, pl. 33, fig. 1) a trouvé les débris dans les catacombes de Sakkara en Egypte, où elle étoit prépa- rée à la manière des Ibis. Cette musaraigne étoit beau: coup plus grande que nos espèces d'Europe, ar A dE « tête avoit seule un pouce à quinze lignes de long, sur - six lignes à peu près de largeur à sa partie postérieure; la queue étoit à peu près aussi longue que le corps; son poil étoit roux. | (1) M. Geoffroy, dans la détérmination des incisives Supérieures, a égard à leur position dans los inter- 4 axiilaire; et pour les inférieures, à leur position cor- respondante à celle des premières. y 154 nombre de six petites, et. à peu près égales _entr'elles. | Canines non distiictes par leur forme des in- cisives latérales et des premières molaires; toutes étant presqu'également moyennes et coniques, Les quatre dernières molaires en haut, et les trois dernières en bas de chaque côté, à couronne large et garnie de tubercules aigus, Narines placées à l'extrémité d'un long pro- longement du museau, en forme de trompe , très-mobile dans tous les sens , et douée d’une grande sensibilité, Point d'oreilles externes; yeux très-perirs, Membres courts; les cinq doigts de chacun, surtout ceux des postérieurs , réunis par une mem- brane; ongles longs et arqués. Queue comprimée latéralement. HABIT. Se tiennent sur le bord des ruisseaux et des étangs, où Hs se creusent des galeries sourer- raines, dont l'ouverture est.sous l’eau, et dont une portión est assez élevée pour n'être jamais submergée ; nagent très -facilement; restent sou- vent plongés dans l'eau, en faisant seulement sortir au dehors l'extrémité de leur trompe pour respirer; se nourrissant d'insectes , de vers et surtout de sangsues, et y joignant, dit-on, des racines d’acores et de nymphæa ; répandant en tout temps une forte odeur de musc, qui se communique aux poissons qui mangent leur Chat, en o. A PATRIE. L'ancien Continent. ‘243°. Esp. DESMAN DE MOSCOVIE, mygale ^% moscoyitica, ; ( Encycl. pl. 20. fig. 4.) Mygale moscovitica , Gcoff. Ann. Mus. tom. 17. pag. 192. — Mus aquaticus EXOLICUS Clusius, Exot.—Sorex mos- coviricus, Charleton, Exerc. pag, 25.—Mus aqua- rilis, Aldrov.— Glis moschiferus ; Klein. — Fa: musqué de Hill et de Brisson. — Castor mos- chatus , Linn. édit, 10 et 12,— Le desman, Buf. tom. 10. pag. 1. pl. 2. — Sorex moscha- zus , Pallas, Gmelin, Erxleb. Bodd: —— Schreb. tab. 159, — Vulgairement appelé rar musqué de USSE. : x CAR. ESSENT. Queue plus courte que le corps, écail- leuse ; presque nue, étranglee à sa base, cylin- drique et renflée dans son milieu, très-comprimée verticalement à son extrémité ; pelage brun en dessus , blanc en dessous, S MAMMALOGIE. Dimens. Longueur totale de la tête ‘et pied. pouc. lig- du corps .... R EE Er asc RL ie PORN e e e (Poids, 16 onces environ.) 2 DESCRIPT. Pelage très-beau et très-luisant , for- mé de deux sortes de poils, comme celui des cas- tors , c'est-à-dire, de longues soies et d’un feutre doux, moelleux et serré; d’un brun plus pâle en dessus et plus foncé sur les flancs ; ventre d’un blanc argenté; quelques parties blanches sur la face; queue mince et comme étranglée à sa naissance, puis devenant, bientôc après , Cy- lindrique , renflée er croissant rapidement, pour décroître ensuite insensiblement jasqu’à son €x- trémité, paroissant de plus en plus comprimée dans le sens vertical à mesure qu’elle diminue, ayant son tronçon parsemé d’écailles, entre les intervalles desquelles sont des poils courts et iso- lés; dessus des doigts présentant aussi quelques écailles; des glandes distillant une humeur par- ticulière, ayant une très-forte odeur de musc, situées sous la queue, près de sa racine. Hasit. Celles que nous avons rapportées pour le genre entier. PATRIE. La Russie méridionale, Très-commun aux environs de Woronech, où les pêcheurs le | prennent souvent dans leurs filets, 244%. Esp. DESMAN DES PYRÉNÉES , mygale pyrenaica, Ea (Encyclop. pl. suppl. 4. fig. 1 à 4.) Desman des Pyrénées, mygale pyreraica ,. Geoff, Ann. Mus. d’hist. nat. tom. 17. pag. 2, 3 €t 4 | CAR. ESSENT, Queue plus longue que le corps ; cy” lindrique dans la plus grande partie de sa longueur; - diminuant insensiblement depuis son origine ; ct verticalement comprimée à son extrémité; pelage brun en dessus et gris en dessous. 193. ph 4. fig. 1» DIMENS. Longueur totale de la tête et du pied. pouc. lige COFPS. semer sense > 4 Fa dela quels, sosie: 0 a DESCRIPT, Queue n'étant ni étranglée à son ori- gine, ni renflée au-delà, mais toute d’une Ve- nue, et diminuant insensiblement jusqu'à SO" extrémité , cylindrique dans les trois quarts de sa longueur , et verticalement comprimée dans le reste ; couverte de poils courts, couchés, pie$®% qu'entièrement adhérens; ongles du double plus longs que ceux du desman de Moscovie ; doigts de devant n'étant qu’à demi envéloppés; doigt extérieur des pieds de derrière étant beaucoup l plus libre; pelage composé de longues soies et de feutre; tout le dessus du corps étant d'un brun-marron , les flancs gris-brun et le ventre Paean; point de parties blanches sur la ace, Hagrr. Inconnues. PA | po à ATRIE, Les environs de Tarbes, au pied des Py- S rénées \ . 1; id de \ . f . | es, Où un individu de cette espece, qui ait | Partie de la collection du Muséum, a été trouvé par M. Desrouais , ancien professeur d'histoire naturelle à l’école centrale de Tarbes. XLIV. GENRE. | SCALOPE , scalopss Cuv. Geof. Illig. | Sorex ; Linn. Erxleb. Bodd. | © Talpa, Penn. Shaw. Car. Formule dentaire: incis. P> dents coniques Í 1 Aeg + 22 | Do hobim = = 30, ~ Les deux incisives supérieures intermédiaires très-fortes et larges , planes, perpendiculaires à a mâchoire et tronquées en biseau; les deux in- Cisives inférieures externes coniques, droites, assez longues, et renfermant dans leur Intervalle deux très-petites incisives intermédiaires. | Un grand espace interdentaire à la mâchoire Supérieure , après les deux grandes incisives; un Moindre à linférieure , après les incisives laté- rales, Première et troisième dents coniques supé- rieures (de chaque côté) , plus grandes que la se- conde; dents coniques inférieures allant en crois- sant de la première à la troisième, | Molaires à tubercules aigus sur la couronne ; la première érant comprimée d'avant en arrière, assez mince, et à deux pointes seulement, l’une Externe et l’autre interne. . Museau teès-prolongé, cartilagineux; et ter- miné par un boutoir. z r : Yeux très-petits; oreilles externes tout-à-fait nulles. de rs Pieds très- courts, pentadactyles ; les an- térieurs très-larges, ayant les doigts réunis e 2 So ; 2 jusqu'à la dernière phalange ; les ongles fort longs , aplatis, linéaires et propres à creuser la terre (en tout semblables aux pieds de taupes) > t = croissant depuis le pouce jusqu'au troisième y MAMMALOGTE. stant le plus petit de tous ; pieds postérieurs très- ` _gompris , les deux autres diminuant, et l'externe 155 petits, très-grèles, ayant leurs doigts pourvus de petits ongles crochus et arqués. ; ; Queue courte. Corps trapu , couvert d'un poil fort court ; très-doux et très-fin, perpendiculaire à la peau, comme celui des taupes. 245°. Esp. SCALOPE DU CANADA, scalops ca- radensis. (Encyclop. pl. 30. fig. 2. Musaraigne brune.) Sorex aquaticus, Linn. Gmel.—Schreb. tab. 1 5 8. — Talpa fusca , Penn. Quad. pag. 314. n. 245. — Shaw, Gen. zool. tom. 1. part. 11. pag. $24. — Musaraigne taupe, Cuv. Tabi, élement. des anim, CAR. ESSENT. Nez très-prolongé, terminé par un _ boutoir; pieds et queue de taupe; pelage gris- . brun. Zi Dimens. Longueur totale du corps et pied. pouc. lig. 6 de: li GIN ar daai EEE E sous. >D 3 — delatête.........,.. aaar M7 LS — dela queue.................. ge mr.’ A, — des pieds de devant ; depuis le poignet jusqu’au bout du plus grand ongle. since vve ss ssassn Es arts 39 » 16 — des pieds de derrière, du talon ; au Bout des ongles........:...:...., e g DESCRKIPT. Museau très- prolongé en boutoir , : ayant les narines fort peu apparentes, ouvertes en dessus, près de sa pointe , et un sillon longi- tudinal en dessous, aboutissant à la lèvre supé- rieure ; bouche médiocrement fendue ; dents très-fortes et blanches ; yeux et méats auditifs cachés dans le poil; mains très-larges, très-fortes, à doigts réunis jusqu’à la naissance de la dernière phalange, ayant les paumes absolument nues , er bordées de petits poils roides, le dessus légè- rement recouvert de duvet grisâtre, et les ongles très-forts , très-longs , linéaires et en gouttière ; pieds postérieurs petits, étroits, nus en dessous, revêtus de duvet en dessus, et ayant les ongles foibles , crochus et assez aigus; queue courte, couverte de poils dans toute son étendue; pe- lage d'un gris-fauve, chaque poil étant d’un grise de souris à sa base et presque fauve à sa pointe, £ « : pi \ $ HABIT. Analogues à celles des Musaraignes aqua- tiques et des taupes. Se tenant de préférence le long des rivières et des ruisseaux, | PATRIE. Les Etats-Unis, depuis le Canada juse qu'en Virginie, - Y 2 s PO rc LS Er e ->w D un nl Po à Sonia … RE TONER 156 XLV- GENRE, CHRYSOCHLORE ` chrysochloris, Cuv. Lacép. Geoff. Illig. ES Talpa, Briss. Linn, Schreb. Bodd. Sorex, Gmel. : CAR. Formule dentaire : incis. D dents coniques 3—3 de $ ; = 40; is molaires ps 4 Incisives supérieures fortes et aiguës; les inf- rieures latérales semblables, avec deux très-perites dents intermédiaires, ` Dents coniques à une seule pointe (fausses mo- laires ou fausses canines), petites, Vrales molaires supérieures écartées les unes des autres, triangulaires, avec un tubercule aigu à chaque angle, et un quatrième à la base de l'angle interne, qui est le plus prononcé; la der- nière he présentant qu'une lame mince, légère- ment échancrée ; molaires inférieures plus minces que celles d’en haut, mais également espacées, et pénétrant encre ces dernières lorsque la bon- che est fermée, Museau peu prolongé, cartilagineux er comme tronqué au bout. ES Yeux très-petits. Point de conque externe de l'oreille. Pieds de devant à trois doigts, armés d’ongles + { ? D robustes et en gouttière, comme ceux de la taupe. se Pieds postérieurs assez foibles, à cinq ou à quatre doigts, armés d'ongles peu robustes, et dont l'extérieur est le plus court. | Corps épais, trapu, couvert d'un poil court, très-doux , perpendiculaire à la peau. | Queue nulle ou courte, | Hagir. Moœurs analogues à celles des taupes. 5 PATRIE. L'Afrique, L'Amérique ? 246°, Esp. CHRYSOCHLORE DU CAP, chryso- chloris capensis. a (Encycl. pl. 29. fig. s. Musaraigne asiatique.) Talpa sibiricus ve:sicolor, aspalax dictus , Séba, Thes, 1, pag. ç1.tab. 32. fig. 4 et §.— Talpa si- birica aurea , Briss. Quad. p. 206, — Talpa asia- tica, Gmel: Bodd.— Schreb. tab 57.—Erxleb. — L usaraigne dorée, Cuv, Tabli élém. de l’hist. nar, des anum. pag. 110, á MAMMALOGIE. CAR. ESSENT. Poil brun, laissant voir sous cer- tains aspects des reflets verts métalliques et cui- Vreux très-brillans ; cinq doigts aux pieds de der- rière; point de queue. Dimexs. Un peu plus petite que la taupe. d'Europe. Lon- gueur totale, environ 4 pouces 6 lignes. DEscripr. Corps couvert en entier de poils dont la base est brune , et l’extrémité d’un vert bril- lant qui produit les plus beaux reflets métalliques, surtout lorsque ce poil est mouillé ou lorsque la- nimal est en entier plongé dans un liquide trans- parent; un osselet surnumériire au carpe, comme dans la taupe, lequel sert à donner plus de soli- dité à la main, qui est conformée pour fouiller la térre, et qui est terminée par trois ongles très- robustes. PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-Espé- rance, et non pas. la Sibérie, comme on l’a cru très-long-temps, d’après une fausse indication de Séba. 247°. Esp. * CHRYSOCHLORE ROUGE, chryse- chloris rufa. - (Non figurée dans l Encycl.) Talpa ameri- cana rubra, Séba, Thes. 1. pag. 1. tab. 2. fig. 2. — Talpa americana rufa, Briss. Regn. anim. pag. 283. n. §.—Talpa rubra , Erxlkeb. Linn. © Gmel, Bodd, — Red mote, Penn, Quaadr. p.486. — Taupe rouge d Amérique , Cuv, Regn. anim. tom, I. pag. 13$. note I. CAR. ESSENT. Pelage d’un roux tirant sur le cendré clair; pieds postérieurs à quatre doigts; queue courte. | | Dimens. Un peu plus grande que la taupe d'Europe. | DESCRiPT. Ressemblant à la taupe par la figure du corps, mais en différant beaucoup par celle de ses extrémités ; pieds de devant à trois doigts , 3 ZES - ? dont l'extérieur est muni d’un ongle très fort , long, pointu et un peu recourbé; doigt du mi- lieu plus peur, ainsi que son ongle; doigt interne _très-petit; pieds de derrière à quatre doigts, af- r + . més d'ongles presqu'égaux; oreilles petites ét at=- : ET Rs rondies ; poils d’un roux-cendré clair. HABIT. Inconnues, PATRIE. L'Amérique (selon Séba), où, dit-on» sa chair est mangée par les habitans (1). (1) Nous pensons, comme M. Cuvier, que c'est à tort que Buffon a confondu le Tucan avec cette espèce. Voyez l'article RATTAUPE. MAMMALOGIE. IS. Division. Deux grandes incisives supérieures € avant, suivies de deux autres de chaque côté , F ‘dont la première a la forme d’une canine; ca- Rines proprement dites , petites et non distinctes des fausses molaires; quatre incisives inférieures Proclives , en forme de cuiliers. XLVI GENRE. CONDYLURE, condylura , Illiger. Sorex , Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. S calops , Geoff. í Talpa , Cuv. Penn. Gmel, 6 CAR. Formule dentaire : incis. p? dents coniques EENES > : : Où fausses molaires 35 vraies molaires ! í E? : — 5 5 es 40. Six incisives supérieures anomales , implan- -tees dans les os præmaxillaires , les deux inter- Médiaires très-larges, contiguës , garnissant tout € bord de la mâchoire, creusées en cuiller, à tran- - chantun peuoblique, ayant l'angle par lequel elles S€ touchent plus saillant que langle externe ; Pin- “ISIVE suivante de chaque côté touchant linter- Médiaire, ressemblant à une canine très-longue, tonique, un. peu triangulaire à sa base, où elle offre deux très-petits tubercules , Pun en avant, autre en arrière ; lincisive externe ou latérale, & plus petite de toutes, simplement conique, Un peu comprimée, légèrement recourbée en arrière à sa pointe, et placée à quelque distance de lincisive en forme de canine. Quatre incisives | inférieures aplaries, proclives, en forme de cuil- “ft ou de cure-oreille, les latérales en partie Couchées horizontalement sur les intermédiaires, | et se relevant un peu sur leur bord externe, | Trois dents coniques (fausses molaires ou cusses ounines ) supéricures de chaque côté, ecartées les unes des autres, assez larges et pour- Vues chacune d'un petit lobe pointu à sa base, €t d’un autré en arrière. Ciuq dents inférieures, de chaque côté, correspondant à celles-ci, éga- ement écartées les unes des autres : la première. étant la plus grande et ressemblant en cela seu- lement à une canine , ayant trois lobes, dont le principal est l'intermédiaire, le premier très-ef- facé et le postérieur un peu saillant ; la seconde presque semblable, mais plus courte er plus. comprimée , avec le lobe postérieur "plus appa- rent que dans la précédente ; la troisième à qua- tre lobes, dont un petit antérieur, un second ,, 1957 le plus grand de tous er le plus apparent, et deux petits postérieurs ; la quatrième presque sembla- ble à la troisième, avec cetre différence , que le premier lobe postérieur ést plus interne, et donne par conséquent plus d'épaisseur à certe dent; la cinquième ne différant de la quatrième que par sa largeur plus considérable er presqu'égale à celle de la première vraie molaire. Quatre vraies molaires supérieures de chaque côté, plus grosses que les dents coniques qui les précèdent „composées chacune dé deux rephs de l'émail formant deux tubercules aigus da côté intérieur, et creusées obliquement en gouttière du côté externe ; un talon évidé en cupule à la base interne de ces mêmés dents; la plus antérieure étant la plus petite, la suivante plus grosse, la troisième encore plus, et la dernière d'un moin- dre volume que celle-ci. Wraies molaires infe- rieures , au nombre de trois de chaque côté, pré- sentant, comme les supérieures, deux replis: d'émail faisant pointe, mais la disposition de ces replis étant inverse ; les pointes, au lieu d’être internes y se trouvant externes; les gouttières , au contraire, intérieures, et le dedans de la dent, au lieu d'offrir un talon en cupule , présen- tant une muraille perpendiculaire, et deux fois. échancrée à son sommet, chaque échancrure correspondant à la gouttière qui descend de l’une des deux pointes (1). Museau très-prolongé, quelquefois garni de crêtes membraneuses disposées en étoiles autour des ouvertures des narines.. Point d'oreilles externes.. Yeux extrêmement petits. Pieds antérieurs courts, larges , à cinq doigts: . munis d'ongles robustes er propres à fouiller la terre ; pieds postérieurs grèles „à cinq doigts.. … Queue de longueur médiocre.. k Corps trapu, couvert de poils rrès-fins, doux et courts, perpendiculaires à la peau. HABIT. Analogues à celles des taupes.. PATRIE. L'Amérique sepreñtrionale.. 248°. Esp. CONDYLURE A MUSEAU ÉTOILÉ ,, condylura cristata.. dents du condylure, plus que nous n'avons coutume de: le faire pour les. autres genres, parce que leur disposi- tion anomale et leurs formes variées n’avoient pas encore été décrites avec exactitude.: 3 T z - $ (1) Nous nous sommes étendus sur la description des: rs ER 158 — di : (Encycl. pl. suppl: 4. fig. 7.) Taupe du Ca- nada, Delafaille , Essai sur l’hist. nat. de la taupe, fig. 1769. — Buff. Hist. nat. tom. 6. pl. 37 (d'après la figure de Delafaille). — Sorex cristatus , Linn. Erxleb. Gmel. Bodd. — Ra- diated mole , Penn. Syn. quadr. pag. 313. 0. 243. tab. 28. fig. 1.— Desmar, Note sur le genre condylure, Journ. de Phys. sept. 1819. pl. 2. CaR.:ESSENT. Narines entourées d’un cercle de lanières membraneuses , disposées en étoiles ; queue moins longue que la moitié du corps. `> pied. pouc: lig. D:mens. Longueur totale.....,.,.,..., » 4 > Circonférence du disque frangé du SEE PAS AEA NE $ s Longueur totale de la main ..:..... 6 — du pied one = — du plus grand ongle des pieds de EN A e A rs 2 sde egoen a AS, 8 Distance des yeux entr'eux. ....... 3 Descripr. Museau très-prolongé, très- ridé, pourvu d'un os du boutoir, et muni à sa pointe d'un disqüe nu qui renferme dans son centre l'ouverture des deux narines, et dont les bords sont garnis de pointes cartilagineuses de couleur rose, mobiles et à surface granulée, au nombre de viugt, les deux intermédiaires supérieures et les quatre intermédiaires inférieures étant réu- nies à leur base, et placées sur un plan un peu plus avancé que les autres. Cou non distinct : pattes antérieures très-courtes, avec les mains fort larges, nues, écailleuses, à tranchant infé- rieur moins marqué que dans la taupe, à cinq doigts courts, unis jusqu'à la seconde phalange et munis d'ongles très-grands, droits, assez lar- ges, linéaires, et dont la longueur relative est dé- terminée ainsi qu'il suit : le plus court est celui du pouce ; ceux des second , troisième et quatrième doigts, sont successivement plus longs l’un que l'autre, dans une proportion égale; l’ongle du doigt externé ou du petit doigt est exactement aussi grand que celui de l'indicateur ; pieds de derrière proportionnellement plus longs que ceux des taupes proprement dites, et des sca- lopes ; mais au contraire de ce qui a lieu dans ces animaux, étant plus longs d’un tiers que les pieds antérieurs; étant d’ailleurs minces, foibles, nus, écailleux , avec leurs doigts divisés profon- dément, toutes les phalanges écant libres ; leurs ongles, quoique longs, l’érant moins que ceux des mains, et ayant aussi moins de largeur et plus de courbure, En dessous, vers le milieu de ja longueur du pied, du côté interne , une assez | í a aa a Oa S iri ai «ras | ro MAMMALOGIE. large écaille membraneuse mince, de forme ar- rondie et rebordée dans son contour ; queue assez mince, avec ses vertèbres un peu sall- lantes (1); là peau quila recouvre, divisée en replis transversaux médiocrêment serrés et écail- deux, d’entre lesquels partent des poils plus rares et plus roides que ceux des autres parties du corps. Pelage court, très-doux, un peu moins fin et moins fourni que celui de la taupe d'Eu- rope, mais absolument du même gris-noiratié velouté: Moustaches composées de poils roides assez longs, et dont la direction n’est point ho- rizontale et latérale comme celle des moustaches de la plupart des mammifères, mais au contraire étant relevées, presque parallèles entr’elles , et portées en avant vers le museau. Sourcils indi- qués. par trois ou quatre poils pareils et plus fins, qu'il est facile d'apercevoir, et qui décèlent la place des yeux. Le tranchant extérieur des mains garni d'une Série de poils roides et assez longs» un peu recourbés vers la paume, qui est absolu- ment nue, | Palais ridé transversalement ; mâchoire in“ férieure très-étroite et très-mince ; seize vertè” bres à la queue, AE, HABIT. Non observées suffisamment, Delafille assure que cet animal peut à volonté écarter ‘où rapprocher les franges cartilagineuses roses qui terminent son nez, à la maniere du calice des fleurs, en enveloppant et renfermant les conduits nasaux auxquels elles servent d'abri. PATRIE. Le Canada, où il est très-commun, €f les Etats-Unis du Nord. M. Lesueur nous a en- voyé un individu de cette espèce, qu’il avoit pris aux environs de Philadelphie, en Pensylvanie. 49°. Esp. * CONDYLURE A LONGUE QUEUE» condylura longicaudata. (Encycl. pl, 28. fig. 5.) Long-tailed mole s Penn. Syn. quadr. pag. 314. n. 244. tab, 18 fig, 2.— Talpa longicaudata , Erxleb. Syst, anim. tom. 1. pag. 115.— Gmel. Syst. nar. — Bodd. Elench. anim. pag, 126. sp. 2. D (1) La figure que Delafaille donne de cet animal est particulièrement inexacte par la manière dont la queue est représentée : on y voit vingt-quatre étanglemens tres- prononcés, qui n'existent point dans lanimal. Les apor physes articulaires des vertèbres (au nombre de seiz£ sont seulement plus apparentes que dans les autres ani” Maux. Ce caractère forcé a donné à Illiger l’idée de nommer condylure cet animal, de xordunos, nodus, et de #1? gauda, ; ; l o j CAR ESSENT. Point de crêtes nasales ; queue aussi è longue que la moitié du corps. Dimixs. Lo ` ngueur totale du corps et de la tête, 4 à Pouces. Descripr, Mains antérieures larges et conformées Comme celles de la taupe d'Europe ; pieds. de értière, écailleux et parsemés de poils rares et courts, ayant leurs doigts longs et grèles ; poils du corps doux, d’un brun-ferrugimeux ; queue Couverte de poils courts. | Nota. Les seuls caractères donnés par Pen- nant à son long-tailed mole ,- et l'autorité d’Illi- 8er, qui cite cet animal comme un exemple de Son genre Condylura , nous ont déterminé à le placer ici, M. Cuvier le rejette de son genre dupe , qui renferme le condylure, en disant MAMMALOGIE. Qu'il appartient probablement à la première di- Vision des carnassiers insectivores} mais Il ne ait pa ire l ifs sur lesquels il fond ut pas connoitre les motifs sur lesquels 11 Tonde Ses opinion. 3 ee ABIT, Inconnues. ATRIE, L'Amérique septentrionale. à Ue D + Š . # # + ++ DIVISION. Quatre canines écartées , entre les- quelles sont de petites incisives. XLVII. GENRE. TAUPE , talpa, Linn. Briss. Erxleb. Bodd. Cuv. © Lacép, Geoff. Illig: | $ y $ a Pr LE 6 y . I— 1 .CARACT. Formule dentaire : incis. , Canin, — > D i e 5 olaires = 44. Incisives supérieures petites, verticales, à peu à 5 i 5 7 wy z: È Près égales en haureur, les intermédiaires étant plus larges que les latérales ; incisives inférieures Petites , disposées en arc et un peu déclives. Canines dépassant les incisives, triangulaires, Comprimées, les supérieures étant plus grandes que les inférieures et ayant deux racines. Les trois molaires antérieures de la mâchoire supérieure fort pettes, placées dans la portion la plus étroite du museau, ayant à peu près la forme des canines, si ce n'est qu'elles sont plus petites; Ja quatrième triquètre à sa base, à couronne for- mée par une seule pointe ; la cinquième à cou- ronne ayant un bord tranchant avec deux poin- tes, dont la postérieure est la, plus grande et - munie d’un petit talon antérieur, présentant une tes, et d’ailleurs semblable à la cinquième ; la septieme triangulaire , à sommet en dehors et dirigée transversalement. | Les deux premières molaires inférieures sem- blables à la canine, mais plus petites; la troi- sieme tranchante, pointue, triangulaire, avec un petit talon en arrière, et les trois dernières plus grosses , la pénultième surtout ; toutes com- posées d’un boid tranchant externe divisé en trois tubercules aigus, et d'an talon double pour sx = J t les deux premières, ct simple pour la posté- rieure. : Téte prolongée, terminée par une sorte de boutoir. ; Yeux très-petits. Point d'oreilles externes. Membres courts, à cinq doigts } les antérieurs plus forts que les autres er terminés par des mains extrêmement larges, ayant la paume toujours tournée en dehors ou en arrière, le bord interne coupant, et les doigts réunis jusqu'à la racine des ongles, qui sont peu arqués, longs, forts et où 7 = E s q 4 à 4 \ à tranchañs, Pieds postérieurs plus grêles, à doigts plus foibles, plus séparés , et munis d'ongles mé- diocres. Queue courte, peu garnie de poils. ‘Six mamelles abdominales. Corps couvert d’un poil court, fin, très-doux et perpendiculaire à la peau (1). (1) Les taupes offrent des caractères anatomiques très-remarquables. Leur tête est très-alongée, et leur crâne un peu aplati en dessus; le ligament cervical est d’une force extrême; les os des extrémités antérieures sont anguleux , si épais et si gros, que leur longueur ne surpasse presque pas leur diamètre transversal; les deux os de l’avant-bias sont soudés ; les clavicules sont très- fortes ; un os du carpe, très-alongé, donne de la soli- dité au tranchant inferieur de la main; les muscles mo- teurs de ces extrémités. sont énormes, les pectoraux surtout, qui viennent s'attacher sur un sternum très- grand, formé de cinq pièces, et qui, comme celui des | cheiroptères, a une arête moyenne fort développée ; le “bassin est 'très-étroit; les pubis ne sont point réunis par une symphyse, ce qui, selon les observations de M. Breton, médecin de Grenoble (*), permet le déplace- ieñt de la vulve, à l'époque du part, et son mouvement en avant du bassin , mouvement absolument nécessaire selon cet ébservateur, pour que les petits puissent sor- tir, a sa arbi faire par la said e A ,à ¿cause du petit dia rètre du détro: FPT An est cute et de forme TAS pispa F; e EE ARE: aiongée; le cœcum n'existe pas ; le foie est à trois lobes; la vésicule du fiel ronde, etc. petite pointe; la sixième la plus grosse de tou- (*) Nouv. Bull, de la Soc. philom, ent ni LE pq mt ti tape MR paw at A CRE" CS nue TS - CCS ET Argens, M 2, 169 HABIT. Animaux éminemment organisés pour fouir la terre; vivant d'insectes, de larves, de vers de terre et des racines tendres de quelques plantes ; ayant les sens de l’ouïe et du ract très- parfaits, etc, 250°, Esp. TAUPE D'EUROPE, talpa europea, ( Encycl: pl. 28. fg. 1.) Talpa yulgaris , Briss, Regn. anim. pag. 280. n, 1, =— La taupe, Baff, Hist. nat. tom. 8. pag, 81. pl. 12. — Talpa eu- ropea, Linn. Erxleb. Bodd. — Mole, Penn. Brit., zool. pag. ș2. CAR. ESSENT. Pelage doux ; noir, luisant; queue courte, Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en droite ligne , depuis le boutoir jusqu'à Pings -— de la tête , depuis le boutoir jus- qu’à l'entre-deux des oreilles... .. 2. Fe derhiahes:3 3 2er: . ~ de lavant-bras , depuis le coud jusqu’au poignet. .... To - — deta main, depuis le poignet jus- qu'au bout des ongles — de la jambe , depuis le genou jusqu’au talon : SANO : Sn RS « — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles....... — des plus grands ongles des pieds de HE VAS es ete PEN PE à Ééoirnes — des plus grands ongles des pieds de derrière... 448 HOUSE ES RE 2 DESCRIPT. Corps épais, oblong, presque cylin- drigue, posant à terre; tête pointue, terminée en boutoir; yeux extrêmement petits, noirs, situés au milieu d'un espace de deux lignes de diamètre, dépourvu de poils ; oreilles sans coques, n'étant marquées au dehors que par lorifice da conduit auditif externe, dont le bord est un peu saillant au-dessous de la peau, dans la portion inférieure du cercle qu'il forme ; pieds antérieurs très-robustes, épais ; doigts courts, armés d'ongles aussi longs qu'eux, à poignet caché dans le poil ; queue écailleuse comme celle des rats, mais garnie d'un poil plus long ; anus saillant ec très-éloigné de l'origine de la queue ; pelage doux , luisant et d’une couleur cendrée, qui prend différentes teintes lorsqu'on lẹ voit sous divers aspects (cendré clair, lorsqu'on re- garde l’animal depuis la tête jusqu'à la queue, et que les poils sont couchés en arrière ; noir sans luisant, lorsqu'on regarde au contraire par-der- rière , depuis la queue jusqu’à la tête; noirâtre seulement sur la poitrine er le ventre); une lé- ère teinte de fauve sur [a mâchoire inférieure esur le milieu dy ventre, ses O = ê MAMMALOGIE. Variété À, Taupe tachetée, (Encycl. pl. 28. fig. 1.) Talpa variegata, Briss. Quadr. pag. 282. n. 3: — Talpa maculata , Oost-Frisia, Klein, Quadi, pag. 60.—Séba, Thes. tom. 1. tab. 41. fig. 4 Un peu plus grande que la taupe commune ; pe- lage marbré de taches blanches et de taches noires. — De l'Oost-Frise. Variété B, Taupe blanche (Encycl. pl. 28. fig. 5.) Briss. Quadr. p. 282. n. 2.—- Talpa alba nostrass Séba, Thes. tom. 1. pag. șI. tab. 32. fig. 1 lancheur totale du pelage, résultant de la ma- ladie albine. Commune en Pologne er dans le canton de Kouschwa, non loin des monts Ou- rals. On la trouve quelquefois en Hollande, en Suisse et en Lorrame, Variété C. Taupe jaune. — Talpa flava, Penn. Quadr. pag. 311. n. 241. 8. — Pelage jaunâtre, dépendant encore ‘de la maladie albine. —— Ha- bite le pays d'Aunis , suivant Delafaille. Variété D. Taupe cendrée.— Talpa cinerea, Hubsch. Naturforcher 3. pag. 98. — Talpa cinerea pal- mis angustioribus, Richter, Abhand über die phys- Bechaff. von Boehmen , Prag. et Dresd. 1786- pag. 82. ES | | HaABiT. Elle vit sous terre; recherche les terrains meubles et cultivés; change de cantons suivant es variations de l'atmosphère, et en établissant son gite dans les lieux élevés pendant la saison des pluies, et dans les vallons durant la séche- resse ; se creusant de longues galeries, qui com- muniquent toutes entr'elles, parallèllement à la surface du sol et à peu de profondeur; rejetant au dehors les déblais sous forme de buttes co- niquesappelées saupinières; creusant avec le groin et les pattes de devant; soulevant la terre avec la tête; ne dormant pas en hiver, comme la plu- part des mammifères de la même famille; vi- vant d'insectes, de larves, de vers, de racines tendres et succulentes, de bulbes de colchi- que, etc.; entrant en amour au premier pri temps, et faisant par an deux portées de quatre à cinq petits chacune, entre le mois de mars €f le mois d'août ; soignant ses petits avec beau- coup de tendresse, sur un lit de feuilles et d'her- bes qui tapisse le sol d'une sorte de chambre assez spacieuse, dont la voüte est supportée paf des piliers, et qui est située de manière à être # l'abri des inondations, PATRIE. Presque toutes les contrées fertiles de l'Europe. On n’en trouve point en Irlande, €l l'on en voir peu dans la Grèce, où son espece | | est . €st remplacée par celle du rat-taupe zemni ou aspalax des Anciens. XLVIII GENRE.. TAN REC, centenes > Illig. Tenrecus , Lacép. Seriger, Cuv. Geoff. T Erinaceus , Linn. Gmel. Bodd. Erxleb. CAR. Formule dentaire : incis. ou $ , canin. k — 1 r 6 CIN 6 2 P RR molaires gog 40 Où 38. { Voyez la note suivante. ) Incisives supérieures crochues; les inférieures tranchantes et lobées latéralement. Canines semblables, pour la forme et la gran- deur, à celles des carnassiers proprement dits. Six molaires supérieures de chaque côté, dont une fausse , petite, comprimée , isolée, er cinq Yéritables ; la première de celles-ci rrès-saillante, à une pointe, avec un petit tubercule à la base de son côté inrerne; les trois suivantes triangu- aires avec langle le plus aigu, regardant linté- rieur de la mâchoire, et une échancrure à leur ace externe, qui est formée par des rubercules ; la dernière mince et placée transversalement, offrant une échancrure à sa face antérieure et Une autre à sa face postérieure ; six molaires in- Jérieures de chaque côté, dont une fausse, isolée, et semblable pour la forme à celle den haut, mais plus petite ; la première vraie molaire res- semblant à son analogue supérieure ; les quatre Suivantes de même forme et de même grosseur entr'elles, et ressemblant à un triangle dont un des angles seroit en dehors , avec un talon à leur fc postérieure. Tête alongée. Museau très-pointu. Yeux médiocres. Oreilles courtes et arrondies on presque nulles. Corps bas sur jambes, couvert de piquans | © comme celui des hérissons ; mais ne pouvant se | rouler en boule. k . FR 2 | ie es ki Cinq doigts à chaque pied, armés d'ongles assez robustes, 1 Point de queue. HABIT. Ces animaux se creusent dés terriers dans le voisinage des eaux , et s'y endorment plusieurs MAMMALOGTE. | 161 Ils se vautrent dans la fange , et séjournent plus long-temps dans l'eau que sur terre, Ils mulii- plient beaucoup. | PATRIE. L'île de Madagascar, 251°, Esp. T'ANREC SOYEUX Où TANREC pro- . prement dit, centenes Setosus. (Encycl. pl. 37. fig. 2, sous le nom de tan- rec.) Tanrec, Buffon , tom. 12. pl. 56.—Æri- naceus setosus, Linn. Gmel. — Schreb. tab. 164. — Erinaceus tanrec , Bodd. El. Anim. pag. 129. sp. 5. — Tendrac , Cuv. Regni anim, — Desm. nouv. Dicr. d'hist, nat. — Seti ger inauris s Geof. Collect. du Mus. CAR. ESSENT. Piguans longs et flexibles, sem- blables à des soies ; quatre incisives échancrées à chaque mâchoire (1). Dimens. Longueur totale, 10 pouces à un pied. DESCRIPT. C'est la plus grande espèce du genre. Museau à proportion plus long, oreilles moins courtes que dans le rendrac; de vrais piquans, seulement sur le front, sur les tempes, sur le sommet er le derrière de la tête, sur le dessus et les côtés du cou, sur les épaules et sur le garrot, jaunâtres vers leur racine et à leur pointe et noirs dans leur milieu, les plus longs ayant plus d'un pouce et formant une sorte de huppe au-dessus de la tête; dos, croupe et côtés du corps couverts de soies qui présentent les mêmes cou- leurs que les piquans, er dont les plus longues , celles du dos, ont au moins un pouce ; quelques poils jaunâtres, et d'autres plus gros et noirs, dont quelques-uns ont environ deux pouces de longueur, entremêlés avec les soles} museau, gorge , dessous du cou, poitrine, ventre et jam- bes couverts de poils durs et fins, de couleur jaunâtre et même roussâtre sur les pieds; mu- seau présentant quelques longs poils de cette cou- leur. (Descripe. du tanrec par Daubenton. ) Nota. Cette espèce, à laquelle, depuis Buffon, les auteurs, à l'exception de Boddaert, ont trans- porté le nom de cendrac, qui appartient à la sui- quelques traits que Daubenton n'a pas remar- qués. D'abord cer auteur lui donne , pour dimen- i ; sion de longueur mesurée depuis le bout du nez ld PaT x e > n $ : (1) M. Frédéric Cuvier, d’après qui nous décrivors les dents des tanrecs , a trouvé dans un jeune individu de cette espèce deux petites incisives supérieures surnu- mois dans l’année , pendant les grandes chaleurs. | méraires , situées chacune en avant de la canine, et qu'il présume devoir tomber avec l’âge. vante, nommée éanrec par eux, Nous a présenté. se CP RENE. . rer sh et. bete mon mm eme REA PP S A 162 jusqu'à la partie postérieure du corps, sept pouces | neuf lighés, tandis que nous avons vu au Mu- séum un individu qui semble avoir dix pouces, et un second qui paroi en avoir onze à douze. Ensuite , la forme générale du tanrec nous a paru plus alongée, plus cylindrique que celle du ten- drac. Sa tête, garnie de ses piquans, forme en- viroù le tiers de la longueur totale ; elle est co- nique , large à sa base, et son museau est très- pointu ; ses canines sont très-fortes ; ses oreilles sont moyennes; ses pattes ont les doigts très- distincts, beaucoup plus longs que ceux des héris- sons, et munis d'ongles aussi plus longs; les trois doigts du milieu sont les plus grands, et à peu près égaux entreux ; l’interne est un peu plus court que l’externe. La couleur blanche de l'ex- trémité dés piquans est d'autant plus prolongée, que les piquans appartiennent aux parties posté- rieures du corps. L'extrémité du museau est cou- verte de poils d’un blanc-jaunâtre , comme le dessous du corps et la partie interne des pattes ; une tache un peu plus foncée est en avant de chaque œil à HABIT. Celles que nous avons décrites en traitant du genre. | PATRIE. Madagascar, L'ile de France, où il à été naturalisé. 252°, Esp. T'ANREC ÉPINEUX ou TENDRAC ; centenes spinosus. (Encycl. pl. 37. fig. 1, sous le nom de tendrac.) . Tendrac, Buff. Hist. nat. tom. 12. pl. $ 7.—Æri- naceus ecaudatus, Linn, Gmel.—Schreb. Saugth. tab. 1$ 4. — Erinaceus acanthurus, Bodd. Elench. Anim, pag. 129. sp. 4. — Tenrec, Cuv. Tabl. élém. des anim. et Regn. anim.—Desm. nouv. Dict. d'hisr. nat. — Setiger ecaudatus , Geoffr. MAMMALOGIE. châtres vers la racine ét à la pointe, avec le reste de couleur roussâtre foncée ; museau, front, côtés de la tête, gorge , dessous du cou, poitrine , als- selles, ventre, aines , fesses et les quatre jambes, ı Couverts d’un poil blanchâtre, rare, fin et dur; quelques poils jaunâtres, longs de deux pouces deux lignes, sur le museau; queue (c’est-à-dire le tubercule léger qui remplace cette partie) couverte de piquans. (Descripr. du tendrac par Daubenton.) s Nota. Le tendrac, beaucoup plus petit que le hérisson , nous a paru avoir le corps plus alongé, plus ovalaire que celui de cet animal. Sa tête est étroite , conique, et fait à peu près le quart de la longueur totale; son museau est très- pointu ; ses oreilles sont moins grandes et plus appliquées contre la tête que celles du hérisson , et l’espace qui sépare l’une de l’autre est à peine plus grand que celui qui existe entre les yeux; ses pattes sont grêles, ses doigts bien séparés , ses ongles peu arqués ; ses piquans sont moins forts que ceux du hérisson , mais, comme eux, coniques er droits, les plus forts étant sur la partie du corps qui correspond aux épaules; les autres piquans allant en diminuant de force et de longueur sur la ligne du dos, descendant plus bas sur les flancs ec sur les pattes de devant que dans le hé- risson ; la ligne qui sépare ces piquans des poils des parties inférieures étant moins distincte que chez cet animal, mais bien plus que dans Pes- pèce précédente (le tanrec); ses oreilles sont entourées de piquans, excepté à leur partie an- térieure. Les piquans du devant et des côtés du corps seuls nous paroissent terminés de blanc; les autres, de cette couleur dans les trois quarts ou les quatre cinquièmes de leur longueur, nous semblent terminés de brun. | HABIT. Voyez les généralités. CAR. ESSENT. Des piquans courts et roides sur les PATRIE. Madagascar. . p # cà > şe parties supérieures du corps, qui n'offrent point de bandes colorées ; des poils ou soies sur les par- ties inférieures. Quatre incisives en bas seulement. {Selon M. Cuvier.) | ir tA 5 Dimens. Suivant Daubenton, la longueur totale du corps’ et de la tête est de cinq pouces dix lignes, L'individu que nous avons examiné paroît en avoir sept et demi, ' sur quoi la tête occupoit un pouce six lignes de lon- gueur , et le corps six pouces. 253". Esp. TANREC RAYÉ , centenes semispi- nosus. (Non figuré dans l'Encycl.) Jeune tanrec » Buff. Hist. nat, suppl, tom. 3, pag. 214. pl. 37 — Setiger variegatus , Geoff. Coll. Mus. d'hist. pat.— Erinaceus semispinosus , Cuv. Tabl. élém. des anim. et Regn.anim.—-Erinaceus ecaudatus, Linn. Gmel. — Schreb. Saugth. tab. 165. *— Erinaceus tanrec , Bodd. Elench. Anim. p. 129: Sp. 5. (jeune. ) —Sonnerat, Voyag. à la Chine, tom. 11. pag. 146. = CAR. ESSENT. Corps couvert de soies et de piquanss DESCRIPT. Assez voisin du hérisson par ses for- mes ; museau mince, alongé ; oreilles courtes et arrondies, jambes courtes, erc. ; corps couvert . en dessus de piquans semblables à ceux du hé- risson, les plus longs ayant sept lignes, blan- vè mêlés ; rayé de jaune et de noir; six incisives par- tout (selon M. Cuvier); canines grêles et cro- chues, Es Druens. Longueur totale du corps et de la tête , quatre Pouces environ. | | DEscripr, Plus rapproché du tendrac que du ten- fac proprement dit, par les formes de son corps et les proportions de ses diverses parties ; tête trés-conique; museau très-grêle et pointu ; oreil- les moins éloignées des yeux que dans le précé- dent , plus alongées et nues; corps couvert de Sotes très-fines er de piquans courts, mêlés, co- lorés de telle façon , que le dos, d’un brun-not- lâtre, est marqué de crois lignes longitudinales d'un blanc-jaunâtre, dont celle du milieu s'étend depuis le bout du museau jusqu’à l’anus , et dont les latérales ne partent que de la région des oreilles seulement, et s'arrêtent sur les flancs ; Pattes et dessous du corps d’un blanc-jaunâtre, Piquans lės plus longs, formant une sorte de huppe crès-visible à la partie postérieure de la tête; extrémité du museau noire et nue, Harir, Voyez les généralités. Patrie, L'île de Madagascar. TROISIÈME FAMILLE. CARNIVORES , carnivora. GARACT. Six incisives à chaque mâchoire. ` Molaires le plus souvent tranchantes, quel- quefois tuberculeuses , jamais hérissées de tuber- cules aigus à leur couronne. E Canines très-forres. PREMIÈRE TRIBU. PLANTIGRADES, plantigrada. CARACT. Plantes des pieds de derrière entièrement appuyées sur le sol. Cinq doigts à chaque pied. XLIX. GENRE. OURS, ursus , Linn. Schreb. Lacép. Cuv. Geoff, Illig. sos Prochilus , Illig. ; 5 n i Car. Formule dentaire : incis. =, canin. Ses ; å 1—1 cha] EN, | MAMMALOGIE os _ Incisives bien rangées; les deux extérieures plus forres et plus pointues que les quatre inter- médiaires ; à la mâchoire inférieure ces deux mêmes dents érant larges, pointues, avec un lobe latéral bien séparé à leur base externe, Canines fortes er coniques, Molaires en nombre variable (1); trois vraies fort larges, à couronne carrée, totalement tuber- ; . , culeuse ; les fausses, petites, obtuses et espacées entr'elles. Corps trapu, couvert d’une fourrure épaisse. Tête grosse , avec le museau plus ou moins prolongé et mobile. Oreilles médiocrement grandes, un peu poin- CICS, Langue lisse. : < Pieds pentadactyles , tous armés d'ongles très- forts, très-courbés , ec destinés à creuser la terre. Queue courte. R 2 mamelles , deux pectorales et quatre ven- trales, Point de cæcum. HABIT. Animaux des pays froids ou des lieux éle- vés ; ayant la démarche très-lente; vivanr les uns de fruits sauvages , de racines, d'herbes, de miel, ainsi que de matières animales, et les autres ne mangeant que de la chair corrompue ; passant une partie de l'hiver engourdis dans les glaces ou dans le creux des rochers, et perdant, dans la durée de certe léthargie, embonpoint qu’ils acquièrent en été; faisant depuis un petit jusqu’à cinq par portée, erc. ; PATRIE. L'Europe, l'Asie, l'Amérique septen- trionale , et, dit-on, les monts Atlas en Afrique. 254°. Esp. OURS BRUN, ursus arctos. (Encycl. pl. 35. fig. 1.) Ursus arctos, Linn. Erxleb. Bodd. — Ours , Buff. rom. 8. pl, 31.— Perrault, Anim. 1. pag. 81. tab. 9.— Briss, Regn. anim, pag. 258. n. 1.=— G. Cuy. Ménag des Mus. fig. — Fr. Cuvier, Mamm., lithogr. fig. CAR. ESSENT. Front conyexe au-dessus des yeux ; museau diminuant d'une manière brusque ; plante sA i du pied de derrière moyenne ; pelage brun. (1) Dans les jeunes individus , les fausses molaires ne sont pas encore venues; dans les très vieux, elles sont tombées. + 164 Dimens. Longueur totale de l'extrémité pied. pouc. lig. dumuéeadaux fesses... 3 4 — du bout du museau à occiput.. > II 3 Hauteur du train de devant....... 2 Longueur du pied de devant, depuis le poignet jusqu’au bout des ongles . .- 2 — du pied de derrière, depuis le ta- lon jusqu’au bout des ongles......... 4 Nota. Il y a des individus plus grands que celui dont nous venons de donner ici les dimen- sions principales : on en cite de quatre. pieds et demi à cinq pieds de longueur totale. DESCRIPT. (Ours brun des Alpes, adulte, ) Corps entièrement couvert d'un poil très- épais, long et assez doux, généralement d’un brun-marron, foncé sur les épaules, le dos, les cuisses et les jambes, et glacé de jaune sur les côtés de la tête, aux ‘oreilles et sur les flancs ; poil des pattes court et presque noir, ainsi que celui du museau, qui est cependant un peu plus brun ; plante des pieds de derrière proportionnel- lement plus courte que celle de l'ours blanc et plus longue que celle de l'ours noir, entièrement nue, et marquée de quatre plis qui correspon- dent aux divisions des doigts; ceux-ci étant sé- parés de la plante proprement dite par des poils, et chacun d'eux étant garni d’un tubercule ellip- tique; pieds de devant n'ayant leur paume nue | que dans leur moitié antérieure, et pourvus en acmière d'un tubercule nu, arrondi , environné de poils; partie nue de la paume marquée de trois pi, dont deux correspondent aux deux doigts 1uernes, et le troisième circonscrit la partie qui se rapporte aux deux externes ; doigts garnis de tubercules elliptiques comme ceux de derrière, celui du milieu étant, à tous les pieds, le plus long , et les autres allant en diminuant gra- duellement ; ongles forts et tranchans; œil petits iris brun ; narines s’ouvrant en avant d'un mufle glanduleux, mobile, et passant sùr les côtés en se recourbant en haut en forme de fente; oreilles à conque externe crès-simple et arrondie ; langue douce , érroire et longue; lèvres très-extensibles, (Fréd, Cuv.) iia Nota. On observe des variétés nombreuses, fondées sur les nuances plus ou moins noires, 1 . e p'us ou moins fauves ou blondes du pelage. L’ours des Indes a, dit-on , la fourrure noirâtre, avec une tache bianche sur la poitrine. Jeune ours de Norvège , âgé de trois mois. DIMENS. Longueur de latête, du bout’pied. pouc. lig. du müseau à Foctipit Enr 7 » - ong. ducorps, del'occiputauxfesses 1 4 » MAMMALOGITE. pied. pouc. fige Hauteur du train de devant......... 1 1 = dutraih de defribre . cesse, Enay Corps couvert d’un poil crépu, très-épaiss excepté sur le museau et sur les pattes, brun terre d'ombre trèsuniforme, sans aucune tracé de blanc. (Fréd. Cuv.) On croit avoir remarqué que les ours bruns d'Europe ont, dans leur jeu- nesse, une sorte de collier blanchâtre autour du cou. ; Variété À. Ours blanc d'Europe ; variéré albine. Buff. tom. 8. pl, 32. HaBiT. Vit dans les lieux les plus solitaires, les forêts les plus sombres, les montagnes les plus élevées er du plus difficile accès ; fait sa demeure dans une caverne ou dans le creux d’un grand arbre; dort la plus grande partie de l'hiver sans manger, et se contentant, lorsqu'il se réveille, de sucer ses pattes de devant. Il s’accouple en oc- tobre, et sa femelle met bas au printemps, c'est- à-dire, après cent deux. jours de gestation, ÙN s deux, trois, quatre ou cinq petits, selon Pâge qu'elle a. L’ours brun d'Europe est plus sobre que lours blanc, et sa nourriture consiste princi- palement en substances végétales, telles que cha- taignes, sorbes, framboises, et autres fruits sau- vages , racines , erc. Il n'attaque ordinairement l'homme er les animaux que quand il est pressé par la faim; alors il se réunit en troupes plus où moins nombreuses. Pour combattre, il se dresse _ sur les jambes de derrière, er cherche à étouffer Son ennemi , en l’étreignant fortement âvec ses pattes de devant, etc, PATRIE. Les hautes montagnes de l'Europe s comme les Pyrénées, les Alpes , les Vosges, les Crapacks ; les principales chaînes de l'Asie tem- pérée et méridionale; l'Atlas, en Afrique; les contrées occidentales de l Amérique septentrio“ i nale (1); les Moluques? | 255°. Esp. * OURS GRIS , ursus cinereus. (Non figuré.) Ursus ferox , Lewis et Clark; tt (1) On n'est pas encore bien assuré de l'identité d'es- pèce de Pours brun d’ Amérique et de Pours brun d'Eu- rope; un caractère de mœurs semble les séparer. NOS ours ne quittent jamais les montagnes où ils sont neS» tandis que ceux des Etats-Unis émigrent en hiver dans les contrées méridionales, ainsi que le fait Pours noit Selon M. Warden, l'ours jaune de la Caroline ; ans les figures de quadrupèdes de Catton , dont parle Shaw» est inconnu dans les Etats-Unis. On dit que la figure en 4 été prise sur un individu gardé dans la tour de Lon- dres, et dont la couleur étoit sans doute accidentelle. : EPn ro LS mme Voy. au Missouri, — Warden, Descripr. des | Etats-Unis, tom. s.p. 609. — Clinton, Mém. de la soc. littér. et philosoph, de New-York. CAR. ESSENT. Poil long, abondant , surtout autour du cou et le derrière de la tête, d’une couleur grise Où grisâtre , quelquefois tirant sur le brun ou le _ blanc. D F : ‘ g i ne en mesures anglaises. Longueur pied. pouc. lig. DET ee Rn ot re 0, Fa Sa plus grande circonférence....... f I0 >» GCirconférence durcous .…...:..... 3 11 O — du milieu des jambes ....... RTE EE à ofgueur des griffes .»...e.sreors > 4 S DEscrtpr. Les seuls caracrères qui nous engagent à placer ici cette espèce, sont tirés de ses dimen- Slons gigantesques; car ceux que nous fournis- ` Sent les autres notions que nous avons sur elle, ne sont pas assez détaillés pour nous servir à la distinguer de l'espèce précédente. Cependant ewis et Clarck ajoutent, à ce que nous avons tapporté ci-dessus , que cet animal énorme, dont e poids est de huit à neuf cents livres, a le poil Plus long, plus beau er plus äbondant que celui e Pours commun, et que sa queue est plus courte, M. Clinton dit aussi que son ventre est Moins volumineux , et que sa tête est beaucoup, Plus grande et plus-mince (1). Harrr, Pius fort et plus léger que le grand ours Drun, et d'un naturel plus féroce ; assez fort pour tuer facilement les plus grands bisons. PATRIE, Les parties les plus élevées de la contrée du Missouri; les bords couverts de la rivière . Jaune et da petit Missouri; la chaîne des mon- tagnes Rocky. 256*, Esp. OURS NOIR , ursus americanus. (Encycl. pl. suppl, s. fig. 1.) Ursus america - Aus ; Pallas, Spicil. zoolog. 14.— Ours d Amé- rique, Cuy., Ménag. du Mus. fig. — Ours gu- laire , Geoff. Collect. du Mus. - Car. ESSENT. Neg presque sur la même ligne que (1) Les grands ongles très-acérés de l'ours gris ont onné lieu’de penser à M. Clinton, que les seules pat- tes qui y ont été trouvées, de l'animal appelé megalo- nix par Jefferson, pourroient avoir appartenu à cette es- posas attendu.que ces mémes partes ne sont point à ’érat de véritables fossiles , et qu'on ne connoit aucun quadrupède vivant dans l'Amérique septentrionale qui Soit muni d’une pareille armure. M. de Blainville a vu à Londres'un pied d'ours de cette espèce qui devoit avoir appartenu à un individu bien plus grand que celui dont nous donnons les dimensions. Les chasseurs assurent Qu'il existe des ours gris qui n'ont pas moins de quatorze Pieds de longueur. - MAMMALOGIE. 165 le front , qui est peu bombé; paume des mains et plante des pieds crès-courtes ; poil noir lisant s non crépu. pied. pouc, -lige Dimens. Longueur totale du corps..... 4 >: m delatête ............ PÉTER PC — de la paume dés mains......... ™ fo > — de la plante des pieds .......+. ? 6 6 — dela queue. eerie aaar eA 6 Hauteur, au train de devant ....... 2 3 Desckipt. Front moins bombé en dessus que dans lours brun ; chanfrein presque sur la même ligne ; oreilles plus grandes er plus écartées; pieds postérieurs plus courts; poil d'un beau noir, assez doux au toucher, quoique droit et assez long ; côtés du museau marqués de faave ; une tache de la même couleur sur l'œil, dans quelques in- dividus, et uné semblable sur la poitrine dans d’autres (certe tache étant quelquefois blan- che). Nora. Dans VEtat de New-York, on en dis- tingue deux variétés , sous les noms, 1°, d'ours à longues jambes, et 2°, d'ours à jambes courtes. Hagir. Se tient dans les forêts très-fourrées, er se nourrit de substances végétales et animales , no- tamment de fruits d’érables et de nyssa, ainst que des glands non amers de chêne-vert; d'œufs, de petits oiseaux ou de petits quadrupèdes. On ‘assure qu'il pêche avec adresse les harengs, qui, _ au printemps, remontent dans les criques er dans les ruisseaux de la côte. Il aime beaucoup le miel, les prunes, les oranges, le raisin ; les gro- seilles, les framboises , les plaquemines er les pommes de terre. En août et septembre , 1l%e porte dans les champs de maïs, dont il mange les épis, et 1 se repose sur les tiges, qu'il traîne au lieu qu'il a choisi pour reposer. I établit son domicile dans le creux d’un vieil arbre vert, etc- PATRIE. L'Amérique septentrionale. Le Canada et les Erats-Uuis, depuis le district du Maine jusqu’à l'Océan pacifique, dang la direction de Povest à l'est, er depuis le même district jusqu'en Caroline, dans la direction du nord-nord-est aw end-sud-esr. Lewis et Clarck l'ont rencontré sur les montagnes Rocky er sur les confins des plaines de Columbia. T parole qu'il se trouve aussi dans les îles Aleouriennes , au Kamechatka, aux îles Kouriles, et peut-être jusqu'au Japon. 257°. Esp. OURS BLANC, ursus maritimus. (Encycl. pl. 35. fig. 2.) Ursus maritimus, Lion. —Ursus albus , Briss, Regn. anim. p. 2650. sp. 24— Ours blanc, Buf. Suppl. tom. 3. pl. 34- 166 — The polar bear , Penn. Syn. quadr. pag. 192. n. 139. tab, 20. fg. 1. — Pallas, Spicileg. zoo- log. X1V, tab. 1. CAR. ESSENT. Tére alongée; crâne aplati; cou long; plante du pied très-grande ; poils longs, doux et blancs, Divens. Longueur totale, depuis Iè pied. pouc. lig. bout du museau jusqu’à Panus — de la tête — de la paume des mains ......... — de la plante des pieds........ — de la queue + Hauteur du train de devant......., 3. 4 Nota, Les plus grands individus observés n’a- voient pas plus de six pieds sept pouces de lon- gueur, *.... DESCRIPT. Corps et cou plus alongés à propor- tion, rêe pius mince et plus plate que dans lours brun ; front presqu’en ligne droite avec le nez; museau plus épais que dans l'espèce d'Europe ; oreilles plus courtes, plus arrondies; pieds de der- rière ayant environ le sixième de la longueur to- tale, appuyant le talon et la plante en entier; poil fn, doux, très-laineux, fort long sur le ventre et les jambes, assez court sur la tête et sur les parties supérieures du corps, partout d’un assez beau blanc; bout du nez, ongles et bords des paupières d'un noir foncé; lèvres tirant sur le violer; intérieur de la bouche d’un violer pâle; une petite dent conique de plus, située rant en haut qu’en bas, derrière chaque canine, et sé- parée de la première molaire par un espace vide. HABIT. Très-vorace , et ne vivant presque que de substances animales; mangeant la chair des pho- ques, des cétacés, des oiseaux d'eau, des pois- sons, et ne dédaignant pas les cadavres ; atta- quant avec avantage l’homme et les animaux les plus forts et les mieux armés, comme les morses et divers dauphins ; nageant avec une grande fa- cilité, et se reposant sur les glaces flottantes; sa femelle faisant ses petits au mois de mars, après six ou sept mois de gestation , et les déposant dans des fosses profondes, sous la neige, où elle- même passe l'hiver, isolée, et dans un état de léthargie complète, erc, , En captivité dans nos ménageries, cet animal souffre beaucoup de la température ordinaire de nos étés, et l'on est obligé alors de lui jeter très- fréquemment, pour le rafraîchir, des seaux d’eau sur le corps, PATRIE. Les rivages de l'Océan glacial , le Spitz- -beig er les côtes les plus septentrionales de P A- MAMMALOGIE. mérique, vers la baie d'Hudson, I! ne descend pas sur les côtes ‘orientales de la Sibérie, n1 au Kamtchatka, et n’habire pas les îles situées entre la Sibérie et l'Amérique. Quelques indi- vidus, portés par les glaçons , viennent queique- fois échouer sur les côtes d'Islande et de’Nor- wège, 258°. Esp. OURS AUX GRANDES LÈVRES , urs4$ labiatus. á (Encycl. pl. suppl. s. fig. 2.) Ursus labiatuss Blainville, nonv. Builer, de la soc. philom. 1817- — Bradypus ursinus; Shaw, Gen. zool. tom. 1. part, r. pl. 4—Ursiform sloth , Penn, — Pares- seux ours, Journ, de phys. 1792. pl. 1. — Pro- chilus , Illig. — Melursus , Meyer. CAR. ESSENT. Lèvres extrêmement longues et exten- sibles ; poil noir, passant dans queiques endroits au brun. DiMEns. Taille de Pours brun. DescriPrT. Tête grosse; front large et couvert d'un poil court; museau brusquement pointu; yeux petits, noirs, ternes, sans vivacité; lèvres minces et très-longues, et pourvues de muscles qui permettent de les étendre en avant, à peu près comme celles de l'étalon à l'approche de la jument ; formes du corps épaisses et grossières ; dos présentant une bosse assez considérable cou- verte de poils longs de dix à douze pouces; poil des autres parties épais, dur, rude, long de deux pouces, noir, passant dans quelques endroits au brun; museau en avant des yeux, d’un blanc sale; une tache blanche à l'angle inférieur de chaque œil; une autre tache blanche en forme de V, sur la poitrine ; pieds à cinq doigts, armés d'ongles longs et crochus , propres à fouir. HABIT. Se retire dans les cavernes, et creuse la terre avec ses griffes; paroît se nourrir de fourmis blanches, auxquelles il joint des fruits d’un pal- mier (borassus flabelliformis) , du riz et du miel; va par couples, auxquels se joignent un ou deux petits, qui montent sur le dos de leut mère lorsqu'ils sont en danger (1). PATRIE. Les pays montagneux de l'Inde. nn (:) L'individu unique, d’après lequel cette descrip” tion a été faite, a été montré vivant en Europe, SOUS le nom de paresseux ours. On lui avoit arraché toutes 165 incisives. Illiger n'ayant pas connu cette mutilation , €”? avoit fait un genre d’édentés , sous le nom de prochilus. Sonnini et M. de Blainville ont contribué parleurs remar? ques et leurs observations, à faire rapporter cet antmà au genre OURS, auquel il appartient réellement. pa MAMMALOGIE. a 167 g ' AE Esp. OURS DES CAVERNES, ursus speleus (fossile). (Non figuré dans l’Encycl.) Ursus speleus s ; Blum, Cuvier, Rech. sur les ossem. fossiles de Quadrup, tom. 4. 17°, part. mém. 1. pag. 42. pl. 3. fig. 1 et 2. Car, ESSENT. Front très-élevé au-dessus de la ra- Cine du nez , présentant deux bosses convexes. Dimens, D'un cinquième plus grand que les ours bruns rope, ou les ours polaires , de la plus forte taille. ESCRIPT. Outre les caractères rapportés ci-dessus Comme essentiels, on remarque encore dans cet ours la grande saillie et le prompt rapproche- ment des crêtes remporales, ce qui rend la crête Sagittale d'autant plus longue ; les ours d'Europe in d'Amérique s’en rapprochant sous cette der- Mère considération, mais n'ayant pas les bosses tu front , et lours blanc polaire, qui en manque également, ayant les crêtes du crâne moins pro- Noncées, i GISEMENT. Dans les cavernes calcaires de la Fran- Conie, et notamment dans celles de Gaylen- reuth, de Belle-Roche, de Roche-Foutame, de Nobberg , de Wizer-Loch , de Wunder-Hæœh'e, e Kiaustein , de Mokas, de Rabenstein, de tch-Ahorn, de Z:wig, de Horen- Mir- öchfeld ; toutes dépendantes du pays de Ba- teuth, Dans les cavernes de Hongrie, du comté de +1Ptow, sur la pente méridionale des monts tapaks, Dans les cavernes du Hartz, et notamment ans celle de Bauman, dans le pays de Blaken- Dourg; dans la caverne de la Licorne, près Scharzfelds; dans celle d'Hartzbourg, d'Uffirun- en , dans le comté de Stolberg , etc. ; Partout , les débris nombreux de cette grande espece d'ours, qui est maintenant inconnue, sont Situés dans des cavités très-vastes et d'un très- difficile accès, mêlés avec beaucoup d’ossemens € grands carnassiers , également inconnus dans 4 même contrée, [ls sont épars, tantôt englobés dans des dépôts calcaires, tantôt isolés dans un terreau noir, qui paroît dû à la décomposition des chairs de ces animaux. 260%, Esp. OURS A FRONT PLAT, ursus arctoi- deus (fossile). l (Non figuré dans l’Encycl. ) Ursus arctoideus, Biumenb. — Cuv. Rech. sur les ossem. fossiles IA y gt re y á de quadrup. tom. 4. 17° FAIT, mém, 4, pag. 46. P:. 3. fiz. 3 CT de æ ù CAR. ESSENT. Crâne assez semblable à celui de Pours noir d'Amérique s mais ayant à proportion moins d’élévation verticale et le museau plus alongé. Dimens. A peu près de la taille de Fespèce précédente. Descripr. Certe espèce a surtout des rapports de ressemblance avec lours noir; mais, ainsi que la précédente, elle diffère de toutes les espèces vivantes par le manque de la petite dent conique ou fausse molaire, qui se trouve derrière la ca- nine, Front n'ayant pas les deux prorubérances que l’on remarque sur celui de Pours des cavernes, GISEMENT. Le même que celui des débris de l'espèce précédente (1). A Le GinRES RATON, procyon , Storr, Cuv. > Ursus, Linn. Erxleb. Bodd. Gmel, Coati, Klein. Lotor, Tiedmann. 1 — IT A DE TE ‘ Car. Formule dentaire : incisiv. 4, canin, =, molaires GES 0 ps can et Incisives inférieures bien rangées. Canines grandes et comprimées de chaque côté ; les trois premières molaires simples, trian- eulaires , pointues , distantes entr'elles; les trois dernières tuberculeuses ; la quatrième présentant trois pointes sur son bord externe ; la cinquième presqu’en entier tuberculeuse et la plus forte de ‘routes ; la sixième n’offrant absolument que des tubercules. | Corps peu massif, Museau pointu. - Oreilles externes petites, ovales. Langue douce. se Queue longue et pointue, non prenante. Pieds pentadacryles, armés d'ongles assez acé- rés; talons des pieds de derrière n'appuyant pas tout-à-fait sur le sol dans la marche. Six mamelles ventrales. ss HABIT. Vivant, comme les ours, de matières ani- (1) Un bumérus qui n’a pu appartenir. qu'à un ours et trouvé d:ns une des cavernes de Franconie, a un trou particulier qu’on ne remarque point dans les humá- rus es deux espèces que nous venons de citer, ce qui a engagé M. le professeur Golfuss le considérer comine | ayant appartenu à une troisième. = : AT * ~ema, eaa e aan p~ aa ne LS is, k eai ns 77 À pu y 153 2) males et de substances végétales; plus agile que ces animaux ; montant aux arbges avec faci- lité, etc. ATRIE. Les deux Amériques. 261°, Esp. RATON LAVEUR , ursus lotor. DIMENS. Longueur du corps ....,...... (Encycl. pl. 35. fig. 5.) Ursus lotor, Linn. Erxleb. Bodd.—Le raton, Buff, Hist. nat. tom. 8. ph. due Procyon lotor, Cuv: Regn. anim. p.143. Wuipes americana y Charleton.— Coati Brasiliensium , Klein.— Agouarapopé, d Azara , Essai sur l'hist. nar. des quadrup, du Paraguay, trad, franç. tom. 1. pag, TERI Mapach des Mexicains., — Raccoon des Américains et des Anglais, CAR. ESSENT. Pelage gris-brun; museau blanc, avec un trait brun en travers des yeux ; queue an- nelée de brun et de blanc. | . pouc, lig, S Ed: — dé la queue. ..,. a et Hauteur du corps, à la partie la plus élevée du dos.... Es — aux dpaules .. rs... Pa Ne EN tesues DESCRIPT. ( Mâle.) Yeux à pupille ronde, n'of- -frant rien de particulier dans les paupières ni dans les autres parties accessoires; nez dépassant de saucoup les mächoires, mais moins que dans les coaris, terminé par un mufle glanduleux au bout duquel s'ouvrent les narines, qui se pro- longent sur les cotés en remontant par une ligne courbe ; langue douce; lèvres extensibles ; oreilles elliptiques, très-simples ; peau de la plante des pieds très-délicate; verge présqu'enrièrement osseuse , dirigée en avant dans un fourreau ; gland très-arrondi, divisé par un sillon, se re- courbant en en bas; testicules en partie cachés sous la peau; pieds de devant à cinq doigts, gar- nis en dessous de tubercules épais, le plus court de tous étant le pouce; le petit doigt venant après pour la longueur ; ensuite le doigt placé à côté du pouce ; les deux qui restent ou les plus grands étant égaux; ongles fouisseurs longs et forts ; cinq tubercules très-élastiques à la paume, un assez fort vers le poignet, un autre à la base du perit doigt, un troisième à l’origine du pouce, un quatrième vis-à-vis le second doigt, et le cin- . (1) L’agouarapopé de d’Azara, reconnu par ce natura- liste , pour être notre raton , diffère cependant de celui-ci par quelques caractères , et notamment par ses oreilles sus pointues, ses pattes et le dernier tiers de sa queue HOILE Se x MAMMALOGIE. quième à la base des deux grands doigts ; pieds de derrière exactement conformés comme CEUX de devant, pour les doigts, les ongles er les tu” bercules seulement, le premier tubercule plus éloigné du talon. Couleur générale du corps d'un gris-noirâtre » plus pâle sous le ventre et sur les jambes, et Tê- sultant de poils annelés de noir et de blanc sale; queue crès-rouffue , ayant cinq à six anneaux noirs sur un fond blanc-jaunâtre ; oreilles blan- ches; museau blanchâtre en avant , avec ufté tache noire qui embrasse l'œil et descend oblit- quement jusque sur la mâchoire inférieure ; pors de la -partie comprise entre cette tache et l'o- reille, ceux des joues et des sourcils, presqué rout-à-fait blancs et assez longs, se dirigeant en en bas; chanfrein noir; museau en généra couvert de poils très-courts ; des moustaches longues et fortes sur la lèvre supérieure; pieds revêtus de poils courts; poils laineux du corps étant gris-foncé et très- épais. (Fréd. Cu” vier.) i Femelle un peu plus petite que le mâle, du resté lui ressemblant entièrement. | Variété À, Raton laveur fauve. Il est blanc où 189 autres sont gris ou jaunâtres, et d’un roux asse” vif où il y adu noir. (Geof. Catal, de la collect. du Muséum.) Variété B. Raton laveur à gorge brune. Plus petit que le raton ordinaire ; sa tête est plus étroite er sa queue est plus longue; les poils de son dos sont noirs à leur pointe et jaunes à leur base; 5? gorge présente une tache brune, M. de Beau” vois la considéroit comme formant une espécé distincte, (Geoff. Caral. du Mus.) | Variété C. Raton laveur blanc, (Meles alba, Br Regn, anim, p. 25$.) Dessus du corps couvef! de poils très-épais, blaness dessous d’un blanc” jaunâtre. ( New-York.) TABiT. Plus alerte que les ours; mais ayant €97 core l'allure un peu lourde et embarrassée dés plantigrades, bien que son talon n’appuie sut ? sol que dans le repos et non dans la marche; z dressant facilement sur les pieds de derrière» + saisissant sa nourriture avec ceux de devant, 9?! _estobligé d'employer simultanément; plongea” constamment ses alimens dans leau, er les r04- lant quelque temps entre ses mains avant de les avaler ; sortant le soir de sa retraite; grimpant bien aux arbres; recherchant les insectes s les fruits er les racines, er, dit-on, les poissons Le X : s, les’ mollusques ; acquérant beaucoup de grais- Se, erc. ; entendant mal; voyant difficilement perdant le jour; mais ayant l'odorat très-fin. ATRIE, Depuis le 45°. ou le 0°. degré de lati- tude nord, dans Amérique septentrionale, jus- qu au Paraguay. 262°, Es + Esp. RATON CRABIER , procyon cancri- Vorus. = - ; (Non figuré dans l Encycl.) Ursus cancriyo- - rus , Cuv. Tabl. élém. de lhist, nat. des anim. Pag. 1 1 3.— Procyon cancrivorus, Geof.— Raton crabier, Buff. Suppl. tom. 6. pag. 236. pl. 32.— Chi 4 7 le] ien crabier, Laborde (1). Car, ESSENT. Pelage fauve, mélé de gris et de noir, assez uniforme en dessus, d'un blanc-jau- NÂtre en dessous; anneaux de la queue peu mar- qués, À Druexs. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. M es ss em ns e vies het S = delatête... sosie Eeoa Dr 6 » + de laqueué..,..:e..crteneses 2 07 — des jambes de devant , depuis le © Coude jusqu'au poignet............ > 4 4 — dés pattes, depuis le poignet jus- qu'au bout des ongles............ 5 se Meg — des jambes de derrière, depuis le Betou jusqu'au talon ............... .» 5 ` — des pieds de derrière , depuis le | talon jusqu’au bout des ongles.. ..... NA A Hauteur du corps au train de devant. » 10 >» — au train de derrière............ 2 11 » Descripr. Un peu plus grand que le raton la- i veur ;. queue proportionnellement plus courte ; couleur générale du pelage d'un fauve mêlé de noir er de gris, le noir dominant sur la tête , le + Cou er le dos, le fauve étant presque sans mé- lange sur les côtés du cou et du corps; bout du nez et naseaux noirs} une bande d’un brun-nol- ratre environnant les yeux et s’écendant presque jusqu'aux oreilles , passant sut le museau , se pro- 4 longeant er s’unissant au noir du sommer de la tête ; dedans des oreilles garni de poils blan- S. (Gi) Dans la dernière édition du Nouveau Dictionnaire istoire naturelle, nous avons fait un double emploi en rapportant, à la fois, l’agouaragouazou de d’ Azara, à . l'espèce du raton crabier et à célle du loup du Mexique. | Nous ayons été induit en erreur par le traducteur de PEssai sur l'histoire naturelle des quadrupèdes du Paraguay y: qui d’abord avoit ité l’ursus cancrivorus de M. Cuvier, et sous l’approbation de ce naturaliste , comme le même animal que l’agouaragouazou. | Depuis, M. Cuvier lui-même (Regn. anim.) a rapporté avec raison ce carnassier à son loup rouge ou loup du Mexique. MAMMALOGIE. ` -le nom spécifique de crabier, qu'il porte con) ‘ Mi Es 5 Car. Formule dentaire : mcis, +, canin. -~ 163 châtres ; une bande de cette couleur régnant au- dessus des yeux; une tache blanche au milieu du front; joues, mâchoires, dessous du cou, de la poitrine et du ventre d’un blanc-jaunârre ; jambes et pieds d'un brun-noirâcre ; cellès.de devant couvertes de poils courts; queue environnée de six anneaux noirs, dont les intervalles sont d’un ~ fauve mêlé de gris et de noir. ( Buffon, loc. cit.) HABIT. Analogues à celles du raton proprement dir. Cet animal mange des crustacés, qu'il re- cherche: sur les rivages, ce qui lui a fait donner oin- tement avec un renard et un didelphe. PATRIE. L'Amérique méridionale, er spéciale- ment la Guyane française. LI. GENRE. COATI, nasua, Storr, Cuv. Ursus, Briss. Viverra , Linn. Erxleb. Bodd. I — L= i ? molaires Dg Incisives inférieures bien rangées. == 40. Canines fortes, aiguës , comprimées, et pré- sentant un tranchanc à leurs faces antérieure et postérieure, AT eE Trois fausses molaires supérieures de chaque côté, simplement coniques, et trois vraies mo- laires, dont une carnassière antérieure et deux tuberculeuses postérieures ; quatre fausses molai- res inférieures , une carnassière et une tuber- culeuse. S : Corps alongé, svelte. Nez très alongé et fort mobile, figurant une sotte de trompe. Museau tronqué obliquement, et dont le. bord supérieur est saillant, - Langue lisse. Oreilles petites et ovales. “í \ . ) . . . | ~ Pieds à cinq doigts, demi-palmés et munis _ d’ongles rrès-forts. „Queue très-longue, couverte de poils, non. prenante, Six mamelles ventrales. Point de cœcum. HABIT. Animaux omnivores, beaucoup plus actifs Y Lis gr E tt ét raae aa a E 170 que tous ceux de la famille des ours; grimpant . aux arbres avec facilité pour y chercher des nids d'oiseaux; fouillant la terre avec le nez pour prendre des vers, qu’ils aiment beaucoup, etc. PATRIE. C'A mérique méridionale. 263°, Esp. COATI ROUX , nasua rufa. (Non figuré dans PEncycl.) Quachi, Val- mont de Bomarre , Dicr..d'hist. nat, d’après La- borde,— Coati roux , Fréd. Cuv. Mamm, lithog. e E CAR. ESSENT. Pelage généralement d’un roux vif brillant ; museau noir-grisätre , avec trois taches blanches autour de chaque œil, mais sans ligne longitudinale de cette couleur sur le nez. Dimens. Longueur ‘de l’occiput à Pori- pied. pouc. lig, piede la queue Sa M AG due ED à Te de fa queuë anz TRS : dé doccinut au bout du museau . — du pied de devant............. =n piedde derrière, a Hauteur du train de devant.:.."... — du train dé derrière. .......... 10 DESCRIPT. ( Mâle.) Toutes les parties du corps, © excepté le museau, les oreilles, les pattes de de- vant et les taches de la queue, d'un roux vif bril- lant, un peu plus sombre le long du dos, où les poils ont du noir dans leur milieu, tandis que partout ailleurs ils sont entièrement roux, et seu- as lement plus pâles à leur base qu’à leur extrémité; museau noir-grisatre en dessus, gris sur les côtés; une tache blanche au-dessus, au-dessous et au côté externe de chaque œil, mais non la ligne nasale, comme dans le coati brun ; oreilles noires , ainsi que la partie inférieure des jambes de devant; queue couverte en dessus de taches transversales marron, qui la divisent uniformé- ment en huit ou dix parties; mâchoire inférieure et bords de la supérieure blancs; pelage très- épais et dur, composé de deux sortes de poils, Je soyeux qui colore l'animal, er le laineux, qui “est gris et en fort petite quantité; œil petit, noir, avec une pupille alongée transversalement; oreilles petites ec arrondies; nez prolongé fort au-delà des mâchoires, terminé par une sorte de groin glanduleux; narines ovales, ouvertes en | devant Et Se prolongeant en une tente sur les côtés ; langue très-douce et très-extensible ; pieds armés d'ongles fort alongés et propres à fouir, les trois doigts du milieu à peu près égaux, étant les plus longs, le pouce étant le plus court des deux latéraux ; plante des pieds nue et revêtue d'une peau très-douce ; verge dirigée en avant dans un fourreau attaché à l'abdomen ; scrorum MAMMALOGIE. peu volumineux et très-rapproché du corps». sans poches ni sacs glanduleux ; queue grosse à så base. (Fréd, Cuy.) = HABIT. Selon Laborde, il vit dans les grands bois, par petites troupes de trois ou quatre indi- vidus, Il pose, en marchant à terre, l'extrémité des pieds. de devant, et n’appuie pas en eñtiet , la plante de ceux de derrière ; il tient sa queue droite et perpendiculaire à son corps quand il marche, et la passe entre ses jambes quand il s'endort; son nez est sans cesse en mouvement , et palpe les corps comme une trompe. Il répand une odeur forte, très-désagréable ; ses partes lui servent très-bien pour grimper aux arbres et pour porter sa nourriture à sa gueule. Sa voix est un sifflement doux, lorsqu'il éprouve du contente- ment; et un cri aigu, lorsqu'il manifeste de ja colère. . 264°. Esp. COATI BRUN, nasua fusca. . (Encyel. pl. 85. fig. 2, sous la fausse dénomi- nation de suricate, et fig. 3, le coati.) Coati mondi , Marcg. Brasil. pag. 228. — Wiverra na- sica; viverra quasje y Linn. Gmel; — Nasica s 'Linn. Act. Holmiens. 1768, pag. 152. fig. — Perrault, Hist. dés anim, tom. 2. pl, 37. — Le coati ét le coati noirâtre, Buff. Hist, natur. tom, 8. pl, 47 et 48. — Wiverra rufa , Schreb. Saugth, tab. 118. — Couati, d'Azara, Essai sur Phisr, nat. des quadrup. du Paraguay, rom. 1 pag. 111. — Coati brun , Fréd. Cuv. Mamm. : lichoer. 4°. livr. CAR. ESSENT. Pelage brun ou fauve en dessus, d’un gris-jaunätre ou orangé en dessous; trois taches . blanches autour de chaque œil; une ligne longitu- dinale de la même couleur le long du nez. Dimexs. Les mêmes que pour l'espèce précédente. DE:CRIPT. Absolument semblable au coati roux, - par les formes du corps, de la tête er des mem- bres , ainsi que par les proportions, mais en diffé- ranr par les couleurs; tubercules qui garnissent „les extrémités des pieds de devant très-épais , sé- parés de ceux de la paume par des plis cout parti- culiers; pouce communiquant avec un tubercule très-large, divisé en deux parties, qui commu- nique lui-même en arrière avec un autre placé sur lé bord de la main; les trois. doigts moyens s'appuyant sûr un seul er même tubercule qui se prolonge du côté externe de la main, et en af- rière duquel s'en trouve un autre crès-fort , qui termine la paume du côté du poignet; doigt €x- terne étant en rapport avec un tubercule très- 4 petit, qui communique avec une partie du précé- dent. Plante"du pied ayant un tubercule corres- Pondant au pouce, un second correspondant aux deux doigts suivans , les deux autres se rappor- tant à la commissure du second doigt avec le tioisième, et de celui-ci avec le petit doigt; en- HE le cinquième se trouvant aussi en arrière du Côté du talon ; toutes ces parties étant recouvertes Une peau extrêmement douce (1). Couleurs très-variables ; les uns ayant le mu- Seau entièrement noir ; d’autres la queue sans an- . MAMMALOGIE. = neaux; d'autres encore, étant d’un gris-blanchätre’ où la plupart. sont d'un jaune-orangé, En général , les parties supérieures du corps sont recouvertes de poils jaunâtres dans leut moitié inférieure , ensuite marqués de noir, avec 4 pointe d’un fauve plus ou moins foncé, qui e prod i à # r h A rô J Oduit tantôt une teinte sombre, tantot une teinte fauve; ces différences ne tenant à aucun Sexe, Parties inférieures et face interne des mem- Ores d'un gris jaunâcre, quelquefois orangé; ces Couleurs s'élevant souvent sur la poitrine et sur łes côtés du cou et de la mâchoire inférieure, en attière desquels on voit une partie blanche. Som- Met de la rère gris; mâchoire inférieure blan- che j la partie supérieure du museau noire, avec une ligne blanche le long du nez et trois taches € la même couleur autour de l'œil (dans la plu- Put}, l’une au-dessus, l’autre au-dessous, la trot- _Slème au bord externe; queue quelquefois toute nolre , le plus souvent couverte d'anneaux alter- Hativement brun foncé er fauves, avec le bout toujours noir; l'extrémité des pattes noire. (Fréd. Cuy, ) i: $ ; FE ê : 4 Variété "DE * AriÈtÉ A, Coati fauve. Pelage plus fauve que brun. RE P C’est le coati mondi de Marcgrave. SLABIT, Se nourrit de chair et de quelques subs- tances végétales ; égorge les petits animaux, les | Volailles 3 mange les œafs; cherche des nids Oiseaux ; boit à la manière des chiens, en lap- Pant et en ayant le soin de relever la pointe de son nez au-dessus de l’eau ; appuie ses deux pattes de devant sur la chair qu'il veut dépecer, et se sèrt de ses ongles pour la porter à sa gueule, comme le font les chats. Il marche par petites troupes (plus nombreuses cependant que celles de l'espèce précédente). Sa femelle fair de trois à cinq petits par portée. Îl n’est pas entièrement plantigrade lorsqu'il marche, mais bien lorsqu'il nn > (1) Cette description du pied convient aussi à l'espèce Précédente, De. | sé repose. En domesticié, il est d'un caractère, gai, mais ne s'attache point à son. maitre. On.le nourrit de pain, de chair crue ou cuite, de fruits, etc. Sa voix est un sifflement aigu. | PATRIE. Le Brésil, la Guyane, le Paraguay, où on l'élève en domesticité, en ayant soin de Pat- tacher, parce qu'il grimpe partout mieux que le mette en confusion, i LII. GENRE. KINKAJOU, poros ; Geoff. Caudivolvulus , Duméril, Tiedman.. = Cercoleptes, Iig. Viverra, Gmel. Schreb. Lemur, Penn. | 6 _- 11 ee — 12 CARACT. Formule dentaire : incis. molaires es 5—5 La seconde incisive inférieure de chaque côté très-légèrement hors de ligne. es #0 Canines inférieures plus longues que les supé- rieures. ~ © Les deux molaires antérieures les plus petites er les plus coniques ; les trois dernières à cou- ronne tuberculeuse, Corps svelte. - Tête arrondie; museau peu prolongé. Langue douce, exrensible. Oreilles ovales , assez grandes, membraneuses, Pieds à cinq doigts, bien séparés et armés d'ongles assez robustes, très-comprimés et cro- chus. | | Queue longue et prenante, comme celle des sapajous, et n'ayant point de parues dépourvues de poils, comme celle des atèles, des alouares et des lagotriches, Poil laineux. Clavicules complètes. HagiT. Mœurs participant des martes. PATRIE. L'Amérique. : Tee a de celles des coatis er VUUS, | ( Encyclop. pl, 80. fo. 4.) Fellow maua _CO60 Pennant, Quadr. pag. 138. n.18. tab. 16. ni 74 chat, et qu'il mest rien qu'il ne retourné et ne e 3e Ciy ; = | 265°. Esp. KINKAJOU POTOT, potos caudivol- 172. fig, 2.—Viverra caudivolvula , Schreb. tab. 1 25. B. et 42.—Poctot , Buff. Hist. nat. suppl. tom. 3. pl. gi. CAR. ESSENT. Pelage d'un fauve-brunärre très- Š z LA clair. ’ | DimExs. Longueur totale............. "+ dhtète.. a — de lavant-bras. .............. — de la main , depuis le poignet — jusqu’au bout des ongles ..........., TA — de la jambe, depuis le gerou Jus- qu'autalon .........., crey — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles..... ee S de ea e à à vas — des oreilles DEsCRIPT. Taille d'un chat, mais plus mince et plus alohgé; museau conique; occiput arrondi ; „oreilles plus longues que larges, s’arrondissant à leur bour, et n'étant couvertes que d’un poil ras; langue étroite , longue , assez douce , pouvant sortir de la bouche, à la volonté de f’animal, de trois à quatre pouces; train de derrière plus élevé que celui de devant; paume des mains entière- ment nue; plante des pieds aussi en grande partie nue, mais ayant le talon garni de poi's; doigts des quatre extrémités très-longs, rrès-divisés , armés d'ongles comprimés, crochus er en gout- tière.en dessous; queue assez grosse à la baše, au moins aussi longue que le corps, non dénudée à son extrémté, mais prenante; poil court et épais, un peu laineux , tenant un peu du poil in- térieur de la loutre, mais giis-fauve , tirant sur le brunâcre dans les parties supérieures, d’un fauve presque pur en dessous, et d'un roux assez vif sur les côtés du cou et sur les joues; de longs ‘poils noirâtres, épars sous le menton et sur la -lèvre supérieure; iris de l'œil d’un brun-rous- sâtre ; peau nue du dessous des pieds, de couleur vermeille; ongles blancs. ES HABIT. Il recherche les contrées solitaires et mon- tueuses; dort pendant le jour roulé en boule; se mec à l’affür sur les branches d'arbres, la queue étendue horizontalement et eñ volute à l’extré- mité; atteint les petits quadrupèdes et les oiseaux, dont il fait sa proie, avec beaucoup de dextérité; se jette avec avidiré sur les volailles, en les sal- sissant sous l'aile et en en buvant lesang , sans pied. pouc. lig.. al 4 . » 3 3 Le] 2 9 35 0. 8e 4 Lo) I 2 (1) Il paroît que certains individus ont la queue pro- portionellement plus longue que celui dont nous don- nons la description; le kinkajou de Buffon avoit le corps et la tête, pris ensemble , longs de quinze pouces, tan- dis que sa queue seule en avoit dix-sept. MAMMALOGIE _: les déchirer; joignant à cette nourriture du miel d’abeilles sauvages, des bananes, des œufs, Etc. s’apprivoisant très-aisément, et devenant mémê caressant ; très-vif dans ses mouvemens, et ayant les manières d’un singe. `- Nota. Quelques auteurs ont attribué, sans dot trompés qu'ils étoient par la ressemblance de noms, les mœurs du carcajou , espèce de blai- reau, au Ñinkajou potot. A PATRIE. Selon M. de Humboldt, cerre espèce est particulièrement abondante dans le ròyaume de la Nouvelle-Grenade , près de Muzo, ee dans la Mésa de Guandiaz, où les Indiens Pappellent cuchumbi. On l’a trouvée aussi dans les forêts de Fernanbouc er sur les rives du Rio-Negro. On ne la rencontre pas dans lés provinces de Cu- mana et des Caracas. Sonnini dit qu'elle existe: dans l Amérique septentrionale (sans doute dans la Louisiane er les Florides), er il répère, avec. Pennant, qu'on la voit aussi à la Jamaïque, où elle est rare er porte le nom de potot ou poto. M. de Humboldt ne l’a pas rencontrée dans File de Cuba. M. Warden dit qu'on la trouve dans le New-Hamsphire; mais 1l ne lafirme pass et paroit même en douter, te. i ENT GEN RE. BLAIREAU, taxus , Linn. Geof. Meles, Briss. Storr. Bodd. Cav. Illig. Ursus , Linn. Erxleb. - RS - ich Pr: CARACT. Form. dent, : iucis. =, canines — r o E SRE S, res Le - Seconde incisive inférieure de chaque côté, placée un peu plus en arrière que les autres. molaires Canines fortes. Molaires supérieures au nombre de cinq de chaque côté, formant une série non interrom . pue; la première, linéaire et petite; la seconde et la troisième, aplaties latéralement, ec à une. seule pointe aiguë; la quatrième, triangulaire ; la dernière, très-grande, presqu'aussi large que longue, à couronne présentant des tubercules ob- tus; six solaires inférieures de chaque côté, la première n'étant qu'un petit tubercule linéaire à peine apparent, les trois suivantes aplarics la téralement, et à une seule pointe aiguë ; la ca 72 quième , la plus grande de toutes, ayant trols pointes aiguës et coniques à la partie antérientes et quatre cubercules presque mousses à Ja partie TE te à EN : # ; ‘Postérieure; la sixième, ronde, petite et garnie de tubercules peu distincts. | | Corps épais, bas sur jambes. | | X : a | Tuseau peu prolongé, Oreilles courtes et arrondies. Yeux très- petits. | : Langue lisse, ` i Pieds divisés en cing doigts , armés d'ongles \ trés robustes. | Queue très-courte, : Une poche où follicule entre l'anus et la queue, Ayant sen orifice transversal, et laissant suinter une marière grasse très-féride. Six mamelles, dont deux pectorales et quatre Ventrales, ; + : Poil rude er- long. Harir, ‘Analogues à celles des ours. ke PATRIE, L'Europe , l'Asie er l'Amérique septen- ` trionale. 266°, Esp, BLAIREAU ORDINAIRE , meles vul- EATIS. : | (Encydl, pl. 35. fig. 4. et pl. 38. fig. 2.) Melis, tling, — Taxus sive meles, Ray. — Blaireau où ,talsson , Briss. Regn. anim. pag. 253. n. 1. — Ursus meles , Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. — . Schreb. tab. 142.— Le blaireau, Buff. Hist. nat. tom. ZT Cp Lis Carcajo1 s ejusd. suppl, tom. 3> ~Ursus labradoricus , Linn. Gmel. ~ PRES : | : AR, ESSENT. Pelage d’un gris-brun en dessus, noir en dessous; une bande longitudinale noire de chaque Côté de la tête , passant sur l’œil et sur l'oreille. Da = ; : z, . s i GENS, Longueur du corps ertier , me- pied. pouc. lig. i ure en ligne droite , depuis le bout du |: " . Museau de ET CRE Festsaaests + À Hauteur du train'de devant ........ >» 11 » Se driin ee en: TN Longueur de la tête, depuis le bout a Museau jusqu’à l'occiput :..::..... », 6 ,3 => desore Ve tie ROLE RS CO — de la queue (le tronçon) ...... » 7 6 , — de lavant-bras, depuis le coude i | Jisqu'au poignet. .....4............ SA 9 - — de la patte proprement dite , de- | puis le poignet j “qu’au bout des on- _gles ...... PAR E RS ST ER S 35 3 3 == +z de la jambe, depuis le genou jus- : E T T es E — du pied, depuis le talon jusqu’au i; bout des ongles . .... ÉNÉ SSSR TS PRES UE {| - és | Descrier. Taïle d'un chien de médiocre gran- 5 r n D à x pa de = ns Ne . MAMMALOGTE. = PE 49. — The badger, Penn. Brit. zool, pag. 30. 175 deur ; physionomie du mâtin ; corps trés-bas sur jambes , et le paroissant encore plus qu'il ne l'est “réellement , à cause de la longuêur des poils, qur traînent jusqu'à terre; oreilles presque cachées dans le poil des côtés de la rêre; queue ne des- cendant guère que jusqu'au milieu des jambes - postérieures ; cinq doigts à tous les pieds , ATMÉS d'ongles très-forts et crochus, propres à fouir la terre; poils du corps durs, rares, longs et de trois couleurs, blancs, noirs et roux, la proportion de ces trois teintes variant selon les parties où on les observe ; tête blanche, excepté le dessous de la mâchoire inférieure, et deux taches noires longitudinales, qui naissent de chaque côté entre l'extrémité du museau et l'œil, er qui vont en s’élargissant de manière à envelopper l'œil er lo- reille, derrière laquelle elles se terminent; une large bande blanche sur le milieu du front; gorge, face inférieure du cou, poitrine , aisselles, face intérieure du bras, ventre, aines, face in- térieure de la cuisse et des quatre jambes, noirs; tout le restant du corps (excepté les côtés, la queue et les alentours de l'anus, qui sont d'un blanc sale) d’un gris-roussâtre. | HABIT. Se tient dans les lieux les plus écarrés, dans les bois les plus solitaires, et s’y creuse un terrier qu'il tient fort propre, et où il paste les trois quarts de sa vie. I} ne soit guère que la nuir, pour se procurer Sa nourriture , qui consiste en chair et en fruits, ou pour se livrer aux plaisirs de l'amour. Lorsqu'il est attaqué vivement, il se défend avec courage et mord avec téna- cité, ce qui lui est rendu facile par le mode d’ar- ticulation de sa mâchoire inférieure, dont les condyles sont transverses et presque totalement emboiés dans la cavité glenoïde. Sa femelle mer bas, en été, trois ou quatre petits, sur un lit d'herbes et de mousse qu’elle s’est préparé d’a- vance. Elle les nourrit de lapereaux, de mulots, de lézards, er de miel lorsqu'elle découvre des nids de bourdons. Les jeunes s’apprivoisent fa- clement. i PATRIE. L'espèce du blaireau est répandue en Es- pagne, en {talie , en France ,'en Allemagne, en Pologne, en Angleterre ; en Suède , en Nor- wège , dans les terreg montucuses qui Dordent le ` Volga, en Bulgarie, ainsi que sûr les rives du Jaïk. Elle est partout assèz rare, s | premières de ces contrées, | Le carcajou figuré par Buffon dans ses Sup- plémens (Encycl, pl. 38. fig. 2. ursus labrado- TicuS y Gimel.) , est un vrai blaireau du pays des atcout dans ks 174 Eskimaux. Il en est venu en France, qui avoient été pris au Canada (1). LIV. GENRE. GLOUTON, gulo , Retzius. Storr. Cuv. Illig. Mustela, Linn. Ursus , Linn. Gmel. Meles, Bodd. Desm, Mellivora , Storr. Te Vo I — iï $ ou 36, CARACT. Formule dentaire : incis. 4—4 e e qu bien molare 6—6? . i 6 3 RS ST Seconde incisive inférieure de chaque côté, un peu plus en arrière que les autres. Canines assez fortes. Les deux ou trois premières mojaires supé- rieures (de chaque côté), comprimées, tran- chantes , unicuspides ; la quatrième, grande, bi- cuspide ; la cinquième, petite et tuberculeuse. Les quatre premières molaires inférieures, unì- cuspides ; la cinquième, bicuspide ; la dernière, tuberculeuse, Le tout sans espaces incerdentaires, Corps assez bas sur jambes, quelquefois très- long. Tête médiocrement alongée. Oreilles très-courtes et arrondies. Langue tantôt disse, tantôt rude, Pieds divisés en cinq doigts bien séparés , ar- més d'ongles crochus; la plante de ceux de der- rière posant en entier ou presqu'en entier sur le sol. Point de poche près de l'anus, cette partie nof- „frant que deux légers plis de la peau. . Queue assez courte. HABIT. Animaux carnassiers , ayant des mœurs très-analogues à celles des martes, (1) Leschasseurs ont établi, parmi les blaireaux d'Eu- rope, des distinctions analognes à-celles qu’on dit exis- ter entre les divers hérissons. Ils reconnoissent un 4/ui- reau-chien €t un bdaireau-cochon , d’après la forme de la tête. Les n«turalistes n’ont pas encore été à même dap- précier ces différences. Le o/aireau blanc.de Brisson nest, ans! que nous l'avons dit, qu’un raron Laveur, atteint de la maladie albine. F e blaireau puant du Cap de Bonne- Espérance, de Lacaille, parcit devoir être rapporté à la marte zorille, Le blaireau de rocher des Hollandais (klip- das) est le daman du Cap. Enfin, le blaireau de Şurinam 4 ; ; ? de Erisson, et le coati brun, MAMMALOGIE. PATRIE. L'Aniérique ; le E l'Asie, LAF frique. i 267°. Esp. GLOUTON pu ŅORD, gulo arcticus. (Encycl. pl. 38. fig. 1. (le glouton); et pl. 35° fig. 3. (le wolverene.) Ursus gulos Pall, Spicil. 14° pag. 25. tab. 2. — Ursus gulo, Linn. Erxleb- = Schreb. tab. 144. — Glouton , Buff, Supp!. tom, 3. pl. 48.-——Meles gulo , Bodd. Elench. anim. pag. 81. sp. $. | Ursus luscus, Linn. Gmel. — Ours de la baie d'Hudson, Briss. Regn. anim. pag. 260, — Quick- hatch or wolverene, Edw. Av. 2. p. 103. tab. 108. — Ellis, Voyag. à la baie d'Hudson, tom. 1 pag. 40, tab. 4.-— Woiyerene, Penn. Quadr. pag. 195. n. 140. tab. 20, fig. z : CAR. ESSENT. Corps assez trapu; pelage d’un beat marron foncé, avec un disque presque noir sur le dos. z * Dimens. Longueur totale , depuis le bout pied. pouc. lige du nez jusqu’à l’origine de la queue... 5s e e O S a — des jambes de devant, depuis le ` bout des ongles jusqu'au corps....... — des jambes de derrière ......., — de la queue , y compris 4 pouces de poils à son extrémité ..… EPS — de la main, depuis le poignet jusqu’au bout des ongles... a.t... o.a — M pod de AE see 32: 9 7 DESCRIPT. Museau noir jusqu'aux sourcils; yeux petits et noirs; espace compris entre les sourcils et les oreilles d'un blanc mélé de bran; oreilles couvertes d’un poil ras; mâchoire inférieure et intérieur des deux pieds de devant racherés de blanc; jambes, queue, dessus du dos, ainsi que le dessous da ventre, noirs où bruns-noirs ; cotés ‘da corps d'une belle couleur marron , depuis les - épaules jusqu’à l'origine de Ja queue; une tache, blanche sur le nombril; parties de la génération rousses ; un tubercule ou durillon sous chaque doigt; quatre autres durillons sous. la paume de la main, se tenant ensemble et formant un demi- cercle avec un autre postérieur ; plante des pieds de derrière offrant une disposition semblable, à cela près qu'il ny a point de tubercule au talon > qui, dans la marche, est un peu relevé; poil in- térieur blanchâtre. RE » 4 Da : En i Variété A. Glouton wo!verene. Ne différant du prê -cédent que par des teintes plus pales, HABIT. Animal rrès-cruel et très-vorace, + chasse la nuir. Fl se rend maître des plus grandf 4 MAMMALOGIE. animaux, comme les élans et les rennes, en sau- © tant sur eux de déssus un arbre , se cramponnant ortement sur leur dos, et leur déchirant le cou avec les ongles et Les dents, jusqu’à ce qu'ils tom- bent épuisés, En captivité, et lorsqu'il est abon- amment pourvu de nourriture, 1} est d'un na- turel assez doux. Il ne dort point pendant l'hiver. PATRIE, Le glouton habite toutes les terres vol- Sines de la mer du Nord, tant en Europe qu'en Ste, En Norwèse, il est surtout commun dans € diocèse de Drontheim, En Amérique, il'ha- te le Canada er les parties incultes du nord des Etats-Unis, où il est bien connu en raison € ses déprédations; car il montre une grande adresse pour découvrir les amas de provisions armés par les Indiens. C’est le glouton de cette Partie du monde qui a reçu le nom de wo/verene. ta Esp. GLOUTON GRISON , gulo vittatus. f , (Encycl, pl. 87. fig.-1.) Grison, Allamand, édit, de Baff, tom. 1 s.— Viverra vittata, Linn. mel, Bodd. — Fouine de la Guyane et grison, Sa, Hist, nar. des quadr. suppl. tom. 8. pl. 23 Ct 2 S.— Perit furet, d'Azara, Essai sur l’hisr. nat. des quadr. du Paraguay , trad. franç.. tom. 1. PE foo. — Le grison , Fréd. Cuv. Mamm. ithogr, 4° livr, : r Car, ESSENT. Taille très -alongée ; pelage noir, pi- queté de blanc ; dessus de la tête et du cou gris; Une bande blanche allant de chaque côté du front UX épaules. = + Dimens, { Måle, selon M. Frédéric Cu- pied. pouc. lig. vier.) Longueur totale, depuis le bout © museau jusqu'à Pextrémité de la troupe $ A E à 4 PSE NS AE E n A EAA I 3 3 -— de la tête, depuis le bout du mu- Segu Jusqu'à la NUQUE ss eee M A — de la QUEUE ee E da mo O Hauteur de la partie la plus élevée $ RU aa SETIN SN sa base des doigts des pieds de derrière, et un autre perit et simolé à la base du perit doigt; toutes ces parties étant revêtues d'une peau très-douce; | scrotum pendant, dénué de poils ; verge dirigée en avant; huit rramelles; museau terminé par un mufle sur les côtés duquel les narines sont ou- vertes; oreilles très-petites, simples, privées des 179 fobules qui existent aux oreilles des chiens et des chats; langue rude; yeux à pupille ronde, sans aucun organe accessoire ; des moustaches nais- sant de chaque côté du museau sur la lèvre supé- rieure et en dessus de langle antérieur de l’œil ; pelage de deux sortes , le laineux gris pâle er le soyeux noir ou noir annelé de blanc, très-long sur le dos, les flancs er la queue, beaucoup plus court sur le museau, la tête et les pattes ; quatre molaires de chaque côté à la mâchoire supérieure, une tuberculeuse, une carnassière et deux fausses molaires ; six molaires à l’inférieure, savoir, une tuberculeuse, une carnassière er quatre fausses molaires ; queue toujours portée herizontale- ment. ae z Pelage plus foncé en dessous qwen dessus; tête, à partir d'entre les deux yeux, dessus et côtés du cou et du dos, croupe, flancs et queue, d'un gris sale, provenant de poils alternarive- ment colorés, sur leur longueur, de noir et de blanc-jaunâtre eu de brun; museau, mâchoire inférieure, dessous du cou, pattes et ventre noirs; une ligne de couleur grise, très-pâle ou blan- châtre , de chaque côté de la tère, laquellz part d'entte les deux yeux, passe sur les oreilles, er vient se confondre, avec le reste du pelage, sur les cotés du cou. (Fred. Cuy.) HaAgir. Excessivement féroce dans l’érat sauvage; : il tue et dévore tous les petits animaux qu'il ren- contre, quadrupèdes, oiseaux, reptiles, même sans être pressé par la faim, En captivité; il est < assez doux et familier; mais toutes les fois qu'il ærouve l'occasion de se jeter sur quelque proie vi- vante, il la saisit avec avidité, sa | PATRIE. L'Amérique méridionale, dans les pro- vinces du Paraguay, où il est commun; dans celles de Buenos-Ayres, er aux environs de Surinam > ? Sr où il'est plus rare. ; 269°. Esp. GLOUTON TAÏRA, gulo barbatus. (Non figuré dans PEncycl.) Mustela barbara, KL Lino. Gmel, Erxleb. Bodd.— Taïra ou galera, Baff. Hist. nat. suppl. rom. 7. pl. Go.—Le grand furet, d Azara, Essai sur lhist. nat.. des quadr., du Paraguay, trad. franç. tom, 1. pag. 197 ; te] 25 n3 7 # > GTi — Galera, Brown. Hist. of Jamaïca, tab. 49. fig. 1.. — Çariqueibeiu de Marcgrave, DER Can. ESSENT, Taille assez alongée ; pelage d’un ve ta Ds LPL HS À x fran-noir; une large tache d’un blanc-jaunârre cou- yrant le dessous du cou et la gorge. DiMENs, De lå grandeur de la marte commune. la fouine; tête oblongue; museau alongé, un peu pointu, et garni de moustaches dont les bar- bes sont rares et peu longues; mâchoire infé- rieure un peu plus courte que la supérieure ; quatre molaires en haut, de chaque côté, er six en bas ; langue rude comme celle du chat; yeax un peu oblongs, situés à une égale distance des oreilles et du bout du museau : oretilés aplaties, ayant un rebord double au-dessus de la tête ; pieds forts er destinés à creuser la terre, ayant tous cinq doigts, dont l’inrerne est le plus court ; ceux de derrière beaucoup plus longs que ceux de devant, et ayant lears doigts à demi palmés, comme dans l'espèce précédente ; queue longue, droite et garnie de poils peu fournis, mais longs de deux pouces; poils du corps un peu moins grands, doux au toucher, bruns sur les parties antérieures et noirs sur les postérieures, de même que sur la queue er ‘sur les quatre jambes ; une large plaque d'un blanc-jaunâtre sur la gorge et le dessous du cou; reste du cou , ainsi que la tête entière, présentant une teinte de blanc obscurcie par un mélange de brun. l HagiT. Cet animal se pratique un terrier dans les bois. Ses mœurs sont en tout semblables à celles du «précédent. Il s’apprivoise aussi crès-facile- ment. I] répand une très forte odeur de musc. PATRIE. La Guyane, le Brésil, ec quelques autres parties de l'Amérique méridionale. 270°, Esp. GLOUTON RATEL, gu/o capensis. (Encycl. pl 87. fig. 2. le figzler.) Blaireau puant, de Lacaille, Voyag. p. 152.—The fixxier wecsel, Penn. Sya. quadr. pag. 234. n. 160. — Viverra capensis, Liun. Erxleb. Bodd.—Schreb. tab. 125.— Wiverra mellivora , Linn. — Rariel, Sparman, Act, Stockh, 1777. tab. 4. fig. 3. CAR. ESSENT. Corps épais et trapu; pelage gris en dessus, noir en dessous , avec une ligne longi- tudinale blanche de chaque côté, depuis les oreilles jusqu’à l’origine de la queue, entre ces deux cou- leurs. ; pied. pouc. lig. Dimens Longueur totale............. 3 4 >” Mode a e aA D a A Le où 8 eO ai e a 1 09 À D DESCRIPT. Corps gros et bas sur jambes; tête moyenne; oreilles externes presque nulles; lan- , gue garnie de papilles dures, comme celle des chats; pelage composé de poils rudes er assez longs, cendrés sur le front, le dessus de la tête, la nuque, les épaules, le dos et la queue; noirs MAMMALOGIE. DESCRIPT. Formes générales de la belstte ou de | sur le museau, le tour des yeux, la mâchoire 1n- férieure, les oreilles, le dessous du cou, la pot- o trine, le ventre, les cuisses et les jambes ; le gris étant séparé du noir, de chaque côté , par une raie longitudinale d’un gris plus clair, presque - blanchâtre , large d'un pouce environ, et qu! prend depuis les oreilles jusqu'à l'origine de la queue. l Hapir. Très-friand du miel et de la cire des. abeilles rerrestres, dont il déchire les ruches avec ses. ongles robustes. PATRIE. Les environs du rance (i). Cap de Bonne-Espé- SECONDE TRIBU. CARNIVORES DIGITIGRADES (carnivora digiti- grada). Animaux marchant sur l'extrémité des doigts (2). i LS, DiVI ON. Une seule dent tuberculeuse en arriére de.la dent carnassière de la mâchoire supérieure ; corps très-alongé ; pieds courts. LV GENRE. MARTE , mustela, Linn. Briss. Erxleb. Schreb. | Bodd. Cuv. Geoff. Illig. | Û Mer a 0 0h 1—T CARACT. Formule dentaire : incis. g CAN. 0 RS TA on nap ye 55 66 | | Seconde incisive inférieure de chaque côté un peu rentrée.- . molaires ee 34.00 39... Canines fortes. Molaires tranchantes; les antérieures on fausses molaires. coniques comprimées , tantôt au nom” bre de deux en haut et de trois en bas; tantot au nombre de trois en haut et de quatre en bas; les carnassières ou grandes molaires trilobéés (avec un peur tubercule à l'intérieur seule- ment dans quelques espèces) ; une seule denf arr (1) Quelques mammifères ont encore reçu le nom de gloutons. 4 RE 1°. Le glouton atok ou de Quito, gulo quitensis de M. Humboldt, paroît appartenir au genre MourFETTE. 2°. Son glouton mapurito nous paroît dans le même a Ce célèbre voyageur avoit placé ces deux espèces ry ce genre, parce qu'elles sont plantigrades ; mais E moufettes le sont un peu. 3°. Le glouton de Labraa?, > de Sonnini, est un vrai blaireau, ou le carcajou Buffon. l RS (2) Les moufertes sont encore à demi plantigrades- = er: tuberculeusé Re € Es mousse, tant en haut qu’en bas. x% Pa aa machoires courtes. Harit. Animaux très-cruels, qui attaquent tous PATRIE. La plupart habitant les contrées tempé- tuberculeuse ou dernière molaire, à couronne Corps très-long et grêle, vermiforme, comme 4 2 A LA > e = -Arqué ou voüté lorsque l’animal est en repos. Tête petite, ovale, comme aplatie en dessus; Oreilles externes courtes et arrondies. Langue douce. Pieds fort courts, pentadactyles ; doigts ar- A A » . : fu 1 més d'ongles crochus fort acérés. © Queue de médiocre longueur. Point de poches profondes près de lanus et distillant une humeur particulière, mais de pe- ttes glandes qui secrètent une matière dont l'o- deur est très-forte er désagréable. Poils très-fins et doux; les plus grands bril- - fans er très-flexibles. . Point de cœcum.… Mamelles ventrales. les petits quadrupèdes er les oiseaux pour en su- cer le sang; vivant aussi d'œufs, qu'ils vont dé- nicher sur les arbres ; ayant la démarche silen- cieuse comme les chats, et présentant quelques- unes des allures de ces animaux. Ea rées et septentrionales de l’ancien continent. Quelques-unes de leurs espèces étant propres à l'Amérique du nord, et une.seule à la pointe mé- tidionale de l'Afrique. | L°sous-genre. PUTOIS, putorius , Cuv.— Caract. Point de cubercule intérieur à la carnassière d'en bas ; tuberculeuse d’en haut plus longue que large ; fausses molaires supérieures au nombre de deux, et les inférieures au nombre de trois de chaque côté ; museau plus court et plus gros que celui des martes Proprement dites, etc. Animaux répandant une ` odeur fétide. E 3 CS aS Esp. MARTE PUTOIS, mustela putorius. , (Encycl. pl. 82. fig. 2.) Mustela putorius y Linn. Erxleb. Bodd.— Schreb. Saugrh. tab. 131. — The polecat, Penn. Syn. quadr. pag. 213.— Brit. Zool, pag. 37.—Le putois, Buff. Hist. nat. . tom, 7. pl. 24. Car. ESSENT. Pelagebrun; les poils intérieurs étant d’un blanc-jaunätre ; quelques taches blanches à la tête, et notamment près du museau, s MAMMALOGIE 117 Dimens. Longueur du corps entier, de- pis. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à Panus.. 1 5 » — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu'à l'occiput............... > 2 -9 127 ee DDR: uvre A 58 VU =- delaqueue............ PR Fi, Ha di — de l'avant-bras, depuis le coude jusqu'au poignet..............r- RE DE RS — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles ..... EN SA à PAT AER ab De — de la jambe, depuis le genou jus- | qu'au talon ............+...sssee PA Au 2 — depuis le talon jusqu’au bout des ongles ...................4. ee Te ER 279 DESCRIPT. Queue plus courte proportionnelle- ment que celle de la marte proprement dite et de la fouine; paume des mains garnie de quatre cubercules à la base des doigts, savoir, deux très-perits internes, correspondant l’un au pouce , et l’autre à l'indicateur ; un grand se rapportant à la fois au medius et à l’annulaire, un moyen tout-à-fait externe et sous le petit doigt; un cin- quième plus reculé er du côté externe; plante des pieds n'en ayant que quatre seulement, disposés comme les antérieurs; tous les doigts ayant en dessous de leurs dernières phalanges un rubercule très-apparent ; tour de la bouche , côtés du nez, pointe des oreilles, blancs ; partie qui est entre la bouche et le coin de l'oreille, et le front, blancs, variés de brun. Poils du corps de deux sortes; les grands, fermes, luisans, d'un noir-brun ; les plus courts, laineux et de couleur blanche-jaunâtre ou blanche-fauve, d’où il résulte que la teinte générale est łe brun, partout où les grands poils sont abondans et recouvrent les autres (sur le dos , par exemple), et qu'il y a un mélange de fauve partout où ces derniers sont apparens (sur le ventre); les quatre jambes et la queue d'un brun-noit uniforme, HABIT. Se tient dans les bois peu éloignés des h1- bitations ; se glisse dans les poulaillers, dans les colombiers ; coupe ou écrase la tête aux volailles, et les emporte une à une pour faire un magasin ; fait une guerre à mort aux lapins, aux taupes, aux rats, aux mulots} recherche le miel et les œufs d'oiseaux. En été, il se retire dans de vieux ‘terriers de lapins, er c’est là qu'il amasse ses pro- visions. En hiver, il se réfugie au milieu des ha- _ bitarions champêtres , dans les décombres, les caves , les granges. Il entre en amour au prin- temps. Sa femelle fait cinq à six petits, qu’elle accoutume de bonne heure à sucer le sang et les œufs. L'odeur infecte qu'il répand lui a valu le nom qu'il porte. PATRIE. Les climats tempérés de PEurope, Selon į ği B LS Le 7 £A f Gaitan Bia aridin % nr TION = Asa du. o ppm ss N 4) AENDE ae ai ba n M |" due > dr D Rem n a a z PE RER Lo Tenen m RTS dans adadan ne td mins épars ue EN # O 176 Pallas, il en existeroit une variété dont le poil seroit blanchâtre , en Russie et dans la Sibérie. 272°, Esp. MARTE CHOROK, mustela sibirica. (Non figuré dans l’ Encycl.) Mustéla sibirica, Pall. Spicileg. zoolog. 14. pl. 4. fig. 2:—Chorok, Sonnini, édit: des Œuvres de Buff. tom. 35. pag. 19.— Mustela sibirica , Schreb, Saugth, pl135.B. 4 CAR. ESSENT. Pelage d'un jaune-fauve pâle, sur- tout sur les parties inférieüres ; museau brun ; tour du nez blanc. Fe + Dimens. En tout semblable au putois, pour les formes générales et pour les proportions des parties. DESCRIPT. Poils longs et moins fins que ceux du putois. Selon Pallas, la couleur fauve du corps „est plus lavée vers la tête; ce qui est le contraire de ce que nous avons vu dans l'individu de la collection du Muséum. Il ajoute que cet animal a souvent des taches d'un beau blanc sous la gorge, et que le dessous de ses pieds est très. velu et d’un gris argenté. HABIT. Vit dans les forêts les plus épaisses des contrées montagneuses, Il se nourrit également ! de proie er de végétaux. Pendant l'hiver, il se rapproche assez souvent des habitations , et y commet des dégats, comme le putois. PATRIE. La Sibérie, 273°. Esp. MARTE FURET, mustela furo. (Encycl. pl. 82. 6g. 3.) Mustela furo , Linn. Erzleb: Bodd.—Schreb. tab. 133:— The ferret; Penn. Syn. quadr. pag. 214.0. 15 3.— Le furet , Buf, Hist. nat. tom, 7. pl. 26.. CAR. ESSENT. Jaunåtre , avec les yeux roses (1). Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite, depuis-le bout du museau jusqu’à Fanus............ RS — de la tête , depuis le bout du mu- seau jusqu'à l'occiput -— des oreilles . — du tronçon de la queue — de l’avant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles | — dela jambe, depuis le qu’au talon m 2 = depuis le talon jusqu'au bout des ` ongles .... isa TS DESCRIPT. En général plus petit que.le putois , le furet n'en diffère pour la forme du corps qu'en (G) M. Cuvier pense avec raison que le furet n’est peut-être qu'une simple variété de l'espèce du putois. t MAMMALOGIE. ce qu'il a la tête moins large et le museau plus étroit et plus alongé. Pelage d’un jaune clair, comparable à la couleur du buis, mais offrant, dans certaines parties , des teintes de blanc, parce . que les longs poils sont en partie blancs, tandis que les poils courts et laineux sont jaunes en entier, Femelles un peu plus petites que les males. Variété A, Furet varié ou furet putois. Couleur du pelage mêlé de blanc, de noir et de fauve; rout de la bouche, côtés du nez et front blancs; queue presqu'entièrement noire. rs HABT. Ses mœurs sont analogues à celles du pu- tois. [l est l'ennemi mortél du lapin, er l’on tire parti de cet instinct. pour l’employer à la chasse de ce gibier. La femelle produit deux fois par an, Ses portées durent six semaines, et chacune est ordinairement composée de cinq ou six, €t ' quelquefois de sept, huit ou neuf petits. PATRIE. Il est très commun en Espagne, où -il a été apporté d'Afrique, Dans nos contrées, il souffre de la rigueur des saisons , et il n’y existe: qu’en l’état domestique. Be 274°. Esp. MARTE PEROUASCA, mustela sar- matica. (Encycl. pl. 82. fig. 4.) Tiger iltis, Pallas, Iuner. 1. pag. 175 et 45 4.— Mustela sarmatica s Spicil. zoolog. 14. tab. 4. fig. 1. — Nov. Comm. Petrop. tom. 14. pl. 10. — Schreb. tab: i 32. — Gmel. Syst. nar.—Erxleb.—Désignée quelque- fois sous les noms de putois de Pologne et de belette à ceinture. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun ferrugineux , ta-. cheté de jaune en dessus ; gorge et ventre noirs. Dimens. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig + EE DS — dela queue.... DESCRIPT. T'rès-voisin du putois d'Europe pour les formes générales, mais ayant la tête plus étroite, le corps plus alongé, la queue plus lon- gue et le poil plus court; tête triangulaire ; nez dépassant un peu la lèvre et pointu; lèvre supé- rieure pourvue de longues moustaches; iris des yeux noirs; oreilles droites , courtes, larges, ar- rondies et velues ; ongles aplatis , crochus, plus longs aux pieds de devant qu’à ceux de derrière; queue déliée et bien garnie de longs poils; ceux du corps étant épais et peu fermes, d’un demi-: pe au plus de longueur, et sans duvet à leur ase Sa Pelage luisant, noir sur la tête, blanc autour de la bouche er des oreilles, sur-le sommet de la tête et sur le front; varié, sur le corps, de brun et de petites taches jaunes, qui blan- chissent pendant l'hiver; une- raie blanche et ©blique au-dessus des yeux; une autre longitu- dinale et jaune de chaque côté de la tête; une troisième de cette dernière couleur sur chaque épaule ; corps noir en dessous, de même que les Pieds, qui sont d’un noir très-foncé; poils de Po- ngine de la queue cendrés à leur base, noirs dans le milieu et blanchâtres à leur pointe; ceux de l'extrémité cendrés à leur base, mais noirs à leur Pointe; nez noir; ongles blanchâtres ; langue _Papilleuse en dessus ; mamelles au nombre de Six et ventrales. ( Pallas.) | Nota. Un individu de la collection du Mu- Séum diffère de celui décrit par Pallas ; en ce que e bout des oreilles est blanc er qu'il y a un ban- deau jaunâtre sur le front. Le dessous du corps - St plutôt brun que noir; la queue a sa derrière / Moitié noire. i SE Hasir. Animal très-vorace , faisant une guerre continuelle aux rats; aux loirs, aux reptiles et aux oiseaux; ne sortant que pendant la nuit des terriers qu’il habite dans le jour, et qu'il se creuse lui-même ou qu’il trouve tout faits ; répandant une mauvaise odeur surtout lorsqu'il est irrité, èt alors redressant les poils dont son corps est- Couvert, comme le font les chats lorsqu'ils m mettent en fureur. Se T PATRIE. 14 Pologne , Surtout en Volhinie 5 en Russie, dans les champs déserts situés entre le | Tanaïs et le Volga. 275°, Esp. MARTE BELETTE , mustela vulgaris. (Encycl. pl. 84. fig. 1.) Mustela vulgaris s Linn. Erxleb. Bodd. — Schreb, Saugt. tab. 137. À. — Belette, Buffon , tom. 7. pl. 29. fig. 1. The weesel, Penn. Brit. Zool. p. 39. fig. Ca R. ESSENT. Corps d’un brun-roussâtre en dessus, blanc en dessous. Dimens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite , depuis le bout du museau jusqu'à l'anus............... » 6 us METRE 5. im ere vite 2 0 RS Un 0 — des oreilles ................. Sy 3 .. — du tronçon de la queue......., 1 3 Hauteur du train de devant....... > — f- f — du train de derrière ....... ten À D Nota. Quelques individus sont plus grands MAMMALOGIE . cave rieure et antérieuté des jambes de devant, pieds de derrière en entier, d’un brun-roussâtre ou fauve , légèrement teint de jaunâtre; parties in- férieures du corps, depuis leztrémiré de la mâ- choire inférieure jusqu’à la queue, face interne er postérieure des jambes de devant, face inté- rieure et antérieure de la cuisse ét de la jambe, de couleur blanche; souvent deux taches brun- fauve, situées à quelque distance au-delà des coins de la bouche ; poils longs de trois lignes. Variété A. Belette des neiges (Encycl. pl, 83. fig. 4.), © mustela nivalis, Linn, Faun. Suec. 2. pag. 7. n. 18.— Mustela vulgaris, var. B. Gmel.— Mus- tela erminea , var. B. Bodd.—Syst. nat. édit..1 2. Erxleb. — Toute blanche, avec quelques poils noirs à l'extrémité de la queue. : Nota. Cette variété peu connue, considérés d’abord comme espèce distincte par Linnæus et Erxleben, a été rapportée depuis tantôt à lher- mine tantôt à la belerte en habit d'hiver. Nous la réunissons à certe dernière, à cause de sa taille, qui est à peu près la même, er parce que les poils qui sont au bout de sa queue sont beaucoup moins nombreux que ceux du pinceau qui ter- mine la queue de l'hermine, et qu'ils ont d'ail- leurs une teinte noire différente. HABIT. Animal vorace et carnassier, comme ses congénères; ne s'écartant guère des habitations de l’homme, surtout en hiver, et faisant la guerre aux volailles, aux moineaux, aux cailles , aux le- vreaux, aux jeunes lapins, aux taupes, aux rats, aux souris, etc.; cassant les œufs et les suçant avec beaucoup de vitesse; produisant, deux ou trois fois par an, trois, quatre ou cing petits, déposés sur un lit de feuilles sèches, dans le creux d'un vieil arbre. ra PATRIE. Les parties temperées et septentrionales de l’ancien monde; l'Amérique du nord. La va- Suède , et aussi en Russie et en Sibérie, 276°. Esp. MARTE AFRICAINE, mustela afri- (Non figuré.) Marte ou belette d'Afrique, Desm, nouv. Dictionn. d'hist, natur. 2°, édit. tom. 19. pag. 376. : CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un brun-rous- sâtre ; dessous d'un jaune pâle, avec une bande . Q À . % ~ longitudinale étroite, de la première couleur, au milieu du ventre, d’un sixième, DESCRIPT. Partie supérieure du museau et de la DIMENS. Longueur totale de la tête et pied. pouc. lig. du corps se ses esse AE 950 32 tête, du cou et du corps, épaules, face exté- riété blanche se trouve en Westrobochrie, en | E E P T 2 6à7 d |: ali à SN _ D E n aay SOET a à es y z -5 PUR S peas 1 Ro minime. shine it nb g E -s-snin Sa unaiiiim aiik. ee Aanst y EE me o es LE 180 iDESCRIPT. Très-voisine de la belette, mais plus grande ; dessus de la tête , du cou et du dos, d’un brun-roussâtre ; partie extérieure des pattes de devant et pattes postérieures presqu'entières de la même couleur; bords de la mâchoire supé- rieure , joues jusqu'à la hauteur des oreilles, må- choire inférieure, dessous du cou, dedans des _ pattes antérieures, ventre et partie interne des cuisses, d’un jaune påle , séparé bien nettement de la couleur du dessus du corps ; ventre présen- tant dans son milieu une ligne longitudinale d'un brun- roussatre , assez étroite; queue couverte de poils plus longs que ceux du corps et de la couleur du dos. È HABIT. Inconnues. PATRIE. L'Afrique, si l’on en croit l'étiquette de lindivida de cette espèce qui existe dans la col- lection du Muséum d'histoire naturelle de Paris, et qui provient de celle de Lisbonne. 277°. Esp. MARTE HERMINE , mustela erminea! (Encyct. pl. 83. fig. 2, le roseler, et fig. 3, È Vhermine.) Mustela candida , Rai, Linn. Syst. nar. édit. 6. — Mustela alba, Rzacz. Polon. pag. 235. — Mustela armelina, Klein, Quadr. pag. 63. — Mustela erminea , Linn, Gmel, Erxl. Bodd.—Schreb. tab. 137. A. et 137. B.—Her- niine, Buff, tom, 7. pl. 29. fig, 2, — Le roselet pl. 31. fig. r ORRE yori CAR. ESSENT, Pelage d'été d’un brun-marron påle en dessus , blanc en dessous ; pelage d'hiver blanc; queue toujours noire à l'extrémité. Dimexs. Longueur du corps entier , me- pied pouc. lig. suré en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à Fanus B as NN 6 — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu'à l’occiput.......:....... I 29 , — du tronçon de la queue......... s — de Pavant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet... — depuis le poignet jusq des ongles Teret — de la jambe, depuis le genou jusqu’au talon Er: — du pied, depuis le talon jus- =- | qu’au bout des ongles ae # LL -Ÿ Hauteur du train de devant RS — du train de derrière . ... BST. TO DESCRIPT. (Hermine d'été ou roseiet,) Taille un peu plus forte que celle de la belerte, dont cer animal se rapproche beaucoup; partie supérieure s.. o Re à ss et côtés du museau, dessus de la tête, du cou et | du dos, queue dans sa plus grande longueur, d’un brun-matron pâle ; parties inférieures d’un blanc uniforme, temté de jaune très. clairs doigts des MAMMALOGIE. | ATu € \ ds er zi y p = < p quatre pattes, ainsi que le bord des oreilles, d'un blanc pur; queue terminée par un flocon de poils noirs, (Hermine d'hiver ou hermine proprement dire.} D'un blanc légèrement teint de jaune partout le corps, excepté le flocon du bout de la queue, qui reste constamment noir. : Nota. En automne , et au printemps dans le mois de mars, on trouve souvent des hermines blanches et rachées par plaques de couleur brune- marron, soit que cette dernière ne soit pas €n- _ core totalement venue, soit qu’elle n'ait pas en- core disparu en entier. Une hermine observée par Daubenton avoit été prise en hiver, et sous son pelage blanc : après avoir, au printemps, revêtu la robe de ró- selet , elle ne la quitta pas l’année suivante. Peut-être est-ce l'effet de la captivité? | HABIT. T'rès-analogues à celles de la belette, On assure que l’hermine est encore plus vorace qu? cet animal. Elle fait la guerre la plus active aux rats et aux souris, lorsqu'elle habite près des , granges. Elle établit son domicile dans des mon- ceaux de pierres. PATRIE. L'Europe tempérée , où elle est plus rare que la beletre, Très-commune dans tout le Nords surtout en Russie, en Norwège, en Sibérie et en Laponie, On la trouve aussi au Kamtchaika et aux Etats Unis. | 278°. Esp. MARTE MINK , mustela lutreola. - (Encycl. pl. 80. fig. 1.) Mustela lutreola, Pal- las, Spicil, zoolog. 14. pl. 31. — ‘Lutra minor» Erxleb.— Mém. de Stockholm, 1739. tab. 11» — Tuhcuri des Finlandais. Mœnk des pelleriers d'Abo. — Nœrs des Prussiens. i CAR. ESSENT. Pelage d’un brun noirâtre ; lèvre su- | périeure, menton et dessous du cou , blancs; pieds à demi palmés. | DIMENS. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc: lig? puis le bout du nez jusqu'à L'anus...., » II so MONS. nr ee de de reset S $ 4 DESCRIPT. Doigts des pieds de devant joints en- semble jusqu’à moitié , par une membrane cou- verte d'un poil doux; pelage d’un brun-noirâtré, avec le tour des oreilles plus clair ; lèvre supé- rieure et mâchoire inférieure blanches ; duvet où _ bourré qui est sous le poil, d’un brun-clair; longs poils noirs, épais au milieu, pointus à l'extré- mité, minces et clairs contre la peau. <7 HABIT. Vit de poissons, de grenouilles er d'insec- tes aquatiques, En automne, elle se tient aups$ des rivières et des ruisseaux ; et au printemps, elle fréquente les torrens, e PATRIE, Commune en Finlande , et se trouvant aussi dans tout le nord et lorient de l'Europe, depuis la mer Glaciale jusqu’à la Mer- Noire. Erxleben l'indique dans l'Amérique septentrio- nale, et il ne seroit pas impossible qu'elle se A s ` g : trouvåt sur ce continent, puisque d’autres espèces a même genre y ont été rencontrées; mais il y | a lieu de croire que le nom de minx , donné par les Américains à une marte de leur pays, désigne espèce du vison. Lis «+ SOus-genre, ZORILLES.— Caractères. Museau court; molaire tuberculeuse d'en haut assez large; deux fausses molaires supérieures, trois inférieures; Ongles des pieds de devant obtus, épais, propres à Ouiller la terre. 279°. Esp. MARTE ZORILLE , mustela xorilla. (Encyclop, pl. 86. fig. 4.) Viverra zorilla, Linn. Gmel, — Blaireau du Cap, Kolbe, Descr, du Cap, tom. 1. pag. 86.—Le putois du Cap ou le zorille, Buffon , Hist. nat. tom. 13. pl. 41.— Chreb, Saugth. tab. 123. | Caracr. ESSENT. Pélage varié irrégulièrement de andes longitudinales noires et blanches. IMENS. Longueur du corps, depuis le pied. pouc. lig. Out du museau jusqu’à l'origine de da Sr re e eoe em Er E US P ra Ne eue >: a Verte BE © ESCRIPT, Pelage généralement de couleur noire OU noirâtre, avec des raies, des bandes er des taches blanches ou blanchâtres qui ont quelqu’ap- _Parence de jaunâtre; une tache blanche sur le tont, entre les deux yeux ; dessus du cou et du Qos marqués de quatre bandes de la même cou- leur, dont les deux du milieu commencent à l'oc- Giput, er l’extérieure de chaque côté s'étend jus- qu'à une petite distance de l'œil , ces bandes né- tant pas régulières ni pour leur largeur, ni pour eut direction ; une bande blanche de chaque A z . . . Côté de la poitrine, commençant derrière le Coude, remontant vers le dos sur le milieu du- corps, et formant une bande transversale sur la | partie postérieure du dos; une seconde bande blanche ttånsversale sur les lombes, laquelle descend au-devant du genou; une tache de la même couleur de chaque côté de la croupe, er une petite bande en forme de demi-anneaux, à l'origine de la queue, dont le bour est aussi de couleur blanche; poitrine, jambes et pieds noirs ounoirâtres, sans aucun mélange de blanc; grands . E à © poils fermes et lasttés, cachant un duvet fort MAMMALOGIE. 181 doux et présentant les mêmes couleurs ; ongles des pieds de devant fort robustes ; ceux des pieds de derrière en partie couverts par les poils des doigts. (Daub.) = Nota. Un individu de la collection du Mu- séum, diffère de celui-ci en ce qu'il n'offre que les quatre bandes longitudinales seulement, qu’il a une tache blanche sur chaque joue et le bout des oreilles blanc. | Hair. Vità la manière des martes , mais se creuse un terrier. * | R PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-Espé- rance , et non l'Amérique méridionale, comme le disent, sur de fausses indications, Buffon ec - la plupart des nomenclateurs modernes, III. sous-genre. MARTES.—Caractères. Un perit tubercule à la carnassière inférieure ; une fausse molaire de plus en haut et en bas que dans les pu- tois ; museau un peu alongé ; ongles acérés. 280°. Esp. MARTE COMMUNE , mustela martes. - (Encycl. pl. 81. fig. 4.) Mustela martes , Linn. Erxleb. Bodd.— Schreb. tab. 130. — La marte, Buff. Hist. nat. tom. 7. pl. z2. — The martin, Penn. Brit. Zool. pag. 39. CAR. ESSENT, Pelage brun, avec une tache jaune clair sous la gorge. Dimexs. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig- suré en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu'à Fanus naia a 1 6 6 — de la tetes miss re de rise a eh 10 — du tronçon de la queue ........ > 9 9 — de Pavant-bras, depuis le coude jusqu’au poignet. ,.....ses.s.ii.. ®, a — de la patte, depuis le poignet jus- qu’au bout des ongles....,.......... >» 2 7 — de la jambe, depuis le genou jus- qu'au bout du talon ...... pau S 254 — du pied , depuis le talon jusqu’a best der ol. un nest 0 -0f 0 Hauteur du train de devant......., » 8 >» — du train de derrière .....:,...,. » IO » DESCRIPT. Pelage formé de deux sortes de poils : . 1°, de grands, longs et fermes, cendrés contre le corps, ensuite fanve-clairs, et terminés de brun mêlé de roux très-luisant ; 2°. d'un duvet très-fin, très-abondanr, non entièrement recouvert pat les longs poils , de couleur cendrée três-légèrement teinte de fauve et de blanchätre ; bout du mu- mu ne les quatre jambes et la queue, d'un brun-noiråtre , dans lequel il ne paroît que an dè couleur fauve ; gorge, partie inférieure u cou et partie antérieure de la poitrine de cou- leur offrant une tache d’un jaune clair; partie postérieure du ventre rousse ; bords et dedans des à Mél | ES - à À "Ts : 182 oreilles de couleur blanchâtre , légèrement teinte de jaunâtre. | : Harir. D'un naturel sauvage, elle s'éloigne des- habitations de l'homme et recherche les forêts les plus désertes er les bois les plus épais. Elle grimpe facilement sur les arbres , à l’aide de ses ongles acérés, et chasse aux oiseaux , dont elle recherche les nids. Elle attaque aussi les écu- reuils, les mulots, les lérots ec les autres petits quadrupèdes, Dans le printemps, elle fait une portée de deux ontrois petits, qu'elle dépose dans le nid d’un écureuil, après avoit tué ou chassé celui-ci, ou dans de vieux nids de buses, de ducs et d’autres grands oiseaux de proie, PATRIE. Tout le nord de l’Europe, et ,\dit-on, l Amérique septentrionale jusqu’à la baie d'Hud- son. Buffon assure qu’il n’en existe pas en An- _ glererre, parce qu'il n’y a point de bois dans ce pays... | oN = 281°, Esp, MARTE FOUINE, mustela foina, (Encycl. pl. 81. fig. 1.) Mustela foina z Linn. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 129.— La. fouine, Buff, tom. 7. pl. 18. CAR. ESSENT. Pelage brun, avec tout le dessous de la gorge et du cou blanchätre. DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. suré en ligne droite , depuis le bout du museau Jusqu'à Panus...:.,...,.,... — de la tête .. — du tronçon de la queue ......,. — de lPavant-bras — de la patte de devant, depuis le poignet jusqu’au bout des ongles de la jambe, depuis le genou sgi afto 55 ve pars wi -~ — du pied de derrière, depuis le talon jusqu’au bout des ongles. » Hauteur du train de devant ....:.., 2» 7 — du train de derrière .,.....:... » 7. 6 ssocedessseeees ces soet 005696, ee Descripr. Tête aplatie au sommet; museau mince et pointu ; nez dépassant les lèvres ; yeux saillans et fort éloignés lun de l'autre; oreilles courtes et rondes; cou très-court, presqu’aussi gros que la tête; corps très-alongé ; queue longue et touffue; poils de deux sortes, le plus court très-fin et doux, d’un cendré très-pale où même blanchâtre; le grand, long, ferme, moins abon- dant que le duver, et le laissant voir par places, de couleur cendrée dans lä' première motrié de sa longueut, et d’un brun-noirâtre dans le reste, avec quelque teinte de roussâtre qui paroît sous différens aspects ; jambes et queue noirâtres ; des- sous du corps plus gris que le dessus ; une bande E $ MAMMALOGIE, plus brune sur chaque flanc, depuis l’aisselle jus- qu'à laine; une tache blanche sur la gorge, q% s'étend sur une partie de la mâchoire infériewt® presque jusqu'aux oreilles, sur la face inférieure du cou er Sur la partie antérieure de la poitrine , € de chaque côté sur la face antérieure des bras _ jusqu'au pli du coude ; poils fermes de la ques les plus grands de tous, et longs à peu Pl de deux pouces, ( Daub.) HABIT. Se tient de préférence au voisinage des habitations rurales, et fait même quelquefois 5°% petits dans les granges ou les magasins à fon; d’autres: fois elle l’établit dans un trou de rocher ou dans un creux d'arbre, où elle a soin de dê- poser préalablement un lit de mousse, Ses pof- tées sont de trois à sept petits, suivant låg? qu'elle a, et il y a lieu de croire qu’elle en fait deux par an. Du reste, ses mœurs sont en tout - point semblables à celles de la marte er du purolse PATRIE, L'Europe et l'Asie occidentale. Elle est _ assez commune en France et en Angleterre. 282°. Esp. MARTE ZIBELINE, mustela zibel- lina. i : - (Encycl, pl. 82. fig, 1.) Mustela zibellina » Linn. Erxleb. Bodd.—Schreb. Saugth. tab. 1 36 — Pallas , Spicileg. zoolog. fasc. 14. tab. 3: fig. 2.—Sobol des Polonais et des Russes, ~- Sabbel des Suédois. — Sable, en terme héral- dique, = | F ` 9o t.s. 1 I = ‘de la queue........,...... DESCRIPT. Très-semblable à la maire par les formes et l'habitude du corps, ainsi que pour t° Paa sur : grandeur. Pelage d’un fauve obscur, mêlé du” brun foncé; devant de la gorge ayant quelques nuances cendrées ; partie antérieure de la tête et oreilles blanchätres ; pieds très-velus, „HABIT. Se tient sur les bords des fleuves; choisit les lieux ombragés et les bois les plus épais vit dans des trous ou dans des espèces de n1 ; formés d'herbes sèches, de mousse er de 1?” meaux, soit sur les branches élevées, soit dans des creux d'arbres ou de rochers; passe la jorne? entière dans cette retraite, et une partie de ; mauvaise saison, sans s’y engourdir néanmoins y fait sa nourriture habituelle de la chair des €00” reuils, des lièvres, et aussi de çelle des martes —_—_—_—_—_/"“ MAMMALOGIE. | 185 ‘et des hermines, auxquels elle donne la chasse. n été, elle joint aux substances animales quel- ques fruits, er surtout ceux du cormier, dont usage lui cause, dit-on, des démangeaisons três-vives, La femelle met bas vers la fin de N ou le commencement d'avril , et sa portée “Sst que de trois à cinq petits. rss L’Asie septentrionale, la T'artarie, la Si- re jusqu'au Kamrcharka. Les fourrures des .eunes de Sibérie passent pour les plus pré- Cluses , et l'on estime surtout celles de Witinski €t de Nershinsk, Les bords de la Witima, ri- Vière qui sort d’un lac situé à l'est du Baïkal ; et Va se : à Se jeter dans la Léna, sont fameux par les i elines que l’on y chasse. Ces marres abondent OUN la Partie des monts Alraï que le froid rend mhabitable , ainsi que dans les montagnes de ann, au-delà de l’Énisseï, et surtout aux envi- t RS à .. . BeA ons de l'O et des ruisseaux qui tombent dans a Touba. 3 ; ; e 253 . Esp. MARTE VISON , mustela vison. (En Gmel, — Schreb. Saugth, tab. 127.—Le vison s ufon y Hist. nat.tom. 13. pl. 43. — Minx des Méricains ? (eh << ( Can. la pointe de la mâchoire inférieure blanche - (4 Queue d’un brun-noir ; pieds à -derni palmes. IMENS, - l AN quinze p ouces, environ. ESCRIPT, Grand poil du corps brun, plus ou : moins teint de fauve, et laissant voir par- des- s à HS “ous un duvet très-doux, très-touffu, de couleur. + ndrée claire, depuis la racine jusqu'à la pointe, QU a'une teinte de fauve pâle ; queue peu touf- dE, médiocrement longue, de couleur noire; ` Pieds garnis de poils. 5 | Fos Par les dispositions de ses. couleurs ; ‘te espèce a tellement de rapport avec la marte Minx de notre continent, que nous aurions été Mona re 4 di ae : : : IStinguent le minx de ce pays, du vison. M.Milbert vient Envoyer au Muséum d'histoire naturelle plusieurs de Ces animaux sous les deux noms. Ils nous ont paru ap- | Partenir à la même espèce. M. Warden indique, pour caractère de son minx,- d'avoir les doigt palmés et velus; ceux que ‘nous avons Vus présentent en effet ce caractère, mais médiocre- ue apparent. Cet écrivain nous apprend aussi qu'il Esta une variété de vison , appelé pine-martin, qui se nProcheroit de notre marte par ses couleurs, Il ne us paroit pas impossible que ce fût elle même. Se. cycl, pl, 80. fig. 2.) Mustela vison, Linn. ESSENT. Pelage brun plus ou moins ‘foncé , Longueur totale du corps et de la tête, (1) M. Warden et quelques naturalistes américains tentés de les confondre, si M. Cuvier, avant nous, ne les.avoit séparées, pour placer l’une dans le sous-genre putois, et l’autre dans celui des mattes proprement dires. Le caractère dis- tinctif le plus saillant consiste dans la couleur de la queue, et dans celle de la lèvre supérieure. HABIT. Vit sur le bord des eaux et habite sous terre. Sa femelle produit de crois à six petits par portée. Sa nourriture consiste en poissons , Ot- seaux aquatiques, rats, souris, moules, œuis de tortue, etc, Quelquefois cet animal pénètre dans l'intérieur des habitations rurales , er y commet les mêmes dégâts que font, dans nos fermes, les fouines et les putois. PATRIE., Le Canada, le nord des Etats-Unis. 284°. Esp. MARTE PEKAN, mustela canadensis. (Encycl. pl. 80. fig. 4.) Le pekan, Bof. Hist. nat. tom. 13. pl. 42.— Mustela canadensis, Linn. Erxleb. — Schreb. Saugch. tab. 134. — Pekan weesel, Penn. Quadr. pag, 331 et 204. CAR. ESSENT. Tête, cou, épaules et dessus du dos mélés de gris et de brun; nez, croupe; queue ct membres d'un brun - noirâtre ; souvent une tache* blanche sur la gorge. 535 pied. pouc. lig. DIMENS. Longueur totale... :.......... 1 6 » — de Free, series 9. 10. 5 ` corps plus gris que les parties supérieures ; croupe noirâtre ; bes des jambes de devant , jambes de derrière en entiet, les quatre pieds et la queue, noirs, avec quelques nuances de brun; dans - certains individus, du blanc entre les jambes de devant, sur la poitrine et entre les jambes de derrière, surle ventre, ` HABIT. Se tient, comme la “voisinage des caux, PATRIE., Le Canada, les Etats-Unis du nord. 235°, Esp. * MARTE MARRON , mustela rufa. ee a SE précédente, dans le 184. (Non figurée) Marte marron , Geoff. Collect. du Musée d'hist. nat. de Paris. CAR. ESSENT. Pelage d’un roux-marron plus foncé en dessus qu’en dessous , et composé de poils an- nelés de brun-marron et de jaunâtre ; queue brune a sa pointe. ; Dimexs. Longueur du corps et de la tête , un pied sept pouces. DESCRIPT. Cetre espèce s'éloigne si peu de la précédente, que nous serions tentés de les réu- nir. Pelage d'un roux - marron plus clair sur les parties antérieures du corps er sur la tête y queue de la couleur du corps, dans la plus grande par- tie de sa longueur, mais ayant sa pointe cou- verte de poils d’un brun foncé; pieds bruns; les grands poils du corps annelés de roux-marron et de jaunâtre; le feutre d’un roux pâle tirant sur la couleur de chair ; pattes longues; doigts bien séparés et sans membranes apparentes; dents in- cisives supérieures externes lobées, les inférieu- res correspondantes obtuses et coniques; les deux intermédiaires les plus petites de toutes. HABIT. et PATRIE. connues. 286°, Esp. * MARTE ZORRA , mustela sinuensis. (Non figurée dans Encycl.) Marte zorra , mustela sinuensis, Humboldt, Voy. dans PA- mérique mérid, recueil d'observ. zoolog. CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-noirâtre uniforme; NT, Pelage d'un g ventre et interieur des oreilles blancs. $ Dimens. Longueur totale , depuis le bout pied. pouc. lig. du museau jusqu’à l’origine de la queue 2 2 » Fate dcop a ist 7, DESCRIPT. Corps moins vermiforme que celui des martes proprement dites, et ressemblant plucôc à celui des kinkajous ; queue de moitié plus courte que le corps, et peu garnie de poils; oreilles petites, droites et pointues; langue lisse, très-longue et mince. HABIT. Chasse aux petits oiseaux, et fait entendre un cri qui ressemble à celui d’un poulet qui ap- pelle sa mère. PATRIE, Les régions chaudes de la Nouvelle- - Grenade, dans l'Amérique méridionale. M. de Humbolde l’a vue à Turbaco, près de Cartha- . &ène des Indes, er à l'embouchure du Rio- Sinù (1), . (1) Ici se termine l’énumération des martes. Les es- pèces que nous comprenons dans le genre sont, en gé- néral, bien déterminées ; cependant nous devons avouer ue nous ne sommes Pas absolument certains sur la staches du vison d'Amérique er du minx (mustela . - MAMMALOGIE. | = LVI GENRE. MOUFETTE , mephitis, Cuv. Illig. Viverra , Linn. Gmel, Bodd, reel lutreola) de notre continent, et nous devons avertit, 4 cet égard , que le doute ne pourra être levé que quan nous aurons reçu du nord de l'Europe ou de l'Asie le dernier de ces animaux, et que nous aurons pu le com- parer en nature avec le pes qui nous arrive frè- quemment de l’ Amérique du nord, et dont les fourrures font l'objet d’un commerce important. Nous ajouterons aussi que les deux dernières espèces méritent d'etre examinées avec attention, et qu'il est nécessaire de con” noftre le système dentaire de la marte gorra avant Q? l'admettre définitivement dans le genre des martes. Il existe encore quelques mustela des auteurs don nous craignons de faire mention dans le corps de cet ou” vrage, parce que les données que nous possédons à leu! égard sont insuffisantes pour les faire bien connoitré" Nous allons néanmoins rapporter ici ce qui a été écrit d£ plus positif sur leurs caractères distinctifs. 1. La MARTE CUJA , mustela yei Molina , Histoire naturelle du Chili, pag. 272, édit. franç. Très-semblablé au furet pour la grandeur, la forme et les dents, ain! que par la division de ses doigts et sa manière de vivre j yeux noirs; museau un peu relevé à son extrémité » comme le groin d’un cochon ; poil tout noir, très- touffu» mais fort doux; queue bien fournie , aussi longue que l€ corps. Elle se nourrit de souris et d’autres petits an” maux; sa femelle produit deux fois par an, et a quatre ou cinq petits par portée. Jl se pourroit faire que cet animal du Chili ne fût qu’une simple variété de la mou fette d'Amérique. RES z 2. La MARTE QUIQUI , mustela quiqui ; Molina, His- toire naturelle du Chili, trad. franç., pag. 275. — Linn. s. Gmel. , tom. I, pag. 99, sp. 17. Espèce de belette de couleur brune, ayant treize pouces de longueur, mest” rée depuis le bout du nez jusqu’à l’origine de la queue? tête aplatie ; oreilles courtes et rondes; veux petits et enfoncés; museau en forme de coin; nez comprimé” avec une tache blanche au milieu; pattes à cing doigt’ armés d'ongles crochus; vingt-huit dents en tout, dont douze molaires; jambes et queue courtes; langt® lisse, très-effilée. Cet animal vit dans des terriers comm® le précédent, et, comme lui, fait sa proie des souris Sa femelle produit plusieurs fois par an. 1l habite le Chilt- 3. La MARTE PÉCHEUSE, fischer weesel; Penn. Quad. pag. 328, n°. 202. — Mastela Pennanti, Erxleb. SYSt mam., pag. 470, Sp. 10, — Mustela melunorhyn:hai Bodd. Elench. anim., pag. 88, sp. 13. Cette espèce, qu habite l'Amérique septentrionale, où elle vit de petits quadrupèdes, a beaucoup de rapports avec la zibeline. Sa longueur est de deux pieds quatre pouces anglais, €f sa queue a dix sept pouces ; ses oreilles sont larges, arro?” dies, noirâtres et bordées de blanc ; son nez est not? ses moustaches sont grandes etsoyeuses; sa face et jes côtés de son cou sont d’un brun påle ou d’un cenare mêlé de noir; son dos, son ventre, ses cuisses €f F queue sontnoirs, mais la base de cette dernière pute est brunâtre; les cotés du corps sont bruns; ses pie á sont larges et très-velus; il manque souventun doigt ja padi de derrière; les ongles sont acérés, arques €* ancs; sa queue est couverte de longs poils. r > CaARACT: C | ire : inci in, — ARACT. Formule dentaire : incis. $, canin, — > molaires 44 — pr. 34 Seconde incisive inférieure de chaque côté hors € rang, et un peu rentrée dans l’intérieur de la bouche, Canines assez fortes et de forme conique. 4 Deux fausses molaires en haut et trois ‘en bas € chaque côté (1). | Dents tuberculeuses supérieures très-grandes , e aussi longues que larges; carnassières infé- Heures pourvues de deux tubercules au côté 1n- terne GF. i l A + ; ° Téte courte; nez peu saillant; museau obtus. Langue lisse, ; Pieds pentadactyles, avec leur paume. et leur e pileuses ; doigts des pieds antérieurs armés ongles robustes, arqués et propres à fouir ; ta- wk des pieds de derrière très-peu relevé dans a marche, “Ep Tronçon de la queue médiocre ou très-court. ï Poils du corps et de la queue souvent très- Ongés , surtour les derniers. Point de cœcum. z À Des glandes anales sécrétant une liqueur ex- Cessivement fétide. Point de fo/licules près des Organes de la génération. ASE Harir., Animaux vivant dans des ‘terriers, qu'ils S€ creusent avec les ongles des pieds de devant. € nourrissant , comme les martes , de petits qua- nue ER RE MARTE A GORGE DORÉE, White cheeked weesel ; Bodi FU pag. 381, n°. 206. — Mustela flavigula ; ea A dig pag. 88 , sp. 14. Elle est noire, avec le net les joues blancs, la gorge d'un jaune citrin ; os et le ventre jaunes. Sa patrie n’est pas connue. Buffon a donné à quelques quadrupèdes étrangers les MS de fouine, de marte et de belecte ; mais la plupart ces noms sont mal appliqués. Ainsi : 1°. Sa PETITE FouiNs DE MADAGASCAR (Encycl. PL. 8: s fig. 2) est la mangouste vansire ; 5 2°. Sa FOUINE DE LA GUYANE est le glouton grison ; \ 3°. Sa GRANDE MARTE DE LA GUYANE est le glouton (azra; ` ; 4°. Sa PETITE FOUINE DE LA GUYANE (mustela guyanensis, Lacép.) paroit être un jeune coati, du moins si l’on en juge par l’alongement excessif de la tête dans la figure qu'il en a donnée; | s°. Son PUTOIS RAYÉ DES INDES appartient au genre CIVETTE. | (1) Comme dans les putois. (Woyezle genre MARTE.) (2) Comme chez les blaireaux. MAMMALOGIE. 185 : drupèdes, d'oiseaux, d'œufs, de miel, etc, Péné- trant quelquefois, comme elles, dans les habi- tations des hommes, et y causant les mêmes dé- oâts. Répandant, surtout lorsqu'on les poursuit, une odeur exécrable , due à la liqueur que sé- crètent leurs glandes anales , et qu'ils mêlent à leur urine. PATRIE. L'Amérique. Java (1). (1) La plus grande confusion règne encore dans la distinction. des espèces de ce genre. Les moufettes à longue queue touffue , sont toutes d'Amérique ; celie à queue courte a été trouvée dans Pile. de Java. € Deux quadrupèdes placés dans ce genre en ont étó retirés récemment; l’un est le gorille de Buffon, viverra gorilla, Linn. Gmel., que ses caractères rapportent alt -genre des MARTES; le second est le coase, aussi de Bufon (Hist. nat., tom. 13, pl. :8), que d'Azara et M. Georges Cuvier ne reconnoissent pas, et dont ils croient l'espèce établie sur une peau de coati défi- gurée (*). M. Cuvier, dans une digression très-étendue qui fait partie de son Mémoire sur les ossemens fossiles des quadrupèdes carnassiers des cavernes, examine avec attention les indications fournies par les auteurs etpar- ticulièrement les voyageurs , ‘sur les moufertes de ŻA- mérique ; & il trouve que ces fndications sembleroient se rapporter à quinze espèces différentes, si Pon se bornoit à les distinguer par les caractères que fournissent ‘les couleurs. Ces indications étant d’ailleurs plus ou moins vagues, il suit de-là, dit-il, qu'on ne sauroit s’en servir, au moins quant à présent, pour distinguer plu- sieurs espèces parmi les moufettes d'Amérique. Buffon, | etensuite Gmelin, avoient néanmoins tranché la difa- culté. Le premier avoit reconnu quatre espèces diffé- rentes , sous les noms de coase, conepate, chinche et moufette du Chili, auxquelles il faut ajouter le zor;lle qu'il ne savoit pas propre à l’ Afrique «et surtout rap» roché des putois. Le second, en adoptant trois des moufettes de Buffon, sous les noms de viverra putorius , mephitis et gorilla , y joignoit deux autres espèces, l'une d’ Hernandez, viverra conepatl , et l'autre de Mutis y vi- verra mapuriio. M. de Humboldt, dans ses Observations zoologiques, ayant remarqué que le maparito de Mutis appuie le pied de derrière sur le sol, le considère comme planti- (*) Ce Coase (Encycl. pl. 86. fig. 1.) qu’on ne sauroit confondre avec l’ysquieparl d Hernandez, ou viverra vulpecula de Linnæus (peut- être notre glouton taira ou mustela barbara Linn.), a, selon Buffon, seize pouces de long, y compris la tête et le corps, les jambes cour- tes, le museau mince, les oreilles petites, le poil d’un brun foncé, les ongles, au nombre de quatre aux pieds de devant, et de cing à ceux de derrière, tous noirs et pointus, la queue non touffue , etc. El ha- bite dans des trous, dans des fentes de rochers où il élève ses petits, Il vicd'insectes, de vermisseaux, de petits oiseaux, et lorsqu'il entre dans une basse -cour, il étrangle les volailles, dont ii ne mange que la cervelle : lorsqu'il est effrayé ou irrité, il répand uns odeur abominable , et c’est son principal moyen de défense. Buf- fon, qui confond ce coase avec l'ysquiepatl, dir qu'il habite le cli- mat tempéré de la Nouvelle-Espagne, de la Louisiane, des Illi- nois , de la Caroline, etc. ; mais ilest bien constaté que dans tous ces pays, un parcil animal est inconnu. On n’y rencontre que le po- lécar, Voyez ci-après la description des variétés de moufectes pro- pres à l Amérique. Aa 186 287°. Esp. MOUFETTE D'AMÉRIQUE, mustela americana. R (Encycl. pl. 86. fig. 3, le chinche ; fig. 2 , le conepate.) Nota. Les citations des auteurs seront Tapportées à chaque variété. CAR. ESSENT. Pelage doux lustré, marqué de bandes blanches longitudinales sur un fond brun-noirätre; queue couverte de poils très-longs et très-touffus. Drmens. générale. De la taille du chat domestique, DESCRIPT. des variétés selon M. Cuvier, Var. À. Moufette ysquiepatl (second), d'Her- nandez , marquée de plusieurs raies blanches. Var. B. Mouferte polécat ou putois , de Catesby, Carol. 11. p. 62. tab. 62 (Encycl. pl. 86. fig. 2), marquée de neuf lignes blanches et digitigrade, à en juger d'après la figure, Var. C. Moufette conepate de Buffon, tom. 13, pl. 40, dessinée plantigrade, et portant six rales blanches. Nota. M. Cuvier pense que cette figure est composée d’après celle de Catesby. Var. D. Moufette conepatl d'Hernandez, Mexic. p.332, n'ayant que deux raies blanches régnant sur la queue. Var. E. Moufette mapurito de Mutis, Act. Hol- miens. 1769. pag. 68.—VWiverra mapurito, Gmel, Syst. nat, tom. 1.pag. 88. sp. 1 $.— Glouton mapu- ritos Humboldt, Rec. d'observ. zoolog. — Pe- lage touffu, d'un noir foncé ; dos marqué d’une seule bande blanche, qui commence au front et se termine"à la moitié du corps; oreilles ex- ternes presque nulles, ne présentant qu'un re- bord mince entouré de poils plus longs que ceux de la tête ; queue blanche à l'extrémité, et de la moitié de la longueur du corps; cou très-court grade, et le range parmi les gloutons , ainsi qu’une autre espèce qu’il nomme atok ou zorra de Quiro. Cette dernière est bien certainement une moufette , ainsi que le prouve sa description, que nous rapporterons dans la suite de cet article. La difficulté de distinguer les différentes moufettes . si toutefois il en existe plusieurs espèces, nous force de les réunir en une seule , ainsi que le propose M. Cu- Vier, en faisant remarquer réanmoins que les variétés qu'elles présentent dans la disposition des bandes blan- ches de leur pelage, sont le plus souvent assez cons- tantes dans une même contrée, et que l’espèce (s’il ny en a réellement qu’une) s’étend dans toute l'Amérique , depuisle centre des Ftats-Unis , jusqu’au Paraguay, dans les plaines comme dans les pays de montagnes, dans Tes endroits boisés comme dans les lieux découverts. _ Ces animaux sont généralement connus sous les noms de béres puantes , enfans du diable et qorillo , qui en espa- gnol signifie petit renard, : MAMMALOGIE. (surtout dans le mâle, au dire des Indiens). Elle se creuse des terriers, dans lesquels elle dort le jour. Sa nourriture consiste en vers et en larves d'insectes. Son odeur est insupportable. M. de Humboldt l’a trouvée auprès des villes de Pamplona et de Santa-Fé de Bogota, à la Nouvelle-Grenade. Var. F. Moufette du Chili, Buffon, Suppl. tom. 7° pl. $7.— Mephitis chiliensis , Geoff, — Dict, des scienc, nat. fasc. 7. pl, 19. fig. 1. Longueur totale., un pied cinq pouces. — de la tête , trois pouces, — de la queue, sept pouces. Pelage d’un brun-marron, avec deux raies blanches suť les côtés du corps, se réunissant derrière la tête en forme de croissant ; queue très-rouffue , mé- langée de blanc et de brun. Rapportée du Chili par Dombey. Sa fourrure est la plus commune dans le commerce des pellereries. 24 7ar. G. Moufette chinche ou chinche de Buffon» rom, 13. pl, 39.--Wiverra mephitis, Gmel. Deux raies blanches excessivement larges , pos- térieurement ; queue fournie de très-longs poils | blancs, mêlés d’un peu de noir; front marqué d'une bande longitudinale blanche, se joignant à celles du dos; le restant du corps d'un brun : plus ou moins foncé, avec deux petites taches blanches sur les épaules et sur le ventre, Il ha- bite le Chili, f Var. H. Moufette chinche de Feuillée. (Journal du P. Feuillée „ Paris, 1714. pag. 272.) Marquée de deux raies blanches qui s’écarrent et finissent sur les côtés. Elle vit dans un terrier, et présente d’ailleurs des mœurs très-analogues à celles des putois et des martes. Le Brésil, et principale- ment les environs de Buenos-Ayres. Var. 1. Moufette yagouaré de d’Azara, (Essai sut l’histoire natur, des quadrup. du Paraguay, trad- franç. tom. 1. pag. 211.) Pelage d’un brun- noir, qui s'éclaircit avec l’âge, er marqué de deux bandes blanches qui s'étendent jusqu’à la queue. . Quelques individus manquent absolu- ment de raies blanches; d’autres les ont à peine indiquées ou peu sensibles sur les flancs, et d'au- tres les ont plus ou moins étendues sur les côtés de la queue, Elle n'existe point au Paraguay, et d'Azara ne l’a pas trouvée plus au nord quê le 29°. degré 40 minutes le latitude méridionale- Var. K. Moufette polécat. Polécar ou putois de Kalm (Voyage, pag. 452). Skunk des Amétt= cains, D'un brun-noir, avec une ligne blanche longitudinale sur le dos, et une de chaque coté de la même couleur et de la même longueuf- MAMMALOGIE. 187 Quelquefois attaquée de la maladie albine. Elle 2 toutes les habitudes et la mauvaise odeur du pee. On la trouve dans tous les Etats-Unis de | Amérique. : Var. L. Mouferte zotille de Gemelli - Carreri es tom, 6. pag. 212 et 213). Indiquée ment comme étant blanche et noire, et comme ayant une très-belle queue. d M. Moufette mapurita de Gumilla (Hist, nat. D l'Orénoque, tom. 3. pag. 240). Mafutiliqui ces Indiens, Corps tout tacheté de blanc et de noir; queue garnie d’un très-beau poil. De l’ Amé- … Tque méridionale, | | Par. N. Moufette dite le Puant (Lepage-Duprarz, tst, de la Louisiane, tom. 2. pag. 86 et 87). , Male d’un très-beau noir. Femelle noire, bordée EESO: z te blanc, Sa patrie .est la Louisiane, Par. O. Moufette orthula du Mexique (Fernandez, ist. nov. Hisp. pag. 6. cap. 16). Noire et blan- C z « 1e, avec du fauve sur quelques parties. - ar 7 A ; : P. Moufette tépémaxtla, du même Fernandez. ayant point de fauve, comme Porthula, Sa queue présentant quelques anneaux noirs et blancs, Du Mexique. Von Q.. Moufette atok ou zorra de Quito, glouton 4 Quito , gulo quitensis (Humboldt, Recueil observ. sur la zoologie ). Plantigrade, Corps Mince comme celui des civettes , et long de deux pieds environ ; queue très-touffue et semblable à celle du renard ; corps noir et marqué de deux bandes blanches, qui s'étendent depuis le Sommet de la tête jusque vers l’origine de la Queue; yeux grands et de couleur bleue ; langue hérissée de petites papilles épineuses ; oreilles petites, très-pointues et noires; queue d'un tiers motns longue que le corps, couverte de poils mêlés de blanc er de noir; ongles des pieds de éVant, et surtout celui du milieu, beaucoup plus _ Brands er plus recourbés que les autres. Elle dort le jour et chasse la nuit; se nourrit d'oiseaux et Surtout d'insectes qui s’attachent aux plantes tu- béreuses des pommes de terre. Elle habite la province de Quitos Var. R. Mouferte interrompue; mephitis interrupta, Rafinesque; Ann. of, nat. pag. 3. n. 4. Brune; deux raies courtes, blanches, parallèles sur la tête; huit raies sur le dos, dont les quatre anté- rieures égales et parallèles, et les quatre posté- rieures rectangulaires et disposées sur des direc- tions opposées; un pied de long, Cette mou- fette rare habite la Louisiane. 288°, Esp. MOUFETTE DE JAVA, mephitis ja- vanensis, (Non figurée.) Mephitis javanensis , Lesche- nault de Latour, esp. nouv. CAR. ESSENT. Queue très-courte et couverte de poils peu longs. DIMENS. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lig. DRE SC EN AR Li re SN Pot NT na eo E a — de la queu Net ee os res 4 33 I > DESCRIPT. Pelage d’un brun foncé, surtout sur les parties supérieures du corps; front marqué d'une tache blanche qui s’avance en pointe vers le mu- seau , et s'élargit postérieurement pour se pro- longer sur la ligne médiane du dos, en se rétré- cissant progressivement jusqu'à l’origine de la queue, qui a un peu moins d’un pouce de lon- gueur, et dont le bout est aussi blanc ; ongles de devant très-forts et propres à fouir la terre. Un individu de cette espèce présente une in- terruption dans la ligne blanche du dos. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'ile de Java, où elle a été découverte par M. Leschenault de Latour. LVII. GENRE. LOUTRE,, lutra , Rai. Briss. Scop. Erxleb. Cuv. Shaw. Lacép. Illig. : Mustela , Linn. Gmel. CARACT. Formule dentaire : incis. 2 Fe a : st 5 . 5—5 — 5—5 TS où 0 — 36 molaires ou 3 36 ou 38 Seconde incisive inférieure de chaque côté, un peu rentrée dans quelques espèces, et sur la ligne des autres incisives dans une autre. Canines moyennes et crochues. Première molaire supérieure petite, mousse, et quelquefois caduque; la seconde, tranchaute ; la troisième , semblable pour la forme, mais plus épaisse ; la quatrième ou carnassière , de grosseur médiocre, à deux pointés externes, et munie d'un fort talon en dedans; la cinquième à trois petites pointes en dehors, avec un large talon = f A. > interne , relevé d'un tubercule mousse. Molaires inférieures en nombre variable de cinq à six , parce que la première manque sou- vent; du reste, semblables aux supérieures, si ce n'est que la dernière a sa partie tuberculeuse moins développée que la carnassière. Aa 2 hé + D ` meys m pr STE TT T : + v. b ET w . L e e r zs m g nn AT meena n - maanimena MAMMAL Tête large er aplatie. Langue légèrement papilleuse. Oreilles courtes et arrondies. Corps fort long et bas sur pattes. - Doigts dés pieds armés d'ongles crochus, non rétracuiles, et réunis par une membrane propre à faciliter la natation. | Queue moins longue que le corps, forte et déprimée à sa base. Corps couvert de poils de deux sortes, un duvet excessivement fin et doux, et de longues soies brillantes. # Deux petites glandes sécrétant une liqueur fétide , situées près de l'anus, ps Point de cœcum. HABIT. Carnassières comme les martes, mais vi- vant presqu'exclusivement de poissons, Ne s’é- loignant point des bords des eaux douces ou sa- lées, et habitant dans des cavités des berges. PATRIE. L'Europe, le nord de l'Asie, les deux Amériques. 289°. Esp. LOUTRE D'EUROPE, lutra vulgaris. (Encycl. pl, 70. fig. 4.) Lutra vulgaris, Erxleb. — Mustela lutra, Linn. Gmel. Bodd.—Schreb. Saugth. tab. 126. A. — La loutre, Buff, Hist. nat, des anim, tom, 7. pl, 11.—-The otter, Pen- nant, Brit, zool. pag. 3 2. fig. CAR. ESSENT. Pelage brun en dessus et blanchâtre en dessous, x : Drmens. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite , depuis le bout du museau jusqu’à Panus a. — de la tête, depuis le bout du mu- seau jusqu à l'occiput .........,..,. — des oreilles..,..... — de la queue — de lavant-bras, depuis le coude jusqu'au poignet....:.,........, — depuis le poignet Jusqu'au bout des ongles... — de la jambe, depuis le genou jus- gwau talons. 4 — dupied, depuis ONDES OMBIÉS erore so à 4 ESCRIPT. Corps à peu près aussi gros et aussi lorg que celui du blaireau, mais beaucoup plus bas sur jambes; tête plate; museau fort large; lèvre supérieure très-épaisse et recouvrant linfé- rieure, comme cela exisre chez les phoques ; soies des moustaches très-fortes; yeux noirs à cornée bombée 5 poils fins du corps d’un gris- blanchâtre sur la plus grande partie de leur ton- \ . ` gueur et bruns à leur pointe; grands poils des ÍI » OG IE, parties supérieures éris-blanchätres sur la moitié de leur longueur, depuis la racine, et de couleuf brune très-luisante dans le reste de leur étendue; côtés de la tère, mâchoire inférieure, gorge» dessous et côtés du cou, poitrine, ventre , AI$7 selles, aines, face intérieure des jambes, de cou- leur blanchâtre et luisante, parce que les granes poils de ces parties ont cette couleur dans toute leur étendue ; poils des pieds courts, et de couleuf brune mêlée d’une légère teinte roussâtre; dessus de la rête er bout de la queue d’un brun foncé ét même noirâtre ; membrane des pieds de derrière plus longue que celle des pieds de devant. Var. A, Loutre d'Europe tachetée. L, V. variegata. Pelage brun en dessus, blanchâtre en dessous, principalement sous le cou, où le blanc est pres- que pur ; flancs parsemés d’une infinité de petites taches blanches rondes , irrégulièrement dis- tribuées. Hagir. Elle ne quitte jamais les bords des lacs, des rivières ou des étangs, qu’elle dépeuple de . poissons; vit solitaire; marche mal; nage avé beaucoup de facilité et plonge bien; se blott dans des creux naturels des rivages ou sous des racines d'arbres; compose son lit de petites bu- chettes et d'herbes, etc. Elle entre en chaleur en hiver, et mer bas en mars. Sa retraite, où elle rassemble le plus de poissons qu’elle peut en saisir, est infectée par l'odeur que produit. leur décomposition. | PATRIE. L'Europe, depuis la Suède jusqu’à PI- talie, et, dit-on, l'Asie et l'Amérique septen- trionales. La variété tachetée a été trouvée à l'Tle-Adam, près Paris. 290°. Esp. LOUTRE D'AMÉRIQUE, lutra brast- liensis. | (Encycl, pl. suppl. s. fig. 3.) Lutra brast- liensis, Raï. Geoff, — Mustela lutris brasiliensis » Linn. Gmel.—Saricovienne de la Guyane, But. Suppl. tom. 6. pag. 287. — Loutre d’Ameriqués Cuv. Regn. anim, tom. 1. pag. 151. et tom. 4 fig. 3. : CAR. ESSENT., Pelage brun ou fauve , avec la gor£* blanche ou jaunâtre. | Dimexs. Longueur du corps, mesuré de- pied. pouc. puis le bout du nez jusqu’à l’origine de la queue . ee a — delatéte.....,... — de la queue... Ge - Hauteur moyenne du corps B DESCRIPT. Tête arrondie ; cou fort long; P°° assez court, d’un fauve-brun, couché sur le corps» lig. et encore plus ras sur la queue que partout ait- leurs; queue bronârtre et passant au brun vers le out ; flancs et dessous du corps de la même cou- eur que le dos ; mâchoire inférieure, dessous du pe gorge d’un blanc sale, légèrement teint € Jaune (1). : 3 Jeunes individus ayant un pelage semblable à celui des adultes „à cela près que le dessous de la gorge et du cou, au lieu d’être d'une teinte jau- natre uniforme, se trouve varié de cette couleur et de celle du reste du pelage. y ABIT. Elle forme des troupes plus ou moins nombreuses , qui fréquentent les fleuves er les Savanes noyées par l'eau douce seulement, Sa nourriture consiste en poissons. Elle a pour en- nemis des quadrupèdes du genre des chats, et p notamment le jaguar et le couguar. ATRIE, Les grands fleuves de la Guyane, et quel- Ques-uns de l'Amérique septentrionale. RANE . 917. Esp, LOUTRE MARINE, lutra marina, (Encycl. pl, 70. fig. 3.) Lutra marina. Erxleb. — Mustela lutris, Linn. Gmel.— Schreb, Saugth, tab. 128, — Loutre de mer, Cook, 3°. Voyage, — franç, pl. 43. — Loutre du Kamichatka , Feoff, Collect. du Mus. d'hist. nat, — Die see- c iber oder seeotter , Steller, Kamtch., pag. 97. ` pS Corps très-alongé; queue égale au ee € la longueur du corps ; pieds de derrière Fu pelage noirâtre ; d un genge à a ee 5 per > pied. pouc, lig. Te uré pu roite, depuis jusqu a ANUS css... bz IO 233 D a » OàIO » DR es + 70 à 80 livres. | HE RIPT., Tête petite et arrondie ; oreilles toites, coniques et couvertes de poil; yeux assez grands, avec liris variant du brun au noir ; Une grande membrane clignotante à l'angle in- terne des yeux, s'étendant à peu près sur la moi- Fu du globe; narines très- noires et ridées ; Čvres très épaisses; ouverture de la gueule assez grande; mâchoire supérieure armée de quatorze dents, dont quatre incisives très-aigués (2); une ne = | (1) I paroît qu'il y a plusieurs variétés de couleur Sans cette espèce, ou méme qu'il existe plusieurs Espèces dans son pays. Laborde en cite de noira- tres et de jaunâtres, et Sonnini parle de loutres de Cayenne, d'un gris plus ou moins foncé, et de loutres argentées. (2) Cette description, faite par Steller, présente un caractère d’exactitude remarquable. Elle offre une ano- malie notable dans lenombre des dents incisives , qui rap- Proche particulièrement ltédontre dk Racer des Phoques, avec lesquels elle a d’ailleurs plusieurs points de ressemblance trés-marqués. z MAMMALOGIE. canine assez longue de chaque côté, et quatre ou cinq molaires larges et épaisses, la.première érant tranchante et les dernières garnies de tu- _bercules mousses ; une molaire de plus à la mã- choire inférieure, qui d’ailleurs a également deux canines et quatre incisives ; langue assez longue, un peu fourchue à son extrémité et recouverte de papilles cornées ; hanches et cuisses étroites; cuisses et jambes courtes, et placées plus près de lanus que dans les autres quadrupèdes , si ce n’est dans les phoques ; doigts réunis entr eux . par une membrane couverte de poils, et terminés -par un ongle crochu; queue épaisse et déprimée; pelage très-fourni , généraleinent noir ou bru- nâtre, Femelles plus petites que les mâles, et ayant la couleur du pelage plus foncée. Variété A. Loutre marine à tête blanche, Dict. des scienc. nat. fasc. 7. pl. 19. fig. 2. Pelage très - luisant er parsemé de quelques poils blancs, d’où il résulte que la couleur générale du corps est le brun-noir piqueté de blanc. La têre , la gorge, la poitrine, les pattes de devant, sont couvertes de poils d’un blanc sale, au mi- lieu desquels s'en trouvent quelques-uns de couleur brune. | - Nota, Plasieurs loutres marines ont le mén- ton et la gorge seulement variés de longs poils très-blancs et très-doux; d’autres ont la gorge jaunâtre, et portent plutôt un feutre crépu , brun er court sur le corps, quun poil propre- ment dit. | Hagir. Pendant l'hiver, elle se tient tantôt sur les glaces des bords de la mer, tantôt sur le rivage; en étré, elle se rend par les fleuves jasque dans les lacs d’eau douce : vivant par couple; la fe- melle ne faisant quun petit à la fois, et rare- ment deux, à la suite d'une gestation de huit à neuf mois; se nourrissant de crustacés, de co- rejetés sur le rivage en été, de fucus, etc. PATRIE. Les bords de la mer de l'Amérique sep- tentrionale, noramment sur la côté nord-ouest de ce continent. On la trouve aussi sur les côtes < orientales du Kamtchatka et dans les fles voi j > > € Ea a. sines, depuis le 30°, degré jusqu’au 6o°., er il ne sen rencontre que peu ou point dans la mer HR à l'occident du Kamtchatka. L'ile PS A 7 ` 3 x ering , les iles Kouriles er Aleoutiennes, en uillages , de vers marins, de poissons, de fruits q ges, > ; 5 contiennent beaucoup, On chasse cet animal open mener T E p mr © ©" 199 pour en avoir la superbe fourrure, qui a beau- coup de valeur (1). | 2°. Division. Deux dents tuberculenses plates , derrière la carnassière supérieure ; qui elle-même a un talon assez fort. LVILIS. GENRE. CHIEN, canis, Linn. Briss. Penn. Erxleb, Bodd. Cuv. Geoff. Illig. CAR. Formule dentaire : incis. 5 canin, =! . PS ARE . à 66 à molaires A _{ncisives placées sur une même ligne, trilo- bées lorsqu'elles ne sont pas encore usées, Canines coniques , aiguës er lisses. Molaires supérieures au nombre de six de chaque côté; savoir, trois petites dents aiguës ou fausses molaires tranchantes, à un seul lobe ; | une carnassière bicuspide , et deux petites dents à couronne plate. Molaires inférieures, sept; savoir, quatre fausses molaires, une carnassière dont la pointe posté- rieure est mousse, et deux dents tuberculeuses. Mächoires alongées, arcades x Ygomatiques mé- diocrement arquées en dehors. Museau pointu, avec un mufle ou partie nue assez considérable et arrondie. i: Langue lisse. | Oreilles médiocres droites et pointues (dans l'état de nature). Pieds de devant pentadactylesetles postérieurs, rétradactyles, pourvus d'ongles alongés, assez obtus, non rétracriles. | | Queue moyenne. Point de poches ou de follicules près de l'anus ou des parties de la génération. Mameiles placées sur la poitrine et sur le ventre, G) La loutre du Canada (mustela hudsonica Lacép.) est un animal peu connu, qui peut-être ne diffère pas de la loutre marine. Sa longueur totale, en y comprenant la queue , est de quatre pieds trois pouces. Sa fourrure est douce et noire. Elle habite le bord de la mer, et ne fré- quente pas les eaux douces. On la trouve au Canada. Plusieurs animaux qui n'appartiennent pasä ce gente, ont reçu le nom de Loutres, Nous citerons principalement : 1°. la loutre d'Egypte , qui est la mangouste ichneumon, et 2°. la petite loutre d eau douce de Cayenne , qui est le chironecte yapock, i MAMMALOGTE, HABIT. Animaux omnivores, très-intelligens , $è nourrissant de chair fraîche ou de chair corrom- pue , et joignant quelquefois à ces alimens des substances végétales, telles que des fruits, des ra- cines, etc. La plupart d’entr’eux se réunissant en troupes ou meutes, pour chasser en commu les espèces paisibles dont ils font leur proie, CE qu'ils suivent à là piste au moyen de leur odo- rat, rendu très-délicat par le prodigieux déve- loppement de la membrane pituitaire sur les nombreux replis des cornets ethmoïdaux. Voyant et entendant aussi fort bien, Les femelles (à l'état sauvage) faisant de trois à cinq petits» qu'elles élèvent avec tendresse, et qu'elles dé- fendent avec courage. Quelques espèces se creu- sant des tannières, ou profitant des terriers creu- sés par d'autres animaux; mais le plus grani nombre établissant leur domicile dans les taillis des forêts les plus fournies, etc. ` ` PATRIE. Toutes les parties de la terre habitées # par Phomme, à lexception de quelques groupes d'iles situées dans la mer Pacifique. * Les CHIENS. Pupilles des yeux rondes. e rs 292°. Esp. CHIEN DOMESTIQUE, canis fami- laris, (Encycl. pl. 98. fig. 3. pl. 99, 100, 101, 102, 103 et 104.) Canis familiaris, Linn. Erxleb, Bodd. — Le chien, Buf Hist, nate tom. $.— The dog; Penn. Brit. zool. pag. 23: CAR. ESSENT. Queue recourbée en arc: museau plus ou moins alongé OU raccourci ; pelage trés- varié. pour la nature du poil et pour ses teintes > cela près que toutes les fois que la queue offre une couleur quelconque et du blanc, ce blanc est ter- minal (1). rte (1) Nous avons , pour la première fois , fait cette re marque , et nous l’avons vérifiée, depuis dix-huit moiss sur un nombre immense d'individus. Comme il existe des espèces sauvages de ce genre qui ont constamment lê bout de la queue blanc, telles que le renard argenté €t le chien antarctique , nous pensons que ce caractère pouf” roit bien être un vestige de celui de la race primitive (aujourd'hui inconnue), de laquelle descend notre chien domestique. C’est ainsi que l'on voit, par exem- ple ; sur beaucoup de chats, aussi en état de domesti” cité, des traces éparses, mais toujours dans des points déterminés , de la robe du chat sauvage , telles que les petites barres brunes du front, les lignes obliques des coins des yeux, les anneaux de la queue , etc. Nous avons été conduits à faire cette observation , en remar- quant que tous les chiens des Eskimaux qui sont venus \ ~ MAMMALOGTE. T Les MATINS. Tête plus ou moins alongée ; pa- Hétaux tendant à se rapprocher , mais d’une ma- niere insensible; condyles de la måchoire inférieure sur la méme ligne que les dents molaires supérieures. Variéré A. Chien de la Nouvelle-Hollande, C. F. Australasie , Nob. Dingo , Shaw , Gen. zool. TOn. 1. part. 2, pl. 76. page 278. Taille et pro- Portions du chien de berger , excepté la tête, qui tessemble entièrement à celle du mâtin; pelage À . MÉS-fourni ; queue assez touffue; deux sortes de poils, des laineux gris et des soyeux fauves ou ancs ; dessus de la tête, du cou, du dos et de À Queue d'un fauve foncé ; dessous du cou et ~- Poitrine pl Ales: m face l de ; pius paies; museau et face imterne des cuisses et des jambes blanchâtres; dix-huit ver- rè \ - ébres À Ja queue. Longueur du corps, depuis le out du museau jusqu'à l’origine de la queue, Fur pieds cinq pouces. (Individu rapporté par eu Péron et M. Lesueur. ) > Harrr, Très-agile; courant la queue relevée ou étendue horizontalement, avec la tête haute er €s oreilles droites; très-vigoureux et rempli de rourage; vorace , et se jetant sur les volailles ou * viande qu'il trouve à sa disposition, sans que * craintè d'aucun châtiment le retienne. P, ARR | ATRIE. La Nouvelle- Hollande , aux environs du Port Jackson. ; ar. B. Chien Mâun, C. F. laniarius, Linn. mel, (Encycl, pl. 103. fig. 2.) Mätin, Buff. St, nat, tom. ç. pl. 25. Tère alongée; front aplati; oreilles droites à la base et demi-pen- antes dans le reste de leur étendue; taille longue et assez grosse, sans être épaisse ; jambes longues Ct nerveuses , assez fortes; queue relevée en en aut; poil assez court sur le corps, er plus long *UX parties inférieures et à la queue; couleur ordinairement fauve-jaunâtre, avec des rayures Noirätres, obliques et parallèles entr’elles, mais PEU marquées et irrégulièrement disposées sur les ancs, — D’autres individus blancs , gris, bruns OÙ noirs, — Longueur du corps entier, depuis le out du museau jusqu’à l'anus, 2 pieds 14 pou- ee PRE ` OU qui sont nés à Paris ( au nombre de huit) avoient la eue noire à la base et blanche à la pointe, et nous regardons cette race comme l’une des plus rapprochées qu’on connoisse de la souche de i’espèce. Le caractère spécifique ,„ attribué au chien par Lin- . Dæus , canis caud& sinitrorsùm recurvatä , n'est . as exact quant à la direction de la queue, ainsi qu'il est fa- Cile de s’en convaincre. Nous avons suivi , pour {a distinction des variétés du €Men, le travail de M. Frédéric Cuvier. RARE IOH ces. — de la tête, 9 pouces 6 lignes.—de lavant- “bras, 8 pouces 6 lignes, — depuis le poignet jus- qu’au bout des ongles, 6 pouces. — de la jambe, 8 pouces 6 lignes. — du pied, depuis le talon jusqu’au bout des ongles, 8 pouces. — Hauteur au train de devant, 1, pied 11 pouces 6 lignes.— à celui de derrière, 2 pieds. i - HABIT. Fort et courageux, il se bat avec courage contre les loups. Il est assez intelligent et très- attaché à son maître, On l’emploie quelquefois à la chasse du sanglier et du loup; mais le plus souvent il est destiné à la garde des habitations rurales er des troupeaux. Suivant Buffon, ce chien naturel aux régions tempérées, est devenu le grand danois, lorsqu'il a été transporté au Nord, et le léyrier, quand ila été acclimaté dans le Midi. Accouplé avec le dogue, 1l auroit produit le dogue de forte race. >- : PATRIE. La France, Var. C. Chien Danois, C. F. danicus, Nob. — Grand danois, Buf. tom. $. pl. 26. Tête da mâtin; corps et membres plus fournis que dans ce chien; pelage ordinairement blanc, et mar- qué de taches noires arrondies , nombreuses, d'autres fois grises ou brunes; queue assez grêle ; yeux souvent verrons. Longueur du corps, 3 pieds 6 pouc@.—de la tête, ro pouces 6 lignes. — de lavant-bras, 9 pouces 4 lignes. — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles, 6 pouces. — de la jambe, 8 pouces 6 lignes. — du talon au bout des ongles, 8 pouces 4 lignes, Hauteur au train de devant, 2 pieds 4 lignes. — à celui de derrière , 2 pieds 1 pouce 6 lignes, : HABIT. Analogues à celles des mâtins. Il aime les chevaux. On l'emploie pour courir devant les équipages et pour la garde des maisons. Par. D. Chien Lévrier, canis grajus Linn. Gmel, (Encycl. pl, 98. fig. 3.) Lévrier, Buff. Hist. nat.‘tom, $. pl, 27.—Fréd. Cuy. Mamm. Hithog. 16%. livr. Museau très-alongé (plus que dans aucune race de chien}; front très-bas, ce qui est causé par l’oblitération des sinus fron- taux; lèvres courtes; jambes minces et très- longues; muscles maigres ; abdomen très-rétréc] ; oreilles à demi pendantes ; pelage essentielles ment composé de poils soyeux; manquant sou - vent du cinquième doigt, qui se développe aux pieds de derrière chez d'autres races ; queue peu charnue > Organes génitaux peu développés. Gran- deur ordinaire : longueur de la nuque à l’origine | de la queue, 2 pieds 7 pouces.—de la tête; depuis af 1 92 le bout du nez jusqu’à la nuque, 9 pouces. — de la queue, 1 pied 6 pouces. Hauteur aux épaules, 2 pieds 3 pouces. ‘ e Es Sous-variété a. Lévrier d'Irlande. Trois et même presque quatre pieds de hauteur ; cou- leur blanche ou canelle. Sous-var. b. Lévrier de la Hautè-Ecosse. | Race métive, ayant de longs poils rudes et rougeâtres mêlés de blanc, qui couvrent la moitié des yeux; oreilles pendantes, taille considérable. Sous-var. c. Lévrier de Russie. Haut de deux pieds et demi; corps très-grêle, couvert de poils longs et assez grossiers, divisés par mèches; queue très-longue, roulée en spirale. Sous-var. d, Lévrier levron, C, F. italicus, Lino. Gmel. Levron ou léyrier d'Italie, Buff. tom. $. pag. 241. En tout semblable au lé- vrier à poil ras, mais très-perit et encore plus maigre que cette race de chien ; pelage blanc ou de couleur isabelle claire , quelquefois varié de ces deux couleurs. Instinct très-foi- ble; naturel timide; ne montrant presque point de sentiment; souffrant du froid de notre pays, et tremblant continuellement - comme le chien turc. Il est originaire d'Italie, _Sous-var. e; Lévrier chien-turc. Race mé- tive, présentant les formes du levron avec la peau nue et grasse du chien turc 5; tremblant continuellement comme ce dernier. HABIT, Intelligence bornée; peu susceptible d'é- ducation ; très-sensible aux caresses , même des personnes qu'il n’a jamais vues, le lévrier s'at- tache peu à son maître. Sa vue est excellente, son ouïe très-fine , sa course rapide; et lorsqu'il est de grande taille, il est employé à la chasse å courre ; principalement à celle du lièvre et du la- pin. Le lévrier d'Écosse et celui d'Irlande étoient autrefois en usage comme chiens de garde. PATRIE, L'Europe, Buffon considère cette race comme propre aux pays chauds de cette partie du monde, et la fait descendre de la race du matin, D Les EPAGNEULS. Tête médiocrenent alongée ; Pariétaux ne tendant pas à se rapprocher dès leur naissance au-dessus des temporaux , S écartant au contraire > €t se renflant de manière à agrandir la cavité cérébrale et les sinus frontaux. Far, E. Chien Epagneul >» C. F. extrarius, Linn. bu” Nr MAMMALOGIE. à Gmel, Oreilles larges et pendantes; jambes sè- ches et assez courtes; corps assez mince; queu? : = ARS ; 4 relevée ; poil de longueur inégale dans les diffé rentes parties du corps, très-grand aux oreilles sous le cou, derrière les cuisses , sur la face pos- Fe . ds. lys térieure des quatre jambes, sur la queue, et p court sur les autres parties du corps. Pelage 86-7 nétalement blanc , avec des taches brunes OU noires, particulièrement sur la rête; une tache fauve au-dessus de chaque œil dans les individus dont la tête est noire. Le grand épagneul a le front assez aplati , le nez quelquefois fendu, la queue médiocremenff touffue. La longueur de son corps est de 2 pieds 4 pouces; sa hauteur au train de devant est d'u pied $ à 6 pouces, etc, | Sous-var. a. Le petit épagneul: (Encycl. pl. 100. fig. 3.) Buf. pl. 38. fig. 1. Tere petite et arrondie ; oreilles et queue couvertes de très-grands poils. Longueur du corps» 11 pouces 4 lignes, — de la tête, 3 pouces. Hauteur du train de devant, 6 pouc, — à cé” lui de derrière, 6 pouces 3 lignes. | Sous-var. à. Le gredin, C. F. brevipilis » Linn. Gmel. (Baff.. tom. ç. pl. 39. fig. 1.) En tout semblable, pour la taille er les for mes du corps et de la tête, au petit épagneul; pelage entièrement noir; queue médiocre” ment touffue. | Et Sous- var. c. Le pyrame. { Encycl. pl. 100: fig. 2.) Buff. pl. 39. fig. 2. En tout semblable au petit épagneul ; poil noir, marqué de feus. c'est-à-dire de fauve, sur les yeux, sur le mt seau , sur la gorge et les jambes. Sous-var. d. Le bichon , canis melitéus: (Encycl. pl. 100. fig. 4.) Le bichon, But, tom. 5. pl. 38. fig. 2, vulgairement chien bougé et chien de Malte. Museau semblable à celu du petit barbet; poil de tout le corps ét de la tête excessivement long et soyeux , ordi- nairement blanc; taille très-perire. Buffon pense que cette race métive est produite pê! l'alliance du petit épagneul et du petit babes qu'il considère lui-même comme résultant 4° l'union du petit épagneul et du grand barbet. Sous-var. e. Le chien lion, canis leonints» Linn. Gmel. (Encycl. pl. 100. fig. 5.) # chien lion , Buff. tom, 5. pl. 40. fig. 2. Ne dit- férant du bichon qu'en ce que le poil est couft sur le corps et la moitié de la queue, ta® a qe . š yF a. à qu’il est aussi long que celui du bichon a | tete s Hy Ha i 1 : r $ ° a a w Animaux doués d'une grande intelligence, t très-attachés à leurs maîtres. Le grand épa- Ment, et Pon est parvenuà rapetisser leur taille P ; EE 7 r ATRIE, L Europe méridionale et tempérée, Ori- Par, F. Chien barbet, canis aquaticus , Linn, Gmel. tête , sur le cou, sur les épaules , sur les quatre jambes ec sur le bout de la queue. Buffon et Daubenton pensent que l’origine de cette pe- tite race de chien est la même que celle du bichon, en y supposant de plus le mélange d'un chien à poil ras, A , Sous-var. f. Le chien de Calabre. Tiès- Stand, et participant aux caracrètes des da- nors et des épagneuls , desquels il provient. 8neul et le chien de Calabre sont supérieurs aux petites sous-variérés sous le rapport de la finesse à odorat, Ils sont seuls employés à la chasse; ~ Premer, comme chien couchant ou chien arrêt, et le second, dans la chasse au loup. € petit épagneul, le gredin , le pyrame , le bi- chon'et le chien lion sont élevés pour d'agré- Considérablement. SMaire d'Espagne. Grand barbet, Buff. Hist. nat. tom. s. pl. 36. Vul- Surement caniche et chien canard. Tête grosse et fonde; cavité cérébrale plus vaste que dans au- Cune autre race ; sinus frontaux très-développés; Oreilles larges et pendantes; jambes courtes ; Corps épais er racourci; queue presque horizon- tale; poil long et frisé sur tout le corps, de cou- eur noire ou racheté de noir sur du blanc, quel- quefois tout blanc, ou bien jaunâtre ou rous- satre, Longueur du corps et de la tête ensemble, 2 pieds 6 pouces, — de la tête, 7 pouces. Hauteur au train de devant, 1 pied 6 pouces.—à celui de derrière, 1 pied 7 pouces, Longueur de l'avant- ras, 7 pouces 6 lignes.—depuis le poignet jus- qu'au bour des ongles, $ pouces.—de la jambe, 7 pouces 6 lignes. —du talon au bout des ongles, 6 pouces 8 lignes, Sous-var. å. Petit barbets C. F. minor, Linn. Gmel. (Encycl. pl. 100. fig. 1.) Petit barbet , Buffon, tom. ș. pl. 38. fig. 2. Sem- b'able au barbet par le port, par la figure , par -le poil du corps, long et frisé ; museau moins gros à proportion; poil soyeux sur le sommet de la tête , sur les oreilles et à l'extrémité de la. queue, à peu près comme dans l'épagneul, Ji provient, selon Buffon et Daubenton, du mélange du grand barbet et du petit épagneul, MAMNMALOGAE - 195 bet; oreilles un peu redreSsées; poils longs, non frisés, et disposés par petites mèches droites dans toutes les directions ; couleur ot- dinairement noire , avec des taches de feu sur les yeux er les pattes ; museau garni de longs . poils comme le corps; taille médiocre ou pe- tite. Paroissant provenir du barbet et du ‘_ chien de berger. LT + Hagrr. Le barbet est de tous les chiens celui dont intelligence paroît le plus susceptible de déve- loppemens. Il est extrêmement attaché à son maître. Il aime l’eau et nage avec la plus grande facilité. On l’emploie utilement pour la chasse des oiseaux aquatiques. Les deux petites sous- variétés métives sont élevées dans les appar- temens : la dernière chasse bien. ar. G. Chien courant. G. F. gallicus, Linn. Gmel. (Encycl. pl. 102. fig. 1.) Chien courant Buff. tom. $. pl. 32. Museau aussi long et plus gros ue celui du mâtin; tête grosse t ronde; oreilles fort larges, très-longues et pendantes ; _ jambes longues et charnues ; corps gros et alon- gé; queue relevée ; poil court, à peu près de même longueur sur tout le corps, d'un blanc uniforme ou d’un blanc varié de taches noires, brunes ou fauves irrégulièrement distribuées. Longueur totale du corps, 2 pieds 9 pouces. — de la tête, 8 pouces 9 lignes, — des oreilles, ‘6 pouces 6 lignes. — de l’avant-bras, 8 pouces ‘2 lignes. — depuis le poignet jusqu'au bout des ongles, 6 pouces. — de la jambe, 9 pouces. — depuis le talon jusqu’au bout des ongles, 7 pouces 3 lignes. Hauteur du train de devant, 1 pied 9 pouces 9 lig. — de derrière , 1 pied 10 pouces. HABIT, Ardent chasseur , il est employé à la grande chasse des bêtes fauves. Son odorat est exquis. Il montre beaucoup d'intelligence. Pire Lafite =" Var. H, Chien braque, C. F. a icularius, Linn, Gmel. Braque et braque du Bengale, Buff. Hisr. nat, tom. $. pl. 33 et 34. (Encycl. pl. 102. ~ figure qu'en ce qu'il a le museau un peu plus court et MOINS gros par le bout, la tête plus grosse, les oreilles plus courtes, moins larges, jambes plus longues , le corps plus épais, la queue plus charnue et plus courte. Pelage blanc pur ou blanc avec d ires où bk c des taches-noires, brunes ou fauves; nez quelquefois fendu. Longueur to- tale, 2 pieds 4 pouces 6 lignes. — de la tête, Sous-var. b. Chien griffon, Forme du bar- 6 pouces 2 lignes, Hauteur au train de devant, Bb fig. 2.) Ne différant du chien courant pour la en partie droites et en partie pendantes, les MAMMALOGIE., souvent du gris sur la gorge, sur la poitrine et sut le ventre ; quelquefois des taches de feu suf les yeux et des poils de certe couleur sur les membres et sur la queue. Longueur du corps, 2 pieds 3 pouces. — de la tête, 8 pouces 4 lignes Hauteur du train de devant, 1 pied 8 pouces 2 lignes. — du train de derrière, 1 pied 8 pouces 4 lignes. es sr HABIT. Très-intelligent. Employé avec beaucoup d'avantages à la garde et à la conduite des trou- peaux. AE E, PATRIE. L'Europe tempérée et septentrionale. Var. L. Chien loup, C. F. pomeranus, Linn. Gmel. (Encycl. pl. g9. fig. 2.) Le chien loups 1C4 1 pied $ pouces 4 lignes, — à celui de derrière, -1 pied 6 pouces. a Sous-var. a. Braque du Bengale, Buffon, tom, $. pl. 34. Ressemblant au braque propre- ment dit pour la figure, maisayant des couleurs plus belles. Il est rigré et moucheté de petites taches noires et fauves sur un fond blanc. HABIT. Il a moins de nez que le chien courant ; mais il chasse bien aussi. On l'emploie principa. lement comme chien d'arrêt dans la chasse aux lièvres , aux perdrix , aux faisans, etc. Var. 1. Chien basset, C. F. vertagus , Linn, Gmel. (Encycl, pl. 103. fig. 3.) Basset à jambes droites, Buffon, Hist. nat. des quadrap. tom. ș. pl. 35. fig. 1. Tête semblable à celle du braque ou du chien courant; oreilles longues et pendantes ; nez quelquefois fendu; queue longue ; jambes cour- tes, droites et grosses ; pelage ras et marqué de taches noires ou brunes, plus ou moins é:endues et nombreuses, sur un fond blanc; quelquefois noir et marqué de taches de feu. Longueur du corps, 2 pieds 1 pouce 4 lignes, — de la tête, 6 pouces. — Hauteur au train de devant, 11 pou- ces. — à celui de derrière, 1 pied 2 lignes. ` Sous-var. a. Basset à jambes torses , Encycl. fig. 4 Boff. pl. 35. fig. 2. Jambes de devant arquées en dehors, Longueur totale du corps, 2 pieds 6 pouces, — de la téte , 7 pouces 6 li- , gnes, Hauteur au train de devant, 11 pouces. — à celui de derrière, 1 pied 1 pouce, Sous- var. b. Chien Burgos , Buff. corps alongé ; jambes courtes; poil long et soyeux; taille souvent très-petite, Il résulte du mélange des épagneuls avec les basses, Buffon, Hist. natur. tom. s. pl. 30. Oreilles droites et pointues; tête longue ; museau long et effilé; corps ét jambes bien proportionnés; quéue haute et enroulée en avant; poil court sur la têre , sur les pieds et sur les oreilles, long €f soyeux sur tout le reste du corps, principalement sur la queue; pelage blanc, gris-noir ou fauvei” taille moyenne. HABIT. Analogues à celles du chien de berger. Il pourroit être employé comme lui à la garde de$ troupeaux. Var. M. Chien de Sibérie z C. F. sibiricus, Linn. Gmel, (Encycl pl. 99. fig. 3.) De grands poils Partout, même sur la tête et sur les parres; du reste en tout semblable, pour la forme de la téte et des oreilles et pour la direction de la queue » au chien loup. L'individu que figure Buffon avoit une légère teinte de couleur d’ardoise sur un fond gris cendré, , , PATRIE. La Sibérie. Var. N. Chien des Eskimaux, C. F, borealiss * HABIT. Caractère et mœurs des chiens courans. Très-ardent à la chasse, où on-l’emploie princi- palement pour attaquer les blaireaux et les re- nards dans le fond de leur tanière. | PATRIE. L'Europe méridionale et tempérée. Var. K. Chien de berger, C. Fi domesticus , Linn. Gmel. (Encycl. pl. 99.fig.1.) Chien de berger, Buff, tom, $. pl. 28. Vulgairement, chien de Brie, Tête, assez rapprochée de celle du mâtin; museau plus gros que dans le lévrier et plus mince que dans le _ &rand danois; oreilles courtes et droites; queue dirigée horizontalement enarrière oùrecourbée en haut, et quelquefois pendante ; poil long sur tour le corps, à l'exception du museau et de la face ex- rérieure des jambes, er même de la partie posté- rieure des jambes de derrière qui est au-dessous Re Re: ; du talon; le noir étant la couleur dominante; | Nob. Chien des Eskimaux , Fréd. Cuv. Mamm. Hchogr. livr. Tête semblable à celle du chien loup ; queue en panache, relevée en cercle; oreilles droites; poils soyeux très-peu abondans; poils laineux au contraire excessivement ser- rés, très-fins et ondulés, se détachant par flo- cons dans la mue; couleurs du pelage variées par grandes taches irréoulièrement distribuées de blanc, de noir pur ou de gris; anus noir; trots points noirs sur chaque joue, desquels partent quelques soies roides. Longueur du corps, de locciput à l'origine de la queue, 2 pieds 3 pouce — de la tête, depuis le bout du museau jusqu # l'occiput, 9 pouces. — de la queue, 5 pie 1 pouce, Hauteur du corps au train de devant et au train de derrière, 1 pied io pouces. ABIT, Animal assez soumis à l’homme et lui + Étant attaché : ES . LM ttaché; mais ne connoissant plus son re et ne craignant aucun châtiment, lors- Se N Gesite satisfaire son appétit, qui est pour unsi dire insatiable, PATRIE ; rt Le nord du globe, et spécialement les nie du fond de la baie de Baffin, en Amé- Sous où il est employé , par les Eskimaux , Omme bête-de trair pour tirer leurs traîneaux. | Nota, Peut-être le chien dont les Kamtcha- ales font le même usage appartient-il à cette . tace, G ER Chien ako , C. F. americanus , Linn. mel, Michuacanens , Fernand. Anim. nov. SP. pag. 7. Techichi, ejusd. pag. 10. Taille u bichon; tête très- petite ; corps très - gras ; _ , Satqué; queue courte, pendante; poil du dos © Ong et jaune, celui de la queue blanchâtre. k Ta Nous ne possédons aucun autre détail tanımal du Mexique, et l’on n’en a qu'une ss fgure donnée par Recchi dans Pou- Pi i3 Fernandez. M. de Humboldt dit que DN Se Mexicains paroît être une variété du TAR berger, C’est ce qui nous a déterminé à 1€ placer ici, | À î A T Les DoGuEs. Museau plus ou moins racourci; crá SA hs 2 4 ane trés-relevé ; sinus frontaux considérables ; | C F A . . e $ > Ondyles de la mâchoire inférieure placés au-dessus € la ligne des molaires supérieures. ga P. Chien dogue, C. F. molossus, Linn. Jmel, (Encyclop. pl. 101. fig. 3.) Le dogue, uff, tom, ç. pl. 43. Museau gros, court, plat; NEZ retroussé; lèvres épaisses et pendantes; tête Stosse er large ; front aplati, ce qui est produit par le développement des sinus frontaux, qui Ont relevé les os du front au-dessus du nez, €n rendant la capacité du crâne très-petite ; Oreilles pendantes à l'extrémité; cou renflé et ra- .Oufct; jambes courtes et épaisses ; corps gros et | Alongé ; queue relevée et repliée en avant par le bour; poil presque ras sur tout le corps, excepté e derrière des cuisses et la queue, où 1} est un peu plus long ; lèvres, bour du museau, face ex- térieure des oreïllés, noirs, ec tout le restant du corps de couleur fauve pâle ; narines souvent sé- parées par une fente. Longueur du corps, me- suré depuis le bout du nez jusqu'à l’origine de la ‘queue, 2 pieds 6 pouces 6 lignes. — de la tête, 8 pouces. Hauteur du corps, 1 pied $ pouces, Sous-var, a, Dogue du Thiber, Museau très- MAMMALOGIÉ. t95 racourci; peau excessivement lâche et plis- sée ; couleur noire. Du Thiber. HABIT. Son intelligence est très-bornée. Il est très-courageux et attaché à son maitre. On l'élève pour la garde des maisons, ét on le dresse pour Anglais. PATRIE. L'Europeetl’Angleterre principalement, Var. Q. Chien dogue de forte race, C. F. an- “pts. Fréd. Cuv. Mamm. lithog. 18%, livrais. Tête très-racourcie er très-semblable à celle de la race précédente; oreilles entièrement pen- dantes et ne se relevant jamais; lèvres tom- bantes , recouvrant la mâchoire inférieure ; ex- trémité de la queue relevée; souvent un cin- quième doigt, plus ou moins développé aux pieds de derrière , et les narines séparées Pune de l’autre par un sillon profond; pelage ras le plus souvent, mais quelquefois composé de longs poils. — C’est le plus gros et le plus fort de tous les chiens domestiques. Il résulte du mélange des races du mâtin et du dogue proprement dir. Son pelage est tantôt fauve par parties, tantôt à fond blanc, et varié de taches noires ou brunes. HABIT. Grossier, lourd, peu intelligent. Il est „susceptible d'atrachement , et bon pour la garde des maisons ou pour traîner de petites charrettes. Il est docile et fidèle. Certe race se reproduit difficilement, parce que les mâles sont en gé- néral peu ardens, et que les femelles avortent souvenr, Sa vie est courte et son développe- ment très-lent; car il est dix-huit mois à croître, et il est déjà décrépit à cinq ou six ans, Var. R. Chien dogun, C. F, fricator, Linn. | Gmel. (Encycl. pl. 1or. fig. 2.) Le doguin, Baffon, tom. 5. pl. 44. Vulgairement carin s dogue. de Bologne , dogue d Allemagne où mopse. Ne différant du vrai dogue que par la raille, beaucoup plus petite, ses lèvres plus minces et plus cour:es, son museau moins large et moins. retroussé „sa queue plus tortillée en spirale; du reste lui ressemblant beaucoup, tant pour la figure du corps que pour la longueur et la couleur da poil. HABIT. Animal presque sans intelligence, étourdi, très-lascif , saris utilité, Var. S. Chien d'Islande, C, F. islandicus , Linn. Gmel, (Encyclop. pl. 90. fig. 4.) Le chien d'Is- lande, Buffon , Hist, nat. tom. $. pl. 31. Tête ronde, yeux gros er museau mince; oreilles en B b 2 les combats d'animaux. C'est le bull dog des. glieus. (Encycl, pl 101. fig. 4.) Buff. tom. ss nn D A a rm e a Co SE 6 166 partie droites et en partie pendantes, comme. dans le petit danois; poil lisse et long, surtout derrière les jambes de devant et sur la queue. Longueur du corps, 1 pied 7 pouces, Hauteur, 1 pied 2 pouces. Daubenron, qui seul a parlé de ce chien, n’en a décrit les caractères que d’après un dessin envoyé d'Islande à M. de Maupertuis, qui le donna à Buffon. es Var. T. Ghien petit danois, C. F. variegatus, Linn. Var. N. Chien anglais, canis britannicus, Nob, Il o Gmel. (Encycl. pl. 100. fig. 6.) Le petit danois, Buf. tom. s. pl. 41. fig. 1. Front bombé; museau assez mince et pointu; yeux très-grands; oreilles à demi pendantes; jambes sèches ; queue relevée ; pelage ras, présentant le plus souvent des taches noires et blanches; taille du doguin. Nota. Lorsqu'il est moucheté de noir sur un fond blanc, ce chien est appelé arlequin, pour désigner cetté bigarrure ` n Le nom donné à cette racé est impropre, ainsi que le remarque Daubenton ; car 1l n'existe au- cun rapport de forme ou de taille entre ce petit chien et le grand danois. _: Far. U.. Chien roquet; C. F. hybridus, Linn. Gmel, (Encyclop. pl. 101, fig. 1.) Buff. Hist, nat. tom, 5. pl. 41. fig. 2. Ayant, comme le récédent, la tête ronde, les yeux gros, les oreilles petites, en partie droites et en partie pendantes ; jambes menues et queue retrous- sée et inclinée en avant; museau gros, Court et un peu retroussé, comme celui du doguin; mêmes poil et couleur que le perit danois, Il y a -aussi des individus arlequinés dans certe race, Buffon donne, pour races originaires de celle- |. ci, le petit danois et le doguin. $ paroît résulter du mélange du petiz danois et du pyrame , dont il a la taille; têre bombée ; yeux saillans; museau assez pointu ; queue mince, en arc horizontal; poil ras partout; oreilles médio- cres ‘et à moitié relevées; robe d’un noir foncé avec des marques de feu sur le yeux, sut le mu- seau, sur la gorge et les jambes. a Far. X. Chien d'Artois, C. F. fricator, var. Bs Linn. Gmel.-— Buffon, tom, §. pag. 253. Vul- grement aussi chien lillois, islois où quatre- vingts, Museau très -court et très-aplau. Race doublement métive, provenant du mélange du roquet avec le doguin, LS | Nota. Quelquefois le nez est tellement aplati, que ce chien devient pünais. MAMMALOGIE. ` PATRIE. La Flandre, l’Artois. Cette race paroît ;-LÉTÉMTE, Var. Y. Chien d’Alicante, C. F. Andalusie, Nob: Buff. Hist. nat, tom. ç. pag. 254. Vulgairement aussi appelé chien de Cayenne. Museau coutt $ doguin ; long poil de l’épagneul. Provenant ral ">i semblablement du mélange de ces deux races. Var. Z. Chien turc, C. F. agyptius, Linn. Gmel. (Encycl. pl. 103. fig. 1.) Chien turt» Buff. tom. s. pl. 42. fig. 1. Vulgairement app€* chien de Barbarie. Tête très-grosse et arrondie? museau assez fin; oreilles droites à la base , ass€7 larges et mobiles et se tenant horizontalément3 corps rétréci vers le ventre; membres grêles ; queue moyenne; peau presqu'entièrement nUe» comme huileuse, noire où couleur de chair obs- cure, et tachée de brun par grandes plaques. Taille du carlin, | Sous-var. d. Chien turc à crinière , Buffon» pl. 42. fig. 2. Une sorte de crinière formée par des poils assez longs et roides , derrière la tête; nez plus ou moins prolongé, Race mê- tive provenant du chien turc et du petit da- nois ou du petit lévrier. i HABIT. Peu intelligent ; assez attaché à l'homme souffrant continuellement de la température de notre pays et grelotrant sans cesse; n'éranf élevé que comme chien d'appartement. PATRIE. L'Egypte, l'Afrique, et non la Turquie; comme son nom pourroit. le faire croire (1). HABIT. de l'espèce. Animaux voués à l'homme Ma donr il retire le plus grand parti dans les divers usê- ges que nousavons indiqués en décrivant les races. Femelles portant soixante-rois jours, et prodat- sant chaque fois trois, quatre ou cinq , et jusqu? =; et « (1) Ici se termine l’énumération des principales races de chiens. On conçoit que, parleur mélange, toutes Ces races doivent produire des variétés à l'infini. Ces varié” “tés, dontil seroit impossible de donner des descriptions exactes, ont été désignées par le nom de chiens de rue: Les nomenclateurs en admettent encore quelques- unes, mais ils ne les caractérisent pas de façon à les faire reconnoître : tels sont les canis sagax , var. 7 5 YE naticus , Nat. T5 cursorius, Var: X3 hibernicus, VAT: ; j turcicus , Våt. a; aprinus, Var. 65 suillus, var. #1 de Grelin- On peut cependant citer encore : ; 1°. Le chien des Alpes , qui paroît issu du dogue de fort race et du grand épagneul ; car il à la taille du premier € le poil du second. i 2°. Le chien de Terre-Neuve, sorte de mâtin très large et museau épais , avec les oreilles pend les pattes fortes et les pieds conformés comme cel autres chiens. te à tête an ess x des douze ou quatorzé petits, qui naissent les yeux fermés, et qui ne voient la lumière qu'au bout de dix ou douze jours. Mâles disposés à la pro- \ Pagation dans tous les temps, mais ne s’accou- à plant qu'à l'époque du rut, qui a lieu deux fois `- l'année, en hiver (surtout), et en été. Accou- plement se prolongeant forcément après le coït, . y * 2 Cause de la conformation des parties génitales. eunes chiens jusqu’à neuf ou dix mois, et les y femelles dans tous les âges , s’acroupissant pour uriner, tandis que les måles adultes lèvent la Cuisse, Tous recherchant les pierres les plus éle- vées, er du plus difficile accès , pour déposer leurs EXcrémens. Voix ordinaire nommée aboiement Où jappement , consistant en sons détachés ; voix de détresse ou de douleur formée de sons filés ou € hurlemens. Tempérament lascif dans la plu- Part des races, Nourriture se composant de ma- _Héres végétales ou animales, et par prédilection e chair corrompue, dont l'odeur leur est fort agréable. Durée de la vie, quatorze à quinze an- nées, dont les dernières se passent dans la cadu- cie €t le plus ordinairement dans un état d’obé- SIÉ, surtout chez les femelles, etc. ATRIE, Voyez les diverses races, où nous avons _Indiqué les contrées propres à chacune. 293°. Esp. Loup COMMUN, canis lupus. (Encÿel, pl. 105. fig. 3. le loup. PI. 104. fig. 3 €t 4. et pl, 105. fig. 1 et 2. chien mulet.) Canis lupus, Linn. Erxleb. — Schreb. tab. 81 et 88. Bodd.—Le Loup, Buff. Hist. nat. tom. 7. pl. 1. =a de wolf, Penn. Syn. quadr. pag. 149. N, 11. = . Car. ESSENT. Queue droite; pelage gris-fauve , avec une raie noire sur les jambes de devant des adultes ; yeux obliques, D i i IMENS, Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. lig. -Puts le bout du museau jusqu’à Pori- Eine de la queue... ..... raa re Li w a ee CE PRIOR +: va cr tee tu » 4" 6 .— du tronçon de la queue. ..... UE de AE . — dé lavant-bras, depuis le coude ` . Jusqu'au poignet. :. ..,... RE RS Te EG — depuis le poignet jusqu'au bout des- onte us ri net as RESTE or - — dela jambe, depuis le genou jus- » 9 » qu'au talon RU RS E RAP SITS LR. ETO 3 — depuis le talon jusqu’au bout des ONglES re M EEE ee TT er Hauteur du train de devant....... rh pie 2 qu Main de UEN rente re rs Pa Los DESCRIPT. Tête grosse et oblongue , terminée par un museau effilé, Plus semblable, pour la MAMMALOGIE 197 taille et les formes du corps, au matin qu’à au- cne autre race de chiens domestiques, mais ayant le corps un peu plus gros et les jambes lus courtes, le crâne plus large, le front moins élevé, le museau un peu plus court et plus gros, les yeux plus petits et plus éloignés l'un de l’autre, avec l'ouverture des paupières plus oblique ; les oreilles plus courtes et droites; la queue grosse, touffue et droite, pendante derrière le corps. Pelage d’un gris-fauve, composé de poils dont les plus longs sont blancs à la racine, noirs un peu au-dessus, puis fauves, puis blancs et noirs à l'extrémité, ceux de la tête, au-devant de l'ouverture des oreilles, ceux du cou et de la partie antérieure du dos, des fesses et de la queue - étant les plus longs et ayant jusqu’à cinq pouces, les autres beaucoup plus courts, principalement sur le museau et sur les oreilles; tous ces poils écant fermes et durs, et recouvrant un feutre. plus doux et de couleur cendrée; une- bande noire oblique sur le poignet des jambes de d2- vant, dans les individas adultes; museau noir. Variété A. Loup blanc. Animal atteint de la ma- ladie albiné. | Nota. Le pelage des vieux loups blanchir sen- siblement, Les loups du Nord ont aussi leur fourrure blanche en hiver. HABIT. Il est solitaire; vit dans les forêts les plus fourrées , et n’en sort guère que la nuit pour at- teindre sa proie. Il attaque les animaux paisibles, et surtout les moutons, les chevreuils, les cerfs, les lièvres, etc. Il se repaît aussi de charognes, que son odorat très fin fui fait reconnoître de fort loin. Il est intelligent, rusé et déñant, mais moins que le renard. Dans les grands hi- vers, Hl se réunit à d’autres animaux de son es- pècé, pour former des troupes nombreuses qui attaquent en commun les chevaux er les hom- mes. La louve entre en chaleur en hiver, et cet état dure douze ou quinze jours. Elle met bas, dans un lieu écarté et choisi d'avance, après une ocstarion desoixante-trois jours, cinq à neuf petits : louvereaux qui naissent les yeux fermés, comme les chiens; ils sont soignés, alaités et nourris par elle. EHe les défend avec furie lorsqu'ils courent quelques dangers. Le loup peut engendrer vets l'âge de deux ans, et la durée de sa vie est de quinze à vingt ans, Sa voix est un hurle- lement très-prolongé. Le chien est son ennemi né : cependant on a des exemples assez nom- breux de rapprochement de ces deux espèces, desquels il est résulté des métis tenant plus du x 195 loup que du chien, et qui pouvoient produire en s'acouplant soit entr’eux, soit avec des individus de l'espèce du chien. Voyez les planches 104, RA EN 10, SEL. | | PATRIE, L'Europe, et surtout les contrées où il . ya de grandes forêts. On le trouve depuis PE- gypte jusque dans la Laponie, er il paroît être . passé dans l'Amérique septentrionale (1). L’es- pèce en est totalement détruite en Angleterre ‘er em Ecosse. l 294°. Esp. LOUP NOIR, canis Lycaon. (Encycl. pl. 105. fig. 4.) Canis Lycaon, Linn, Gmel. Erxleb. — Schreb. tab. 89.—Loup noir, Buff. Hist. nat. tom, 9. pl. 41. CAR, ESSENT. Queue droite; corps tout noir, sans mélange de blanc. Dimens. Intermédiaire, pour la taille, entre le Zoup et le . renard. Descripr. En tout semblable au loup commun, par les formes et les proportions des différentes parties de son corps; yeux cependant plus petits et moins rapprochés; oreilles plus éloignées ; poil entièrement noir, Nota. Les loups noirs que Bartran a trouvés dans la Floride, et chez lesquels lés femelles ont une tache blanche sur la poitrine , se rapportent- ils à cette espèce, ou en constituent-ils une nou- velle? Nous penchons pour cette dernière ma- nière de voir; mais nous ne connoissons pas assez ces animaux pour pouvoir prendre dès à présent un parti à cet égard. (1) M. Warden (Description des Etats-Unis, tome V, pag. 615 ) dit qu’il y a une grande variété parmi les loups des Etats-Unis, eu égard à la taille et à la couleur. Dans les Etats du-nord , cet animal est généralement fauve et d’un rouge-brun, avec une raie noirâtre le long de lé- pine du dos, et des raies jaunes aux environs des oreilles et des jambes. Dans les Etats du sud, le loup est entiè- rement noir. Dans la contrée du Missouri, on rencontre ne espèces nouvelles ou variétés de cet animal; ‘une d’une taille forte et d’une couleur brune , a été vue das les montagnes qui traversent la contrée de Colom- bia , entre la grande chute et les rapides; une autre, qui se trouve sur les bords de l'Océan pacifique , terre comme le renard : deux autres espèces plus petites habitent les terres à bois, et se montrent quelquefois dans les plaines. ES Hearne et Makensie rapportent que les loups qu’on rencontre dans les contrées habitées par les Eskimaux, sont blancs, et le dernier parle d un petit loup. qu'on trouve entre le 65°. erle 70°. degré de latitude septen- frionale, et qui attaque les çastors. > o 0 L t ‘ MAMMALOGIE. Gmelin et Erxleben ont rapporté à tort at canis Lycaon, des citations qui sont relatives 44 renard argenté de l'Amérique septentrionale. PATRIE. -Les contrées froides ou montueuses de l'Europe. La ménagerie du Muséum a possédé deux individus de cette espèce qui avoient ét8 pris dans les Pyrénées. | 295°. Esp. LOUP DEJAVA , canis javanicus. Nob. (Non figuré.) Loup de Java, Fréd. Cuv. Dict. des sciences natur. com. 8. pag. $ 57. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun-fauve , qui devient noirâtre sur le dos, aux pattes et à la queue; oreilles, assez petites. DIMENS. ; DESCRIPT, Nora. Cette espèce ne nous est connue . que par cette simple phrase caractéristique. 2% oreilles sont proportionnellement plus courtes que celles de notre loup d'Europe. Elle a été envoyée au Muséum d'histoire na- turelle par M. Leschenault de Latour. HABIT. Inconnues, | PATRIE. L'ile de Java. ; 296°, Esp. LOUP ROUGE , canis jubatus. Nob» (Encycl. pl, suppl. 6. fig. 1.) Agouara goua- zou, d'Azara, Essai sur l’hist. nat, des quad- du Paraguay, trad, franç. tom. 1. pag. 307. — Loup rouge , Cuv, Regn. anim. tom. 1. pag. 194 et tom. 4. pl. 1.—Dicr. des sc. nat, fasc. $. pl. 17° CAR. ESSENT. Pelage d'un beau roux-canelle ; uné : courte crinière noire tout du long de l’épine. pied. pouc. lige DIMENS. Longueur du corps.....,.... 6 ns EE E era e — de Vlavant-bras, du coude au scle dee + rene eee É Se DESCRIPT. Couleur générale d’un roux - foncé» qui devient très-clair sur les parties inférieures » et presque blanc à la queue et dans l'intérieur des oreilles; une tâche blanche, entourée d'une autre tache foncée au-dessous de la tête} extre? mités des quatre pieds et bout du museau no! râtres; une crinière composée de poils dont la dernière moitié est noire , partant de l’occiput €? s'étendant tout le long du dos; poil du corps assez long et ayant jusqu’à quatre pouces et demt sur la croupe; celui de la queue un peu roni U3 —_—_—__— , long comme celui du corps ou même un peu plus. . Femelle ne différant pas du mâle, et ayant _ SX mamelles de chaque côté. ABIT. Setient dans les lieux bas et marécageux ; Vat solitaire; ne sort de sa retraire que pendant à nuit; nage facilement, et se nourrit de petits animaux, Il chasse à la piste et est très-coura- Bux. Sa femelle met bas ses petits vers le mois aout, eten fait trois ou quatre par portée. Son SE consiste dans les sons goua-a-a, qu'il répète Plüsieurs fois et en-les traînant, et il le fair en- tendre de fort loin. PATRIE, Le Paraguay. $ e s > z n , 297°. Esp. * LOUP DU MEXIQUE, canis mexi- canus, Hernand. Hist. mexic, fig. p. 479. — Cuet- achti seu lupus indicus ; Fernand. Hist. nov. | Sp: pag. 7. — Loup du Mexique, Briss, Regn. | SIM, pag, 237 Sp. 4. Car. ES # Corps , depuis l’épine du dos jusqu'aux flancs. ESCRIPT, et DIMENS. De la grandeur du loup : ordinaire, mais ayant la tête plus grosse à pro- Portion; yeux hagards et érincelans ; oreilles Ongues er droites; cou gras et épais; queue assez Ongue et peu velue; de grosses moustaches Ou soies roides implantées sur la lèvre supé- teure , variées de gris et de blanc et couchées en fière ; couleur du corps grise, et variée çà et là *€ taches fauves ; têre aussi grise, et marquée de andes transversales noirâtres ; de larges taches auves sur le front ; oreilles grises; cou marqué Une longue tache fauve; une pareille tache sur la Poitrine, er une autre à la partie antérieure du Ventre; des bandes noirâtres s'étendant de part “T d'autre depuis le dos jusqu'aux côtés; queue :StSe, et ayant vers le milieu une tache fauve dal s'efface peu à peu; jambes et pieds variés de Andes grises et noirâtres, qui s'étendent du laut en bas. | P ES à. \ ÊTRE, Dans les endroits chauds de la Nouvelle- “Pagne, | 2o9t | LS ; 98 + Esp. CHIEN ANTARCTIQUE a Canis an- P (Non figuré dans Encycl.) Æntartic- fox enn, Hist, of quadr. pag. 840. n. 141. pl. 29. MAMMALOGIE. (Non figuré dans l’Encyclop.) Xoloitycuineli A SENT, Pelage cendré, varié de taches fauves; | Plusieurs bandes noirâtres s’étendant de chaque côté | part, 2. pag. 331. — Bougainville, Voyage aux iles Malouines , pag. 58. — Culpeu; canis cul- paus, Molina. Reise CAR. ESSENT. Pelage roussätre ; queue rousse à blanc. : TRS pied. pouc. lig, DIMENS. Longueur du corps ........., 2 10 » DESCRIPT. Formes et proportions du corps ana- logues à celles des animaux de la division des chiens et des loups; raille supérieure à celle du renard d'Europe et égale à celle du chaca! ; pelage d’un gris-brun-roussâtre, composé de poils annelés de fauve et de noir; gorge d’un blanc sale ; poitrine brunâtre ; ventre et intérieur dès membres d’un jaune pâle ; queue longue, de trois couleurs, rousse à sa base, noire vers ses deux tiers supérieurs et blanche à son extrémité; oreil- les de la couleur du dos. Nota. Il y à lieu de croire que le canis cul- pus. de Molina n’est autre que le chien an- rarctique, quoique cet auteur n’en donne pas une déscription suffisante pour établir avec cer- titude ce rapprochement. La taille, la patrie ec les habitudes semblables, sont les seuls motifs qui nous engagent à les réunir, ainsi que l’a fair avant nous M. Frédéric Cuvier. HABIT. Il se creuse des terriers dans les dunes, sur le bord de la mer. Sa voix ressemble à celle du chien ordinaire , mais elle est plus foible. Sa nourriture consiste principalement en oiseaux. PATRIE. Les îles Malouines ou Falkland. 29°. Esp. CHIEN CRABIER, canis cancrivorus, (Non figuré dans l'Encyclop.) Chien des bois de Cayenne, Buffon , Hist. nar. suppl. tom. 7. pl. 38. — Koupara de Barrere ? ee CAR. ESSENT. Pelage cendré et varié de noir er dessus ; parties inférieures d’un blanc-jaunâärre ; oreilles brunes; côtés du cou derrière les oreilles, fauves ; tarses et bout de la queue noirätres. pied. pouc. lig Drmens. Longueur du corps .......... 2 4 — dela ele ........ niVésrssuss ® 6 9 — des oreilles ..... PE A E e 1h — de la queue........,.. aa nv Ve CRE CR DeEscripr. Grandeur du corps et formes géné- rales analogues à celles du chien de berger; mu- seau assez fin; bord des paupières et museau noirs; deux petites bandes noirätres sur les joues; - moustaches noiratres ; oreilles pointues, coa- = Canis antarcticus , Shaw, Gen, zool, vol, 1, ’ vertes d’un poil court, roux, mêlé de brun, èt sa base, noire vers son milieu, et terminée de 00 ayant des poils d’un blanc-jaunâtre à leur entrée; la couleur rousse des oreilles s’érendant jusque ur le cou, et devenant grisâtre vers la poitrine, qui est blanche ; milieu du ventre d'un blanc- jaunâtre, ainsi que le dedans des cuisses er des jambes de devant; poil de la tête et du corps assez sembable à celui du loup, c’est-à-dire, mé- langé de noir, de fauve, de gris et de blanc, le fauve dominant sur la tête et les jambes, er le gris sur le corps, à cause du grand nombre de poiis blancs qui y sont mêlés ; jambes minces, couvertes de poils courts, d’un brün-foncé mêlé de roux ; queue garnie de petits poils jaunâtres tirant sut le gris en dessous, plus bruns sur la partie supérieure er noirs vers la pointe, HABIT, Il fait sa proie des agoutis et des pacas, etc., et il mange aussi des fruits, tels que ceux du bois rouge. Il va par petites troupes de six ou sept individus. PATRIE. La Guyane française. 300%. Esp. CHIEN CHACAL, canis aureus, (Encycl. pl. 107. fig, 3.) Canis aureus , Linn. Gmel, Erxleb. Bodd. — Schreb, tab... — Le Chacal, Fréd. Cuv. Mamm., lithogr. 2°. livrais. — Jackal ou tschakkal , dans l'Orient, — Ben awi des Arabes, — Nari des Malabares (1), CAR. ESSENT, Pelage d'un gris-jaunâtre en dessus, blanchätre en dessous; queue ne descendant que jusqu’au talon , noire à l'extrémité, pied. pouc. lig. Dimens. Longueur totale du corps. ... 2 D0 » — de la téte ... rte “8 Hauteur de la partie la plus élevée du dos . .... RANE er Longueur de la plante des pieds de derrière , à la base de la queue ....... — de la plante des pieds de devant, au devant du coude..... rs SU à — des oreilles... 25 — dela queue.....sses.s.sse.se FE. Descripr. Veux rrès-petits ; pupilles rondes; pe- lage très-fourni ; queue touffue comme celle du renard; les poils soyeux étant épais, durs et d'une ss... es. longueur moyenne; les poils laineux en petite. “quantité; tête, cou, côtés du ventre, cuisses et face externe des membres et des oreilles, d'un fauve sale ; dessous er côtés de la mâchoire infé- rieure, bout de la lèvre supérieure, dessous du | (1) Le chacal a été regardé comme étant le thos et le panther d'Aristote , le. skate d'Egypte et de Barbarie , abou Hussein, c'est à-dire, père de Hussein des paysans de l'Egypte y le chien marroa de Fondicltéry. Il porte , en Barbarie , le nom de deeb ou de dis, et au Bengale celui de jaqueparel, SAE MAMMALOGIE. cou et du ventre, face interne des membres » blanchâtres; dos et côtés du corps, jusquà m croupe, d’un gris-jaunâtre qui tranche avec les couleurs environnantes; queue mélangée de po! 5 fauves et de poils noirs, ces derniers dominant à son extrémité; mufñle et ongles noits; p" nelles fauves. ; HaABIT. Il compose des troupes nombreuses 5 z creuse des terriers; vit de chair corrompu ; a entendre continuellement , pendant la nuit; gi 'hurlemens lugubres , etc. Il s’'apprivoise asst% bien, mais conserve toujours un caractère craint" * Il répand une odeur très- forte et très - désa” gréable, aa ; PATRIE. Les parties chaudes de l’ancien conti- nent. En Afrique , depuis le Cap de Bonne- “Espérance jusqu'en Barbarie; dans la Syrie À Perse et toute l'Asie méridionale, | 301%. Esp. CHIEN CORSAC, canis corsac. (Encycl. pl, 107. fig. 1.) Corsac, Gulden” staedt, Voyag.— Isatis, Buff. Hist. nat. supp“ tom, 3. pag, 113 et 114. pl. 17. — Canis corsac, Linn. Gmel, —L’adiye , Buff. Hist. n3t tann a (Eh: | Car. ESSENT. Pelage d’un gris - fauve uniformt en dessus, d’un blanc-jaunâtre en dessous; membres fauves; queue très-longue, touchant à terre; noire au bout, pied. pouce 18 Dimens Longueur totale du corps ..... 1 7- À nt de MECS eh di uso er rens 33 $ SA a a N y a a a a Si 72e Hauteur du garrot.........,,.,... © TI DESCRIPT. Taille non plus considérable quercelle de la fouine; queue très-longue à proportion q corps, descendant de trois pouces plus bas 17 les pieds, lorsqu'elle est pendante ; parties sup“ | rieures du corps et queue d’un gris-fauve un! forme dont la teinte est très-douce, cette cou” leur résultant des anneaux fauves et blancs dont la partie visible des poils est généralement cou” verte ; quelques-uns de ces anneaux étant noir membres entièrement fauves ; bout de la queuf noir; une petite tache noire à trois pouces 1) L’adive de Buffon n’est, selon M. George ; vier , qu'une espèce factice, et ne diffère point € gon cal. Cé nom a pour racine celui de dib , que porte àu chacal en Barbarie. M. Frédéric Cuvier , au contra : 3 oe TA pa E ArT OS ecé pense que l’adive doit être rapporté plutot à ass du corsac, 2 2 2 » l'originé 4 Ho l’origine de cet organe, en dessus; toutes les Parties inférieures d’un blanc-jaunâtre, | Hasır. Va par troupes nombreuses ; se creuse un terrier; vit d'oiseaux et d'œufs ; cache en terre à proie qu'il ne peut consommer ; a une sorte aboiement , €t répand une odeur désagréable, Pa ; A TRIE, Les grands déserts de Tartarie situés entre les rivières Jaïck, Emba, ert les sources de Irtich (1) s0 E 2 502, Esp, CHIEN MÉSOMELAS, canis meso- Melas, ; { Encycl. pl. 107. fig. 4.) Renard ou cha- ca? du Cap de Bonne-Espérance. — Canis meso- melas, Erxleb. Linn. Gmel. — Schreb. tab. 95. AR. ESSENT, Dos marqué d’une plaque triangu- aire d'un gris-noirätre , large sur les épaules et nissant en pointe à l'origine-de la queue; flancs = Touw; poitrine et venire blancs ; queue descendant . Presque jusqu’à terre. | IMENS, Longueur totale , environ 2 pieds. D X de la queue,™® ou dix 10 pouces. ESCRIPT, Taille du chacal; orcilles du double SS, comme ceux des espèces précédentes, re- Couverts d’anneaux fauves, noirs er blancs, mais avec des anneaux fort larges, d'où il résulte une teinte peu uniforme, et qui offre çà et là des Plaques irrégulières de blanc er de noir, qui Hanchentr entièrement entr’elles ; certe couleur aa dés formant une” plaque triangulaire, large aux épaules, et s’amincissant insensiblement jus- qu'à la base de la queue, où elle n'a plus que | deux pouces de largeur; queue de couleur fauve Ou rousse , avec l'extrémité noire ; flancs roux ; mâchoire inférieure , dessous du cou et de la gor- 8e, poitrine et ventre blancs; pattes rousses tant x En dedans qu’en dehors. i ; “us Semblables à celles des chacals, ÂTRIE, Le Cap de Bonne Espérance. e . x £ A / x 7 303%, Esp, CHIEN ANTHUS , canis anthus. (Non figuré dans l'Encycl.) Chacal du Sé- Sga, canis anthus, Fréd. Cuv. Mamm. lirhogr. 17°, livrais, | RS a 3 | Pal) Le karagan ou renard des landes (canis karagan ), Sn , est un animal annoncé par Pallas €t Ni es caractères ne sont pas assez connus , pour que be E pitissioñs ladmettre au rang des espèces de mam- . 4 res Sa câuleurest fort approchante de celle du loup. Dee Kirenis viennent échanger les peaux de cetanimal S la ville d Orenbourg. plus grandes que celles de cet animal; poils du MAMMALOGIE. | = adi CAR. ESSENT. Pelage gris, parsemé de queiques caches jaunátres en dessus , blanchätre en dessous; queue descendant jusqu’au talon , fauve, avec une ligne longitudinale noire à sa base et quelques poils noirs à sa pointe. l DIMENS. Longueur du corps, depuis le pied. pouc. lig. museau jusqu’à l'origine de la queue.. I 9 » — de la tête, depuis’ le musea: Jus- 2 qu’à l’occiput ...,.............e.see 9 7 — de la queue 0: Or. © Hauteur de la partie moyenne du dos I.. 3 » e. 05e er eee Descripr. (Mäle.) Beaucoup plus grand que le corsac; à peu près de la taille du chacal, mais ayant des proportions plus élégantes et des formes plus légères ; pelage du dos et des côtés d'un gris foncé sali de quelques teintes jaunâtres, les poils érant couverts d'anneaux noirs et blancs, parmi lesquels s'én trouvent de fauves; cou d'un : fauve-grisâtre , qui devient encore plus gris sur la tête et surtout sur les joues, au-dessous des oreilles; déssus du museau, membres antérieurs fauve assez pur , avec une tache noire longitudi- nale au tiers supérieur de la queue, et quelques poils noirs, mais en très-petit nombre, à son ex- trémité; dessous de la mâchoire inférieure , gorge, poitrine, ventre et face interne des mem- bres, blanchâties; poils très-longs sur le dos et sur la queue, un peu moins sur les côtés et sur le cou, et ras sur la tête et les membres, dirigés d'avant en arrière partout, à l'exception des jambes, où ils reviennent d’arrière en avant, HABIT. En captivité, cet animal a des mœurs non pas un aboiement éclatant comme celle du chacal. Il répand une odeur assez désagréable, animal. PATRIE. Le Sénégal. - ** RENARDS. Papilles prenant, en se fermant, la figure de la coupe d’une lentille. æ 304°. Esp. RENARD COMMUN, canis vülpes. (Encycl. pl. 106. fig. 1et 2.) Pelage fauve en noir; queue touffue et terminée par des poils noirs. DIMENS. Longueur du corps, mesuré en pied. pouc. lige ligne droite , depuis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue......... 2 mn. PEL UM sex 1 r4 tr rade rés SET A ES DÉSIURS : cernes s restes M te pA DA — de laquene ....,.,...,.68e A et postérieurs, derrière des oreilles et queue d'un assez douces. Sa voix est un son prolongé, et ` quoique moins forte que celle de ce dernier dessus et blanc en dessous; derrière des oreilles 202 . Coude jusqu'au poignet. ............ >? » ; du poignet au bout des ongles.. » 4 >» — de la jambe, depuis le genou jus- qu’au talon NS ; » 6 6 depuis le talon jusqu’au bout des 7 is CS er SE ` Descripr. Museau effilé; tête assez grosse; front aplati ; oreilles droites , pointues; yeux très-in- clinés; queue grande, touchant la terre, ex- trêmement touffue; pelage composé de poils longs et épais , d’un fauve plus ou moins foncé, _ de même que ceux de la queue; lèvres, tour de la bouche, mâchoire inférieure, devant du cou, gorge, ventre, intérieur des cuisses, blancs; mu- seau roux; derrière des oreilles d’un brun-noir ; pattés d'un brun foncé en avant; queue termi- née par des poils noirs. | Var. A. Renard charbonnier, canis alopex, Linn. _ Gmel.—- Hermann, Observ. zoolog. pag. 34. Poil plus fourni que celui du renard ordinaire, ce qui donne à cet animal l'apparence d’être plus trapu ; fourrure d’un roux plus foncé; queue noire à l'extrémité ; pieds plus noirs. La plupart des zoologistes l'ont'considéré, pendant long-temps, comme appartenant à une espèce différente de celle dù renard commun, Il est moins commun que ce dernier, et ha- bite de préférence les pays montagneux. Var. B. Renard croisé d'Europe, \canis crucigera s Gesner, Aldrov.—Brisson, Regn.anim. p. 240. Couleur du pelage plus foncée que dans le re- nard ordinaire; des poils noirs en plus grande abondance sur le dos et sur les épaules. Nota. Certe disposition des couleurs foncées, sur la ligne dorsale et sur les épaules, semble par- ticulière aux espèces de la division des renards. Voyez ci-après l'isatis, n. 305; et le renard croisé s Nn. 307. HABIT. Cet animal, adroit et rusé, habite les bois peu éloignés des habitations de l’homme; pé- nètre, pendant la nuit, dans les basses-cours, qu'il dévaste , en tuant d’abord toutes les volailles qu'iltrouve, et les emportant ensuite pour les dé- poser dañs son terrier, ou lescacher sous la mousse ou les feuilles sèches. Dans la campagne, il chasse à -< < . les lièvres , ‘les perdrix , les cailles, et visite- les lacets et les piéges que les chasseurs tendent pour prendre des oiseaux, Il mange d’ailleurs des œufs, du lait, des fruits et surtout du raisin ; il attaque les abeilles sauvages pour se procurer. leur miel, et ne dédaigne point les poissons., les MAMMAROGIR.. s Longueur de l’avant-bras, depuis le pied Des lige ètc: une z, et écrevisses, les hannetons, les sauterelles, Sa femelle entre en rut en hiver, produit, seule fois par an, quatre, cinq , rarement SIX; jamais moins de trois petits renardeaux. Ceux ct mettent dix-huit mois environ à croître. La at rée de sa vie est de treize à quatorze ans. Sa VOIX» qui est une sorte d’aboiement produit paf des sons semblables entr'eux et précipités, a reçu j nom de glapissement. Le renard répand une odeur très-désagréable. Fe AR PATRIE. Les contrées septentrionales de lanciet et du nouveau continent, Le renard charbonniet a été principalement trouvé en Alsace et €? Bourgogne. 305°. Esp. RENARD ISATIS, canis lagopus: (Encycl. pl. 106. fig. 3,et 107. fig. 2.) Can lagopus , Linn. Gmel. Erxleb. Bodd — Gmel.. Mém. de l'Ac. de Pétersb. ann. 1754 et 1755 Renard bleu, Buff, Hist. nat, tom. 13. page 277" CAR. ESSENT. Poils très-longs , épais et doux i ` fourrure d’un gris-cendré ousd’un brun clair unt- forme en été , blanche en hiver. 7 . Dimexs. Longueur ducorps, 1 pied 10 pouces à 2 pieds Queue descendant jusqu’à terre. Hauteur du train de devant, un pied environ. DESCRIPT. Tête courte; museau alongé ; oreilles velues; pattes et plantes des pieds couvertes de longs poils; queue longue et très-touffue ; poils. du corps longs de deux pouces environ, d'un gris-cendré ou d'un brun,très-clair uniforme, de venant d'un très-beau blanc en hiver. Verge des mâles à peine grosse comme une plume à écrire ; testicules gros comme der. amandes, et très-peu apparens, Jeunes individus tantôt gris très-foncé , tantôt blanc - jaunâtre 7 tantôt marqués d’une ligne dorsale brune €% d’une ligne transversale de la même couleur SUE les épaules, qui disparoissent à leur première mue, ce qui leur a fait donner lè nom de renards: croisés »‘déjà appliqué à une variéré de l'espèce ' du renard proprement dit. ‘HABIT. Vivant dans les contrées les plus froides: de la terre, il se tient dans les lieux découverts et montueux, et non dans les forèrs. I s4C” couple au. mois de mars; la chaleur dure quinze jours, et la gestation environ neuf semaines. : es; terriers. sont profonds er étroits, Tapissés, ‘ mousse et très- propres. Sa nourriture consisté _en rats, lièvres et oiseaux. Il nage bien. Sa VO tient du glapissement du renard er de l aboie” ment du chien. Sa fourrure est précieuse. MAMMA i PATRIE, Les contrées voisines de la mer Glaciale, en Islande, dans le Groenland , vraisemblable- ment au Spitzberg (suivant Phipps), et peut- _ ctre en Amérique. SE € ne e 7 , . re « Esp. RENARD ARGENTÉ , canis argentatus. (Non figuré dans l’'Encycl.) Renard noir ou. renard argenté , Geoff. Collect. du Mus.—Char- \ levoix, Nouv. franç. tom. 3. pag. 123.—Renard ë argenté , Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. 5°. livr. AR, ESSENT. Pelage noir de suie , piqueté ou glacé e blanc ; extrémité de la queue blanche. Din: ; RE: MENS. Longueur du corps, mesuré de- pied. pouc. lig. Puis locciput jusqu'à l'origine de la LUC SERA LES PRES FUIT RE An de la tête, mesurée de l’occiput QE du MBSEAG 500 Er 00 ess vs n 6 TL DT de la quiétes ess cssr rs rss E auteur du train de devant ...... fée HET. LS — du train de derrière ........ HER CS ESCRIPT, Formes du renard; pelage entière- Ment de couleur noire, à laquelle se mèle, dans quelques points er en plus ou moins grande Quantité , quelque peu de blanc; extrémité de la -Pene presque tout-à-fait blanche; devant de la _ te ec flancs blanchâtres; quelques poils ter- Minés de blanc dans les parties noires du pelage; poil laineux , très-épais et crès-fin, d’un gris pres- Que noir; pattes et museau couverts de poils Courts ; yeux jaypâtres ; quelquefois une tache lanche sous le eou. | | Harrr, En captivité, quelques animaux de cette ` _ fSpèce jouoieht comme des chiens , et gro- . 8noient comme eux. Ils cachoient les alimens dont ils ne se servoient pas, et craignoient la Chaleur, PATRIE. Le nord de l'Amérique et de l'Asie. L. Frédéric Cuvier semble douter de l'identité d'espèce des renards noirs du nouveau et de l'an- , ĉien continent. ‘* i , | 4 20€ SE 397. Esp. RENARD CROISÉ, canis decussatus. (Non figuré.) Renard croisé, canis decussatus, ‘Geoff, Collect. du Mus. | Car: ESSENT. Pelage varié de noir et dé blan- Châtre en dessus y avec une croix noire sur les épaules ; museau , parties inférieures du corps et _ Pattes noires ; queue terminée de blanc. | Dimexs. De ja taille du renard d'Europe. ~ ESCRIPT, Formes du renard commun; pelage | d'un gris qui résulte du mélange de poils noirs | | 4 . 5 Et de poils blanchâtre; une croix noire sur les | epaules; bout du museau, partie extérieure des | ° 4 A s A . rA oreilles , les quatre pattes, le dessous du ventre, et un large anneau vers le premier tiers de la queue, d’un noir foncé; derrière du cou gris; partie interne des oreilles couverte de poils fau- ves, ainsi qu'une tache à la base; flancs et envi- rons de lanus ayant une teinte jaunâtre; extré- mité de la queue d’un blanc-grisatre. -` Nota. M. Frédéric Cuvier observe que ce renard a les plus grands rapports avec le précé- denr, et il ne seroit pas éloigné de penser qu'il n’en est qu'une variété. | HABIT. [Inconnues, PATRIE. L'Amérique septentrionale. 308°. Esp. * RENARD GRIS, canis virginianus. (Encyclop. pl. 106. fig. 4.) Renard gris , Catesby, Hist. nar. de la Garoline, rom. 2. pl. 78.—Briss. Regn. anim.—Canis virginianus, Erzleb. Gmel. | RAR. CAR. ESSENT. Corps entièrement d'un gris-argenté. DIMENS. et DESCRIPT. Différant très-peu du renard d'Europe par la grandeur er par la forme. Nota. Cette espèce , dont l'existence semble confirmée par quelques notes que fournissent les voyageurs dans l’Amérique septentrionalé , et notamment Lawson, ne nous est cependant connue que par les caractères que nous venons: d'indiquer d’après Catesby, et dont l'un sufit pour la différencier des autres espèces du même ` pays. Nous l’avions d’abord réunie au renard fauve de Virginie; mais depuis nous avons re- connu, avec M. Frédéric Cuvier, que rien n'au- torise à les confondre. PATRIE. La Virginie, 200€, Esp, RENARD FAUVE , canis fulvus , Nob. F7 p J ; (Non figuré dans Encycl.) Renard de Fir- ginie, Palisot de Beauvois, Mém. sët le renard etle lapin d'Amérique, dans le Bull. Soc. philom. CAR. ESSENT. Pelage présentant différentes nuances de roux et de fañve ; dessous du cou et bas-ventre blancs ; poitrine grise ; face antérieure des jambes de devant et pieds noirs, avec du fauve Sur les doigts; queue terminée de blanc. Z Dimens. Longueur du corps , mesuré pied. pouc. lige - depuis le bout du museau jusqu’à Pori- sine dela aara EE E O 2 7% DESCRIPT. Dessus du corps roux , mais offrant des teintes différentes; museau roux obscur ; front et joues plus clairs ; lèvres bordées de blanc; inté- rieur de la conique des orcilles:couvert de poil Fr MY CT 204 ` d'unblanc-jaune, l'extérieur noir; dessus et côtés du cou, épaules et jambes de devant d’un roux vif, dos jaspé de blanc, parce que les grands poils de cette partie sont blancs dans leur milieu et roux à leur base et à leur extrémité; côtés du corps d'un roux un peu moins vif que les épaules ; dessous du-cou d’un blanc sale; ventre gris sur et près du thorax et blanc entre les cuisses ; face antérieure des jambes de devant et leur pied d'un beau noir, avec le bout des doigts seul fauve ; jambes de derrière également rousses en dessus, mais blanches en dedans, et cette der- nière couleur se prolongeant jusque sur le côté ‘interne des pieds; ceux-ci noits em dessus er bruns en dessous , avec l'extrémité des doigts fauve ; région des cuisses qui avoisine la queue, d'un roux pâle; queue mélangée de noir et- de roux , avec son extrémité blanche. ` | Nota. A l'extérieur, ce renard a beaucoup de- | rapports avec celui d'Europe; mais il en diffère surtout par la vivacité de ses couleurs et la finesse de son poil. A l'intérieur, on trouve une diffé- rence dans la tête osseuse. Certe différence con- siste en ce que, dans lë renard d'Europe, les” deux crêtes latérales qui servent d'attache aux muscles crotaphites forment un angle assez peu prolongé, et se réunissent à la suture de l'os frontal, tandis que, dans le renard fauve, ces deux crêtes sont dirigées parallèlement lune à l’autre à plus d’un pouce d'intervalle, et ne se réunissent qu'à la crête occipitale. De plus, elles sont dans ce dernier bien plus prolongées que dans les premiers. À HABIT. - Inconnues. PATRIE. Les Etats-Unis d'Amérique; dans l'Etat de Virginie. = Š l | : 310, Esp. RENARD TRICOLOR, canis cinereo- argenteus, (Non figuré dans Encycl.) Canis cinereo-ar- genteus Erxleb. Linn. Gmel. — Schreb. tab. 92. A.— Renard gris, Briss. Quadr. pag. 241. — Agouarachay, d'Azara, Essai sur lhist. nat. des quadr. du Paraguay, trad, franç. tom. 1. p. 317. CAR. ESSENT. Dessus du corps d’un gris-noir ; tête gris-fauve; oreilles et côtés du cou d’un roux vif ; gorge et joues blanches ; mâchoire inférieure noire; ventre fauve ; queue. fauve ; glacée de noir, avec le bout d'un noir foncé, Dimens. Longueur du corps, mesuré pied. pouc. lig. depuis le bout du nez jusqu’à l'origine de la queue FENTE SE ES. * — du tronçon ei > MAMMALOGIE.. èi DESCRIPT. Front, dessus de la têre et temp?’ » d'un gris teint de fauve ; entre-deux des Yu. - blanchâtre, divisé par une ligne noire longitu- dinale qui se perd sur le front; lèvre supérienré. blanche, sous er près des narines, ainsi que * bout de la lèvre inférieure qui y correspond; res “tant du bord des lèvres noir; dessous de [æl entouré d’une tache obscure, qui s'étend en un? ligne horizontale sur la joue et jusqu'au cou 3 tout le dessous de la gorge blanc; une large rache. noire ou obscure sous la mâchoire inférieufé ; oreilles couvertes de poils blancs dans leur mte- rieur, rousses en dehors, bordées de grisâtre ) | côtés du cou d’un roux très-vif; dessus du dos €! face externe et supérieure des cuisses, gris, OÙ plutôt jaspés de noir, de blanc et de cendié” fauve ; cette dernière couleur appartenant au po! fin et laineux, et les grands poils ayant leur moitié inférieure blanche et leur extrémirénoité) milieu du dos ayant quelques taches noires lon-, gitudinales irrégulières, produites par la réunt0® des pointes des grands poils ; côrés du corps roux, passant au fauve sous le ventre, cette CO leur étant bien distincte de celle du dos; jambes de devant roussâtres en dehors, plus claires €” dedans, ces deux teintes étant séparées sur € devant'de la jambe par une ligne longitudinale noire peu marquée; jambes de derrière d’un g"! roussâtre en dehors, rousses en dedans, avec un? ligne blanche qui s'étend depuis la cuisse sur le devant de la jambe, et se perd sur la face intern? du pied; queue très-touffue , couverte de poils 4 ` trois pouces environ de longueur, tachée Cf noir dans sa partie supérieure, jaspée de hot» de blanc et de fauve sur les côtés, fauve en, des- sous, noire à l'extrémité. HABIT. Non décrites. PATRIE. L’Amérique septentrionale et le Paraguay: 31 1°, Esp, RENARD D EGYPTE, canis niloticus. (Non figurée.) Canis niloticus aut agyptiacus ` Geoff, Collect. du Mus. CAR. ESSENT. Dessus du corps roussâtre ; dess gris-cendré; oreilles noires postérieurement; p% fauves. & Dimens. Taille du renard ordinaire. i DESCRIPT. Très-voisin de l'espèce de notre Pare dessus du corps couvert de poils fauves, méan gés de cendré et de jaunâtre sur les flancs ; irgi des cuisses cendré, avec quelques poilis rero de blanc; dessous du corps, depuis l'extrem la mâchoire inférieure jusqu'à l'anus, de co LL, : ous Les ré de uleni £ °% . Portion du crâne , dé + cendrée; quelques poils blancs sur les côtés du Ou; pattes d’un fauve uniforme ; oreilles noires . Posiérieurement. A Hapfr. Inconnues. PATRIE, L'Egypte (1). E ES y (i) Les chiens ont offert , aux recherches de M. Cu- Sak quelques débris fossiles appartenant à quatre es- 3 A i . . , 7 . << Peces diffirentes. Nous aurions desiré en établir ici les Stactères, comme nous l'avons fait pour les espèces |. RE mais ces débris sont si peu nombreux et si dif vý es à distinguer des parties correspondantes des ani- tx vivans, que nous avons dû renoncer à ce projet. DA Première espèce a plutôt la tête d’un loup que celle n chien, si l’on en juge par l'élévation de la crête sa- itto-occipitale ; mais la face seroit plès longue, à pro- Š que dans le loup commun. On a üvé ses débris mêlés avec ceux des ours des cavernes ê la Franconie. ( Voyez page 167.) tro: à seconde espèce, d'une taille plus considérable que | i pad, paroissoit avoir plus d’analogie avec le cha- Ul qu'avec le chien. On la rencontrée dans le même “Pot d'ossemens fossiles que la. précédente. La troisième espèce, plus ancienne que les deux pre- Mieres , existoit en même temps que les pa/aotherium et R anoplitherium ; et ses ossemens se trouvent encore i Wourd'hui, avec ceux de ces animaux , dans les cou- ch a Paris.. La quatrième espèce , différente de la troisièine par ses Proportions, vivoit avec elle, et se retrouvé encore Mns les mêmes lieux. “te Quelques espèces vivantes de renards ou de chiens Oit été à peine annoncées par les naturalistes et les voya- Buts. De ce nombre sont les suivantes: - ` 1°, Le renard rouge de Bartran, dont le pelage es Entièrement roux , et qui habite la Floride. 2°, Le chien sauvage de Ceylan de Vosmaer, canis “eYlonicus, Shaw, qui a le museau très-pointu , le pelage Cendré jaunâtre, la queue longue et pointue, les on- $les crochus. : re 3°. Le chien de Surinam de Peñnant; canis thous , Gmel. et Shaw , dont le corps est presque gris en dessus à ne en dessous , avec la queue couverte de poils peu qe ngés , et qui mest peut-être que le r.nard crabier , : “crit ci-dessus , page 199, bd PR set ge renard du Bengale de Pennant , canis bengalen- 5 ; Shaw , qui est brun en dessus, avec une bande lon- Bitüdinale noie , er dont le tour des yeux est blanc , et À Queue terminée de noir. DS Le chien brun, canis fuliginosus Penfant, dont le pelage” est fuligineux et la queue droite : sans patrie Connue NS z , á Le nom de chien a été aussi donné à des mammifères qui Sont ‘maintenant placés dans des genres différens ; Ans], le chien des bois est le raton; Je ch'en crabier est Melquefois un raton ou un didelphe ; le chien marin Est un phoque; le chien-rat est le mangouste du Cap de * “One. Espérance ; le chien volani est une roussette ; le HER de terre est le rat-taupe.on Zemni ; le chien des prai- [es Est une espèce de marmotte ; le caren hyenomelas est €s de sélénite calcarifère des carrières des environs £ Etre le fennec, été . | MM MALO GIE. — o 20 p i yne rayée; le chien de Saahra ou canis cerdo paroit G. LIX GEKKE- CIVETTE, viverra, Linn, Erxleb. Bodd. Scrheb, Cuv. Geoff. Illig. A EER a A CARACT. Form. dent, : Incis. à, canines: T — lé * lai PER ts O molaires ax == 40. Incisives inférieures placées sur une même ECTS l ; Canines assez fortes. Molaires supérieures consistant , de chaque . côté, en trois fausses molaires un peu conique et comprimées; une carnassière grande, tran- . chante, aiguë, presque tricuspide, er deux tu- -` berculeuses ; les inferieures présentant quatre fausses molaires, une carnassière forte, bicus- pide, et une seule tuberculeuse rrès-large. Tête longue ; museau pointu. Nez terminé par un mufle asséz large, ayant les narines grandes et percées sur les côtés. Pupilles se contractant en une ligne étroite. 1 r S : Le) P Langue couverte de papilles cornéss, Oreilles moyennes , arrondies et droites, Pieds pentadactyles, ayant les doigts séparés a 3 S 2 z5 d . t et munis d'ongles à demi rérractiles, i Une poche plus ou moins profonde , ou un simple enfoncement de la peau, près des organes de la génération, renfermant, dans quelques es- pèces, une matière grasse très-odorante. Queue longue, couverte de poils. Pelage assez doux, marqué de bandes longi- tudinales ou de taches plus colorées que le fond. Verge du mâle dirigée en arrière, Un petit cœcum. | HABIT. Analogues à celles des martes. PATRIE. Les contrées chaudes de l’ancien con- tinent. Gr I, Sous-genre. Les CIVETTES proprement dires. — Caractères. Une poche profonde , située entre _ l'anus et les organes de la génération, et divisée en deux sacs , Se remplissant d’une sorte de pommade ayant une forte odeur de musc. 312°, Esp. CIVETTE VULGAIRE , viverra civetta. L'ayra ou eyra, qu'on avoit d'abrrd placé dans le ro des chiens, paroit plutôt se rapporter à celui des chats, | N { Le SET re RM ELOCTE , (Encyclop. pl. 87. fig. 3.) Viverra civetta s ration dans les deux sexes, et consistant en deux. Linn, Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 111.— La |: cavités de forme ovoïde, et ayant à peine neu civerte, Buff. Hist. nat. tom. 9. pl. 34. — Cuv. lignes de longueur sur six de largeur, dont les Ménag. du Mus. d'hist. nat.— Perrault, Hist. des | ~. parois internes, légèrement velues, sont me anim. tom, 1. p. 157. tab. 23. — Bélon, Ob- | de plusieurs trous communiquant avec autant r serv. pag. 94. fig. ; follicules qui sécrètent une matière crès-odorant CAR. ESSENT. Pelage gris s marqué de taches et de ; de nature graisseuse et d'une consistance assez ri bandes brunes ou noirâtres ; une crinière tout le lide , sous forme de vermicelli; une petite pe long du dos ; queue moins longue que le corps, toute verture de chaque côté de l'anus, de laquelle G brane: coule une liqueur noirâtre et très-puante. A ; F ; eTa > est DIMENS. Longueur du corps entier , me~ pied, pouc. lig. HABIT: Peu connues à l'état libre. La civetté Da suré en ligne droite , depuis le bout du |. nocturne, et, par son Organisation, fait le pa Si museau jusqu’à Panus ... 2 2 sage des martes aux chats. Elle vit de chasse i RE A D z . - s ' 1t „de la tête , depuis le bout du mu poursuit et surprend les petits animaux et surto", seau jusqu'à l’occiput.....,,.,...,.... 5 B EL E MS N a . lesoiseaux. Elle cherche à entrer dans les basses — du tronçon de la queue ........ à couts, comme le renard, pour emporter les i . — de l’avant-bras , depuis le coude lailles. Elle préfère les endroits sablonneux s P les montagnes ärides. Son cri ressemble à celu — depuis le poignet jusqu’au bout d’ es là i des ongles ma dOn ie, Rasa rem E Pumdieue Re Fa + a jambe, depuis le genou jus- — PATRIE. L'Afrique, et spécialement orr quau LAON essor + AE “où n DANS + 5 -g4 auière © D“ depuis le talon jusqu’au bout des onl e , afin de recueillir la Mi ; aaa a a a À 7 rante qu'elle produit, et qu'on retire. -Hauteur du train de devant 3 PE N — "du train de derriès .......... 10. 6 313°. Esp. CIVETIE ZIBET, viverra zibetha. ( Encycl. pl. 88. fig. 2.) Viverra zibetta > Linn. Gmel. — Schreb. tab. 112.— Lezibets Buffon, Hist..nat. tom. 9. pl. 31.— Le musts Lapeyronie, Mém. de l’Atad. des sciences s 173 | AE CAR. ESSENT. Pelage gris, nuancé de brun dis- posé en bandes transversales sur les jambes ; gorg? blanche, avec deux bandes noires de chaque côté; point de crinière ; ‘queue longue , couverte de poils courts , annelée de noir. DESCRIPT. Museau un peu moins pointu que celui du renard, mais plus que celui de la marte; oreilles arrondies et courtes; museau terminé par un mufle assez large, ayant les narines grandes et percées latéralement vers son extrémité; lè- vres garnies de longues moustaches; poils de la ligne moyenne du corps, depuis locciput jusqu'au milieu de la queue, très-longs (4 à $ pouces}, pouvant se relever, et formant une longue cri- nière. Pelage composé de deux sortes de poils; un duvet intérieur fort doux, de couleur cendrée- | Dimens. Longueur du corps entier , me- pied. pouc. brune, et un grand poil assez dur , Seul apparent je a siis = EJAS n à ; au dehors, généralement mêlé de blanc, de blan- — dela tête, depuis le bout-du nez châtre , de gris, de jaunâtre , de brun et de noir; jusqu'à L'OÉCAPARRS ER VE even à 9 d'où il résulte des taches et des bandes symé- — du tronçon de la queue AS triques d'un brun foncé sur un fond gris-brun — de l’avantbras, depuis le coude assez clair; ligne dorsale d’un noir-brun uni- forme; des taches irrégulières de certe couleur sur les côtés du corps, plus grandes sur la croupe — de la jambe er les cuisses que sur les épaules ; pieds d'un brun- | A2 ipon SE F Eon AR A — depuisle talon ju noir, ainsi que la dernière moitié de la queue RE : et trois ou quatre anneaux à sa base ; gorge brune Hauteur du train de devant....,... 1 > I avec des bandes obligues sur les côtés du cou; a du train de derrière peceren no E 1° “tête d'un gris-blanchâtre, avec le menton, les | DEscripr. Tête assez semblable à celle de la ©” joues et le tour des veux bruns; ventre blan- vette proprement dite; corps plus bassur jam- châtre. siot oo a" | bss; poils extérieurs courts et touffus, cachant Bourse s'ouvrant au dehors par une fente lon- une sorte de-duver de couleur cendrée; bout s A . r > z ~ z P b A S = pa r rés pue, SItUÉE CNUG lanus er les parties de la géné- museau blanchâtre; chanfrein, front er coue lig. ÿ y 3 4 3 kJ du nez d’un gris mêlé de brun et de jaunâtre; _mächoire inférieure et bas de la fâce extérieure de loreille, bruns; haut et bord de oreille, Cendrés; sommet de la tête et dessus du cou de . Couleur mêlée de blanc sale, de btun et de noir; Une bande noirâtre, s’érendant depuis le milieu è cou, le lohg du dos et de la croupe, jusqu’au milieu de la queue ; deux. bandes noirâtres , une de chaque côté, commençant à quelque dis- „tance des oreilles et s’érendant le long du cou et du devant de l'épaule; deux autres bandes dé : Même couleur ,une de chaque côté, placées plus aS, commençant près de la base de l'oreille, Sétendanc presque jusqu'aux épaules, er se réu- Bissant sur la surface inférieure du:cou, où une | Bande transversale et placée en avant les joint toutes deux ; lombes marqués d’une bande nol- Tatre de chaqué côté de la grande ligne dorsale; épaule , face extérieure du bras, côtés de la poi- tnne et du corps, flancs, face externe de la cuisse €t de la jambe, de couleur grise, variée d'une „Multitude de petites bañdes noirâtres , dirigées Verticalement sur les côtés du corps et la poi- . Mine ainsi que sur les flancs, et horizontalement sur l'épaule , sur la face extérieure du bras, de la . Cuisse et de la jambe; queue marquée de sept . ®Nneaux bruns, alternant avec sept anneaux lancs „ces anneaux bruns étant beaucoup plus larges sur la face supérieure de la queue que sur inférieure ; bout de la queue blanc; poitrine, aisselles, face intérieure du bras, bas-ventre, «aines, face intérieure de la cuisse, blanchâtres; Quelques taches brunes sur la poitrine; avant- Dras , face intérieure de la jambe et les quatre | Pieds, bruns. (Daubent.) Harr, Inconnues. | PATRIE, L'Inde ? d’où un individu a éré envoyé au Muséum par M. Léschenault de Latour, en ‘1810; l'Afrique également, selon quelques Auteurs, et notamment la Peyronie. i i urs, Sous-genre. Les GENETTES.—Caract. Poches réduites à un simple enfoncement. 314". Esp. CIVETTE GENETTE, viverra genetta. (Encycl. pl. 88. fig. 1 et 3. et 89..fig. ret 3.) Viverra genetta s hing Erxleb, Bodd.—Schreb, RUE e La genette Buf. Hist. nat, tom. 9, Pl. 36.— Civerre de Malacca , Sonnerat, Voy. aux Indes, tom. 2. pl’ g1. — Wiverra malac- censis , Linn. Gmel, =— La genette du Cap; Buff.. tom. 8, pl. ş 8.—Chat bisaam , Vosmiër. —Wi- Descripr. Corps mince et alongé ; museau poin- -e E MAMMALOGIE. -m verra tigrina y Linn: Gmel. — Genette dé France „ Buff. Suppl. tom. 3 (mais non la figure), — Char du Cap, viverra capensis, Forster.—Generte Cuy. Mén. du Mus. (1)— Fréd. Cuv. Mamm., lithog. CAR. ESSENT, Pelage gris, marqué de petites ta- ches noires, les unes rondes , et les autres de forme alongée ; queue annelée de noir, . DimEens. (Selon Daubenton.) Longueur pied. pouc. lig, du corps entier, mesuré en ligne droite depuis le bout du nez jusqu’à l'origine de Ha quene: . guess se OR USA O Rd ” = delatéte.s........: SR TT CR. PO — du tronçon de la queue ........ 1 1°» 2 8 PAYANT PAS ee roms tescs es ® 2 6 — depuis le poignet jusqu’au bout PORN denrées: rte À : == Ae AJE aaa n 0 He ND) — depuis le talon jusqu’au bout des ` ONOS ts recenser es Péri ttare SE jo Hauteur du train de devant........ ». — du train de derrière .,......... » 8 =» 32 Jeune individu. (Selon M. Cuvier.) Long. depuis la base des oreilles jusqu’à l'origine de la quene..…..;., ++... 10 6: — de la tête, depuis la base de oreilles jusqu’au bout du museau ..... 2 = dela queue... n°6 Hauteur au train de devant. ...... es ur: — autrain de derrière....,...,.... 5» 4 . tu ; jambes courtes; deux glandes grosses er sail- lantes , à côté de l'anus, ayant l'apparence d'une poche, et produisant une matière épaisse er d'une odeur analogue à celle du musc; prunelles semblables à celles du chat domestique ; oreilles. externes assez grandes, elliptiques, garnies d’un petit lobule au coté externe, comme däns-les. chiens et les chats; de grandes moustaches; poils laineux d'un gris-cendré ; -pors soyeux seuls ap- parens; fond. du pelage d'un gris un peu jau- (1) La syÿnonymie de cette espèce est fort embrouillée, et ce n’est qu'avec réserve que nous citons ici les divers. auteurs qui en ont parlé ou qui ont décrit des animaux à peu près semblables. M. Georges Cuvier , auquel on .doit les rapprocheinens que nous adoptons} a lui-même balancé à regarder le chat du Cap, felis capensis de Fors- ter, comme une vraie civette. Dans son Mémoire sur les. espèces de chats , il le considère comme une espèce voi- sine du chat serval; mais, dans son dernier ouvrage (le Règne animal}, il dit qu’il ne diffère pas de la genette. Nous reconnoissons aussi qu'il est peu- probable que l'espèce de la genette se trouve à la fois en France , en: Espagne , au Cap de Bonne-Fspérance et à Malacca , et quil y a lieu de croire que plusieurs animaux différens sont réunis sous ce nom. Quant à la civette de Ma- lacca, on sait que Je dessin en a été fait à Paris , d'après un mauvais croquis de la genette du Cap. ; f MAMMALOGIE. nâtre, qui résulte de poils gris avec le bout noir, ou de poils entièrement noirâtres; ces derniers, par leur réunion, formant un assez grand nom- bre de taches noires disposées en lignes longitu- dinales, qui sont longues sur le cou et sur les épaules, et généralement arrondies sur les CÔtÉs du corps er sur les membres; celles du milieu du dos formant presqu’une ligne continue; queue ayant dix ou onze anneaux noirs ou d'un brun foncé ; parties inférieures du corps grises, ainsi que la tête er le devant des pattes ; parties posté- ‘ricures de celles-ci, ainsi que le tour du museau et les lèvres, derrière les narines ; noirs; bout de Ja lèvre supérieure blanc; une tache blanche au- dessous de l'œil; intérieur de l'oreille blan- chatre, Mäles er femelles semblables, sous le rapport des couleurs du pelage, Jeunes ayant la teinte grise, un peu violatre. ITABIT. Peu connues, et en général analogues à celles des martes. On assure qu’elle se tient au voisinage des petites rivières et dans les lieux bas. Elle s'apprivoise facilement, et produit. même en captivité. La durée de sa gestation est. de quatre mois environ dans cette espèce. PATRIE. L'Afrique „en Barbarie. L'Espagne ; la France (dans le Rouergue et le Poitou). Le midi de l'Asie ? 315°. Esp. CIVETTE PRÉHENSILE , viverra pre- hensilis, Blainv. (Espèce nouvelle, figurée par M. de Blain- villé, d'après un dessin appartenant à la compa- ` gnie des Indes anglaises. ) CAR. ESSENT. Pelage d’un jaune verdätre, avec la X ligne dorsale ; le bout de la queue , les pattes , eux lignes de taches alongées près du dos, et beau- coup de petites taches orbiculaires noires sur chaque flanc. | Dimens. De la grandeur de la mangouste d'Égypte. DescrirT. Corps alongé, élargi en arrière, bas sur pattes; tête courte, large, avec un museau court , pointu et conique ; yeux grands , avec liris d'un jaune-verdâtre et la pupille étroite et obli- que; oreilles courtes et arrondies , ayant louver- ture de leur conque très fournie de longs poils; - -des moustaches fort longues et noires sur la lèvre supérieure; membres.courts, distans, terminés : par cinq doigts, dont celui du milieu est le plus grand, armés d'ongles, qui très-probablemenc, à cause de leur position relevée, sont à demi ou tout-à-fait rétractiles ; queue au moins aussi lon gue que le corpf de l'animal, très-forte, coniqié et obtuse à l'extrémité; poils longs surtout sur le dos et les flancs, les plus courts érant sut les pattes et la tête; couleur générale du p i d’un jaune-verdâtre sur la plus grande partie &U corps et de la queue; grands poils des oreilles 7% blancs; des taches de même couleur en arrété, des yeux , les entourant en forme de sourciis, i se prolongeant sur le chanfrein , où elles se réa- nissent à celles du côté opposé; une autre rache blanche à l'angle de la mâchoire inférieure; part? intérieure des pattes de devant blanche; pattes et ligne dorsale prolongée depuis la tête jusqu à la pointe de la queue, noires ainsi que l'extfé” mité de celle-ci; sur chaque côté du corps, deux bandes interrompues en forme de grandes taches longues, dont la supérieure ne dépasse pas la t4- cine de la queue, et dont l'inférieure n'occupé que les flancs, qui présentent aussi un gra” nombre d’autres taches noires orbiculaires a55€7 , irrégulièrement disposées. HABIT. Inconnues: On sait seulement que Cet animal a la faculté d’enrouler les corps avec $4 queue; ce qui lui a fait donner la désignatio® spécifique qu'il porte. | PATRIE. Le Bengale. 316°. Esp. CIVETTE NOIRE, viverra nig4s o ~ (Non figurée dans l'Encyclop.) Genette fe France, Buff, Hist. nat, suppl. tom, 7. pl. Jis CAR. ESSENT. Corps noirâtre , avec quelques 177 dices vagues-de taches longitudinales sur les flarcss une tache blanche au-dessus de l'œil et une autr 4 au-dessous ; queue noire et volubile. DIMENS. Longueur du corps et de la tête pied. pouc- lg: ensemble Per terer mere À SCI er ARR e m0 0S une reg o i TE = dè lagui nn. vite a DESCRIPT. Corps alongé, assez bas sur jambes 3 tête coniqué; mufle large, chagriné, avec LS sillon longitudinal moyen et les narines t657, ouvertes ec situées latéralement ; incisives INF” rieures à peu près sur la même ligne, les latérales étant les plus grosses ; trois fausses molaires C°- niques er aussi larges que hautes , en haut €t i bas de chaque côté ; yeux assez grands, à PY- _pille de forme alongéë ; oreilles assez grandes » presque nues , de forme arrondie; cinq doigts A chaque pied , ayant leurs rubercules très-saillan: et nus; queue longue, assez mince et prenant?’ se planté + Car. ESSENT. Pelage gris-roux , marqué de taches MAMMALOGIE. | 209 pute du pied de derriére et talon relevés et velus, ; . Pelage formé de poils de deux sortes ; l'inté- Fleur plus court, d’un gris-fauve ; l'extérieur plus tare et d’un noir très-foncé , d’où il résulte une couleur générale noirâtre sur le corps, un peu Plus claire sous le ventre que sur le dos; quelques taches longitudinales très-peu apparentes, sur les “ancs et le dos, formées par les longs poils noirs, et apercevables seulement de loin; chanfrein, queue et pattes noirs; une tache blanche sur œil, et une semblable en dessous ; une bande torte noire, partant du coin de l'œil et se por- tant vers l'oreille; iris brun; mufle et parties nues des pattes noirs. ABIT, Jnconnues. On assure que cet animal re- Courbe sa queue en dessous comme quelques Singes à queue prenante, et qu'il monte sur les Palmiers. ATRIE, Elle a éré envoyée de Pondichéry, par * Léschenault de Latour, au Muséum d’hist. Nat. de Paris, sous le nor de marte des palmiers. n la dit originaire des Moluques. Nota, Nous avons retrouvé, dans cet animal, . Presque tous les traits de la description que Buf- ‘on donne d’une generte femelle qu’on montroit à la foire Saint-Germain en 1772,etqu'ila fait gurer, par erreur, sous le nom de genette de France ; à cela près qu'il yavoit, dans celle-ci s Quelques indices d'anneaux sur la base de la queue, plus apparens que ceux de l'individu envoyé par . Leschenaulr. M. G. Cuvier avoit reconnu Cette erreur de Buffon, et avoit annoncé que cette Benerte noire devoit former une espèce à part. 3175, Esp. CIVETTE FOSSANE, viverra jossa. (Encycl, pl 39. fig. 2.) La fossane , Buff. tom, 13. pl. 20. — Viverra fossä, Linn. Gmel. _ Bodd. — Schreb. tab. 11 £ runes disposées sur le dos en quatre lignes longt- tadinales et éparses sur les fiancs; queue roussätre, : Joibiemenr marquée d'anneaux d’un roux-brun, IMENS. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. lig. Puis le bout du museau jusqu'à lori-. _8ine de ja QUEUR «se 64 #2 US ep “kde da queue: .iù detre me D: 6 Des CRIPT. Assez semblable à la genette par la orme de son corps et la disposition-générale des Couleurs de sa robe; fond du pelage gris-roux ; Chanfrein , front, dessus et cotés de la tête d'un orun mêlé de roussatre et de gris; une tache d'un blanc sale légèrement teint de jaune au- dessus de l'œil; quatre bandes brünes, s’éten- dant depuis le cou jusqu'au milieu du dos, et se continuant paf des séries de taches aussi brunes jusqu'à la queue; des taches à peu près sem- blables, et par bandes longitudinales, sur la partie postérieure des côtés du cou, sur les épaules, sur les flancs et sur la face externe des cuisses ; lèvre supérieure, mâchoire inférieure, gorge, dessous du cou, poitrine, ventre, dessous de la queue à sa base, d’une couleur blanche sale ou blanchâtre; restant de la queue et face externe des cuisses d’une couleur mêlée de roux , de gris et de blanc sale; des demi-anneaux étroits et roux sur la face supérieure de la queue; jambes et pieds, face interne des cuisses, d’un blanc très-sale et même jaunâtre. (Daubent.) HABIT. Ses mœurs sont semblables à celles de la fouine. Elle mange de la viande et des fruits; mais elle préfère les derniers, surtout les ba- nanes. | PATRIE, Madagascar, et, assure-t-on, l'Afrique et l’Asie. | 318°, Esp. CIVETIE A BANDEAU, viverra fas- ciata. (Non figurée dans Encycl.) Civette à ban- deau, Geoff. Collect. du Mus. d'hist. natur. — Desm, nouv. Dict. d'hist. nat. tom. 7. pag. 169. Sp. 5- CAR. ESSENT., Pelage d’un jaune clair, marqué de taches brunes disposées par séries longitudinales ; bout du museau blanc, ainsi qu’une bande trans- versale située au-dessus des yeux. Mi ‘Dimens. De la taille de la fouine. DESCRIPT. Fond du pelage d’un jaune clair, avec des taches d'un brun-marron, pen séparées les unes des autres, et disposées par lignes longitu- dinales sur le dos et les Hancs; bout du museau, mâchoire inférieure, et un bandeau qui passe- sur les yeux et un peu en avant des oreilles, d’un blanc-jaunâtre ; gorge, poitrine er ventre, d'un oris-fauve uniforme; extrémité de la queue er pattes, d'un brun foncé, ' Nota. Une civette de la collection du Mau- séum , étiquetée civette de Java, étoit très-sem- blable à celle que nous venons de décrire, à cela près que ce qui est brun-marron dans cette der- nière étoit noir chez elle. l La civette à bandeau est plus rapprochée de la civerte noire que d'aucune autre espèce, HABIT. et PATRIE. Inconnues, SA D d 210 319% Esp. CiVETTE DE L'INDE, viverra in- dica. (Non figurée.) Civerte de l'Inde, viverra in- dica, Geoff. Collect. du Mus. d'hist. natur. — Desm. nouv. Dict. d'hist. nat. tpm. 7. p. 170. sp. 6. 2 | CAR. ESSENT. Pelage d'un blanc-jaunätre , avec. huit bandes longitudinales étroites s brunes. Dimens. De la grandeur de la generte ou de la fossane. DESCRIPT. Corps très-alongé; queue assez courte; corps d’un blanc-jaunâtre, et marqué sur le dos de huit bandes brunes, non interrompues , mais confondues vers le cou; flancs chargés de trois . ou quatre lignes de points bruns, parallèles à celles du dos; cou en dessous, présentant deux lignes transversales brunes ; dessus de la tête d’un _gtis-brun uniforme; tour des yeux brun ; lèvres et menton blancs ; queue annelée de brun et de blanc-jaunätre et brune à la pointe ; pieds bruns ; poil rude, en MEN Nota. Un autre animal, conservé dans la collection du Muséum d'histoire naturelle de Paris, sous le nom de petite civette de Java , est en effer beaucoup plus petit que la civette de l'Inde, et présente les mêmes traches et les mêmes lignes sur le dos, les flancs, la gorge et la queue; mais ces lignes er ces taches sont beaucoup moins apparentes, On pourrort soupçonner gue co SEs., roit un jeune individu de l'espèce de la civette -de l'Inde. HABIT. Inconnues. PATRIE. L'Inde, d'où elle a été rapportée par Sonnerat. | 320. Esp. CIVETTE RAYÉE, viverra striata , a z 2 à - (Non figurée dans l'Encyclop.) Le chat sau- vage à bandes noires des Indes , Sonnerar, Voy. aux Indes et à la Chine, 2° pag. 193. tab. 90. — Le putois rayé de PInde, Boff. Hist. natur. suppl. tom, 7. pl. 57. — Viverra fasciata, Linn, ameh ` CAR. ESSENT. Pelage marqué de six bandes brunes, assez larges, sur un fond jaunåtre, Dimexs. De la taille de la marte putois. DESCRIPT. Tête et queue d'an brun-fauve ; tour des yeux, dessous du nez, joues, dessous de.la „mâchoire inférieure et face interne des jambes de devant, d'un fauve pâle; bout du nez noir; six larges bandes brunes, et cinq blanchâtres plus étroites, s'étendant alternativement sur toute la’ remarque un double pli de la peau entre les organes ‘place à côté de notre civette noire. ` MAMMALOGIE. longueur du corps; dessous du ventre, d'un blanc sale, | HABIT. Inconnues: PATRIE. La côte de Coromandel. 321°, Esp. CIVETTE BONDAR , viverra bondar. RE es paf . (Espèce nouvelle, dessinée à Londres z M. de Blainville , d’après une bonne nr manuscrite appartenant à la compagnie € Indes.) CAR. ESSENT. Fond du pelage fauve, pointe des grands poils noire ; une bande dorsale noire , ainsi que deux petites bandes étroites pe rallèles sur chaque flanc; les quatre pieds €t 5 bout de la queue noirs. DIMENS. Beaucoup plus petite que la civerte préhensiles . DESCRIPT. Tête plus alongée que celle de la c° vette préhensile ; museau plus pointu ; oreilles larges, courtes er, tout-à fait nues à l'intérieuts; queue très-forte et très-longue, toute noire dans son tiers terminal ; pattes noires; une tache noire sur chaque côté du museau, qui se prolongé en arrière et encadre une tache presque blanche placée au-dessous de l'œil ; tout le reste du corps couvert de poils fort épais et de couleur fauve» les plus longs ayant leur pointe noire; une bande étroite de cette couleur sur la ligne dorsale, €f qui se prolonge tout le long de la queue; de cha- que côté deux petites bandes parallèles à la ligne dorsale, dont la supérieure est la p'us longue €? la plus large, ne s'étendant d’ailleurs que depui les épaules jusqu’à la croupe. HABIT. Inconnues. PATRIE. Le Bengale (1). avec la (1) Nous n'avons pas cru devoir placer dans net genre des civettes, l'espèce qui a été décrire par Pallas | et Schreber , sous le ‘nom de viverra hermaphrodita , €! adoptée par Boddaert, parce que ses caractères DOUS * ont paru insuffsans. Elle est d’une taille intermédiaire entre celle de. civette et celle de la genette. Son museau, sa gorge», ses moustaches et ses pieds sont noirs; il y a une tac 4 blanche au dessous des yeux; ses poils sont cendres? la base et noirs à la pointe. Son dos est marqué de ee bandes longitudinales noires ; sa queue , un peu piu t \ 3 + z z a n longue que le corps , est noire à l'extrémité; enfin » de la x génération et l’anus. £ MT Cette espèce, qui n’est point figurée , est indiq comme originaire de Barbarie. Lorsqu'elle sera constatée , elle devr Quant au viverra zeylunica de Pallas et de Schreber » DAS LX". GENRE. MANGOUSTE , herpestes, Illig, Viverra, Mustela , } Linn. Erxleb. Mangusta, Oliv. Ichneumon > Lacé p- II—I A Egasini RACT, Formule dentaire : incis. + can. 5 Ermy PRE molair Re Be es FE = 36. Secondé incisive inférieure de chaque côté, Un peu rentrée. RE Canines fortes, assez courtes et coniques. ` Molaires au nombre de cinq partout dans les adultes , et de six dans les très-jeunes individus, . Parce qu’il y a une petite dent caduque de plus; eux fausses molaires supérieures, presqu'exac- tement coniques, suivies d’une carnassière large et hérissée de pointes, er de deux dents tubercu- MAMMALOGIE leuses, grandes et étroites; deux fausses mo- aires inférieures ; la troisième et la quatrième ù dents, à couronne hérissée de pointes, €t Cor- ` Fespondanr ensemble à la carnassière supérieure ; dernière molaire tuberculeuse et opposée aux deux tuberculeuses d’en haut, Corps alongé, bas sur jambes. Tête petite; museau pointu. Doa a tt >A ; Yeux susteptibles d’être recouverts par une Membrane nyctitante complète, Oreilles courtes et arrondies. Langue garnie de papilles cornées , longues et acerées, ` Pieds à cinq doigts, à demi palmés , er armés d'ongles aigus, à demi récracriles. Queue longue et pointue, U } PERE eee ] ne poche volumineuse simple, située à la Partie inférieure du ventre, et dans la profon- deur de laquelle est situé l'anus. Poils annelés de diverses couleurs, courts sur à tére et sur les pattes, et longs sur les autres Parties du corps. ABIT. Leurs mœurs sont analogues à celles des martes, er leur démarche est incertaine et vive. lles se tiennent sur le bord des eaux ; attaquent ma - LA OÙ viverra ceylonensis de Boddaert, ses caractères sont encore moins connus que ceux de lespèce précédente , S% de Si peu d'importance , qué nous nous abstenons meme de les rapporter ici. / 211 les rats, les reptiles , ctc., et se jettent par occa- sion dans les habitations des hommes, où elles font les mêmes dégâts que les fouines et les pu- tois, en égorgeant les volailles et suçant les œufs. PATRIE. Les contrées chaudes de l'ancien conti- nent, telles que l'Egypte, l'Inde, l'Afrique, Madagascar et les îles de la mer d'Afrique. 322°, Esp. MANGOUSTE A BANDES, herpestes mungo. (Encycl. pl. 84. fig. 4.) Viverra -mongox s Linn. Gmel. —Mangouste de l'Inde , Baff. Hist. nat. tom. 13. pl. 19. — Mungo ou mungutia des Indiens , Kæmpfer, Amænit. exotic. 574 tab. 567. — Geoff. Mém. de lInstir. d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. pag. 138. CAR. ESSENT. Pelage marqué sur le dos de douze ou treize bandes transversales brunes , séparées alternativement par un pareil nombre dé bandes rousses. DimEns. Longueur du corps, 9 pouces $ à to pouces. — de la tête , un peu moins de 3 pouces. — dela queue, 7 pouces. DESCRIPT. Couleur générale brune; dos et flancs couverts de poils longs, blanchâtres, terminés de roux , et marqués dans leur milieu d’un large anneau brun, bien tranché; ces poils étant dis- __ posés de manière que les anneaux bruns d'un cer- tain nombre d’entr’eux arrivent à la même hau- teur; pour former, depuis les épaules jusqu’à lo- rigine de la queue, douze ou treize bandes trans- versales, d’un brun foncé, séparées l'une de l'autre pat des bandes rousses formées par l'ex- trémité de ces mêmes poils; bandes des lombes surtout très-distinctes , et séparées par une teinte d’un gris piqueté de brun, provenant également de la pointe des poils de cette partie; tête et épaules couvertes d'un poil ras, gris-brun ; mâ- choire inférieure et lèvres roussätres; pattes et queue brunes ; cette dernière parrie terminée en pointe assez algue. HABIT. Si cette mangouste est celle dont parle Kæmpfer, elle poursuit avec acharnement les ASœmpier, P : i ; serpens, tels venimeux qu ils soient, et se guérit de leurs morsures en mangeant la racine d’une plante particulière (ophiorhiza mongoz ). PATRIE. L'Inde, z238, Esp.* MANGOUSTE D'EDW ARDS, herpes- tes Edwardsii. - (Non figurée dans l'Encycl.) Viverra, Ed- D d z 212 wards, Birds, tab. 109.—Geoff. Mém. de Inst, d'Egypte , Hist. nat. tom. 2. pag. 138. n. 2. CAR. ESSENT. Dos et queue annelés de brun sur un fond. olivåtre; museau brun- rougeâtre ; queue pointue, DESCRIPT. Nota. M. Geoffroy a admis cette es- pèce sur la seule inspection de la figure que donne Edwards d’une petite mangouste des Indes orien- tales, Cette mangouste est la seule qui ait les ongles noirs. | ` PATRIE. Les Indes orientales. 324°. Esp MANGOUSTE NEMS » herpestes griseus, (Non figurée dans lEncyclop.) Le nems, Buf. Suppl. tom. 3, pl, 27. — Viverra cafra , Linn, Gmel. — Mangouste nems , Geoff, Mém. de l'Instir, d'Egypte, Hist. nat. tom. 2. P- 138. n, 3 > x CAR, ESSENT. Pelage gris-brunâtre , uniforme en dessus , et piqueté très-également de petits traits bruns-roussätres qui proviennent des annelures des poils; pattes de la couleur du dos; queue pointue. DimEns. Longueur du corps, mesuré pied. pouc. lig. en droite ligne, depuis le bout du mu- seau jusqu'à l’origine de la queue . nf LE EU CRE aan Hauteur du train de devant........ — du train de derrière ........... » @ Descripr. Pelage assez uniformément d’un gris pale, légèrement teinté de bru D, parce que la partie apparente des poils en dehors est à peu près mar- quée d’anneaux étroits de cette couleur, tandis que tout le restant est d’un blanc-jaunâtre sale ; sur les flancs et près de encolure, les anneaux colorés des poils, formant comme des bandes transversales assez indécises, mais analogues, par leur disposition , à celles de la mangouste à ban- des ; poils étant plus courts sur la tête et sur les _ extiémités des pattes que partout ailleurs, leurs grivelures ou leurs anneaux bruns y étant fort rapprochés, ce qui rend fa couleur générale de ces parties plus foncée ; queue couverte de poils longs blanchâtres, ayant chacun un anneau brun dans son milieu; poils de la queue et de la croupe longs et durs, HABIT .Inconnues. PATRIE. L'Inde, selon M. Geoffroy ; la partie orientale de l'Afrique, suivant Buffon, ` galera. 325% Esp. MANGOUSTE VANSIRE ; herpestes ‘| Dimens. Longueur du corps, environ.. 1 >» MAMMALOGIE. (Eacycl. pl. 80. fig. 3.) Vansire, Buffon; Hist. nat, tom. 13. pl. 21. — Mustela galera y Linn. — Mangouste vansire , Geof. Mém. de PInstit. d'Egypte, Hist. nat. tom, 2. pag. 138e n. 4. — Vohang shira des Madégasses. CAR. ESSENT. Pelage d’un brun assez foncé, PoR tillé de jaunâtre; queue à peu près égaiement grossé et touffue dans toute sa longueur. DImENs. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. lig- puis le bout du museau jusqu’à lori- e gine de la queue...... Bean —"dttronconde faquene. ae e 18 (Nota. Les poils s'étendent de 2 pouces et demi au” _ delà de ce tronçon.) DESCRiPT. À peu près de la taille de la mangouste à bandes; poils soyeux moins longs que ceux aë la fouine et de la marte, d'un brun foncé, avec des anneaux étroits d’un blanc-jaunâcre vers leur pointe seulement, qui rendent le pelage pom- tillé de cette couleur ; poils intérieurs d’un brun uniforme; tête et pattes d’un brun plus teinté de roux que le reste du corps; oreilles assez grandes et brunes; queue de moyenne épaisseur à sa base, couverte de poils assez longs, bruns s annelés comme ceux du corps de blanc-jaunätre, avec cette différence, que les anneaux dé certe _couleur sont ici plus nombreux et beaucoup plus larges. s Nota. Le crâne du vansire diffère de celui de la mangouste d'Egypte, selon M. Geoffroy, e” ce que la bofte cérébrale est à proportion plus | renflée er plus large, et que l'apophyse de l'os jugal et celle du coronal ne sont pas assez pro” Jongées pour se rencontrer, s'unir et complétef l'orbite. Fe : « Hasit. Peu connues. On dit que cet animal aim@ beaucoup à se baigner, PATRIE. L'île de Madagascar, d’où cette espece est originaire, et l'ile de France, où elle a été acclimatée, 326°, Esp. MANGOUSTE DE Java, kerpestes javanicus. : (Non figurée.) Mangouste de Java, Geoff; Descripr, de l'Egypte, Hist. nat. tom. 2. p138 mh CAR. ESSENT. Pelage marron , pointillé de blanc- Jaunâtre; tête et jambes d’une seule couleurs € d’un marron foncé ; queue égale dans route sa lon- ueur. ; & pied. pouc. lig. 23 8 >» SN a O a Des rer. Pelage en général d’un brun-marron, et piqueté de jaunâtre, d’une manière très-égale, Sur le corps er lés flancs, ce qui est produit par Ss anneaux alternativement bruns-marron et Funâtres qui marquent chaque poil; tête d'un tun-marron, à poils d’une couleur uniforme ; Essous de la goige également brun; extrémité | €s pattes plus foncée que tout le reste du corps ; queue moins épaisse à sa base que celle de la mangouste d'Egypte, et couverte de poils assez ongs, annelés comme ceux du corps; oreilles Irés-ouvertes , mais ayant leur conque peu dé- peloppée ; poil intérieur ou laineux d'un gris- tun. Var, M. de Jaya rousse. Pelage plus roux que dans tE précédent. i Nota. Un jeune individu, rapporté à cette espèce par M. Geoffroy, est de petite taille ; les Parties supérieures de son pelage sont d’un gris Un peu verdâtre; son ventre est d’un blanc sale SE sa gorge d’un blanc plus pur. AÂTRIE, L'ile de Java, d’où elle a éré envoyée au Muséum d'histoire naturelle nault de Latour (1). Sh Esp. MANGOUSTE ROUGE ; herpestes uber, e . (Non figuréa.} Mangouste rouge ; ichneumon ruber Geoftr. Mém. de l Instit. d'Egypte , Hist. Nat, tom. 2. pag. 139.106. ` AR, ESSENT. Pelage d’un roux-ferrugineux très- Eclatant , particulièrement sur la tête. ; < pied. pouc. lig. NS. Longueur du corps, environ... 1 3 » — de la queue... > ne Ar Descrip. Teinte générale du pelage d’un roux- trugineux très -éclatant , particulièrement sur 4 tête er sur la face externe des quatré mem- tes ; poils du dos et des flancs marqués d’an- Eaux alrernativement roux foncé et roux-jau- Natre ou fauve , qui font paroïtre ces parties Comme piquetées de cerre dernière couleur; des- Sus de la têre d’un roux d'écureuil très-vif; poils Su menton, du dessous du cou et de la poitrine, Un jaune-roux égal, cette teinte devenant un Peu plus foncée sous le ventre; queue plus épaisse et plus longue que celle de la mangouste à andes , couverte de poils roux non annelés.. Dim: se. see à (i O . A 4 à ` Ş v i 2 ia ) On doit peut être rapporter à cette espèce la be Mée dekara de Séba , qui, selon cet auteur, est norm- à dans son pays natal s kager-angan. / MAMMALOGIE. par M. Lesche- | | 2193 HABIT. et PATRIE. Inconnues. Cet animal fait partie de la collection du Muséum d'histoire naturelle. £ = i a 328°, Esp. GRANDE MANGOUSTE , herpestes major. : (Non figurée dans lEncyclop.) La grande mangouste , Buff, Hist. nat. suppl. tom. 3. pl. 26. — Ichèeumon major, Geoff, Mém., de l'Insur. d'Egypte, Hist. nat, tom. 2. pag. 139.m 7. CAR. ESSENT. Pelage marron , composé de poi's de cette couleur, et très-finement annelés de fauve; queue brune à son extrémité , qui est terminée en pointe. 4 „pied. pouc. lig. DIMENS: Longueur du corps .......... 1 10 » = De ln Elie 6e ut der neN GIE À Lo te DESCRIPT. La grande mangouste de Bufra a, suivant ce naturaliste, le muscab peu plus gros et un peu moins Jerg que celui d’autres espèces; le poil: plus hérissé et plus long; la queue plus hérissée et également plus longue à proportion du corps ; les plus grands poils ayant jusqu’à deux pouces et demi de longueur, et à leur base un duvet plus court et de couleur rous- såre, E HABIT. et PATRIE. Inconnues. 329% Esp. MANGOUSTE DEGYPTE, herpestes Pharaonis. 5 ci (Encycl. pl. 84. fig. 3.) Wiverra ichneu- mon, Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 116.— La mangouste, Buffon, Hist. nat. suppl. tom. 3. pl. 26.— Ichneumon d’ Hérodote er des Anciens. — Nems des Egyptiens modernes, . vulgairement rat de Pharaon. —Mangouste d E- gypte ; Geof. Mém. de l'Instit. d'Egypte, Hist. nat. tom, 2. pag. 139. n. 2.—Ejusd. Ménag. du Mus, fig. — Fréd. Cuv. Mamm, lithoer. CAR. ESSENT. Pelage très-également mélangé de brun-marron et de fauve, provenant des anneaux de ces deux couleurs que présentent les poils; pattes noires ou d’un marron foncé, ainsi que le mu- seau; queue terminée par une touffe de très-grands poils, divergeant de haut en bas et s’éclatant em éventail, y Dimens. Longueur du corps, mesuré de. pied. pouc. lig. puis le bout du museau jusqu’à Pori- gine de a queue........ dents des EE 6 + CA TB miser vase ssucsse SE LÉ DESCRIPT. Poil plus gros, plus sec et plus cassant À Ea que dans les autres espèces, et surtout que celui 2% 214 de la grande mangouste, avec laquelle on pour- roit confondre celle-ci. Poils annelés de fauve et de brun-marron, un anneau fauve terminant chacun d'eux; et quoique les anneaux bruns- marron soient Plus larges, ils sont tellement arrangés , qu'ils offrent une distribution si égale, que la teinte générale n’est autre que le mélange de ces deux couleurs. | Hapir. Vivant de rats, de reptiles, d'œufs et d’oi- seaux, qu'elle tue à la manière des martes, enleur ` sucant le sang et la cervelle; se tenant tou- jours au voisinage des eaux er dans les petits ca- naux qui servent à l'irrigation des terres. Crain- tive et défiante, êlle observe avec la plus grande attention les lieux où elle ma pas eñcoré pé- nétré. On l'apprivoise facilement. $ PATRIE. L'Egypte, où elle a été adorée par les anciens Egypriens, qui la regardoient comme l'ennemi Le plus acharné des crocodiles et des autres reptiles. Maintenant elle est très-com- mune dans plus de la moitié septentrionale de “ ce pays, c'est-à-dire, entre la mer Méditerranée et la ville de Siout. Elle est au contraire très- rare dans l'Egypte supérieure, et il est à remar- quer qu’elle est moins abondante où les croco- diles sont plus communs, er qu’on la trouve plus fréquente où les crocodiles n'existent pas. LXI GENRE. SURIKATE, suricata s Desm. Viverra y Linn. Erxleb. Bodd. Schreb. Ryzena, Illig. eS è š E È E= = CAR. Formule dentaire : incis. es canin, ==! ts molaires ZÊ — 40. 6—6 | Seconde incisive inférieure de chaque côté un ; | peu rentrées Canines assez fortes, Molaires supérieures s Six de chaque côré; sa- voir, trois fausses molaires, une carnassière avec un talon intérieur, et deux petites ruberculeuses, Molaires inférieures au nombre de six aussi; sa- : gén : voir, quatre fausses, une carnassièré semblable arp Siah . à celle den haut, et une seule tuberculeuse, Museau pointu, | Oreilles petites et arrondies. AS 2e RE COUV A a sa ire ~ Le Langue couverte de papilles cornges, Aa MAMMALOGIE. Pieds antérieurs et postérieurs, à quatre doigts armés d'ongles arqués et robustes. Une poche semblable à celle des man- goustes, près de Panus. : Queue assez longue et pointue. Pelage composé de poils annelés de différentes teintes, | 330°. Esp. SURIKATE DU CAP, suricata capensiss O e ? ( Encycl. pl. 85. fig. 4, sous la fausse dénomi- nation de coati brun; et fig, 1, le zenick.)—S# rikate , Buff. Hist. nat. des quadr. tom. 13. pl. 7° — Viverra tetradactyla , Linn. Gmel.— Schreb; tab. 117. — Zenick , Sonnerat , Voy. aux Indes et à la Chine, pl. 92.— Wiverra zenick, GME* CAR. ESSENT. Pelage mélé de brun, de blancs de jaunâtre et de noir. , DimEens. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. si puis le bout du nez jusqu’à l’origine de la queue | À made EEEa — de la queis men DESCRIPT. Très- rapproché des mangoustes pêt ses formes et la nature de son pelage; museau prolongé de façon à dépasser de quatre lignes la lèvre inférieure; nez, tour des yeux er orerlles noits; chanfrein brun; côtés de la têre et o" museau, et dessous de la mâchoire inférieure » blanchâtres; restant de la têre, cou, dos, crot pe, côtés du corps, épaules , bras, face extern? des avant-bras, des cuisses et des jambes, 4 couleur mêlée de blanc, de brun, de jaunâtre € de noir, résultant des anneaux des poils, g7 sont de deux sortes; les plus longs érant ferme? et noirs près de leur racine, marqués plus haut et successivement de blanc, de noir ét de bru”? avec la pointe noire; les plus courts laineux» plus doux et de couleur brun-jaunâtre; poirriné ventre, face interne des avant-bras, des cuisses et des jambes, et les quatre pieds, jaunâtres? queue jaunâtre, avec du noir mêlé sur sa partié supérieure, et le bout de cette dernière couleur? ongles des quatre doigts des pieds, tant anté” rieurs que postérieurs, fort longs, pliés en go” tière et de couleur noire, ( Daubent. ) ; | . man“ HABIT. Sa manière de vivre est celle des M? dt goustes ; elle se nourrit des mêmes objets A paroît fouir la terre. Son urine est très-puant® f Ka x speT PATRIE. Les environs du Cap de Bonne-EsP® rance, e o 3 u x Division. Point de petite dent du tout der- riere Ja grosse molaire ou carnassière d’en bas. | EANA GENYE i HYÈNE » hyana, Briss. Storr, Cuv. Geoff. Illig. De amie, Lion. Gmel-Erxleb. Bodd. Caracr. Formule dentaire : incis. Ê a geat À go CANIN, — ; Molaires 325 — aires — — 34. | A 4 à i . - Ancisiyes inférieures sur une seule ligne. + Canines fortes. Molaires supérieures au nombre de cinq de Chague côté : savoir, trois fausses molaires co-. P 2 2 niques , mousses et fort grosses; une carnassière, a plus grande de toutes, tricuspide en dehors, Et munie d’un petit tubercule en dedans er en avant, et une petire tuberculeuse. Molaires in- érieures semblables, si ce n’est que la tubercu- Suse manque, et que la carnassière n'est que icuspide et est dépourvue de tubercule, Tête d’une grosseur médiocre, à chanfrein re- Evé, à museau assez fin et à mâchoires plus Courtes que celles des chiens et plus longues que Celles des chats. : … Langue garnie de papilles cornées. Yeux grands, à prunelles longitudinales, an- Suleuses en haut et arrondies en bas. _ Oreilles longues , pointues, mobiles, très- Quvertes.' € ‘Pieds terminés, tant les antérieurs que les Postérieurs , par quatre doigts, dont les ongles 3 assez robustes, ne sont point récractiles ; train € derrière en apparence plus bas que celui de vanr. Une poche profonde et glanduleuse sous lanus. Queue courte, Mamelles au nombre de quatre seulement. Poil long et grossier, présentant des raches Où des bandes obscures sur un fond plus clair. MABIT, Cruelles, farouches, nocturnes. ÂTRIE, L'ancien continent. 331€. Esp. HYÈNE RAYÉE, kyana vulgaris ; ob, . (Encydl. pl. 108. fig. 1.) Hyena des An- ctens, — Canis hyena, Linn. Gmel. Bodd. pmi L'hyène, Bug. Hist. nat. suppi. pl. 46. — Cuv. Aénag, du Mus. d'hist. natur. — Frédér, Cuv. Mamm, lithograph, 10°, livrais. — Hyène d'A- - MAMMALOGIE. 215 byssinie, Bruce, Voyag. tom. ș. pag. 130. — Foadh de Shaw, Voyag. en Barbarie, tom. 1. pag. 317. — Vulgairement hyène d'Orient ou -du Levant. , ; CAR. ESSENT. Pelage dun gris - jaunâtre , rayé transyersalement de brun sur les jancs et sur ies pattes. y DimEexs. Longueur du corps , mesuré de- pied. pouc. lige puis le bout du museau jusqu’à Fori- | gine de la queue........ PRE e — de la tête, depuis le bout du TOR museau jusqu'à l'occiput ............ » 9 » US LE UE su ra iidièse, D: 0.120 Hauteur du train de devant aux épau- Fr ss. Tree tue st ess tre sut e © I G 3 DESCRIPT. Pelage composé de deux sortes de poils; les laineux en petite quantité, et les soyeux, seuls apparens au dehors, longs, roidés, peu épais, excépté sur les membres, où ils sont courts et’ serrés, et sur le museau, qui est rout-à-fait ras, ainsi que la face externe des oreilles; poils de la ligne dorsale beaucoup plus grands que les autres, Surtout au garrot, et formant une crinière qui s'étend depuis la nuque jusqu’à l’origine de la queue, celle-ci couverte de longs poils; fond du pelage, aux parties supérieures, d’un gris-jau- nâtte, varié de bandes transversales d’un brun- noir; parties inférieures grises, excepté le des- sous du cou et de la gorge, qui est noir; mem- bres de la couleur du cou, gris-jaunâtres, variés de bandes transversales noires; crinière grise, avec quelques taches noires, ainsi que le dessus de la queue, dont les autres parties sont jau- vâtres; museau et face externe des oreilles d'un bran-violäcre (1). | Qt (1) L'hyène d’Abyssinie et de Nubie, décrite comme espèce nouvelle par Bruce (canis hyanomelas), ne dif- fère en rien d'essentiel , ainsi que le remarque M. Cu- vier, de l’hyène rayée. Ce mammifère est seulement d’une taille un peu plus forte ; sa tête est très-grosse , son museau droit et épais; les poils qui couvrent les cô- tés de son corps sont peu touffus et aussi longs que ceux de la crinière, d’un brun uniforme dans toute leur lon- gueur; et légèrement teints de grisâtre sur quelques par- ties du corps. Sa tête est couverte de poils courts, d'un “brun-grisätre ; sa nuque, les côtés et le devant de son cou sont de couleur blanchätre; ses pattes sont annelées .de lignes brunes et de lignes blanchâtres; le dessous de son corps, d’un blanc sale, est taché d’un peu de brun; sa queue est longue et couverte de grands poils bruns sur son desshs et blanchâtres en dessous. Sa longueur totale est de ş pieds 9 pouces. ( Encycl. pl. 108. fig. 23 Felix Casal, ancien gardien des animaux féroces au Jardin des Plantes, dit avoir vu, en Barbarie, des hyènes longues de cinq pieds, i atari anne op PA CU 16 ‘MAMMALOGIE. Hagir. Animal dont l'aspect est à la fois bizarre Let effrayant, ayant une allure embarrassée, et paroissant boiter lorsqu'il marche , parce qu'il tient toujours son train de derrière beaucoup plus bas que celui de devant , en en pliant fortement les articulations; se retirant, pendant le jour, dans les lieux d’un difficile accès et dans le fond * des cavernes; se nourrissant de proie vivante, et aussi de la chair des cadavres d'hommes ou de bestiaux, qu'il dérerre avec facilité au moyen des ongles robustes dont ses doigts sont armés; se . défendant avec courage contre les lions, les pan- thères, et aussi contre les chiens qui l’attaquent, en leur brisant les pattes d’un seul coup de dent; faisant entendre, pendant la nuit, une voix gémissante ; lapant et buvant comme les chiens , ètc. PATRIE. La Barbarie, l'Egypte, l'Abyssinie, la Nübie, la Syrie, la Perse. 352 Dr HyÈNE TACHETÉE, hyena capensis, Nob. (Encycl. pl..suppl. 5. fig. 4.) Canis crocuta, . Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. —- Schreb. Saugth. . pl. 96. B. — Hyène tachetée de Pennant, . Syn. quad. tab. 17, — Loup tigre de Kolbe? — Hyène , Barrow , Voyag. au Cap de Bonne Es- pérance, tom, 2. pag. 55 de la traduct, franc.— Frédér, Cuvier, Mamm. lichogr. »°, livrais. — Vulgairement, hyène du Cap. CAR. ESSENT. Pelage d’un jaune terne , parsemé de taches brunes arrondies , en petit nombre. Drmexs. Taille et co-pulence d’un grand Matin , avec la tête plus épaisse et moins alongée que celle de cet animal. | DESCRIPT. -Formés générales très-sémblabies à celles de l'espèce précédente ; crintère également - remarquable; couleur générale du pelage d'un blond sale, tirant sur le brun-noir au ventre, aux parties postérieures et sur les membres; des taches d'un brun-noir plus ou moins foncé , pe- - tires, peu nombreuses, sur routes les parties du corps , excepté le dessous du ventre et de la por- trine, l'intérieur des membres et la téte ; extré- mité du museau noire ; face interne et bords des us dé pois blancs ; queue brune sans HABIT. En tout analogues à celles de l'espèce précédente. PATRIE. Le midi de l'Afrique, aux environs du Cap de Bonne-Espérance. — 333°. Esp. * HYÈNE ROUSSE, kyana rufa. (Non figurée.) Hyène rousse, Cuv. Recherch: sur les ossemens fossiles d’hyènes. CAR. ESSENT. Pelage roux, tacheté de noiråtre. DESCRIPT. Nota. M. Cuvier n'indique cette nouvelle espèce que par ces mots : « Elle est marquée de taches comme l’hyène du Cap; mas cette dernière est-grise et tachetée de brun, tan- dis que l’autre est rousse , rachetée de noirätfé» et porte des oreilles cendrées aussi grandes q°° celles de hyène rayée. » HABIT. et PATRIE. Inconnues. 334°. Esp. HYÈNE FOSSILE, hyena fossilis. Hyène fossile, Cuv. Rech. sur les ossemens fossiles d’hyènes, tome 4. partie 4°. pl. 1. CAR. ESSENT. D'un tiers environ plus grande que l’hyène rayée ; museau à proportion plus court qué celui de cet animal; dents très-semblables, pour les formes y à celles de l hyène tachetée, mais beau- coup plus grandes. GISEMENT. Dans les cavernes de Franconie, ave? les-os d'ours arctoïdes, et dans celles de Mug gendorf; dans les sables entre Haldorf er Ret- terbuch, non loin d'Eichstaedt, en. . .… - ? dans le roc de la caverne de Baumann; dans une argile jaunâtre , avec des os d’éléphans » * Canstadt , dans la vallée du Necker; dans les fissures d’un rocher calcaire à Fouvent-le-Prieut®s A TE près de Gray, département du Doubs (1). LXIII. GENRE. CHAT ou FELIS, Linn. Briss. Erxleb. Bodt Cuv. Geoff, Illig. c ae] s o- - . — i CARACT. Formule dentaire : incis, a cane z4 1° molaires t ou > — 30 ou 2$ Incisives inférieures sur une seule ligne. Canines très-fortes. Molaires supérieures au nombre de quatré de ETS TEO (1) Le nom d’hyène d'Amérique a été donné mal-à-PE°" os au loup rouge ou agouarachay (voy.n°.296). Ily a lieu de croire que Panimal féroce de Madagas car, indiqué sous le nom de facasse, appartient à a genre. « de On a trouvé tout récemment, dans une carrière s Montmartre „un fragment de mâchoire garni de dents qui a beaucoup d’agalogie avec une mâchoire ci LA laque côté; savoir, deux fausses molaires co- ques, assez épaisses; une carnassière très- Srande, à trois lobes, et une petite tuberculeuse Plus large que longue. (Nora Cette dernière manque dans quelques espèces, ) Trois molaires in Erleures; savoir, deux fausses molaires compri- mees , simples , er une carnassière bicuspide. Tête arrondie; chanfrein court et légèrement ‘Atqué ; arcades zygomatiques tès-voltées ; må- Choires courtes. chaque Langue couverte de papilles cornées, dont la Pointe est dirigée.en arrière. va . ? . : Nez terminé par un mofle assez petit, avec les Marines percées de côté et en dessous. Oreilles assez courtes, droites, triangulaires. Pupilles se contractant tantôt en ligne verti- Sale, tantôt en cercle, Jambes assez courtes relativement à la lon- Bleur du corps; pieds antérieurs pentadactyles, €S postérieurs tétra actyles. Ongles des pieds de devant complétement ré- actiles, relevés dans le repos et couchés obli- Qement dans les intervalles des doigts. Queue plus ou moins longue, Point de poches ou de follicules aux environs S organes de la génération et de lanus. de Gland des mâles couvert de petites papilles : COfnées, ABIT. Animaux très-carnassiers, ne se nourris- Sant, dans l’état de nature, que de proie vi- Vante, qu'ils saisissent par surprise-et non à la Course, comme le font les chiens; sautant et 8'impant facilement; courant mal ; ayant le sens € l'odorat assez foible, mais celui de la vue très-parfait ; vivant dans les forêts, etc. ; p f > . j> , n nena point rencontré en Australasie. T Grands chats fauves et sans taches (1). 335°, Esp. FELIS LION , felis leo. (Encycl. pl. 90. fig. 4, er g1. fig. 1.) Felis lo , Linn, Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 97. A. € 97, B.— Le Zion, Buff. Hist. natur. tom. 9, pL í et 2.—Le lion, G. Cuvier, Ménag. du Mus. La lionne, Lacé». Ménag. du Mus.— Lion du NE (1) Nous avons suivi, pour diviser ce genre extrême- son p atirel, la marche adoptée par M. Cuvier, dans a Moire sur les espèces de chats, inséré dans les tales du Muséum d'hist. nat., tome XIV, pag. 136, MAMMALOGIE. ATRIE, Les différens climats des deux continens. 27 Sénégal, Fréd. Cuv. Mamm, lichog. livr. 9°. et lion de Barbarie , hvrais, 11°. 3 | CAR. ESSENT. Pelage fauve; queue floconneuse au bout; cou du mâle adulte garni d'une crinière. Dimens. (1) Longueur du corps, me- pied: pouc. lig. suré depuis le bout du museau jusqu'à l'origine de la queue......... cu — de la tête , mesurée depuis la base . des oreilles jusqu’au bout du nez..... — de la queue... : Hauteur au train de derrière....... — au train de deva:t............. 2 » “n ...... 39 se. tee ne #3 3» ypa © \9 D D 2 DESCRIPT. ( Lion.) Corps musculeux ; membres forts; tête grosse ; dos, flancs, train de derrière, jambes de devant et tête couverts de poils courts et serrés d'un brun-fauve, provenant de ce que ces poils, fauves dans la plus grande partie de leur longueur, sont noirs à leur extrémiré, et de ce qu'ils sont mêlés de quelques autres poils épars, entièrement noirs; poitrine, partie an- térieure du ventre, épaules, cou, devant de la tête et bout de la queue, revêtus de longs poils mélangés de noir et de fauve; ceux des côtés di cou et de la tête beaucoup plus longs qu: les autres, et tombant en mêches épaisses qui for- ment la crinière; pupilles rondes; conque ex- terne des oreilles petite et arrondie, . (Lionne.) Ne différant du lion que par lab- sence de crinière, par des proportions plus alon- gées, par la tête plus petite, etc. ( Lionceau en naissant.) Longueur da corps, de l’occiput à l’origine de la queue, 8 pouces; de la tête, depuis le bout du museau jusqu’à Poc- ciput , 3 pouces 6 lignes ; de la queue, $ pouces 6 lignes ; hauteur au train de devant et à celui de derrière, ș pouces 6 lignes ; point de crinière ni de flocon au bout de la queue ; pelage assez touffu , à demi frisé et non lisse, d'un fauve sali par du noir et du gris, provenant -d’anneaux de ces diverses couleurs répartis sur les poils; des bandes noires transversales et pa- rallèles sur les Aincs, qui, sur le dos, se réu- nissent à une ligne longitudinale médiane s’éten- dant depuis la tête jusque vers l'extrémité de la queue; des taches noirâtres de diverses formes, plus ou moins nombreuses, sut la tête et sur les membres; derrière des oreilles rout noir; parties inférieures et latérales du corps plus claires que les supérieures; moustaches fortes (Fréd, Cuvier); L._ (1) Ces dimensions sont celles des lions de moyenne taille. On assure qu'il existe de ces animaux qui ont e. ; ; jusqu’à 8 ou 9 pieds de longueur. Ee 218 crinière ne commençant à croître qu'à trois ans, et n'étant complète qu'à six; livrée disparoissant peut à petit, et ne consistant plus que dans la ligne dorsale , à l’âge de neuf mois. Var. A. Lion du Sénégal , Fréd. Cuv. Mamm. lithogr, 9°. livrais. Pelage d'une teinte plus jau- âtre et plus brillante que dans le précédent ; crinière moins épaisse et moins longue. Var. B. Lion d'Arabie, Olivier, Voy. dans l'Em- pire Ottoman , l'Egypte er la Perse, rom. 4, chap. 14. pig. 301. Plus petit que le lion d'A- frique. Mâles beaucoup plus gros que les fe- mellés „et n'ayant point de crinière. Hasır. Se tenant dans les taillis fourrés, au voisi- nage des eaux où les animaux paisibles viennent se désaltérer, et sautant brusquement sur eux pour les mettre à mort et dévorer leur chair. Femelle portant cent huit jours, er mettant bas trois ou quatre petits chaque fois. Habitudes en général analogues à celles des chats domesti- ques; voix très-forte, et désignée sous le nom. de rugissement. PATRIE. L'Afrique en entier. La partie de PA- rabie et de la Perse voisine du Tigre et de l Eu- phrate, depuis le golfe Persique jusgwaux envi- rons de Hellé et de Bagdat. ; 336°. Esp. FELIS COUGUAR , felis concolor. (Encycl, pl. 94. fig. 1 et 2.) Felis concolor, Linn. Gmel, Bodd. Erxleb,—Schreb, tab. 104. — Le couguar, Buff. Hist. nat. tom. 9. pl. 19.— Tigris fulva ; Briss. Regn. anim. pag.272.n.11. — Gouazouara y d Azara, Essaisur l'Hist. nar. des quadrup. du Paraguay, trad. franç. tom. 1. P 133: — Cuguacuara s CUSUACUATANA ; yagoua pita , Yagouati , pouma Où puma , des voyageurs. — Vulgarrement, lion d'Amérique, lion des Pé- 5 $ que ; TUVLENS ; tigre rouge, tigre poltron. CAR, ESSENT, Pelage fauve, sans crinière ni flo- con au bout de la queue. DımeENs, Lon:ueur du corps entier, me- pied. pouc. lig. suré en ligne droite, depuis le bout du museau jusqu’à l'origine de la queue.. 3 6 — de la tête, depuis le bout du museau jusqu'à J'occiput..........,. : 7 + dela queué........ Nan eee 3 . “— de lavant bras, depuis le coude Jusqu'au poignet.....,,.... Se 9 ~— depuis le poignet jusqu’au bout des OD E a Ts 7 — de la jambe, depuis le genon jus- Quad ta a Er Hag ER depuis le talon jusqu'au bout des OnNgiIES 5, 5, sea eu... 22 10: 29 DESCRIPT. Corps long et effilé ; tête petite; jam- MAMMALOGIE. fait remarquer qu'il est plus bas sur jambes que cé # RS Pa See + fra bes fortes, peu élevées; queue longue et ff nante; côtés de la tère et occiput, dessus du ey épaules, dos, lombes, croupe, queue, à V ception de son extrémité , côtés du corps et p externe des quatre jambes, d’une couleur tau j plus: ou moins foncée et mêlée de pe teintes noirâtres sur les parties supérieures, Pi que la pointe des poils y est noire; face pos rieure des cuisses ou fesses, d’un fauve foncés chanfrein, tour des yeux, front er dessus de _ tête, d'un fauve cerne ét mêlé de gris ct de o7 râtre ; du gris très-apparent au-dessus €t nn” sous des yeux; poils de l'intérieur de Lee blancs, légèrement teints de fauve; ceux & face externe, noirâtres; parie de la lèvr périeure qui porte les moustaches , noire; de la lèvre supérieure , lèvre inférieure et d'un beau bianc; dessous du cou d'ane cow,” fauve pâle, mêlée de blanchäire; partie pii _rieure de la poitrine et face interne des bras, 4 '7 blanc mêlé de cendré et de fauve; partie pos! rieure de la poitrine et ventre d’un fauve et mêlé de blanc ; face interne des cuisses blan” che, avec quelques légères teintes de cendre j de roussãtre; queue fauve, avec quelques por? noirs sur sa face supérieure , et le bout norratt? s soies des moustaches longues de deux pouces * deux pouces et demi, en partie noirâtres €t € partie blanches, ( Daubent. ) Jeunes ayant tout le corps, mais surtout j isses, couvert de taches rondes d’une egi uiy peu plus foncée que celle du pelage» 4 won n'aperçoit que sous certains aspects; © taches s’effaçant avec le remps. ( Fréd. Cuv.) (1) HABIT. Carnassier, féroce et cruel sans nécessité? et tuant quelquefois un grand nombre d'ani maux domestiques, seulement pour sucer z TR 3e j À les tr re (1) Nous re saurions admetire, comme variété de cette espèce, le couguar noir de Buffon (Suppl. tome ji pl. 42), E. discolor, Schreb. , tab. 104 B, dont la figure n'a aucun caractère d’exaciitude , et dont la descrip tion , envoyée par Laborde, se réduit à ceci : po! n07 et long; de grandes moustaches ; poids 40 livres €P*, ron. Buffon et Sonnini le considèrent comme M jaguarété de Pison & de Marcgrave , ou la variete rm0: du jaguar, D’ Azara ne partage pas cette opinion. T Le couguar de Pensiivanie de Buffon ( Hist. nat. Sapp i tome 2, pl. 41) se rapporteroit davantage à ÉTAT couguar de l'Amérique méridionale. Cependant Colhns® jui-Cir et que sa queue est plus longue. Son corps, Dr: r puis le bout du museau jusqu’à lanus , a ÿ pieds S de ces anglais; sa queue 2 pieds 6 pouces; son TN., devant 1 pied 9 pouces, et celui de derrière £ P“ 10 pouces. Sano eus r RE ang de g'ielques -tins ; attaquant principale- Men: les brebis, les agneaux , les chèvres, ES genisses, Les poulains, mals jamais les va- Thes, leschevaux ou les mulets ; fuyant Phomme et les chiens; se renanr isolé ou par paires , plutôt ans les bois épais que dans les cavernes ; sau- tant avec légèreté er montant aux arbres avec la Plus grande facilité, erc, Sa femelle fait deux ou trois petits par port ie, ; ATRIE, Le Paraguay, le Brésil, la Guyane, les ats-Unis, jusqu'au pays des Iroquois. tł Grands chats à bandes transverses de couleur foncée. 337%, Esp, FELIS TIGRE , felis tigris. _ (Encycl; pl. 91.fig. 2 et 92. fig. 1.) Felis tigris, zun. Erxleb. — Schreb, tab. 98. — Le rer, l affon, Hist. natur. tom. g. pl. 9. — Lacép. nag, du Mus. d’hist. nat. Hg. — Fréd. Cuv. Mamm, lithogr, 19°. livr. — Vulgairement tigre royal, AR, ESSENT. Pelage fauve clair en dessus , blanc En dessous , et rayé en travers de bandes irrégu- “res noires ; poils des joues très-longs. IMENS. Individu jeune, d’après M. Fréd. pied. pouc. lig. EU longueur du corps, mesuré de- hi aT du museau jusqu’à la nais- as E D E a AR CNET a e E SUTEUS OENE aa mna a a Ae S ota. On en connoit de beaucoup plus grands. ESCRipr. Corps très-alongé ; jambes courtes ; Cre petite; queue très-longue ; pelage assez ras, à l'exception des côtés des joues, qui sont garnis de grands poils ; parties supérieurès du corps d’un Jaune fauve; bout du museau, joues, face interne €S oreilles, dessous du cou, gorge, poitrine et Ventre, d'un beau blanc ; des bandes noires trans- VErsales, variables erf nombre de vingt à trente, Assez étroites, partant de la ligne moyenne du 9S, et s'érendaut parallèlement entr’elles sur les ancs; Queue marquée de quinze anneaux noirs, Sur un fond blanc-jaunârre, et dont les premiers SE partagent en plusieurs lignes; quelques bandes transversales er doubles sur la face exrerne des Pieds de derrière ; deux ou trois bandes obliques $ ur la face externe de ceux de devant, er deux | OU trois aurres sur la face interne; quelques mou- Retüres noires sur le front ec le dessous de l'œil; Pupilles rondes. ÈS Jeunes individus présentant la même distri- uton de couleurs, mais en différant par les nuances; le blanc étant mêlé de gtis , le noir MAMMALOGIE. | 21) E i š debrun, erle jaune d’une teinte plus obscure. Hagirt, Il se tient de préférence dans les gorges des montagnes, er non loin des fleuves, Ti com- bat contre les éléshans er les rhinocéros , et fait sa proie ordinaire des bœufs et des buffles. Il attaque aussi l'homme. Le tigre est d’une cruauté excessive, et tue plutôt les animaux pour en boire le sang que pour en dévorer la chair. Sa femelle produit trois, quatre ou cinq petits par portée. | 4 PATRIE. Le Bengale, le royaume de Siam, celui de Tonquin, la Chine, Sumatra; en un mot, toutes les contrées de l'Asie méridionale, si- tuées au-delà de l'Indus, et s'étendant jusqu'au nord de la Chine (1). TTT Grands chats fauves à taches rondes, brunes ou noires. 338°. Esp. FELIS JAGUAR, felis onca. : (Encyclop. pl. 92, fig. 2, sous le nom de pan- thère.) Jaguar, Geof. Ann. Mus. tome 4. p. yqe — Fagouarété, d Azara, Voy, au Paraguay. fig. — Ejusd. Essai sur l Hist. nat. des quadr, du Para- guay, tom. 1. pag. 114. — Fréd. Cuv. Mamm. dithogr. 19°. livr. — Onza ; Marcgrave, Hist, nat, bras. p. 235. fig. — Tigris americana ,; Bolis var. — Panthère femelle, Buf. tom. 9. pl. 12.— Vulgairement , grande panthère des fourreurs. CAR, ESSENT, Pelage fauve en dessus, blanc en dessous, marqué de taches noires circulaires en forme d'œil, rangées sur cinq ou six lignes de chaque côté du corps. DIMENS. (Selon M. Fréd. Cuvier.) Lon pied. pouc, lig. : gueur du corps , depuis la partie posté- ; rieure de la tête jusqu’à l’origine dela qUens + «tree ieee EA Ains g Biia — de la tête, mesurée depuis le mu- seau jusqu’à PoCciput. ........:.+.. %® IE w He 'idefiqueue..:....s4viseñsess 2 2, » Hauteur moyenne du corps........ 2 6 » © Nota. Des individus de cette espèce acquièrent une bien plus grande taille. l DESCRIPT. Proportions épaisses et lourdes; poils courts, fermes er très-serrés les uns contre les autres, tous SOYEUX , et un peu plus longs aux parties inférieures qu'aux supérieures; fond du pelage jaunâtre et couvert de taches ou entière- ment noires ou fauves bordées de noir, celles de la première sorte existant seulement sur ta ~ano ; (1) On m'a rapporté que dans un nouveau voyage , il étoit fait mention- dun tigre de la Chine , dont les bandes en travers du corps seroient grises et bordées de Ee 2 . noir. MAMMALOGIE. tête, sur les membres, sur [a queue er sur toutes les parties inférieures du corps ; celles de la se- conde sorte se trouvant principalement sur le dos et le cou er sur les côtés, étant grandes et peu nombreuses, avec une forme plus où moins catrondie, et quelques-unes ayant un ou deux points noirs dans leur milieu (on n’en compte au plus que cinq ou six de chaque côté du corps, en suivant la ligne la plus droite du dos au ventre); quelques taches bordées, sar le cou er sur les épaules; celles de la ligne moyenne du dos étroites , longues er pleines ; celles de la têre et des patres plus petites que celles du ven- tre ; cette dernière partie, ainsi que la poitrine, le cou, la gorge, la mâchoire inférieure, la partie antérieure de la lèvre supérieure , le bord antérieur des cuisses, la face interne des jambes et le dedans de la congue de l'oreille , blancs ; derrière de Foreille noir, avec une tache blan- che; commissure des lèvres noire, ainsi que le bout de la queue et les trois anneaux qui se voient près de son extrémité. ( Fréd, Cuvier.) Quatre nramelles. Var. À. Jaguar noir, jaguarété, Marcgrave, Brasil. _ pag. 23$.—Pison, Ind. pag. 103.—Felis nigras Ersleb. Gmel. Tout noir, avec des taches en roses - encore plus noires que le fond du pelage; lèvre su- périeure blanche ; parties inférieures cendrées. Nota. Cette varié:é est mentionnée par les premiers voyageurs qui ont écrit sur la zoo- logie de PAmérique méridionale, Divers natu- ralistes l'ont confondue avec le couguar noir de Laborde, qui lui-même n’est pas suffisam- ment connu. Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris en possède une dépouille, Les chasseurs du Paraguay assurent qu'ilexiste dans ce pays deux autres variétés du jaguar; l’une plus grande er à jambes plus fortes et plus ro- bustes, qu'ils nomment Jaguarété-popé, et l’autre plus petite, qu'ils appellent onza. D'Azara se refuse à admettre leur existence. HABIT. Les forêts marécageunses lui servent d’asyle, ec il se retire pendant le jour dans des cavernes, Tl esr très-cruel, et ne craint pas d'attaquer les chiens. Ilse jette sur les grands animaux domes- tiques , et entraîne le corps d'un cheval qu'il a mis à mort avec autant de facilité que le feroit un loup à l'égard d'un mouton. Il monte aux arbres à la manière des chats. Sa femelle fait, dit-on, deux petits, dont le poil est moins lisse et moins beau que celui des adultes. Son cri, f . + A qu'il pousse en hurlant d’une manière effroyable, peur être exprimé par les mots houa , houa. PATRIE. Le Brésil, le Paraguay, le Tucuman, Guyane, le pays des Amazones , le Mexique: la 339°. Esp, FELIS PANTHÈRE, felis pardus. ( Non figuré dans l’ Encycl. ) Pardalis des An- ciens. —- Felis pardus , Linn, Erxleb. Schreb.— Panthère , Cuv. Ménag. fig. — Panthère mie s Buf. tom. o, pl. 11. CAR. ESSENT. Pelage d’un fauve påle en desst» avec six ou sept lignes de taches en roses s for mees elles-mêmes de l'assemblage de cinq ou six petites taches simples sur chaque flanc. Dimens. Longueur du corps, mesuré de- pied. ‘pouc puis le museau jusqu’à l’origine de la PA NOR DR ER Re 4 me 00 IN QUE, sons» crcmtresrpes À Hauteur moyenne... ............ 2 Descripr. Fond du pelage d'un fauve chair su le dessus er les côtés du corps, ainsi que sur À face externe des membrés, er d’un blanc rirani sur le cendré au ventre, à la poitrine, au- des- sous du cou et sur la face interne des membres? | toutes ces parties couvertes de taches, excepté ©. bout du nez, qui est d’un gris uniforme ; raches de la tête, du cou, du haut des épaules et des quatre jambes pleines, petites, er ne formant anneaux, ni roses, plus grandes sur les jambes de derrière qu'ailleurs ; taches des parties posté” rieures du dos en forme d’anneaux noirs 111617 rompus, et dont le milieu est un peu plus obscuf que le reste du poil; taches des côtés du cot’ formant des anneaux plus petits et plus np rompus que le précédent; dessous du corps 7 dedans des membres présentant de grandes gi ches simples et irrégulières, dont quelques-u5°° composent sous le cou deux ou trois bandes noirs interrompues ; taches du bourt de la queue pis grandes que les autres, ne formant pas 927. neaux , et placées sur un fond plus pâle ; mâcho!t® inférieure blanche, avec une grande tache noiré de chaque côté; mâchoire supérieure fauve; pt des lignes de points noirs disposés très-régu” rement, (Cuv. Ménag. du Mus.) Nota. Le fond du pelage est plus ou m0") gris ou plus ou moins blanc, M. Cuvier rega" comme une variété de cette espèce lonc? Bufon, Hist. nat, tom. g. pl. 13, et Encyclop pl. 92. fig. 3;le felis panthera d'Erxleben Ct Boddaert. ; i HABIT, La panthère se plait dans les forêts épa!s fig- 39 # » » ins ses €t fréquente le bord des fleuves et les environs des lieux habités , où elle cherche à surprendre. €S anlinaux domestiques er même sauvages RS qu s approchent des eaux, notamment les sin- | ges , les antilopes, les buffles , etc. Sa manière de Ft est d’ailleurs la même que celle des autres Chats, E PATRIE, Les parties septentrionales de l'Afrique. | Les plus belles panthères viennent de Maroc et € Constantine; celles de Abyssinie sont très- éroces. 340°, Esp, FELIS LÉOPARD, felis leopardus. (Encycl. pl. 03. fg. 1.) Léopard , Buffon, tom, 9. pl. 14? Cuv. Mém. sur les diverses es- pèces du genre des chats, Ann. du Mus. tom. 14. pag. 148.— Buffon, tom. 8. pl i4. Car. ESSENT. Pelage fauve en dessus , blanc en dessous , avec dix rangées au moins de petites ta- ches noires en roses sur chaque ;'anc. Dimens. Un peu plus petit que la panthère, mais ayant absolument les mêmes proportions. i as Descripr. Pelage ras comme celui de la pan- thère, ayant le fond de couleur fauve et des ta- ches très-nombreuses sur le dos er les flancs, dis- posées à peu près sur dix lignes de chaque côre au corps; queue longue. -© Nota. M. Cuvier, à qui l’on doit la distinc- tion précise du léopard er de la panthère, a re- connu positivement que ces animaux apparte- noient à deux espèces distinctes, Les fourreurs les confondent sous le nom commun de tigres d'Afrique. | Harrr, Non décrites, mais sans doute analogues à celles de la panthère. PATRIE. Le Sénégal, la Guinée, et quelques autres parties de l'Afrique méridionale. 341°, Esp. FELIS GUÉPARD, felis jubata. (Encycl. pl. 93. fig. 3.) Felis jubata , Linn. Erxleb. Bodd.—Schreb. tab. 105.—Baff. Hist. nar, suppl. 3. pl. 38, sous le nom de jaguar ou léopard. — Pennant , pl. 30. fig. 1.—Vulgare- Ment, vigre chasseur et léopard à crinière. CAR, ESSENT. Pelage fauve , couvert de petites ta- ches noires , rondes et pleines , également placées et non réunies en roses ; jambes hautes; une crinière sur la nuque, | Dimeys. Longueur totale du corps et de pied: pouc, lig. la tête ? ane eo... teose’ S 6 3 — dela queue, ..,....ss...ses.e I $ 3 MAMMALOGIE zag Descripr. Pius perit de corps que le léopard; très-haut sur jambes ; fond du pelage fauve clair, un peu plus blanchâtre. sous le ventre et sur les parties intérieures des membres; dos et flancs couverts de petites taches noires orbiculaires et pleines; tête petite, marquée d'une bande noire allant de langle antérieur de l'œil au coin de la bouche ; poils du dessus du cou plus longs que les autres, et formant une sorte de crinière; queue assez longue, fauve, avec des points noirs, et an- nelée de blanc et de noir à son extrémité; men- ton sans taches; poils du ventre un peu plus longs que ceux du dos; oreilles courtes. HABIT. C’est à certe espèce que l’on rapporte l’a- nimal du genre des chars que l’on dresse à la chasse, dans l Inde, au rapport des voyageurs. - PATRIE, Les parties méridionales de l'Asie, Fitt Chats moyens d Amérique , à taches fauves, bordées de noir, 342°. Esp. FELIS CHIBIGOUAZOU, felis mitis. © (Non figuré dans l’Encycl.) Tlaco-ocelorl, © Hernand. Mex. pag. 512. fig.— Chibigouazou , d Azara, Essai sur Hist. nat. des quadr, da Pa- raguay, tom. I. p. 152.—Jaguar, Buffon, Hist. nat, tome 3. pl. 18, et jaguar de la Nouvelle-Es- pagne , suppl. tome 3. pl, 39. — Felis onça, Schreb. tab, 102.— Brasilian tiger, Penn. pl. 31. - fig. 1. — Cuvier, Recherches sur les espèces vi- vantesde chats, Ann. Mus.tom. 14.p. 161. n, 9. — Le chati, Fréd. Cav, Mamm. lith. 18°, livr. CAR. ESSENT. Pelage à fond fauve, marqué de quatre rangées dorsales de taches noires et pleines; taches des flancs assez petites, bordées , et plus larges en avant qu'en arrière , disposées à peu près sur cing rangées ; oreilles noires , avec une grande tache blanche sur le milieu de chacune. Dimexs. (D'après d’Azara. ) Longueur pied. pouc. lig. du corps, mesuré depuis le bout du mu- seau jusqu’à la base de la queue... 2 JO >» — de la queue ....... SR 277 BRL ZT Hauteur moyenne ....:.... a LT 8 de EL OS (D'après M. Fréd. Cuvier.) Lon- z gueur du corps , de la partie antérieure de lépaule à Porigine de la queue... yo P REE S PE E EAEE ESE AA Es — dé Fa tête. À : 4... : esse 32 6 ex ANSE NS 2 OT 4 6 “Eh 2 DESCRIPT. Fond du pelage aux parties supé- rieures du corps, d'un blond -très-clair et blanc aux parties inférieures , couvert. de taches géné- TEN | MAMMALOGIE. ralement plus larges en avant qu’en arrière, prin- cipalement sur le dos et les flancs ; celles du dos entièrement noires et disposées longitudinale- ment en quatre rangées; celles des flancs bor- dées de noir, avec leur milieu d’un fauve clair, formant à peu près cinq rangs sur la partie moyenne; des taches bordées, mais qui sarron- dissent sur les partiés supérieures er antérieures des cuisses et des épaul lement arrondies, venant.ensaite sur les mem- bres postérieurs jusqu’au talon ; des taches alon- gées er formant des lignes transversales sur les membres antérieurs; des taches petites er plei- xes sur les quatre pieds; celles des parties mfé- | rieures du corps, où le fond du pelage est blanc, pleines et présentant sous le ventre deux rangées longitudinales de chaque côtéde la ligne moyenne, composées de six À sept taches; partie interne de la cuisse ayant des taches alongées transversale - ment; deux bandes transverses verse haut de la jambe de devant ; une rangée de points sur la poitrine, à sa partie moyenne; un demi- collier sur le bas de la gorge; deux taches en forme de croissant sur la mâchoire nférieure ; une bande de deux pouces de long, partant de l'angle externe de l'œil et se terminant vis--vis de l'oreille ; une autre bande tout-à-fait sem- blable, se dirigeant parallélement à la première, partant du dessous de l’arcade zygomatique , et se terminant aussi vis-à-vis de l'oreille; front bordé, dans le sens de sa longueur; par deux lignes qui sont séparées par des points nombreux; une tache noire à la naissance de ces lignes; au- dessus des yeux, d’où naissent de grandes soles ; -deux lignes semblables s’alohgeant sur le cou, avec deux autres en formé d'S de chaque côté de celles-ci et en dehors; base de la queue garnie de taches petites et isolées, après les- quelles viennent quatre demi-anneaux et trois anneaux complets, le dernier étant plus étroit que les autres ; joues, dessus er dessous de l'œil blancs, ainsi que le dessous de la queue; face ex- terne de la conque de l'oreille noire, avec une tache blanche du côté du petit lobe; yeux à pu- pille ronde; mufle couleur de chair; quatre ma- melles, (Fréd. Cay.) Nota, La description du chibigouazou de d'A- zara, moins complète que celle que nous venons -d LEJ X j iy da" : . 2 de ‘donner d'après M. Frédéric Cuvier SY es; des taches pleines éga- | sont indiquées comme formées de taches en yenx dans leur partie postérieure, au lieu de ne pre- 1 . enter que des taches pleines. 7 à R RH > M. Frédéric Cuvier a reconnu de son côté, . ; . 3 pe + PET i après avoir reçu un chati d Amérique, lidentte de cet animal avec le jaguar de Baffon, tom. 9: pl r8. ersuppl, tom. 3. pl. 39. Ainsi nous po vons regarder comme exacte la synonymie dé à cette espÊce, H Agir. Cet animal habite dans l'épaisseur des fo- rêts durant le jour, et, pendant les nuits obs- cures , il se rapprok es habitations , dans les- quelles 1! pénètre pour y saisir les oiseaux domes tiques, Il va par paires, Sa femelle fair deut ~ perts, et le temps de la chaleur commence en P > P o-tobre. Sa démarche est légère, et il grimp® sur les arbres avec la plus grande facilité. Sa voit ressemble à celle du chat domestique. En captivité, le chibigouazou montre toute la douceur et la familiarité que M. Frédéric Gu- vier a trouvé dans son chati, et qui l'ont engagé à donner à cet animal le nom spécifique de felis mitis, Sa voix est comme celle du chat, mais plus grave, PATRIE. Tiès-commun au Paraguay. 343". Esp. FELIS OCELOT, felis pardalis. (Encycl. pl, 93. fig. 2.) Felis pardalis , Linn. Erxleb, Bodd. — Ocelot ,- Ba. Hist. nature tom. 13. pl. 35 et 36.—Shaw, Gen, zool. tom. 1: part. 1. pl. 88. fig. inférieure (1). ; CAR. ESSENT. Fond du pelage gris, marqué de randes taches fauves bordées de noir, formant 3 3 _ des bandes obliques sur les flancs; deux lignes noi- res bordant le front latéralement. Dimens. Près de deux pieds de longueur, depuis le bout du museau jusqu’à l’origine de la queue ; celle-ct ayant environ un pied. DESCRIPT. ( Måle.) Museau plus long er plus gros que celui du chat; pelage ras, dont le fond est gris-fauve en dessus er blanc en dessous ; un? ligne noire s'étendant de chaque côté, depuis la narine jusqu'à l'angle antérieur de l'œil, et se prolongeant sur la têre jusque sur l'occiput ; 4 cô é de l'oreille ; de petites taches noires dispo- D ul 1 (1) Dans Particle Chat du Nouveau Dictionnaire d'his- toire naturelle , nous avons suivi les déterminations 7 M. G, Cuvier. — Ce n’est qu'après avoir vu le chart 48 M. F. Cuvier, qu'il nous a été possible de rectifier 44 synonymie de l'uselos et du chibigosagou, rapporte entièrement, à cela près que la taille est un peu moins considérable, et que des qa- tre lignes qui sont sur le dos, les deux extérieures | M À M M À ê. À i sées Symétriquetnent entre ces denx bandes, sur le front etsur la tête; d’autres perires taches noi. - 2 et rondes à l'endroit où naissent les mouss taches; deux raies le long des côtés de la mâchoire inférieure, l’une au-dessus de l’autre , la supé- teure aboutissant à l'angle postérieur de l'œil ; Intérieure ayant en avant deux branches, dont Celle de dessous est dirigée vers la gorge; quatre andes longitudinales sur le dessus du cou, rap tu fauve dans leur milieu, et les deux externes Staat un peu courbées:en en bas en forme de Crochet ; one peute raie noire entre les deux andes du milieu; une raie le long du dos, s'é- tendant jusqu’à l’origine de la queue, et de cha- Que côté de laquelle est une file parallèle de ta- Tes noires et ovales, d'environ un pouce de Ofgueur ; deux autres bandes aussi parallèles, composées de figures ovales, noires sur les bords €t fauves dans le milieu, avec de petites taches tondes et noires; au-dessous de la troisième file, Une bande continue de plus d’un pouce de lar- Beur, s'étendant depuis l'épaule jusqu'au-devant € la cuisse, étant bordée de noir comme les sures ovales, et fauve dans le milieu, avec de Petites taches rondes et noires; une dernière bande au-dessous de celle-ci, un peu moins large €t interrompue ; des taches bordées sur la croupe et sur Ja cuisse ; de petites taches ovales et plei- nes sur la partie antérieure de l'épaule er de la cuisse, ainsi que sur la face extérieure des quatre Pattes; dessous du cou avec des raies transver- Sales, dont Pune s’érend d’un côté à l’autre en orme de collier; poitrine et ventre avec de Petites taches noites ; queue marquée de taches ela même couleur, eaucoup plus grandes és Son extrémité qu'à son origine. Femelle un peu plus petite que le male, avec SS mêmes couleurs, a. peu près semblablement TiSposées, mars moins apparentes, le fauve étant plus terne, le blanc moins pur, les raies ayant Moins de largeur et les taches moins de dia- Mètre, { Daubent.) Nota. Il existe quelques variétés dans les di- Mensions de ja seconde ligne de taches, de cha- r 5 x 1 * Å É, y que côté de la ligne dorsale. Celle&i est quel- quefois interrompue. Hasir, Ses habitudes sont celles des autres es- ` p TR a pëces du genre Felis. I! grimpe facilement aux i í ` ardores, Son caractère est peu docile. Parere. L'Amérique méridionale, mais plus par- ticulièrement le Mexique. bien connue. Si les observations ultérieur LOGE. 223 ttFtt Chats de moyenne taiile STA pelage NOL y margue de taches plus noires encore (1). 344°. Esp. FELIS MÉLAS, felis melas, (Encycl. pl. 6. supplém. fig. 3.) (2). Felis melas, Péron et Lesueur. — Le melas, Cuv. Recherches sur les -espèces vivantes de chars, A Ann. du Mas. tom. 12. p. 152.0. 10.—Panrhère Pie £ ma i j r San A } 7 + € noire, Lamétherie, Journ. de phys. tom.:3 3.p. 45. CAR. ESSENT. Pelage noir en dessus et en dessous, À 4 a] . 2, Z 3 > 2 5 tacheté de noir plus foncé; yeux d’un gris d'argent presque blanc, D'IMENS. A peu près de la taille de la panthère. DESCRIPT. Jambes plus basses que celles de cet animal; taches foncées du pelage généralement rondes et simples, et n'étant visibles que sous certains aspects; tête osseuse, ressemblant bedu- coup à celle de la panthère commune. Nota. Le felis décrit par M. de Lamétherie, et que M. Cuvier considère comme étant pro- bablement lé même animal que le mélas, étoit haut de deux pixds deux ou trois pouces, et sa longueur totale étoit de cinq pieds; sa queue étoit longue et bien fournie; sa tête avoir les mêmes proportions que celle de la panthère, avec le museau large , les oreilles courtes et les yeux petits; la prunelle étoit d'un gris clair et le „teste de l'œil d’un gris-jaunâtre ; le pelage, d'un brun très-foncé, étoit marqué de taches encore plus obscures, er qui approchoient de celles de la panthère, Lorsque l'animal hérissoit son poil on apercevoir une teinte fauve par-dessous. Hagir. Inconnues, ; re PATRIE. Le felis mélas de Péron et Lesueur avoit 7 été pris dans l'île de Java. L'animal décrit par. M. de Lamétherie avoit été apporté du Bengale à Londres, FITTTT Chats de moyenne taille, hauts sur jambes, à oreilles larges et longues, souvent terminées par um pinceau de poils; à queue trés-courte ou moyenne; à trois molaires supérieures seulement y sans tuberculeuse y etc. ( LYNX.) 745°. Esp. FELIS LYNX, felis lynx. (1) Cette division ne comprend qu'une sén'e espèce RS e ga ES prouvent que le jaguar noir diffère SpéCiSquement du vrai japzar. à TE a Roms ip bis QU Vra Jaguar, I faudra le rapprocher de celle-ci, Parmi les petites espè- ces, une seule a le fond du pelage noir, c’est fe felis jeguarondi. ( Voyez ci-après.) G (2) Cette figure, faite par M. Deseve, paraît n'être que la ranthère de Marechal, noircie. Nous nous gardons de laiciter comme exacte. C a A 0 Ÿ -e oe ET Gt ne mm MAMMALOGIE. (Encycl. pl. 97. fig. 3.) Felis lynx , Linn. : Gmel. Érxleb, — Schreb. tab. 109.— Le lynx , Buff. Hist nar. tom. g. pl. 21.—Loup cervier des fourreurs. p 3 / #4 Car. ESSENT. Queue courte , notre à lextrémite; oreilles terminées par un pinceau de longs poiis ; _ pelage d’un fauve-roussätre, le plus souvent mou- cheté de brun ou de noir. DIMENS. Longueur du corps entier, me- pied, pouc. lig. suré en ligne droite, depuis le bout du - museau jusqu’à Panus . ... er” — de la tête , depuis le bout du mu- seau jusqu’à l'occiput... Lee JA OPEN. à dant sens — de la queue... ve — de avant-bras , depuis le coude jusqu’au poignet ....... — depuis le poignet jusqu’au bout des ongles. :....., Er PRES es — de la jambe , depuis le genou jus- qu'autalon........ ex Ps — depuis le talon jusqu'au bout des ongles ee Hauteur du train de devant........ — du train de derrière .........9. I ee. escsse DESCRIPT. Corps gros, assez élevé sur les jambes, qui sont très-fortes; têre grosse , arrondie; nez et chanfrein peu relevés; oreilles pointues, terminées par un pinceau de longs poils; dessus de la tête et du dos, flancs, face extérieure des quatre membres, pieds postérieurs, partie supé- . rieure de la queue, d’une couleur fauve, rous- sâtre et presqu'éreinte, mêlée de blanc, de gris, de brun et de noir, parce que ces couleurs ter- minent les poils; le brun et le noir formant de petites taches er presque des bandes le long du dos et des lombes; les taches brunes étant plus apparentes qu'ailleurs sur les épaules er sur les cuisses; er les noires, sur les lèvres, à l'endroit _ des moustaches, sur l’avant-bras et le devant de la jambe; menton, gorge, dessous du cou, poi- trine, ventre, face intérieure des membres et face inférieure de la queue, d'un blanc mêlé d’une légère teinte de fauve et de quelques ta- ches noires, principalement sur la face interne de l’avant-bras; bord des paupières noir; poils des oreilles blanc en dedans, d’un fauve très-clair sur les bords, blanchâtres à la base de la face externe et noirâtres au bout, dont le pinceau de grands poils alongés est noir; queue noire à son extrémité dans une longueur de trois pouces; doigts des pieds très-velus ; pelage fort doux au toucher. (Daxbenr.\ Var. A. Lyns à taches pâles, felis rufe, Penn. Quadr. pl. 32.— Schreb. Saugth. tab. 109. B. De la taille du lynx ordinaire; pelage fauve- PATRIE. Tout l’ancien continent: dans les gran taches. blancs, longs d'environ trois roussâtre , avec les taches seulement un peu plus rousses que le fond. Hagrr. Il vit de chasse, et poursuit son gibier jus- con? qu’à la cime des arbres. Sa proie ps at- siste en petits quadrupèdes et en oiseaux. tend les cerfs, les chevreuils , les lièvres au p4s- sage, et s'élance dessus ; il les prend à la gorgë» et lorsqu'il s’est rendu maitre de sa victime; ! lui suce le sang et lui ouvre la tête pour manger la cervelle; après quoi il l’abandonne pour en chercher une autre. Il entre en rut dans lé mot de février, et sa femelle , après neuf semaines de gestation, met bas trois où quatre petits. des forêts du nord de l'Allemagne, de la Lichuanté» de la Moscovie er de la Sibérie. Il se trouvo! autrefois en France, et il n'y a pas fort long” temps que son espèce a disparu de l'Allemagne. 346°, Esp. FELIS DU CANADA, felis cana- densis. (Non figuré dans l'Encycl.) Felis canadensis» Geof. — Le lynx du Canada, Buff. Hist, nat suppl. tom. 3. pl. 44. CAR. ESSENT. Queue très-courte, noire dans $4 dernière moitié; oreilles terminées par un petit pi” ceau de poils; pelage grisätre, avec des points fauves ou brun- pâle en dessus , et blanchâtres | sans taches en dessous ; quelques lignes noires sur la tête. Drimens. Longueur du corps, mesuré pied. pouc. n depuis le bout du nez jusqu’à l’origine de la queue .............:. — des oreilles ................. » — de laqueue........ » 9 Hauteur moyenne du dos ......... I ” 32 Le... 2 : 39 DESCRIPT. Différant principalement du lynx pro" prement dit, par la brièveté de sa queue. Corps couvert de longs poils grisâtres, mêlés de po! ; blancs, moucheté et rayé de fauve plus ou moins foncé; tête grisâtre, mêlée de poils blancs et 9f fauve clair, et comme rayée de noir en quéi” ques endroits; bout du nez noir, ainsi que bord de la mâchoire inférieure ; poils des mou? t : pouces 3 oreilles gârnies de grands poils blancs en dedans et de poils un peu fauves sur le rebord, €t sa de souris sur la face posterieure , dont kpr externe est noir; pinceau des oreilles compos* de poils noirs et longs de sept à huit lignes #7 viron ; queue grosse, courte et bien fournie poils, noire depuis l'extrémité jusqu'à moitié» . , A re ec ensuite d'un blanc-roussatre; dessous du vent 3 Harrr, Tnconnues. : Ke PATRIE, Le Canada. La terre de Labrador. MAMMA Jambes de derrière, intérieur des jambes de de- | Vant, et les quatre extrémités des pattes, d'un blanc sale; ongles blancs et longs de six lignes. (Daubent.) 347°. Esp, FELIS CHAT-CERVIER, felis rufa. (Non figuré dans lEncyclop. ) Felis rufa ; Guldensraedr. — Gmel. — Schreb. tab. 109. B. — Rafinesque, Amer. Monthl. 1817. pag. 46. SP. 3. — Chat-ceryier des fourreurs, AR, ESSENT. Queue courte , blanche en dessous 3 à la pointe; oreilles garnies de pinceaux de Poils; pelage fauve , pointillé de brun. IMENS, Un peu plus petit que le lynx ordinaire. ESCRIPT. Tête et dos d’un roux foncé , avec de Petites mouchetures d’un brun-noirâtre ; gorge blanchâtre; poitrine et ventre d'un blanc- rous- såtre clair; membres du même roux que le dos, avec des ondes brunâtres légères; lèvre supé-, Heure présentant quelques lignes noiratres sur un fond blanc-roussâtre; un peu de blanchâtre autour de l'œil. (G. Cuv.) | Harir, Inconnues. z Partie. Les bois des Erats de New-York, de Pensilyanie et de l'Ohio. Il paroît moins s a- Vancer vers le nord que le précédent. 348°, Esp. * FELIS FASCIÉ , felis fasciata. (Non figuré.) Lynx fasciatus, Rafinesque , Amer. Monthl. Magaz. 1817. pag. 46. Sp. 5:— Lewis er Clarke, Tav. of north west coast. Car. ESSENT. Queue très-courte y blanche , avec la pointe noire; oreilles garnies de pinceaux de Poils et noires en dehors ; pelage très-épais » d un brun-roussátre , avec des bandes et des points not- râtres en dessus. | Dimens, De grande taille. l ESCRIPT, Nota. Il ne nous est connu que pat Îles Caractères que nous venons de rapporter d'après . Rafinesque , dans sa phrase caractéristique. ATRIE, Cette espèce a été trouvée par les capi- taines américains Lewis et Clarke, sur la côte nord-ouest de l'Amérique septentrionale , où Existent aussi plusieurs autres espèces de lynx, temarquables par leur gra de taille et la beauté de leur fourrure. 349°. Esp.* FELIS MONTAGNARD, felis mon- tana. x LOGIE. T (Encycl. pl. 98. fig. 2?) Lynx montanus ; Ra- finesque, Amer, Monthl, Magaz..1817. p. 46. sp. 2. — Mountain cat des Américains. — Lynx du Mississipi, Buff. tom. 8. pl. 53? : CAR. ESSENT. Queue très-courte , grisâtre ; oreilles dépourvues de pinceaux de poils, noires en dehors, avec des taches blanchâtres et fauves en dedans ; pelage grisâtre et sans taches en dessus ; blane châtre avec des taches brunes en dessous. Dimens. Longueur du corps , 3 à 4 pieds anglais. DESCRIPT. Nora. La phrase caractéristique que nous donnons ici est celle que M. Rafinesque applique à certe espèce. Nous trouvons qu'elle s'accorde assez avec la figure du lynx du Missis- sipi de Buffon, pour penser qu'elle se rapporte à un individu de la même espèce. Cependant le lynx du Mississipi est plus petit que le lynx de montagnes (1). HABIT. Inconnues. PATRIE. Les contrées élevées de l'Etat de New- York, les montagnes du Pérou, les Alle- ganhys, etc., selon M. Rafinesque. 350°. Esp. * FELIS DE LA FLORIDE, felis flo- ridana. | (Non figuré.) Lynx floridanus , Rafinesq. Amer. Monthl. Magaz. 1817. pag. 46. sp. 4. CAR